Bugatti devient Croate sous Rimac…
Les médias deviennent des danseuses pour milliardaires en mal d’influence… ce ne sont pas des marchandises comme les autres, leur modèle économique est en pleine mutation, ce qu’ont également compris les Gouvernements qui les surfinancent et épongent leurs pertes abyssales en contrepartie tacite de la diffusion de leurs communiqués de presse !
Il en est de même pour l’industrie des automobiles de luxe… quasi toutes les marques de SuperCars et HyperCars vivent dans les difficultés financières, mais ne coulent pas tant que leur image “plafond stratosphérique de haut de gamme” rejaillit encore sur différentes marques de produits prèts à jeter qui les financent à la fois pour obtenir un effet médiatique sans concurrence, mais surtout pour disposer de frais généreux/généraux colossaux invérifiables pour diminuer ou annihiler leur assiette imposable.
Mes confrères ont tant glosé et glosent encore sur Bugatti qu’ils présentent comme une marque 100% Française, summum quasi-divin voire éternel de l’automobile… qu’ils ont perdu de vue :
1° que tout cycle à une fin… (le cycle du temps de l’automobile à moteur à explosion)
2° que le gag du coût titanesque de la survie de Bugatti grâce aux milliards d’euros que VW y injecte, matraqué aux masses ahuries, n’est qu’une histoire alternative faisant paravent à un ensemble d’artifices comptables au profit de VolksWagen, permettant une échappatoire fiscale colossale à ce groupe automobile ayant construit son paradis grâce à la voiture du peuple rêvée par Adolf Hitler et réalisée par Heer Doktor Porsche…
3° qu’ils ne savent plus quoi écrire d’intelligent en cette mi-septembre 2020, pour commenter que le Group VW vend Bugatti à RIMAC, une marque Croate…
Cela semble un canulard : Bugatti, le fleuron ressuscité par VW de l’industrie automobile Franchouille, vendu à RIMAC, une “sous-marque” Croate “dégénérée”… ça sonne comme le glas, les pleurs, les couronnes, les messes, les processions, les prières. Je sais que si Bugatti était vendu à Israël, tout commentaire serait attaqué comme étant antisémite, mais comme Rimac est Croate, pas de problème… c’est la porte ouverte aux méchancetés racistes façon Charlie Hebdo dont l’équipe sait qu’elle ne risque rien d’explosif en retour des Croates… mais ainsi, à cause de cet état d’esprit d’humour minable… tout le monde s’en tape des Croates… sauf à se demander, outré, hautain, méprisant comme un laquais à la Cour du Roi Soleil Macron : “Pourquoi vendre notre patrimoine automobile national Bugatti à une société de Bachi-Bouzoucs Croates ? Pas de soucis ? Holà ! Du vent ! Quoique, la Croatie, c’est où dites ? Vive la France !”…
La Croatie vient de la dislocation de la Yougoslavie qui s’est produite à la suite d’une série de bouleversements politiques et de conflits au début des années 1990. Après une période de crise politique et économique dans les années 1980, les républiques constitutives de la République socialiste fédérative de Yougoslavie se divisèrent, mais les problèmes non résolus provoquèrent de violentes guerres interethniques. Les guerres touchèrent principalement la Bosnie-Herzégovine, les régions voisines de la Croatie et quelques années plus tard, le Kosovo… En 1990, les socialistes (anciens communistes) perdirent le pouvoir au profit des partis séparatistes ethniques lors des premières élections multipartites organisées dans tout le pays, à l’exception de la Serbie et du Monténégro, où Milošević et ses alliés remportèrent la victoire. La rhétorique nationaliste de tous côtés devint de plus en plus enflammée. Entre juin 1991 et avril 1992, quatre républiques déclarèrent leur indépendance (seules la Serbie et le Monténégro restèrent fédérées), mais le statut des Serbes de souche en dehors de la Serbie et du Monténégro et celui des Croates de souche en dehors de la Croatie n’étaient toujours pas résolus.
Après une série d’incidents interethniques, les guerres de Yougoslavie éclatèrent, d’abord en Croatie, puis plus sévèrement dans la Bosnie-Herzégovine multiethnique. Les guerres laissèrent des dommages économiques et politiques à long terme dans la région, qui se font encore sentir des décennies plus tard. Un sentiment de “yougonostalgie” s’est développé rapidement après la chute du pays. De nos jours, la plupart des personnes ayant vécu dans le pays sont nostalgiques de la stabilité sociale, de la possibilité de voyager librement, du niveau d’éducation et du système de protection sociale qui existaient en Yougoslavie…
Quid dès-lors que la voiture neuve la plus chère, la plus exclusive et la plus inutile du monde devienne la propriété d’une société Croate ?
