Bugatti Type 57S Atalante 1936
Mercredi, de bon matin sonnant les onze heures, Louis-Charles-Antoine-Alexandre de Portbail-d’Ambremont et son amante préférée Louise-Marie-Léonie-Anegonde de Saint-Bénèvrieux de Lissac, sont passés subrepticement aux Parcs de St-Tropez m’extraire de mon ennui et tenter de m’effacer l’esprit des pensées négatives qui, ces derniers temps, vagabondent mon âme vers d’abruptes idées iconoclastes que je griffonne sur des parchemins en vélin que mes copistes retranscrivent à la lecture du bon peuple qui s’abreuve de mes illuminations en lisant GatsbyOnline.
Ils m’ont narré le déplorable dimanche qu’ils ont subis en Suisse lors d’un rallye réservé à quelques propriétaires de Bugatti, qui n’était que le vil prétexte à participer à une vente aux enchères organisée par RM-Sotheby’s dont la vedette était une Bugatti 57s Atalante de 1936. J’ai répondu qu’effectivement, le dimanche était le moment où tous les malandrins se retrouvaient pour rouler en groupe, que ce soit en vélo ou en voiture. Et j’ai ajouté qu’ayant lu, de force, tant l’avalanche de messages m’invitant à cette vente venait encombrer mon univers numérique, qu’il y avait vraisemblablement une pitrerie cachée…
De fait, ils m’ont rétorqué que ces gens cherchaient à vendre cette Bugatti au plus offrant, car tel est le but consumériste de ces engeances babillardes, et pédantes qui se réunissent en club de censeurs dans lesquels ils médisent… Et comme nous parlions de ce phénomène curieux des clubs, mes amis ont développé une théorie intéressante à ce sujet. Doctement, il ont commencé par me dire qu’il fallait être dans une désespérante solitude pour adhérer à un club. Puis, tentant d’affiner leur propos, ils m’ont précisé regretter de s’être emporté dans une telle mésaventure.
Concentrés l’un-l’autre sur la crainte de me contrarier par d’obscurs et vains commentaires sur leur manifeste inconduite, ils m’ont laborieusement conté leur périple en Suisse et assuré que c’était un retour d’amabilité de leur part uniquement pour participer à une vente de haut-niveau réservée à une élite fortunée préalablement choisie avec bon sens, mais ces gens se sont finalement avérés tellement introvertis, qu’ils n’avaient qu’un unique sujet de discussion en commun, cette Bugatti 57s Atalante, quoique se retrouvant comme clones des uns et des autres, ils se sont sentis perdus et ne trouvaient rien à se dire.
Handicapés relationnels aux habiletés sociales limitées, il était impossible à ces Gueux de se socialiser normalement et, au sein de ce groupe informel, ils se sont retrouvés en marge, immanquablement esseulés, un verre à la main. Je leur ai souligné que dans n’importe quel rassemblement de cet ordre, des petits groupes tentent de se constituer naturellement alors que n’importe quels individus tendent à s’assembler en fonction de ce qu’ils pensent, parce que si s’exprimer est un acte naturel, ces grands snobs introvertis en sont incapables. Alors, ils se rassemblent autour de ce qu’ils n’ont pas car c’est plus simple.
C’est aussi moins engageant émotionnellement ! Ôtez leur ce trait commun, cet avoir, et le groupe se dissout incapable de se refonder sur l’être et les affinités électives. De là vient le fait que pour tout être humain normal de bonne naissance, un club ne peut qu’être ennuyeux et sclérosant. J’ai ensuite expliqué par pure charité que tenter de discuter avec ces ectoplasmes est émotionnellement presque suicidaire, un club n’étant qu’un vivier de grands solitaires qui n’échangent pas vraiment mais miment la vie réelle. Le club reste donc un palliatif de la vie, le degré zéro de la sociabilité !
