1924 Hispano-Suiza H6C Tulipwood Torpedo by Nieuport / 9.245.000$
Gatsby, online ou pas, contient des textes d’histoires qui font pleurer (de rire) dans les chaumières “les ceusses” qui tentent de survivre aux fake-news merdiatiques dont le but est de rendre les populations apeurées afin que la lobotomisation générale orchestrée par la Gouvernance Mondiale Occidentale fasse son oeuvre… Waouwwwww ! L’utilisation du nom de l’énigmatique Jay Gatsby du roman éponyme de Francis Scott Fitzgerald est multiple, l’ectoplasme fantomatique n’en finit pas de se réincarner dans des histoires rebidouillées dans d’hallucinants et innombrables scribouillages-papier donnant prétexte à diverses mises-en-scène de théatre et cinéma, si souvent et via tant de scènes et mises-en-scènes, qu’on ne sait plus, au final, s’il Jay Gatsby est une fiction, un mythe, un filon ou un vieux camarade avec lequel on a appris à grandir et à rater sa vie.
Muet (en 1926) dans le film de Herbert Brenon. Trop bavard (en 1949) dans celui d’Elliott Nugent (Le prix du silence, avec Alan Ladd). Glamourissime sous les traits d’un Robert Redford très bruyant (en 1974). Chanteur (en 1999) dans l’opéra de Harbison. Et parfait crétin via Leonardo DiCaprio (en 2013)… Bref, il n’en finit pas de hanter un imaginaire contemporain en mal de héros déçus. Le roman dépeint, en réalité, une high society dansant au bord du gouffre dans une apocalypse à la fois joyeuse et tragique en buvant au goulot, des bouteilles de champagne grosses comme le Ritz, mais surtout un Gatsby fiévreux et glacial, à la fois le plus corrompu des hommes, et celui qui poursuit un rêve d’amour illusioné de manière incorruptiblement stupide ! Gatsby le Magnifique, c’est quoi ? Des fiestas hallucinantes de l’âge du jazz ? L’érotisme mélancolique made in Long Island ? Des flappers désoeuvrées et un peu garces ? Les diplômés de Yale trop alcoolisés ? L’Amérique snob et WASP intoxiquée par le fric facile ? L’ennui ? Les préjugés ? La stupidité humaine ? Le mépris qu’ont les nantis envers ceux qui survivent à grand-peine ?
Un peu de tout cela, of course… Mais le mythe Gatsby, c’est d’abord, et au choix : Une injection de romantisme dans du capitalisme triomphant… Une façon de dire : “J’arrive de nulle part, mon passé est plus trouble qu’un marécage et pourtant je vous fascine”... Une recette de best-seller (puisqu’un best-seller raconte toujours l’histoire d’une princesse, ou d’un prince, qui pleure)… À travers Jay Gatsby, c’est la bonne vieille morale puritaine de la côte Ouest des USA qui reprend des couleurs : 1. L’argent ne fait pas le bonheur, mais il vaut mieux en avoir… 2. L’argent sans la naissance ressemble à une Rolls avec un pneu crevé… 3. Les romantiques n’auront jamais la meilleure place dans les arènes de la réputation… Tel était, du reste, le credo du pauvre et génial Francis Scott Fitzgerald, le vrai papa de Jay. En 1925, son roman fut un échec commercial et, pour Scott, cet échec en inaugura beaucoup d’autres. Il lui restait encore quinze ans de vie et d’ivrognerie. C’était bien parti pour mal finir.
Tout cela existe encore actuellement, c’est la jeunesse dorée dont les maîtres à penser ont été Kim Kardashian et Paris Hilton et qui se sont réincarnées en vedettes néantissimes du vide. Fitzgerald, avait raison : les riches sont différents, ne serait-ce que parce qu’ils font d’excellents sujets de romans et de films. L’automobile symbole de Gatsby, c’est, forcément la Rolls, la Bentley à toutes les époques et, à l’ancienne, la Duesenberg, la Stutz, la Ruxton, la Cadillac, la Bugatti, la Delage, la Delahaye et l’Hispano Suiza. Parlons-en de l’Hispano ! L’occasion (qui fait le larron) m’est donnée d’utiliser les superbes photos de la vente aux enchères RM-Sotheby’s de Monterey (la crème de la crème “Gatsbyenne” américaine… Lors du premier salon de l’automobile de Paris 1919 après la fin de la Première Guerre mondiale, Marc Birkigt “Grand Patron” d’Hispano-Suiza, lance un nouveau modèle de luxe, la H6. Pendant de nombreuses années, le raffinement et la qualité de construction du six cylindres de l’Hispano Suiza vont restér inégalés.