A premier examen, il va devenir très compliqué de vérifier les coûts réels et de maîtriser l’équité fiscale… d’autant plus si le moteur est fabriqué quelque-part, la carrosserie d’autre-part, que l’intérieur provient de nulle-part, l’assemblage restant à déterminer, alors que la facturation sous déduction des frais auxquels s’ajouteront des sur-frais, des reconstitutions capitalistiques de Holdings associés et des mouvements monétaires d’ampleurs insoupçonnées en macro-secondes boursières de capitaux fluctuant devant composer avec des études graphiques complexes…
A second examen, est-ce qu’une voiture Croate badgée Bugatti a encore un sens ?
A troisième examen, c’est comme pour résoudre un crime, à qui profite-t-il ?
A quatrième examen, c’est la logique militaire qui dispose que c’est le résultat final obtenu qui détermine qui est ami ou ennemi derrière les bonnes paroles habituelles… qui est à prendre en compte.
A cinquième examen, c’est l’aléas de la vie qui façonne l’avenir…
Il est donc primordial, avant que vous en veniez à vous sidérer vous-même de la simplicité de l’affaire… de vous embrouiller les méninges sous couvert de vous permettre de connaître parfaitement la Croatie… Et pour vous embarquer sur plusieurs fausses pistes, je publie quelques photos de Bugatti toutes plus abominables les unes que les autres car elles correspondent à l’idée que vous vous faites de la Croatie, un pays de sous-hommes et femmes, lesquelles attendant que vous leur fassiez signe pour devenir vos esclaves ménagères-sexuelles… les débris mâles devant se contenter de fabriquer des loques ou des mauvaises voitures bon marché… Quant à ce pays, tout ce qui vous intéresse c’est ce qu’en dit “Le guide du routard” : Que c’est bôôôôô et pas cher pour les vacances !
Examinons donc les dernières années… En Croatie, la nationaliste Union démocratique croate (HDZ) fut élue au pouvoir, dirigée par le nationaliste controversé Franjo Tuđman, sous la promesse de “protéger la Croatie de Milošević”, qui plaidait publiquement pour la souveraineté croate. Les Serbes de Croatie se méfiaient du gouvernement nationaliste de Tuđman. En 1990, des nationalistes serbes de la ville de Knin, dans le sud de la Croatie, organisèrent et formèrent une entité séparatiste connue sous le nom d’oblast autonome serbe de Krajina, qui exigeait de rester en union avec le reste de la population serbe si la Croatie décidait faire sécession. Le gouvernement de Serbie approuva la rébellion des Serbes de Croatie, affirmant que gouverner sous le gouvernement de Tuđman équivaudrait à ce que le gouvernement de Tuđman soit gouverné par un Etat indépendant de Croatie (NDH), fasciste de la Seconde Guerre mondiale, qui avait commis un génocide contre les Serbes. Milošević utilisa cela pour rallier les Serbes contre le gouvernement croate et les journaux serbes se joignirent à la guerre froide. La Serbie avait déjà imprimé pour 1,8 milliard de dollars d’argent neuf sans aucun soutien de la part de la banque centrale yougoslave.
Les Serbes de Croatie à Knin, sous la direction de l’inspecteur de police local Milan Martić, commencèrent à tenter de se procurer des armes afin que les Serbes de Croatie puissent mener à bien leur révolte contre le gouvernement croate. Des hommes politiques Serbo-Croates, dont le maire de Knin, rencontrèrent Borisav Jović, chef de la présidence yougoslave, en août 1990, et l’exhortèrent à faire pression sur le conseil pour qu’il agisse pour empêcher la Croatie de se séparer de la Yougoslavie, affirmant que la population serbe serait en danger en Croatie dirigé par Tuđman et son gouvernement nationaliste.