Parler de voitures anciennes dans un club d’autos anciennes est aussi stupide pour des gens ce bonne extraction que pour la plouquesque de discuter d’alcool et de cigarettes dans un café-tabac ! Le peuple va justement dans les cafés-tabac pour rencontrer et parler de stupidités à leurs niveaux et il en est de même dans les clubs de voitures anciennes populaires. Si ces gens étaient de vraies gens et non des handicapés sociaux en mal de rencontres, les liens du club s’organiseraient autour de la vie du club, de réunions en réunions, mimant ainsi une sorte de rythme qui pourrait donner à ce groupe artificiel un semblant de vie réelle. Mais ils se bornent à refaire inlassablement les mêmes choses qu’ils réorganisent tout le temps. C’est vain et ennuyeux !
Les clubs sont donc autant qu’ils sont, des sortes de mouvements perpétuels dont les carburants sont l’ennui, le manque d’habileté sociale, le retrait autistique et les complexes. Les clubs tournent en rond sur eux-mêmes et n’affirment rien d’autre dans le réel que l’obligation de payer pour en être membre. Qu’il s’agisse de clubs de voitures sportives ou d’amateurs de véhicules anciens, et même de Kustom-cars, chaque adhérent tourne inlassablement sur lui-même en ne rencontrant que des clones de lui-même lui renvoyant par effet miroir sa propre vacuité.
Ils utilisent à leurs fins, une sorte de métalangage technique masquant la pauvreté de ses affects et de sa communication. Les plus ambitieux trouvent parfois une identité sociale plus marquée en prenant des responsabilités dans leurs clubs, c’est alors que, ne maitrisant pas leur vie, ils tentent de présider celle des autres. Le club c’est ce que l’on propose à l’enfant solitaire afin qu’il se socialise dans la masse et apprenne la vie en groupe en pratiquant une activité sportive et pas masturbatoire. Il y apprend une forme de discipline et de règles de vie en société. C’est la première marche permettant d’affronter les autres.
Passer sa vie dans un club, c’est admettre qu’en dehors des règles associatives et d’un kit de prêt-à -partager, on ne partage rien avec les autres qui vous restent à jamais étrangers. Ou encore qu’en dehors d’une praxis nécessitant persévérance et répétition, on ne pourra jamais partager d’idées. Rester dans un club, c’est être forcé d’admettre qu’on est limité à ne fréquenter que des gens qui ressemblent aux membres du club, ternes miroirs des désespoirs et lacunes, la fréquentation des autres non membres clubbistes leur étant interdite.
Le club, c’est aussi ce que l’on propose à l’adulte solitaire et dépressif pour rompre l’ennui, ou à l’alexithymique tentant d’exprimer des émotions basiques. Le club fait presque partie de l’arsenal thérapeutique destiné aux laissés pour compte et consorts. Le club est fait pour tous ces désespérés que l’on rencontre, qui ne savent pas communiquer et qui aussitôt après avoir parlé de leur club vous demandent immédiatement quelles sont vos passions, en espérant que l’une d’elles correspondra au catalogue des connaissances qu’ils possèdent en stock afin d’échanger malgré tout autour d’un avoir, à défaut de savoir être.
Concluant ce sujet ennuyeux, j’ai dit à Louis-Charles-Antoine-Alexandre de Portbail-d’Ambremont et son amante préférée Louise-Marie-Léonie-Anegonde de Saint-Bénèvrieux de Lissac, que les clubs étaient des endroits socialement vidés de toute énergie psychique et à peu près aussi avenant qu’une boîte de nuit au petit matin quand les Vénéneuses beautés se fanent alors que les lumières se rallument et qu’on vient y faire le ménage. Si vous êtes vivants et fortunés, n’adhérez pas à un club et si vous aspirez à la vraie vie, quittez votre club. A la lumière de ma réflexion, ils m’ont prié de tout étayer pour le publier.
Qui se ressemble s’assemble. Peut-être qu’un jour je me contraindrai à fonder le club de ceux qui n’aiment pas les clubs. Cela permettrait d’y parler de tas de choses et de partager des idées sans pratiquer d’activité commune. Toutefois, par le passé, alors que ma situation était autre, il m’est arrivé de fréquenter des crétins simplement pour ne pas être seul. C’était dans une époque heureusement révolue où persuadé que je ne voulais plus être le même, j’étais extrêmement anxieux à l’idée de changer de vie. Tout me poussait à chercher ailleurs mon équilibre alors que tout me retenait par peur du changement.
