BlackJag V10 2004 by FuoreDesign
Que ce soit dans le règne animal ou dans la jungle urbaine automobile: Jaguar se prétend synonyme d’élégance et de puissance, des caractéristiques qui devraient ajouter à la souveraineté avec laquelle ces félins automobiles prétendent commander le respect sur toutes les routes. Il se fait que d’autres bestioles ébrouent leurs pneus partouze sans plus reconnaître le moindre respect à qui que ce soit… L’irrespect devient la norme façon : “Otes-toi de là vieille pute, vieux débris, retourne dans ton box” ! Jaguar, de toutes manières, n’est plus altière depuis qu’elle s’est donnée à Ford pour s’éviter la honte de finir dans les caniveaux, mais ses vieilles manières l’ont finalement reléguée à être rachetée par des Fakirs Hindous au nom d’un Bordel portuaire de sous catégorie : “Chez Tata”, pareil que “Chez Lulu”, la honte et la dégénérescence.
L’héroïsme Churchillien de la dernière guerre n’a servi en rien l’industrie automobile Britannique, Jaguar devenant Tatamobile ! Rolls-Royce qui motorisait les Spitfire de la bataille d’Angleterre est passée sous le contrôle d’une continuation de l’industrie nazie ! Pareil pour Bentley et pour British-Leyland-Mini ! Aston-Martin est entre des mains Russes ! Les Chinois se sont emparés du reste ! Il n’y a que Morgan qui est restée British quoique motorisée par BMW ! Pffffffff ! Non ! Merdique ! Finalement le bilan est désastreux ! Figurez-vous que même les Espagnols ont participé à la curée, jusqu’à l’indigestion voire un empoisonnement calculé. Cette partie de l’histoire est ci-après révélée, mais, à vrai dire vrai, je m’interroge sur l’utilité de passer mon temps précieux à vous présenter divers bijoux automobile dont vous n’avez strictement rien à foutre !
La “BlackJag” est apparue dans l’indifférence générale au salon de l’automobile Suisse de Genève 2004 Rares sont les magazines en ayant radoté plus que des entrefilets légendés. 2004 fut une année automobile chiante de bronzes dorés à l’or-dur d’horreurs diverses. La Fiat Multipla a débuté sa triste vie là, dans les soupirs… La Mercedes CLS de même mais avec plus de lourdeur germanique. Il y avait également la Seat Altea qui n’a laissé aucun souvenir à quiconque ! Et c’est dans cet univers cafardeux que le public a vu également débouler un concept-car Jaguar, qui n’était ni pensé ni fabriqué par Jaguar mais par Fuore en Espagne ! Le monde entier aurait du être stupéfait et confus de voir cette sorte de “Mash-Up”, mais que nenni, tout le monde s’en tamponnait les coucougnettes et de surcroit personne, strictement personne, pas même quiconque pourtant reconnu au dictionnaire ne s’est intéressé à cette chose !
De plus, aucun groupe de conception ne s’est présenté en force sur le stand d’exposition, vide de toute présence humaine et humanoïde pour oser revendiquer la responsabilité du concept (sic !) qui était censé être une poignée de main industrielle tendue (dans le vide) pour démontrer les capacités de création d’un nouveau cabinet de conseil en design appelé Fuore, basé à Barcelone, dirigé par un designer appelé Erwin Himmel… Il n’était ni Britannique ni Espagnol mais Autrichien et s’était fait un nom chez Audi, y travaillant entre 1982 et 1994 en imaginant certains des modèles emblématiques de la marque de la fin des années quatre-vingt et du début des années quatre-vingt-dix dont les Audi 80 et 100. Le groupe Volkswagen l’avait ensuite changé de place, lui a demandant de mettre en place un centre de design externe appelé “Design Centre Europe” destiné à suralimenter les conceptions de VW, Audi, Skoda et Seat.
Une initiative du genre placard d’où ne sortent généralement que des balais et ramasses-miettes. C’est dans ce con-texte mortifère que Erwin Himmel à embarqué le Fakir Hindou Tata qui venait de racheter à vil-prix Jaguar à Ford… Une arnaque de luxe ! Pour valoriser la marque Jaguar Fakirisée surnommée Tata-mobile par les connaisseurs épicuriens grincheux, un concept-car a été commandé au rabais à divers Designers relégués dans les placards à balais et c’est Ermin Himmel qui a gagné ! Deux jumelles ont été créées, l’une noire l’autre gris métal. Le communiqué de presse qui avait été publié concernant la “BlackJag” la décrivait comme une “étude de design exaltante qui fusionne l’esprit de la Formule Un avec les valeurs de la marque britannique traditionnelle”…
De quelle marque britannique traditionnelle s’agissait-il vraiment ? Étant donné que la société Jaguar elle-même n’avait jamais réussi à fusionner avec la F1, c’était un gag de taille gigantesque sorti du turban de Tata ! Par Vichnou, les jumelles formant un tout nommé “produit final” ressemblaient plus à deux Audi R8 fusionnée avec des morceaux de toutes les voitures de sport en vente à l’époque, qu’aux descendantes de la Jaguar E-Type ! Ce que Fuore Design avait inventé était un couple de Subaru B9 Tribeca sortant d’un champ de tournesols ! Pourquoi ? Angoissante question ! Il vous faut savoir pour tenter de comprendre qu’au milieu des années 2000, (en 2005 !!!) dans le placard à balais d’Erwin Himmel, s’est déroulée une brève idylle sextuelle entre lui, Fuore et Subaru. Il a ainsi “redesigné” la Subaru B9 Tribeca, largement considérée comme l’un des plus beau VUS de l’époque grâce à son élégance quasi intemporelle et à ses lignes nettes.