Lors de la réunion, Petar Gračanin, responsable de l’armée, expliqua aux responsables politiques serbes de Croatie comment organiser leur rébellion. Il leur demanda également d’installer des barricades et d’assembler des armes de toutes sortes, en déclarant : “Si vous ne pouvez rien obtenir d’autre, utilisez des fusils de chasse”. Initialement, la révolte fut connue sous le nom de “révolution des Rondins”, car les Serbes bloquaient les routes menant à Knin avec des arbres abattus et empêchaient les Croates d’entrer à Knin ou dans la région côtière croate de Dalmatie. Le documentaire de la BBC sur La Mort de la Yougoslavie révéla qu’à l’époque, la télévision croate avait qualifié la “révolution des Rondins” de travail de Serbes ivres, tentant de réduire le grave conflit.
Cependant, le blocus fut préjudiciable au tourisme croate. Le gouvernement croate refusa de négocier avec les séparatistes serbes et décida de mettre fin à la rébellion par la force, en envoyant des forces spéciales armées par hélicoptères pour réprimer la rébellion. Les pilotes affirmèrent qu’ils apportaient du matériel à Knin, mais l’aviation fédérale yougoslave intervint et envoya des avions de combat pour les intercepter. Elle exigea que les hélicoptères rentrent à leur base, sans quoi ils seraient abattus, ainsi les forces croates furent obligées de revenir à leur base à Zagreb. Pour le gouvernement croate, cette action des forces aériennes yougoslaves leur révéla que l’armée populaire yougoslave était de plus en plus sous contrôle serbe. L’oblast autonome serbe de Krajina fut officiellement déclarée entité distincte le 21 décembre 1990 par le Conseil national serbe dirigé par Milan Babić.
En août 1990, le Parlement croate remplaça son représentant Stipe Šuvar par Stjepan Mesić à la suite de la révolution des Rondins. Mesić ne prit place qu’en octobre 1990 à la suite de manifestations de la part des Serbes. Il rejoignit ensuite le Macédonien Vasil Tupurkovski, le Slovène Janez Drnovšek et le Bosniaque Bogić Bogićevi pour s’opposer aux exigences de proclamer l’état d’urgence général, ce qui aurait permis à la JNA d’imposer la loi martiale.
À la suite des premiers résultats des élections multipartites, les républiques de Slovénie, de Croatie et de Macédoine proposèrent de transformer la Yougoslavie en une fédération dissociée de six républiques à l’automne 1990, mais Milošević rejeta toutes ces propositions, arguant que, tout comme les Slovènes et les Croates, les Serbes aient également le droit à l’autodétermination. Les politiciens serbes furent alarmés par un changement de formulation de la Constitution de Noël de la Croatie qui modifia le statut des Serbes de Croatie, passant d’une nation explicitement mentionnée (narod) à une nation répertoriée avec les minorités (narodi i manjine).
À la suite de l’incident des lacs de Plitvice qui se produisit fin mars/début avril 1991, la guerre d’indépendance croate éclata entre le gouvernement croate et les Serbes ethniques de l’oblast serbe autonome de Krajina (fortement soutenu par l’Armée populaire yougoslave désormais contrôlée par les Serbes). Le 1er avril 1991, l’oblast serbe autonome de Krajina déclara qu’il se séparerait de la Croatie. Immédiatement après la déclaration d’indépendance de la Croatie, les Serbes de Croatie formèrent également l’oblast serbe autonome Slavonie occidentale et l’oblast serbe autonome de Slavonie orientale, de Baranja et de Srijem occidental. Ces trois régions se joindraient à la République serbe de Krajina (RSK) le 19 décembre 1991.
Les autres entités importantes dominées par les Serbes dans l’est de la Croatie annoncèrent qu’elles rejoindraient également l’oblast serbe autonome de Krajina. Zagreb avait alors cessé de verser des impôts à Belgrade et les entités serbo-croates avaient à leur tour cessé de payer des impôts à Zagreb. Dans certains endroits, l’armée yougoslave servait de zone tampon, dans d’autres, elle aidait les Serbes à se confronter à la nouvelle armée et aux forces de police croates… l’influence de la xénophobie et de la haine ethnique dans l’effondrement de la Yougoslavie devint évidente pendant la guerre en Croatie. La propagande des groupes croates et serbes sema la peur, affirmant que l’autre partie se livrerait à une oppression contre eux et exagérerait le nombre de morts pour accroître le soutien de leurs populations. Au début de la guerre, l’armée et la marine yougoslaves à majorité serbe pilonnèrent délibérément des zones civiles de Split et Dubrovnik, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que des villages croates à proximité. Les médias yougoslaves affirmèrent que ces actes avaient été commis en raison de la présence des forces fascistes Oustachis et des terroristes internationaux dans la ville.