Or, vous excuserez le trivialité de l’expression, il est bien connu que lorsque l’on a le cul entre deux chaises, l’angoisse est au rendez-vous. Je crois qu’à cette époque j’aurais fréquenté n’importe qui pour simplement ne pas être seul. L’important était de voir du monde et lorsque je me repenche avec effroi sur cette période de ma vie, je suis effrayé par la médiocrité des gens que j’ai pu fréquenter. Le pire étant que j’avais conscience de tout cela. Il m’est arrivé lors de longues soirées avec ces obscurs, de me demander ce que je faisais là, sans pour autant parvenir à rentrer chez moi où ne m’attendaient que mes angoisses.
J’avais un besoin urgent d’affiliation ! L’affiliation est la recherche de l’aide et du soutien d’autrui quand on vit une situation qui engendre de l’angoisse. L’affiliation peut être un mécanisme adaptatif et au positif on l’appelle simplement soutient social. En revanche, l’incapacité d’affronter seul une situation constitue le versant pathologique de ce mécanisme. Ce qui signifie que si l’on a normalement besoin des autres pour exister, lorsque l’on ne peut plus se passer des autres, quitte à fréquenter n’importe qui, c’est qu’il existe une anxiété massive sous-jacente.
Ainsi, si vous avez conscience de fréquenter un groupe d’abrutis tout en tentant de leur trouver des qualités, il y a de fortes chances que vous n’ayez pas développé un réseau amical mais que vous soyez simplement dans un processus d’affiliation parce que vous n’osez pas affronter vos angoisses. Ces personnes toxiques vous donnent l’impression de ne jamais être à la hauteur, d’être toujours évalués et notés, de ne jamais être en paix mais au contraire d’être perpétuellement soumis à un examen duquel ne sortirait rien d’autre qu’une dévalorisation perpétuelle.
Qu’il s’agisse de paroles blessantes, impolies ou méchantes, de plaisanteries douteuses, de critiques incessantes, de mots cruels, voire de compliments immédiatement suivis d’une gifle, les techniques employées sont multiples. Toujours est-il que quelles que soit la technique employée, fréquenter ces personnes toxiques vous donne toujours le sentiment d’être dévalorisé, totalement nié, et vous amène à vous sentir vidé émotionnellement ou parfois même irrité. Bref, ces personnes toxiques vous empoisonnent l’existence
Ainsi, après avoir établi qu’il existait des personnalités toxiques, il vous faudra découper votre monde en fines tranches de manière à établir divers profils dont : le dénigreur, le critique, le dominateur, le compétiteur, le moulin à paroles, le fauteur de troubles, le plaisantin, l’écervelé, le nombriliste, le fuyard, l’hypocrite, l’exploiteur et la victime, mais à un moment ou un autre, nous avons été une personnalité toxique pour d’autres. En l’occurrence mes amis Louis-Charles-Antoine-Alexandre de Portbail-d’Ambremont et son amante préférée Louise-Marie-Léonie-Anegonde de Saint-Bénèvrieux de Lissac ont éructé une supplique en désignant mon Hot-Rod C’Cab : “Mais quand vas tu te débarrasser de cette merde !”... Ils n’en éprouvent aucune tendresse particulière !
L’échange entre personnes est nécessairement l’objet de crises que l’on peut résoudre ; c’est humain et non pathologique. Et effectivement, même si dans un monde parfait, il faudrait savoir tout le temps mettre des gants pour parler aux gens et ne jamais se mettre en colère, notre humanité, fait que l’on ressent des émotions, ce qui ne rend pas toujours cela possible. Chacun peut être amené à commettre des erreurs de communication ! En bref, à l’instar d’un château-fort, je maintiens le pont-levis baissé et les gens sont les bienvenus à condition de rester dehors, de plus mon donjon restera imprenable.
Il est grand temps alors que le temps passe et que tournent les heures d’enfin en venir à la Bugatti Atalante qu’étaient allés voir en Suisse mes amis Louis-Charles-Antoine-Alexandre de Portbail-d’Ambremont et son amante préférée Louise-Marie-Léonie-Anegonde de Saint-Bénèvrieux de Lissac. Cette Bugatti Type 57S Atalante N° de châssis 57384, N° de moteur 1S, a quitté l’usine de Molsheim en 1936, c’est la première des 17 Bugatti Atalante construites sur un châssis 57S disposant d’un moteur de 200 chevaux suralimenté (SC). Elle est en propriété actuelle depuis près de trois décennies.
