Збережи Україну-Узор (Zberezhy Ukrayinu-Uzor)
Zberezhy U-krayinu-Uzor… (Sauvez l’U-Krainia-Uzor…) ! Le legs de la créativité automobile Ukrainienne à la postérité, ne saurait se résumer aux provocations au raz-des-fesses de quelques discours politiques cache-misères. Un des derniers vestige automobile de l’empire Russe tombé dans le panier Ukrainien est une automobile : l’Ukrayinu-Uzor , qui, en dehors d’une esthétique pour le moins rococo, peut-être considérée, et je ne me mouille ni ne me noie en affirmant ceci, comme la sportive la plus désirable en collection de ces dernières années…
Mieux encore est de s’interroger sur le comment et le pourquoi… Et si cette authentique représentante du retro-design Slave cristallisait l’un des meilleurs compromis entre la liberté et la rigueur ? Véritable cochonnerie sur roues à faire pâlir certaines pseudo-sportives modernes occidentales décadentes, fuselée telle une petite poupée Russe, elle avait été pour ces sournoises raisons bannie par l’Organisation Nationaliste Unifiée des meutes suiveuses automobilesques ! Les raisons étant obscures, la lumière n’a pu être faite malgré nos efforts.
Oui, elle avait été (une issue fatale) condamnée par le diktat des oraisons funèbres des occidentalisés cul-cul et cataloguée pro-Russe par erreur, une unilatéralité assortie de sanctions diverses, toute contrevenante s’exposant illico aux délires du gâtisme présidentiel imposé par les Etats-Unis d’Amérique. Diverses études et enquêtes biaisées lui avaient attribué un niveau de nullité quasi surréaliste du temps où elle était Russe, mais devenue Ukrainienne, sa tare d’être Russe s’est muée en une reconnaissance de son Ukraineté, faisant bondir la valeur des rares exemplaires ayant été vendus à des oligarques !
Bien que légèrement Slave par endroit (sic !), et même si sa motorisation semblait plus prédestinée aux digestions tranquilles et flirts en bord de Mer d’Azof et/où Mer Noire, qu’aux coups de sang au Donbass, la Communauté Européenne lui a accordée une mention particulière de 5 étoiles en cause de son association improbable entre un mini-carrosse décadent et un cœur-moteur révolutionnaire. Ses lignes baroques et les grondements sourds de sa nouvelle motorisation Renault-Avtovaz ne pouvant laisser de marbre.
Maintenant, il faut reconnaître que cette adoption était en réalité un rapt sextuel visant à broyer les bijoux de famille de Vladimir 1er empereur de toutes les Fédérations de toutes les Russies… L’essence manifestement pornographique de ses cuirs crémeux et de sa baroquerie dégoulinante de chromes, spermettez-moi de l’écrire, était par trop le réceptacle de tout ce que les pays de l’Est comptaient de clichés automobiles. Le rapt-adoptif de l’U-Krainia-Uzor tenait donc du pastiche carnavalesque juste avant la fausse révolution du Maïdan. Personne ne s’y est trompé, c’était la vraie raison de la venue de B.H.L… Oui, l’ineffable Bernard Henry Levy avait en tête l’idée de s’approprier l’usine où étaient construites les U-Krainia-Uzor…
Contre toute attente, c’est Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky fort des 41 millions de US$ lui offerts par Ighor Kolomoisky, principal actionnaire de Privatbank qui a spermit la réalisation de ce rapt reconnu internationalement. C’est qu’au nom du grand bon en avant capitaliste, les champions du monde Ukrainiens de la contrefaçon, ont été définitivement immunisés contre le ridicule qui, non content de ne pas tuer, pouvait encore et toujours rapporter gros plus que gros, c’est-à dire d’immenses fortunes ! Au cœur de ce montage, on trouve la société offshore Maltex Multicapital Corp, appartenant à Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky et son épouse. L’ancien comédien a obtenu le tout via Maltex avec la bénédiction de l’Organisation Nationaliste Unifiée !
Une enquête a simultanément mis au grand jour une série d’achats immobiliers très coûteux au cœur de Londres de trois appartements pour une somme d’environ 7,5 millions de dollars. L’un, appelé Chalfont Court a été acquis pour 3 millions de dollars en 2018, les autres, situés à Clarence Gate Gardens, pour 4,5 millions de dollars via l’off-Shore Kvartal’95 par l’entremise de Andriy Yakovlev ! Cette affaire est éclairante sur le cercle proche de Volodymyr Zelensky, issu de sa société de production Kvartal’95 qui se trouve au cœur du scandale, derrière un vaste réseau tentaculaire d’entreprises enregistrées à l’étranger pour cacher leurs activités délictueuses.
