1935 Avions Voisin C25 Aérodyne #50023 /2.500.000 $
Parmi les plus rares et les plus significatives de toutes les automobiles Voisin, cette C25 haut de gamme disposant d’une carrosserie innovante inspirée de l’aviation, est l’une des trois seules survivantes connues des huit fabriquées. C’est une incontournable, issue de la collection Henry Browne de Kilmaine depuis 45 ans, restaurée par le spécialiste des voitures anciennes Blakeney Motorsport, qui s’affiche “Snobissime” et “hautaine” avec un intérieur réalisé par Hermès Paris, récompensé par le trophée éponyme “Vitesse Elegance” au Concours d’Élégance de Pebble Beach 2022…
C’est une manière élégante de distinguer les exquises cochonnailles des cochonneries lors des concours de hautes suffisances… Son moteur est pourtant loin d’être révolutionnaire et emblématique, un 6 cylindres en ligne Knight 2.994 cm³ à soupapes à manchons identique à celui de la Panhard X72, mais disposant de deux carburateurs Zenith-Stromberg, permettant une puissance relativement médiocre de 90cv à 3.500 tr/min… Son seul avantage est qu’il ne vibrait pas… La boîte de vitesses n’a que 2 rapports avant avec surmultiplication électromagnétique et un engagement arrière.
Les freins à tambours Dewandre pour les 4 roues sont assistés par pression à vide. L’essieu avant est “plein” positionné sur des ressorts à lames semi-elliptiques fort raides mais “tressautant la Carmagnole” en situations précaires d’urgence. L’essieu arrière est lui sur ressorts à lames semi-elliptiques. Le pont différentiel est direct. L’objectif de Gabriel Voisin en tant que constructeur automobile était de construire une voiture parfaite pour son époque : moderne, sûre, confortable, fiable et efficace. Comme Le Corbusier dans l’architecture, Voisin croyait que la vie moderne pouvait être améliorée par le design.
Beaucoup croient que l’approche de Voisin a été influencée par la mort de son frère Charles en 1912, à la suite d’un accident d’automobile. À ce titre, chaque voiture Voisin a été conçue dans un ensemble comprenant la fonction d’usage et le nombre de passagers ainsi que de leurs besoins. Le tout était titré, codifié et catalogué de manière appropriée. Le châssis et la carrosserie étaient donc réalisés “sur mesure” spécialement adaptés aux besoins des passagers et chaque modèle, entièrement construit en interne, comportait des systèmes électriques de : “Facilitation des tâches”, inspiré par l’aérodynamisme et l’aviation.
Les géométries de suspension étaient donc rigides mais sophistiquées et le moteur à soupapes à manchons se voulait efficace malgré qu’il n’était pas performant. Des moulages précis, des composants interchangeables et une carrosserie au style radical complétaient l’image “Voisin”… Les incomparables automobiles de Gabriel Voisin représentaient donc non pas une réalité, mais l’aboutissement de la vision d’un ingénieur doué, toutes magnifiquement réalisée et horriblement chères, mais pas fiables pour autant d’argent dépensé.
Parmi les nombreuses offres extraordinaires d’automobiles “VOISIN sur mesures”, l’une des plus remarquables est celle en vedette de cet article, qui a été présentée au Salon de l’Automobile de 1934 à Paris, lors d’une exposition de plusieurs voitures prétendument “révolutionnaires”. C’était de la pub de désinformation… Mais, même parmi des voitures comme la Traction Avant de Citroën et l’Aeroprofil de Gaston Grümmer, le stand “Voisin” restait le point central du salon. Tout le monde était venu voir la nouvelle Aérodyne, une automobile qui représentait l’essence même de la modernité des années trente…
L’ Aérodyne était “LE” parfait exemple de la philosophie du “design rationnel” de Gabriel Voisin, exprimée par son célèbre dicton : “Aucune ligne qui ne remplit pas une fonction ne peut être belle… L’Aérodyne était donc une voiture exclusive sans concession à la mode contemporaine, une véritable voiture d’ingénieur décrétée “œuvre d’art roulante” dont le concept original et l’exécution brillante ont captivé l’imagination du public. L’efficacité aérodynamique avait guidé la création de la carrosserie, qui utilisait des méthodes de construction “archaïques de pointe” et des matériaux légers développés de la conception d’avions.