Du Grand Prix Poids Plume Type 35 à l’indomptable Royale et à la puissante Chiron dévastatrice, aucun constructeur de l’histoire n’a repoussé aussi constamment les limites de l’ingénierie et du design que Bugatti. Aucune marque n’a été aussi inextricablement liée à une réputation de performance scintillante et de style intemporel. Construites avec précision pour rivaliser avec la plus belle montre suisse et le style pour correspondre aux principales maisons de design de couture de Paris, peu de voitures de la marque Bugatti illustrent ces qualités aussi facilement que la sublime Type 57S.
Présentée au Salon de Paris 1936, juste un an après que l’Aérolithe ait stupéfié les spectateurs de la capitale Française, la Type 57S s’est appuyée sur le succès du premier projet solo de Jean Bugatti. Dotée d’un châssis surbaissé entièrement repensé, plus compact, elle comportait un essieu avant articulé en deux moitiés et un essieu arrière qui passait à travers le cadre du châssis. La puissance, étant une version améliorée du moteur huit cylindres en ligne à double arbre à cames en tête 3L3 de la Type 57, avec un système de lubrification à carter sec révisé influencé par la Type 59 de course.
Faisant écho au style révolutionnaire de l’Aérolithe et à la poignée d’Atlantique’s incroyablement belles qui ont suivi, l’Atalante représentait l’une des expressions les plus désirables de la vision de Jean Bugatti, avec un design aérodynamique qui utilisait des rayons similaires à travers la forme de la carrosserie pour créer une silhouette inoubliable qui est indubitablement Bugatti. Au total, seulement 17 exemplaires de ces coupés extrêmement collectionnables ont été produits, faisant des exemples survivants parmi les automobiles les plus recherchées jamais créées.
Cette Atalante #57384 est l’une des plus importantes de ces voitures spéciales, étant la première de la petite cohorte à quitter l’usine de Molsheim et équipée du premier moteur de spécification « S ». Commandée par Marcel-Louis Bertrand le 29 décembre 1935 pour remplacer la Type 57 dans laquelle il s’était écrasé, la troisième Atalante en séquence a sauté deux des premières voitures pour devenir la première Type 57S à quitter l’usine après son achèvement le 27 août 1936. La Bugatti alors originellement blanche et bleue a ainsi rejoint son premier propriétaire à Toulon deux jours plus tard.
Spécifiée à l’origine avec un toit coulissant en retrait, elle a été rééquipée d’un toit transparent en plexiglas fumé. Six mois seulement après avoir quitté l’usine, le châssis 57384 a été prêté à Claire Descollas, épouse de Gaston Descollas concessionnaire Bugatti à Toulon, pour participer au 9e Concours International de Tourisme Automobile Féminin Paris-Vichy-St Raphaël qui se tenait du 17 au 21 mars 1937 ; en tant que seul rallye international pour les participantes, il a été largement rapporté dans la presse Française et cette 57S a été présentée dans Le Figaro.
Descollas était l’un des favoris avant le rallye et a terminé à une solide 4e place au classement général des essais de vitesse avant de se retirer du rallye non loin d’Orange. La talentueuse Bugatti a ensuite remporté 10 records du monde de vitesse et d’endurance au sein d’un équipage entièrement féminin comprenant Hellé Nice. Il est à noter que les phares « coquille » d’origine avaient, même à ce stade précoce, été remplacés par les phares « bol » Scintilla qui orneraient les Type 57S après le Salon de l’automobile d’octobre 1936, et la couleur a été changée pour un noir et un rouge plus attrayant.
La Type 57S a ensuite été envoyée dans la clandestinité au début de la guerre en Europe, passant le conflit enterré sous des tas de bois dans une grange appartenant à l’oncle du propriétaire. Après plus d’une décennie de gestion dévouée, #57384 est proposée à la vente par l’intermédiaire de l’agent parisien Dominique Lamberjack, avant d’être rachetée par Antoine Tripier en 1947 qui remporte le premier prix au Concours d’élégance de Beaune en 1947, et utilise la Type 57S comme moyen de transport quotidien. Mais, confronté à des problèmes persistants avec le démarreur, il décide de la vendre.