Pendant la guerre, Hispano Suiza avait fourni (donc vendu à la France) plus de 50.000 moteurs d’avions de chasse V12. Pour son nouveau modèle haut de gamme, Birkigt a d’abord eu l’intention d’utiliser une version du même V12 éprouvé. Après quelques tests, il a conclu qu’une moitié du V12 serait plus que suffisante pour propulser la nouvelle voiture. Le “six” déplaçait un peu plus de 6,5 litres et comportait un seul arbre à cames en tête. Chaque vilebrequin de 35 lb a été usiné à partir d’une billette de 600 lb, ce qui a donné un vilebrequin très rigide. C’était typique du perfectionnisme de Birkigt “sans frais épargnés”.
Pour le bloc/banque et la tête de celui-ci, de l’aluminium a été utilisé pour maintenir le poids du moteur vers un poids raisonnable. Dans le bloc, six manchons en acier distincts formaient les cylindres et l’allumage se faisait via deux bobines, avec deux “bouchons” par cylindre, un de chaque côté du moteur.
L’arbre à cames en tête actionnait les soupapes qui étaient placées verticalement dans le bloc. Il s’agissait d’une configuration non conventionnelle qui pouvait entraîner d’énormes dommages si une soupape tombait dans le cylindre ! Mais Birkigt était confiant dans son utilisation, car aucune soupape n’était jamais tombée dans aucun cylindre des moteurs d’avion V12. Fini en émail noir et aluminium poli, le moteur était monté dans un châssis en échelle conventionnel suspendu par un essieu moteur et des ressorts à lames semi-elliptiques tout autour. Les quatre freins à tambour étaient assistés par un système breveté de servofrein. Le système ingénieux utilisait l’élan (vigoureux) de la voiture pour la ralentir ! Le système d’assistance au freinage prenait la puissance de la boîte de vitesses qui entraînait un arbre à 1/64ième de la vitesse de rotation du moteur. Si tout tombait en panne (moteur explosé ou simplement fatigué de tourner), les freins arrière pouvaient être activés à l’aide d’un levier manuel… C’était limite folklorique, désuet et ahurissant, mais à cette époque on ne s’en faisait pas pour si peu !
Construit à Paris et plus tard en République tchèque (4 fois moins cher qu’en France), le H6 représentait luxe, rapidité et raffinement… De nombreux concurrents européens d’Hispano Suiza comme Rolls Royce, Bentley et Isotta Fraschini ont proposé un ou deux de ces ingrédients, mais ce n’est qu’à la fin des années 1920 que ces autres fabricants ont pu se mettre à égalité avec le H6, en pays les droits subséquents. Ce package complet n’était pas bon marché et pendant un certain temps, la H6 était la voiture européenne la plus chère disponible. En 1922, le moteur H6B légèrement plus puissant a remplacé le H6 et en 1924, le H6C de 8 litres a été ajouté à la gamme.
Hispano Suiza livrait le H6 en tant que partie motorisée intégrante du châssis roulant. Les carrossiers indépendants se chargeaient de réaliser des carrosseries au gouts de leurs clients (qui n’avaient pas souvent bon gout)… Pour correspondre aux capacités “remarquables” de la voiture, seuls les meilleurs carrossiers pouvaient être chargés de concevoir et d’ajuster des carrosseries sur le châssis H6. Une grande majorité des châssis étaient dès-lors équipés d’une carrosserie luxueuse hors de prix. L’exemple présenté ici est l’une des plus célèbres. Construite sur l’ordre de l’un des plus gros clients d’Hispano Suiza : André Dubonnet, la carrosserie (unique) a été construite par Nieuport, une compagnie d’aviation Française.
Dubonnet, héritier d’une fortune gagnée grâce aux apéritifs et au cognac des exploitations familiales, était un pilote et un pilote de course qu’on disait “accompli” et il s’est senti dans le besoin irrépressible de se faire fabriquer une Nième nouvelle voiture pour l’édition 1924 de la Targa Florio. Il avait compris suite à ses divers déboires (Boire et déboires, appréciez l’humour subtil) que le poids et la résistance au vent étaient l’ennemi ! C’est pourquoi il s’est tourné vers un fabricant d’aéronefs (en bois) nommé Nieuport. Ils ont fabriqué un un demi fuselage supérieur en sa longueur, d’aéronef en bois exceptionnellement léger, qui a été riveté ! Pas un peu ! Par des milliers de rivets en laiton. Malgré sa taille énorme, le demi fuselage ne pesait que 160 livres. Il était monté sur un châssis H6C sur lequel avait été adapté un radiateur dit “de compétition” de taille inférieure aux standards d’époque…et un réservoir d’essence de 46 gallons positionnés dans le nez arrière (le cul !).