Avec l’Aérodyne, les ailes traditionnelles cédaient la place à des formes de ponton profilées et le coffre était intégré dans le design “Fastback” de la carrosserie, créant une arche spectaculaire et ample de profil. Évoluée à partir de la C24 précédente, la nouvelle Voisin regorgeait de curiosités mécaniques. Alors que le moteur six cylindres à soupapes à manchon avancé de la C25 était une pratique typique de Voisin, c’est sur ce modèle qu’une option de boîte de vitesses électromagnétique est apparue pour la première fois. Mais, la caractéristique la plus “remarquable” de l’Aérodyne était son toit rétractable…
Celui-ci s’ouvrait et se fermait au moyen d’un ingénieux moteur à aspiration pneumatique à deux cylindres situé dans le coffre (l’origine de l’aspirateur Vacum). Cette caractéristique envoûtante a donné à l’Aérodyne la double personnalité d’une voiture de tourisme sportive ouverte et d’une berline convertible confortable pouvant être fermée “hermétiquement”... Lorsque le toit était en position fermée, une série de hublots dans le panneau de toit assurait que la cabine était bien éclairée. Destiné au tout haut de gamme, l’Aérodyne a été équipée des plus belles commodités modernes des années trente.
Le tableau de bord était complet avec toutes les fonctionnalités imaginables, d’une gamme de magnifiques instruments Jaeger aux commandes des amortisseurs réglables Dufaux-Repusseau. Offrant des sièges confortables pour cinq personnes, le cockpit était recouvert de tissus à motifs “vibrants”. Au prix de 88.000 francs français, la C25 n’était disponible que pour une clientèle d’élite d’automobilistes avertis… Au total, seuls 28 exemplaires ont été construits en 1934-1935, dont seulement huit ont été façonnés avec des carrosseries exotiques Aérodyne.
L’histoire de cette Voisin C25 Aérodyne, châssis #50023, remonte non pas à sa vraie naissance en 1934, mais aux années d’après guerre 39/45, lorsque le collectionneur “pionnier des raconteries” Henry Browne de Kilmaine, l’a acquise pour l’équivalent d’un quignon de pain rassis (pareil que le Docteur Gachet échangeant un VanGogh pour une livre de viande pour animaux)… L’astucieux a pressenti dès fin 1945 que créer une “écurie” d’anciennes voitures anciennes abandonnées souvent sans Maîtres suite à la guerre 39/45, pourrait un jour permettre de réaliser des profits grandioses.
Figure bien connue des passionnés français, M. de Kilmaine a été pendant de nombreuses années officier de l’Automobile Club de l’Ouest et a participé à l’organisation des 24 Heures du Mans. Entre 1949 et 2004, il a assisté à toutes les courses d’endurance et en 1961, il a participé à la fondation du musée des 24 Heures du Mans. C’est à cette époque qu’il a mis les bouchées doubles pour acquérir à vils prix les “collectionnables” encore disponibles pour sa collection privée. Le Comité d’Organisation des Salons Internationaux de l’Automobile lui a supplié d’exposer cette Aérodyne au salon “Les Belles Voitures d’Autrefois”.
C’était une grande exposition de voitures anciennes. Tenu en octobre 1963, l’événement a été rapporté dans la Revue Automobile, avec la Voisin illustrée comme étant un point culminant de l’Automobile Française… Il n’était toutefois pas encore dans les moeurs de vivre de ce qui paraissait être des “escroqueries honnètement défendables”... En 1972, M. de Kilmaine engage toutefois l’Aérodyne dans les Coupes de l’Age d’Or, une épreuve dénommée “historique du sport automobile” pour se donner de la respectabilité et qui pour enflammer les Gogos se déroulait sur le circuit Bugatti du Mans.