Les enquêtes de l’ONU révélèrent qu’aucune force de ce type n’était à Dubrovnik à l’époque. La présence militaire croate augmenta plus tard. Le Premier ministre monténégrin Milo Đukanović, à l’époque allié de Milošević, lança un appel au nationalisme monténégrin, promettant que la prise de Dubrovnik permettrait l’expansion du Monténégro dans la ville qu’il faisait historiquement partie du Monténégro et dénonçait les frontières actuelles du Monténégro comme étant “dessiné par les cartographes bolcheviques vieux et peu instruits”. Dans le même temps, le gouvernement serbe contredit ses alliés monténégrins en affirmant que le Premier ministre serbe Dragutin Zelenović avait affirmé que Dubrovnik était historiquement serbe et non monténégrine.
Les médias internationaux accordèrent une attention particulière au bombardement de Dubrovnik et affirmèrent que cela prouvait que Milosevic poursuivrait la création de la Grande Serbie lorsque la Yougoslavie s’effondrerait, probablement avec l’aide des dirigeants subordonnés de Bulatović au Monténégro et des nationalistes serbes du Monténégro pour favoriser le soutien du Monténégro au Parlement pour la reprise de Dubrovnik.
À Vukovar, les tensions ethniques entre Croates et Serbes éclatèrent en violence lorsque l’armée yougoslave entra dans la ville. L’armée yougoslave et des paramilitaires serbes dévastèrent la ville lors d’un conflit urbain et de la destruction de propriétés croates. Les paramilitaires serbes commirent des atrocités contre les Croates, faisant plus de 200 morts et en déplacèrent d’autres, pour en ajouter à ceux qui fuirent la ville lors du massacre de Vukovar !
Voilà donc quel est le futur berceau de la Bugatti…
Vous tremblez ? Oui ! Il y a de quoi… La grande réponse est que l’automobile à vapeur à vécu et que c’est au tour de l’automobile aux moteurs à explosions… Un moteur 16 cylindres Bugatti est complexe, horriblement compliqué à fabriquer, abominablement cher à produire, alors qu’un moteur électrique est simplissime, aussi basique qu’une dynamo ou un alternateur…
Jusqu’à présent les firmes on fait croire aux imbéciles que c’était compliqué, puis que c’était un problème de batterie. On a tout avalé parce qu’on n’y connait rien et parce qu’au contraire de ce qui apparaissait comme une punition tout le monde espérait que l’électrique ne fonctionne pas afin de pouvoir continuer à faire VroumVroum…
C’est pas plus con que ça ! La nouvelle donne est qu’un “connard” de Croate “à la con”, un de ces esclaves de notre mode de vie aisé de gens pourris de vanité et de plaisirs personnels… a trouvé quoi faire… Il n’a rien demandé à quiconque, a fabriqué sa “Bugatti-Croate” en l’appelant Rimac… et, avec un ticket d’entrée de 1,7 million d’euros, les 150 exemplaires de la supercar électrique C-Two de ce con de Croate Rimac exposée en 2019 au salon de Genève ont été déclarés en rupture de stock en même temps qu’était annoncé que Volkswagen vendait Bugatti à Rimac…
Mate Rimac (Maté Ri-mats en croate) est né en 1988 à Livno, en Bosnie-Herzégovine. Vu la situation politique de la région, sa famille a déménagé en Allemagne au début des années 90. La famille Rimac va y rester 10 ans puis rentre au pays. M. Rimac y termine sa scolarité avec un projet de fin d’études un peu particulier : le iGLove. Un gant qui permet de se passer d’une souris et d’un clavier, une idée pas si bête à une époque où les écrans tactiles n’étaient pas répandus. L’invention remporte plusieurs prix locaux et internationaux. M. Rimac dépose ses premiers brevets avant ses 18 ans. Bien que personne ne possède un iGlove aujourd’hui, ce fut un déclic pour le jeune inventeur et entrepreneur. Avec une association avec Marko Milečki, sa deuxième invention est un système qui synchronise l’angle de tous les rétroviseurs en cours de manœuvre pour éviter tout angle mort… elle est récompensée à l’IENA 2006.