Cette “machine” qualifiée d’exceptionnelle, qui n’était qu’une automobile, a été conduite à une sixième place à la Targa Florio par Dubonnet en personne, ce qui vantait l’association de l’apéritif à la conduite. Un Dubonnet pour la route… La machine et son intrépide patron “alcooliseur” ont également participé à la Coppa Florio où ils ont terminé cinquième au classement général et premier de leur catégorie (ils étaient les seuls !)… À la fin de ces non-événements, la voiture a été modifiée pour une utilisation régulière sur route. Initialement, la voiture était équipée d’ailes très élégantes dites “à lames fluides” qui ont été remplacées par des ailes plus substantielles, de forme similaire au fuselage “avionique”. Pour d’obscures raisons, le caractère “aviation” a fait place au jargon des sous-mariniers naissants avec le mot “Torpille”… C’était certes plus chic que “Cage à poules de luxe” et/ou “Canot de sauvetage”, voire de “Bombe-roulante-suicide” et toute autre appellation ayant trait à l’alcool au volant, qui amenaient à considérer “la chose” comme un cercueil de luxe en bois riveté…
Tout l’accastillage “marine” en cuivre était également de nature à divagations diverses. C’est dans cet état que la voiture a survécu et a été cédée au Blackhawk Museum de Danville, en Californie qui l’a mise en vente aux enchères via RM-Sotheby’s pour la vente de Monterey/Californie 2022 en parallèle de fameux Concours d’élégance. En tant que tradition la plus ancienne de la Monterey Car Week, la vente aux enchères phare de RM Sotheby’s à Monterey reste un événement de premier plan année après année. Tenue au “Monterey Conference Center”, situé sur la spectaculaire côte centrale Pacifique de la Californie, cette propriété à plusieurs niveaux offre une installation à couper le souffle, moderne et ultramoderne, parfaite pour le week-end de vente aux enchères de haut calibre de chaque année. L’événement RM Sotheby’s Monterey, qui se tiendra du 18 au 20 août 222, établit “la norme” pour les ventes aux enchères de voitures de collection avec une longue histoire de résultats records, d’engins sexuellement de haut calibre (sic !), de service à la clientèle, (les sévices sexuels sont tarifés haut de gamme dans les hôtels). En termes simples, la vente aux enchères RM Sotheby’s Monterey est à ne pas manquer !
J’ai conservé de mon adolescence une fraîcheur d’esprit vraiment hors concours pour ce genre de concours. Ainsi, lorsque j’y vais, mon palpitant bat sur un rythme particulier. Je suis zému, parole ! Vous ne trouvez pas, vous autres, que c’est émouvant de se retrouver au milieu de centaines d’automobiles hors de prix et de gens qui se prétendent l’être aussi ! Rencontrer des fleurs vénéneuses magnifiques avec des chapeaux qui éclipsent ceux de la Famille Royale Britannique c’est cool ! On se fait des idées, on fantasme, on idéalise, on “mouille” moralement. Bien sûr, je vous en sors des texticules couillus en tartines beurrées alors que vous ne pigez rien. Des emmanchés comme vous, pour qu’ils comprennent les grands sentiments, faudrait les rééduquer dans une école pour mous-de-la-tronche ! Je sais bien qu’il y a toujours dans l’existence des paumés qui s’en prennent à tout ce qui bouge ! Des aigris, y en a partouze, mais ils ont des circonstances atténuantes, nous sommes d’accord. Enfin, ça fait plaisir de s’extérioriser, même devant des pots de géraniums ovipares !