Selon un article de l’époque : “La Voisin portant le numéro de course 56 a obtenu de bons résultats dans l’épreuve de régularité que le code de bonne conduite nous pousse à ne pas dévoiler”… Que l’Aérodyne fasse de la course était bien évidement un non-sens total… En 1984, la Voisin devenue connue comme étant “La Voisin de M. de Kilmaine” est invitée à participer à la prestigieuse exposition 100 ans d’automobiles, qui se tenait au Grand Palais, où, 50 ans plus tôt, “Avions Voisin” avait dévoilé l’Aérodyne. Succès d’estime en congratulations mouillées… Des années plus tard, il était toujours confiant en son investissement…
Notre Nobliau va exposer “sa Voisin” au musée de Châtellerault entre 2002 et 2007, puis au musée du Mans en 2008… Sans offre en bon argent cash, M. de Kilmaine, décède sans que son intuition lui a rapporté plus que des coupes en fer-blanc… Sa collection a été dispersée aux plus offrants en 2008 et la précieuse Aérodyne a été vendue pour la même valeur que le don alimentaire du Docteur Gachet à VanGogh…C’est un autre “célèbre collectionneur” basé au Royaume-Uni, John Hunt qui reprend le flambeau et les espoirs… La belle Aérodyne est toutefois une épave, plus ou moins complète et très originale…
Mais elle nécessite une restauration horriblement couteuse… La Voisin a été confiée au spécialiste britannique Blakeney Motorsport, internationalement reconnue pour ses magnifiques restaurations de qualité et sa préparation exceptionnelle de voitures de courses. Aucune dépense n’a été épargnée pour redonner à l’Aérodyne sa splendeur d’origine et l’ensemble du processus de restauration a été bien documenté, avec des photographies et des rapports écrits confirmant l’ampleur et la qualité des travaux effectués. Avec beaucoup de soin et d’attention aux détails, tout a été remis en état de fonctionnement.
Cela comprenait le mécanisme de toit rétractable pneumatique et la boîte de vitesses électromagnétique. Le moteur à soupapes à manchon a été reconstruit avec de nouveaux manchons, pistons et bielles, tandis que le vilebrequin et l’arbre à cames ont été refaits de neuf avec des défauts volontaires (sic !) et des tolérances rigoureuses pour permettre le fonctionnement en douceur et sans effort qui faisait la renommée de ces moteurs. Le panneau de toit rétractable irréparable a toutefois été équipé d’un moteur électrique pour faciliter l’utilisation et les panneaux de fenêtre rectangulaires d’origine ont été remplacés…
C’était abominable car le design plus emblématique du hublot circulaire n’a jamais été d’origine… Achevée en 2012 et refaite dans une combinaison bicolore de bleu foncé et de gris, la C25 Aérodyne a été présentée avec beaucoup d’éloges réalisés à grands frais rédactionnels par diverses putes journalistiques, au Concours d’élégance de cette année-là au château de Windsor… Un milliardaire s’est laissé séduire et a payé l’équivalent d’un Château-Fort… Il s’est toutefois fait insulter et critiquer par des puristes, ce qui l’a forcé à envoyer la belle Voisin, en 2013, chez Blakeney Motorsport pour une nouvelle peinture.