En cette suite alors qu’une autre idylle naissait avec le Fakir Hindou Tata, Fuore a re-chargé Erwin Himmel du concept BlackJag ! Et, l’impensable est arrivé tout comme un balais dans le cul est un évènement inattendu, Erwin Himmel a utilisé son design de la Subaru B9 Tribeca pour concevoir “vite-fait-bien-fait” un cabriolet prétentieux deux places avec l’intérieur le plus rouge que quiconque dans l’univers n’a vu depuis le fameux blaireau qui est mort écrasé sur la route du non-retour qui, n’allant nulle-part, n’en revenait pas plus ! Le coté “sportif” de cette “re-création” en copie, était l’habitacle ! Les sièges baquets et les détails argentés façon disco-rock, créaient involontairement une ambiance “sportive” appropriée à rien du tout. Le seul détail qui a durablement marqué les journaleux est le sélecteur de vitesse rotatif, qui va apparaître ensuite sur la XF 2008 et devait devenir un pilier de Jaguar pendant près d’une décennie !
Le moteur était probablement la perspective la plus épicée du concept BlackJag, qui avait été assemblée avec un moteur V10 de 7,0 litres monté au centre qui produisait 640 chevaux. Aucun rapport incestuel avec les Tata-mobiles, ni avec les anciennes vraies Jaguar, ni avec Ford… L’usage de ce moteur de récupération était une incongruité dérangeante, quoiqu’il rendait capable à cette “chose” improbable, de réaliser un 0 à 100km/h en 3,8 secondes pour une vitesse maximale de 338km/h. Ce n’était toutefois qu’une conjecture potentielle. En additionnant tout cela de même façon que le Boss de Tata dans se tête de Fakir multimilliardaire, beaucoup de gens ont soupçonné que la combinaison des points a incité TATA à ne pas reconnaitre la paternité de cette “chose”.
Une illégitime-batarde, transsexuelle, japonaise-geisha, hindoue-fakirisante, espagnole-à-claquettes ET autrichienne ne pouvait qu’être reléguée dans un salon bordélique pour aguicher divers obsédés. La passe étant de surcroit hors de prix, son apparence libidineuse et son prix de plaisirs à jouir dépassant les 2 millions de livres sterling de l’époque ! Ce fut le facteur final livrant l’ultime recommandé avec accusé de réception actant la décision de ne pas produire la BlackJag en série après les deux prototypes (l’un noir, l’autre gris métal). Le colis total pesait quand même lourd : 2976 lb (1350 kg). Chaque BlackJag était l’aboutissement (larvé) d’une “chose” imaginée à Barcelone par Fuore Design. Les deux “concepts” ont été construits en Italie, à Turin par Modarte, entre les mains compétentes de Stefano Ardagna, l’un des prototypeurs italiens parmi les plus dynamiques au monde.
Mais Fuore Design a fait faillite en 2007, laissant derrière lui un certain nombre de concept-cars, dont les deux BlackJag. La “noire” a été récupérée par un affairiste qui l’a maintenant mise en vente sur mobile.de, l’équivalent allemand d’eBay Motors, le vendeur demandant 2,8 millions d’euros (environ 3.800.000 dollars) plus frais et taxes. Le coté “buzzkill” a été souligné pour éviter des poursuites judiciaires en responsabilité-civile et pénale, car l’engin, quoique roulable, ne satisfait en rien aux normes légales, ne disposant d’aucun document de conformité, ni aux émissions polluantes, ni aux obligations sécuritaires ni à quelconques autres dispositions ! C’est évidement ennuyeux, mais cela arrive de temps en temps, comme lorsque General Motors a vendu une partie de sa collection “Heritage”.
La plupart de ces voitures ont été vendues sans certifications, uniquement avec leurs références (numéros de châssis et moteur) sur les factures de vente, ce qui devait théoriquement empêcher les acquéreurs de les enregistrer et immatriculer pour une utilisation sur routes “ouvertes”. Ce sera pareil avec cette BlackJag de cauchemars ! Ce concept-car à moteur quasi central (mais pas trop) affiche zéro kilomètre au compteur kilométrique. Le listing informatif indique que le V10 produit plus que les 640 chevaux annoncés antérieurement : 900 chevaux et 600 lb-pi de couple est une exagération types des “vendeurs d’occazes” : 260 chevaux de plus que Fuore avait déclaré à l’origine en 2004. Bizarrement un délai de livraison “estimé” indiqué à six mois “pour une raison quelconque” laisse planer quelques doutes quant à la finalisation de l’achat, style que tous les enchérisseurs gagnent, payent, attendent la livraison de ce “bijou” et ne le reçoivent jamais…
Ce n’est pas exactement une manière d’agir inspirant confiance, surtout compte tenu du prix demandé et le fait que la BlackJag est proposée sur mobile.de plutôt que lors d’une vente aux enchères de voitures de collection mondialement reconnue, où divers concept-cars réels changent généralement de mains. Des preneurs aventureux ?
Moteur V10 7000cc/427.2in³ – 477,3 Kw/640,1cv – 91,44 Cv – 474,15cv par tonne
Poids à vide 1350 kg/2976 lb – Longueur 4550 mm/179,1 po – Largeur 1980 mm/78.0 po – Hauteur 1210 mm/47,6 po
Vitesse maximale ~338,0 km/h / 210,0 mp – 0 60 mph ~3,8 secondes
2 commentaires
Mon cher Gatsby,
Ayant quelqu’argent à blanchir pour les années à venir, j’hésite entre cette Jaguar et des porcs tatoués, que me conseillez-vous ? La Jaguar devrait survivre au porc et peut se revendre au prix de la ferraille, mais je pourrai toujours manger le porc si mon investissement venait à échouer !
Les porcs tatoués prennent moins de place et sont considérés comme oeuvres d’art…
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