Au fond toute la vie est ainsi : on montre des richesses à des gens indifférents. Tenez, mon avantage principal, en écrivant et publiant cet article qui fait maintenant partie de 4.000 autres qui constituent GatsbyOnline… Vous voyez ce que je veux dire ? Eh bien non, c’est triste ! Saloperie ! Le voilà bien le vrai chancre de l’humanité ! La grande bouffeuse d’illusions ! Le cancer de la poésie… Le morpion de la liberté… La routine, vous nagez dans la routine ! Avec ses habitudes grises, son accablante permanence, son prévu, son inéluctable… La routine, immuable, perfide, moisie, corrosive ! La routine et ses traites acceptées, ses oui sacramentels, ses bains de pieds du dimanche, ses un-an-et-un-jour, ses neuf mois, ses cinquante-deux semaines, sa chiotte de calendrier, son horloge parlante ! Au quatrième top il sera l’heure de vous faire tartiner, l’heure de jouer à papa-maman, l’heure d’y aller du cigare, l’heure de mener les mouflets à l’école…
C’est sur ces pensées pessimistes que chaque année je déboule pour mijoter dans les lumières diffusées par l’aura des milliardaires ! L’année dernière j’avais avisé une beauté triste, assise tristement, anxieuse. Elle guettait sans doute farouchement ma venue car, lorsque mes cent kilos se sont encadré dans sa vision, elle a eu un sursaut d’allégresse et son vitrail s’est illuminé. Elle portait un tailleur jaune avec un col de panthère-imitation, qui lui allait à ravir à sa rousseur, plutôt acajou, et ça allait admirablement bien avec ses flamboyants verts. Pour les formes, un aveugle aurait retrouvé son chemin sur sa géographie… Elle a regardé par-dessus mon épaule, pour si des fois une autre plante vénéneuse m’aurait filé le train, et, ne voyant personne me propose une évidence avec la plus intense résignation !
C’est la vie, quoi ! Elle sait qu’il faut justifier d’avance la dépense, pas vrai ? Elle propose du terrible, du jamais envisagé ! La chandelle romaine, rien de moins ! Et de la longueur ! Et de la vigueur ! La torpille humaine me semble toute indiquée par rapport à l’Hispano-Suiza… mais le chêne à coucher doit être millénaire avec autant de tour de taille, il faudrait un bout de temps pour en venir à bout. Rien n’est plus dangereux que ces dérives ! Ça vous fiche une godomanie sans qu’on ait le temps de tout remettre en place. C’en avait un côté minable. Un instant je me demandai si j’étais dans une tribu primitive !
J’ai continué ma route et suis tombé sur la présentation d’une affrosité automobile présentée par un very sympathique meneur d’illusions. La lèvre inférieure en gouttière, le sourire pour réclame de laxatif, l’œil amusé par ce qu’il s’apprêtait à raconter, la cravate dénouée (style : je viens de me défoncer l’oignon pour mettre tout ça sur pied, mais ça ne fait rien, y a eu d’autres zéros du travail avant moi), la syntaxe approximative, le vocabulaire monté sur boucle, un rien canaille, suffisamment beau gosse pour humecter les douairières, mais pas au point d’incommoder les maris ; tel se présentait le réputé présentateur d’automobiles hors de prix. Il n’avait pas peur de la vie, ça se pigeait au premier regard. C’était le gars des affrontements. Son micro était tout à la fois un sceptre, une lance et un bouclier. Il le postillonnait, le tortillait, le brandissait, s’en éventait (s’en vantait aussi), le humait, le lèchait, le tendait à autrui pour le faire goûter sans toutefois le lui laisser savourer. Il captait une syllabe, une onomatopée, un soupir et vite le ramènait à ses lèvres comme s’il craignait que l’autrui vorace morde dedans.
Il l’a fait sentir et miroiter. Il banderillait avec. Au moment que l’autrui s’y attendait pas, vavazoum ! Le présent-tentateur virgulait son goupillon à salive devant l’hébété, avec une habile indécence, moins pour l’inviter à parler que pour le déconcerter. Les “autruis” se laissaient intimider. On leur aurait brandi un sexe que ça les aurait moins impressionné. les gens regardaient ce faux derche prétentieux comme s’ils mataient une Mercos, et leur sornette d’alarme se déclenchait enfin. Le ressentant, il bafouillait, se troublait, se constipait des cordes vocales. Mais le présentateur-tâteur souriait alors avec une hypocrite bonté et répondait à pouf au zig qui l’ interrogeait en retour. Bafouillant comme se parlant à lui-même, sa réponse n’était qu’un trait d’esprit, de manière à faire passer le questionneur pour un con, ce que l’interrogé était d’ailleurs à 100%… Mais l’autrui ne se rend pas compte qu’il se fait manipuler.