En 1951, la Bugatti a traversé l’Atlantique jusqu’à son prochain propriétaire, le Dr Samuel Scher, à la suite d’une vente facilitée par Lamberjack. On sait peu de choses sur le temps que la Bugatti a passé en Amérique du Nord, à l’exception d’une apparition dans l’édition d’août 1954 de Road & Track, où elle a été annoncée par Bill Frick Motors pour la somme de 4.500 $. La voiture est finalement retournée en Europe avant d’être proposée à la vente par le concessionnaire automobile belge Johnny Thuysbaert, après quoi elle a été achetée en 1971 par Michel Poberejsky, alias Mike Sparken.
Partiellement démontée et restaurée dans l’atelier anglais de Paul Ridgefield, les petits phares encastrés de #57384, ont été remplacés par des unités montées sur les ailes plus attrayantes, conformément à la façon dont la Bugatti avait quitté l’usine en 1936. La restauration mécanique a nécessité plusieurs pièces apportées par une ancienne berline Galibier, #57421, que Poberejsky avait acquise aux États-Unis en 1971. En plus de l’essieu avant avec freins hydrauliques, du démarreur et de la dynamo, le bloc moteur de la Galibier a été approprié et modifié pour s’apparenter au moteur original.
Cinq nouveaux carters inférieurs ont ensuite été coulés à l’aide d’un original du châssis 57542, dont l’un est monté et les quatre autres vendus, tandis que la boîte de vitesses de la voiture donneuse a également été utilisée. Le compresseur de type Roots de la berline a permis la mise à niveau vers la spécification “SC” hautement souhaitable de 200 chevaux que cette Type 57S conserve aujourd’hui. Après l’achèvement de la restauration fin 1972, Poberejsky a conduit la Bugatti avec enthousiasme, le tourer noir et rouge lithique devenant un spectacle régulier le long des routes du Cap Ferrat jusqu’en 1990.
Il a été vendu à un ressortissant suisse vivant à Monaco et pour faciliter la vente, Henri Lalanne a préalablement confié cette voiture au spécialiste néerlandais Simon Klopper chargé d’effectuer une restauration qui comprenait le redressement du châssis et une révision des composants mécaniques, tout en conservant la moquette et la sellerie en cuir d’origine. Le toit coulissant rabattable, quant à lui, a été refait car considéré comme le seul de ce type encore en activité. En 2003, l’Atalante a fait partie d’un rassemblement historique des grands noms de Molsheim au Concours d’Élégance de Pebble Beach.
La voiture y a été récompensée par le trophée du Prix du Design. Il collectionnera également “de l’argenterie” au Louis-Vuitton Classic un an plus tard. En plus d’avoir assisté au Festival Bugatti de Molsheim en 2009. Modèle extrêmement important dans l’histoire de l’une des plus grandes marques du monde, la Type 57S Atalante est pour beaucoup l’incarnation de la légende Bugatti. #57384 offrait à la vente Sotheby’s en Suisse, une occasion exceptionnellement rare d’entrer dans le garage d’un propriétaire classieux. Personne n’a daigné offrir plus que les 12 millions de Francs Suisses de réserve ! Tout fout’l’camp !
4 commentaires
Vos propos sur la vie des clubs sont un chef d’œuvre ! Vérité limpide, tellement simple et tellement dure à découvrir !
L’expérience… C’est l’expérience que je ressors…
Mon cher Gatsby,
Qu’advient-il de ces anciennes gloires lorsque le marché fait le caprice de ne plus vouloir se les offrir au prix convenu ? Représentées à la prochaine vente pour moins cher, ou gardées quelques années le temps que tout le monde oublie pour les représenter encore plus cher ?
On les garde quelques années le temps que tout le monde oublie pour les représenter encore plus cher en plus d’une Messe avec bénédiction de la belle…
Parfois elle brûlent si bien assurées, mais en général on les échange avec d’autres invendables de l’autre coté du monde, le temps de créer une histoire.
Il y a les marchés de dupes et les marchés de putes… Les ventes aux enchères sont primées car c’est sans garanties.
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