Il fallait en effet la remettre dans sa palette de couleurs d’origine… L’intérieur de la voiture a été incroyablement bien re-aménagé, entièrement regarni de neuf, avec de splendides tissus et cuirs hors de prix, réalisés par les artisans d’Hermès-Paris et ce à prix d’or… Rien de ce fait n’était comme d’origine… Psychologiquement ce syndrome du parfait crétin suffisant permet de réaliser des profits pis qu’extravagants que le commanditaire-cochon payeur ne récupère jamais…. L’Aérodyne a donc été représentée au Concours d’élégance de Pebble Beach 2022, où elle a reçu le trophée “Vitesse Elégance”…
Officiellement, c’était la voiture qui incarnait le mieux la combinaison de l’excellence en matière de performance et de l’élégance en matière de design… A ce stade il est outrecuidant d’offrir un premier prix de la vanité et de la connerie… Ca viendra… Donc, suite à ces prix, la voiture a été à nouveau mise en vente avec un baratin de première main : “Rarement vue sur le circuit des concours contemporains, cette Voisin offre à son prochain propriétaire l’opportunité passionnante de partager un magnifique classique français avec un public international reconnaissant”… C’était une moquerie qui se clôturait par un paragraphe dément :
“Au-delà de son avenir prometteur dans les compétitions, l’Aérodyne pourrait également servir en tant que participante distinctive à des rallyes de très hauts niveaux, car son châssis avancé et sa carrosserie unique ne manqueront pas de récompenser le conducteur et les passagers avec une expérience automobile tout à fait unique. Grâce à son concept inspiré et à son exclusivité, la C25 Aérodyne est largement considérée comme l’une des plus importantes de toutes les voitures Voisin”… Que cette machine profilée était un rappel émouvant de l’âge d’or du design automobile, était évident, mais il aurait fallu compléter par un commentaire clin d’oeil…
Lorsque des idées audacieuses et sans compromis sont défendues par des individus farfelus et riches et mises en production sans se soucier des tendances éphémères, de la politique intérieure ou du prix, c’est une malheureuse évidence qui devrait faire l’objet de thèses psychologiques universitaires… Mais il faut toutefois reconnaître que cette Voisin est un chef-d’œuvre du design industriel Art Déco des années trente, quoique pas véritablement ni la plus avancée sur le plan technologique et ni la plus stimulantes à conduire des années 1930. Sur les huit construites, seules trois C25 Aérodyne ont survécu.
La voiture vedette de cet article en est une. Un autre exemplaire est conservé dans une collection privée suisse et le troisième était un élément de la collection du “Mullin Automotive Museum” qui était constituée de voitures d’origines douteuses, comme le reste de la collection Schulmpf volée le lendemain du décès de l’épouse survivante… Le retour à la vie des marques disparues fait fantasmer les amoureux de l’automobile qui n’ont pas les moyens de leurs rêves. Ces derniers ont parfois été déçus, comme lorsque PSA a rachetée Chrysler Europe à la fin des années 1970 et transformé la marque Simca en Talbot.
Ce fut un flop monumental… Dans l’univers des marques plus prestigieuses, l’utilisation de la marque Bugatti sur des répliques Stimula en plastique puis la prétendue renaissance de Bugatti en 1991 par l’intermédiaire de Romano Artioli et sa laide EB110, puis par le groupe Volkswagen en 1998 avec le duo Piëch-Giugiaro qui en ont fait un moyen d’évasion fiscale, sont des exemples de diverses ingéniosités machiavéliquement fiscales parfois couronnées de succès financiers avant débâcle. Dans ce bric-à-brac, il est une aventure qui ambitionnait de faire renaître l’une des plus emblématiques marque automobile.
Française, je précise, c’est “Avions Voisin”. Cette entreprise a été “courageusement” menée par de grands noms de l’automobile, venus pour la majorité de chez Renault : Patrick le Quément, directeur du design Industriel Renault de 1988 à 2009, Christian Contzen, directeur de Renault Sport de 1990 à 2002 avec 11 titres de champion du monde en F1 à la clé, Fabrice Pouille, ex-designer Renault et aujourd’hui à la tête de 10-6 Design et Alain Giraud, entre autres ex-responsable technique des studios satellites Renault de Paris Bastille et de Barcelone. L’équipe comptait aussi Frédéric Gasson, un expert de la numérisation.