Lui, il est conscient de la foule qui le regarde, il met les télé-spectres-hâteurs, en phase émotion, alors que lui, il cerne le trac, amplifie l’ahurissement, monumentalise la sottise et l’évidente incapacité intellectuelle du public. Il transcende l’ignardise… et le populo qui dévoile ses poils de nez, qui fait de ses grains de beauté des îlots insalubres, de ses crispations des tics, de ses cernes une maladie, de ses oreilles une atrophie, de ses vêtements un déguisement, de ses lunettes un aquarium et de chaque individu une déchéance pour lendemains matins. Il ne peut pas à la fois trembler et parler, l’autrui, ni se propulser dans des millions de rétines en TV et s’affirmer le seul maître de la parole et de l’info-vraie. Le public crétinisé ne peut que saluer avec des gloussements approbateurs qui font bien augurer de la suite. Du coup et en finale le Maître des horloges demande à l’assistance si elle est heureuse d’être là et l’assistance hurle que “yes”, d’où le con-menteur conclut qu’elle est extrêmement sympathique et “merci d’être là” !…
Vous n’avez jamais maté une équipe de téloche en extérieur ? C’est un spectacle, je vous jure ! Le nombre de postes secondaires est pas croyable. C’est bourré de mecs qui font du tricot. Il y en a un exprès pour ouvrir les portes, un autre pour les fermer, un autre pour actionner les commutateurs, un quatrième pour crier “silence on va tourner”, un cinquième pour dire “on tourne”, un sixième pour faire “chut” de temps en temps. Ce dernier est mieux payé que les autres, vu qu’il faut une drôle d’autorité pour imposer le silence sans faire de bruit. On en voit des qui surveillent ceux qui travaillent, des qui surveillent ceux qui font rien, des qui tiennent le rouleau de chatterton, des qui ont des ciseaux pour couper le chatterton, des qui font péter les ampoules, des qui les remplacent, des qui vont jeter les ampoules grillées…
Il y en a aussi qui donnent des conseils, des qui crient “merde” quand quelqu’un entre inopinément, des qui déclarent que c’est bon, des qui déclarent que c’est à chier, des qui demandent où sont les toilettes, des qui pissent dans le porte-pébroques, des qui parlent du directeur de la télé, des qui demandent qui est directeur de la télé, des qui savent qui va être directeur de la télé, des qui peuvent réciter la liste des seize cent trente-quatre directeurs de la télé précédents, des qui distribuent des cendriers, des qui téléphonent, des qui jouent avec les petits garçons pendant le tournage, et même des qui actionnent une caméra.
J’aimerais, au passage, procéder à une petite mise au poing concernant l’assistance. Y a des mous du…, des enflés-de-partouze, des grelottants du cervelet, des chétifs du capable, des terminus habens, des mal greffés de la glande couillonnante, des imperceptibles de la pensée, des nourris-au-gaz, des ébauchés, des amoindrisseurs, des attendris-sans, des évidés de la tête chercheuse, des laissés-pour-cons, des bonzes-apôtres, des parvenus, des tard-venus, des mondieu-pardonnéleurs, des crépisseurs de merde, des qui luttent pour la rédemption des hommes, des émasculins singuliers, des qu’ont le fétide à la bouche, des à-peine-présents, des croissants chauds, des décroissants chauves, des fumiers infertiles, des espiègles de la vérité, des graffiteurs de réputations qui s’imaginent, qui pensent, qui disent, qui prétendent, qui affirment que les Bougnouls n’ont pas leur place dans le concours d’élégance.
Y a même des militants écrivassiers, des impubliables, des retraités (qui rira le dernier) des re-ratés qui en dehors d’ici doivent solliciter un emploi dans une usine à conneries. Ils doivent proposent de poser les points virgules, ou bien cirer les pompes. Un petit turbin peinard, ils veulent coûte que coûte se mettre dans le coup. Pour leur esprit mince comme une tranche de saumon fumé, GatsbyOnline c’est pas catholique. Ils soupçonnent un trust derrière : “P’T’TRE LA GÉNÉRALE Motors”… Ils aspirent à venir dans mon antre ! Bande d’avariés, va ! Je suis libre à travers mes babillages ! Voilà ! Tout ça m’a donné un coup de bile, ça va mieux. Je ne suis pas une situation assise. Je n’offre pas les avantages sociaux. Faut que je les oriente sur des perspectives d’avenir afin que je leur évite de s’enfoncer trop avant dans les berlues, qu’après ils seraient déphasés du bocal, les pôvres. Maintenant j’écrase en demandant bien bas pardon pour cette parenthèse aux gentils internautes qui ne sont pas concernés par ma petite fureur.
Cette sensationnelle Hispano Suiza est une participante idéale aux concours d’élégance haut de gamme et aux tournées de conduite dans le monde entier, offrant à son propriétaire un exemple tout à fait unique et émouvant. Il vous suffisait simplement d’enchérir entre 9 et 10 millions de $, soit 9.245.000 US$ le samedi 20 aout 2022 chez RM-Sotheby’s à Monterey/Californie/USA pour le Lot 141 # Hispano Suiza H6C Châssis 11012 #
RM Sotheby’s – Monterey Conference Center – Contact : jpresley@rmsothebys.com Tel USA +1 260 927 9797