Rimac ne dit rien, ne plastronne pas plus qu’il ne glose… mais le niveau atteint par son entreprise en quelques années attire les plus grands noms du milieu. Aston Martin se fournit chez Rimac pour la batterie de la Valkyrie, Pininfarina Automobili veut la batterie Rimac…ainsi que le groupe motopropulseur électrique pour sa future Battista, (la Cupra E-Racer est co-développée avec Rimac). Koenigsegg assiste Rimac sur la maitrise de la production à faible volume ainsi que l’usage de matériaux composites et certains systèmes électroniques. Rimac, en retour collabore sur les batteries et d’autres composants. Rimac développe aussi sa solution en conduite autonome avec Nvidia et utilise des Renault Grand Scénic comme prototypes. Le logo Renault figure sur le site de l’entreprise dans la partie “clients”.
Niveau investissements : Rimac et Hyundai Motor Group annoncent un partenariat technique sur deux véhicules électriques à hautes performances. C’est ce qui amène Hyundai Motor à investir 64 millions d’euros et Kia Motors 16 millions d’euros dans l’entreprise Croate. Porsche AG de son côté, après avoir annoncé une participation dans Rimac Automobili en tant qu’actionnaire minoritaire à 10%, augmente sa participation à 15,5 %. L’entreprise évidemment lorgne sur l’expertise de Rimac en propulsion électrique et conduite autonome…
Voilà… C’est pas plus… En quelques années Rimac est devenu multimilliardaire, le “Croate-à-la-con” qui aurait pu être caricaturé par CharlieHebdo comme étant un connard-nullard de crevard de Croate… est en réalité un génie tout comme l’était Nikolas Tesla qui est mort en cause de la suffisance américaine de Thomas Edison… Quant à Tesla actuellement, c’est comme un vol, l’authentique Nikolas Tesla n’a rien à voir avec les produits Tesla que s’est approprié l’inventeur de Paypal…
Lors de la dernière édition de l’événement helvète, le fabricant de la Rimac, “supercar zéro émission”, à qui l’on devait la Rimac Concept One devenue tristement célèbre après l’accident impliquant la star de l’émission télévisée “The Grand Tour Richard Hammond” (qui s’en est sorti entier et vivant), présentait un concept inédit lui aussi 100 % électrique baptisée C-Two. Cette seconde étude du jeune constructeur croate est animée par quatre moteurs électriques développant 1900 chevaux et un couple mde 2300 Nm… une cavalerie permettant d’avaler le 0 à 100 km/h en 1,85 seconde, pour une vitesse de plus de 400 km/h ! Alimenté par batterie d’une capacité de 120 kWh, le véhicule peut parcourir jusqu’à 650 km sur une seule charge. La Bugatti peut aller se faire foutre… Ce qu’elle a fait en se laissant acheter par Rimac…
Produite dans la banlieue de Zagreb, la capitale croate, la C-Two ne devait être produite qu’à 150 exemplaires pour un prix de départ de 1,7 million d’euros… et, histoire d’ajouter la suspicion à la crainte mêlée d’un “je m’en foutisme général”... Kreso Coric, le responsable des ventes de l’entreprise, à l’occasion du Salon Auto de New York, a affirmé que la clientèle avant-tout Russe commandait en moyenne 500.000 euros d’options destinées à personnaliser leurs véhicules, soit un total de 2,2 millions d’euros au total par voiture. Ce qu’il n’a pas dit c’est que tout ce fourbi va fusionner…
En résumé, l’opération permettra à Volkswagen de se désengager d’une marque prestigieuse mais dont les véhicules, certes vendus à plusieurs millions d’euros, nécessitent des développements très coûteux. Fragilisé depuis le dieselgate qui a éclaté en 2015, le groupe allemand réalise ainsi une “bonne affaire” en revendant ce “fleuron” de l’automobile française (gag ! VW n’en a rien à f… de la France et des français). Dans ce contexte, une cession de Lamborghini, Bentley ou encore Ducati est également évoquée… tant qu’à faire. “Tuez-les tous, Adolf reconnaitra les siens”... Sieg…
Bugatti resterait toutefois lié d’une certaine manière à son actuelle maison-mère : Porsche, qui appartient à Volkswagen, est en effet entré au capital de Rimac en 2018 et possède actuellement 15,5% du capital du constructeur croate. D’autres constructeurs sont également présents dans la pépite Rimac : Hyundai et Kia ont investi 80 millions d’euros en 2019 et on retrouve également le suédois Koenigsegg, le britannique Jaguar ou encore l’équipementier canadien Magna ou le groupe chinois spécialisé dans les batteries automobiles Camel Group…
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