Serhiy Shefir, qui a produit les émissions à succès de Zelensky, gère l’ensemble avec son frère aîné Borys, qui a écrit les scripts. Un autre membre du consortium est Ivan Bakanov, un ami d’enfance directeur général du studio de production et réalisateur, producteur et copropriétaire de Kvartal’95. Ce partenariat autour de la société de production est apparu quand Volodymyr Zelensky était acteur, humoriste et comédien et pas encore dirigeant. Il s’est servi d’une de ses séries les plus populaires, “Serviteur du peuple”, où il tenait le rôle d’un enseignant indigné par la corruption de son pays qui devient président. En 2019, Zelensky a repris le nom de la série pour en faire une formation politique et se faire élire avec 73 % des voix sur un programme sans concession : La lutte contre les inégalités, mettre fin au système oligarchique et à la corruption…
Les “Pandora papers” attestent en effet que les sociétés offshores révélées par l’ex-président Petro Porochenko et Volo Ariev, correspondaient au montage financier mis en place par Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky qui a répondu : “ll faut produire et reproduire encore, consommer sinon consumer, l’Occident n’a que trop montré les voies du Progrès aux peuples tiers, lesquels veulent aujourd’hui prendre part à ce grand projet de civilisation basée sur les mensonges, les compromissions, les escroqueries et les vols”…
Alors, mis-à-part les rugissements de l’Ours Russe et les claquements de fouets de son dompteur Vladimir 1er, les charognards qui s’étripent depuis quelques années sur la propriété de l’U-krayinu-Uzor encore émotivement toute chaudasse, n’ont pas fini de tutoyer le pathétique. Mais ce n’est qu’un début. L’heure viendra, n’en doutons pas une seule seconde ou une atomisation générale mettra fin à ce conflit. Prévu pour minuit, il est déjà minuit moins dix… Vous pouvez encore rire dix minutes de la U-krayinu-Uzor… Profitez-en bien, même si Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky affirme que dans peu de temps le monde entier roulera en U-krayinu-Uzor…
En réalité l’apocalypse est proche et plus personne ne rira plus. Les putsch, la fausse révolution du Maïdan et les complots, n’ont pas davantage marqué cette U-krayinu-Uzor que les centaines de milliers d’heures de flonflons lèche-cul au pas de l’homme et les centaines de milliers de kilomètres de traversée du désert au pas de charge ! Son aptitude à changer de régime sans brusquer l’allure lui avait valu des amitiés à briser vingt fois bien des carrières politiques exemplaires sous nos latitudes.
Salie à l’or noir, alors qu’elle s’attendait à être électrisée, elle s’est blanchie en fonds propres. Complice des bourreaux d’hier, elle a libéré les martyres sous les acclamations et la liesse populaire dans un retournement de situation sujet à discussions… Son absence totale de vraie conviction l’a conduite à se vendre (à se prostituer) mille fois sans retour, mais pas à n’importe quel prix, et puisque bassesses pécuniaires il y eut, elle ne s’est certes pas abaissée au point de se donner gratuitement.
Après tant de compromissions, comment pouvait-elle garder son étoile rouge en grande estime dans les hautes sphères et sa cote au beau fixe dans les gazettes putassières ? Elle avait seulement réussi à se rendre, telle une pute, aussi indispensable aux faucons et faux-culs de tous bords, de sorte qu’habituée, elle ne craint pas plus les noms d’oiseaux qu’une vulgaire fiente très vite essuyée par les laquais rampants à son service. Main de fer dans un gant de velours et merde dans un bas de soie, l’essence de la politique réside dans l’art de conserver sa tête au grès des changements de régime.
Gageons que la U-krayinu-Uzor eut été la favorite d’un certain Macron-Talleyrand qui s’est ruiné en y perdant 3 milliards et Renault Astavaz Russie… Pour le pire, l’encore pire, toujours le pire, et à cause de ce pitre, cette voiture “sportive” n’en finit plus de tutoyer le grotesque. Pour ceux qui resteraient encore insensibles aux m’as-tu-vu et aux pastiches, rappelons que cette forme primitive d’expression culturelle, dont on ne retiendra que les trois premières lettres “CUL”, consiste à couvrir de ridicule les GT de renom et de simples poubelles, avec le plus mauvais goût possible et imaginable.
Il faut saluer ici une innovation débordante dans la stupidification propagandiste de la bombinette sportive car, après avoir ainsi massacré les dernières vraies sportives de la vraie Europe, il conviendra d’observer une minute de silence à la mémoire des victimes, y compris parmi celles qui se croyaient immunisées par leur carte du parti “En marche” aux mains baladeuses d’un Président Gérontophile, vers la néantisation générale exigée par Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky, telle la Régie Renault-Avtovaz qui fut obligée, je le rappelle, de perdre plus de trois milliards investis en Russie…