Il avait effectué un passage de quatre années aux concept-cars Renault de 2003 à 2007 puis avait été responsable du modelage numérique chez VW-Bugatti pendant cinq ans. En sus, il y avait Christophe Chedal-Anglay designer-produit et constructeur de bateaux de plaisances qui avait notamment co-dessiné le Gunboat avec Patrick le Quément. On était là dans l’esprit franchouillard des pieds nickelés de Louis Forton, en présence d’une équipe visant le haut vol. Ce qui aurait pu être une n’ième fabuleuse histoire a été officiellement vaincue par une pandémie que nous connaissons tous… La réalité est autre…
Le premier document d’un projet fabuleux et un peu fou fut rédigé le 20 décembre 2019. Il évoquait déjà une approche auprès d’investisseurs et explorait d’entrée de jeu le cadre de ce programme. Il demandait à chaque membre de l’équipe de définir par trois ou quatre mots les valeurs d’Avions Voisin… Bigre, c’est qu’il était question de produire une supercar extraordinaire, au premier sens du terme, sous le nom de “Renaissance Avions Voisin”. Ce document précisait sans rire qu’il fallait être érudit pour comprendre la philosophie d’Avions Voisin, car ce n’étaient pas des voitures faciles !… Waouwwwww !
Appréciez l’odeur du brouet… Cette première note évoquait l’espace temporel et posait la question de fond : “Comment Gabriel Voisin aurait-il géré aujourd’hui (2019/2020) les 100 ans de progrès et d’évolutions sociétales depuis la fin de production des Avions Voisin ?”… La conclusion traçait les voies à suivre : “En retrouvant l’essence disparue, en se battant sur l’esprit Avions Voisin, en conservant ses spécificités et surtout, en n’oubliant pas l’intemporalité d’Avions Voisin en termes de matériaux et de technologies”... Mazette ! Le programme devait respecter “la recette” de Gabriel Voisin qui mêlait savoir-faire, technologie et poésie !
La note se terminait par des mots puisés dans les archives de Gabriel Voisin qui écrivait que : “La ligne des voitures, cette belle occasion de jeter de la poudre aux yeux, elle aura disparu depuis longtemps, définitivement balayée par cet irrésistible impératif : la fonction”… Pendant le confinement Covid de 2020, la petite équipe a continué à travailler jusqu’à arriver au stade du prototype virtuel, celui de la Renaissance d’Avion Voisin. Long de 5,14 mètres, ce grand coupé à quatre places devait s’équiper d’une motorisation entièrement électrique et développer plus de 1.500 chevaux tout en pesant moins de 1.900 kg sur la balance.
L’intérieur était de plus confectionné à prix d’or par la maison Hermès. Production annuelle prévue ? environ 10 exemplaires vendus au prix unitaire de 3 millions d’euros.. Le projet s’avèrera irréaliste car le coût de fabrication de chaque “merveille” dépassait du double le prix de vente qui était aussi irréaliste et ne comprenait pas la marge vendeur qui devait être de 40% du prix de vente… Le Covid a eu bon dos pour prétendre aux investisseurs qu’ils avaient perdus leur mise… Cette prétendue farce d’être tué dans l’œuf par la crise du covid-19 et par les restrictions de voyage imposées par la Chine étaient mensonges…
La bête que devait être le fleuron du savoir faire français devait donc être fabriquée en Chine… Quel foutage de g… Donc on a inventé que les grosses perturbations de l’économie locale Chinoises, avaient eu raison des investisseurs chinois que convoitait l’équipe derrière la Renaissance d’Avions Voisin. Un vrai mic-mac destiné à masquer que les 10 millions investis étaient évaporés… Pareil que les 3/4 des 340 milliards de dollars issus de nos taxes et impôts offerts généreusement par divers chefs et cheffes de Gouvernements à Zemlinsky qui leur ristournait direct 50% en Off-Shore…