Jaguar XK120 TopChop Fixedhead’53
Construite le 13 février 1953 et initialement distribuée via Budd & Dyer de Montréal, Canada, cette Jaguar XK120, a été acquise par le propriétaire actuel en septembre 1953 qui l’a amoureusement utilisée jusqu’en février 2000 ou elle a été acquise par un Californien qui l’a rénovée et modifiée dans une reconstruction aux plus hauts standards incluant un TopChop et un re-design de la face avant avec des phares de Jaguar type C encastrés, tout en améliorant la finition intérieure en cuir Connolly Magnolia.
Une fois les travaux terminés, dès sa première sortie, la voiture a reçu le premier prix du choix du jury lors du championnat Jaguar Cars of North America Challenge 2003 qui s’est tenu à Phoenix, en Arizona, ainsi qu’une certification de Jaguar Daimler Heritage Trust incluant la validité du moteur W 7426-8… Ainsi honorée, la XK120 est entrée dans la collection de son propriétaire/modificateur/iconoclaste comme une œuvre d’art. Le moteur six cyl en ligne 3L4 équipé de deux carburateurs SU et couplé à une transmission manuelle quatre vitesses, a été remis à neuf.
La voiture à conduite à gauche (LHD) roule sur des jantes de 16 pouces avec des enjoliveurs “à persiennes” et des pneus 215/70 Ohtsu ST5000. La Jaguar dispose également d’un radiateur en aluminium, d’amortisseurs Koni, d’une lunette arrière teintée et d’un intérieur en qualité Rolls Royce. Dans le cadre de la rénovation/redesign susmentionnée, les pare-chocs avant et arrière ont été retirés et leurs points de montage ont été lissés avec les entrées d’air avant et les aérations des ailes.
Les clignotants et l’éclairage de la plaque d’immatriculation arrière ont également été modifiés et la lunette arrière est teintée. Le volant est de style banjo, l’instrumentation à cadrans blanc Smiths comprend un tachymètre 6.000t/m à balayage inversé, un compteur de vitesse à140 mph et des compteurs de niveau de carburant, d’ampérage, de pression d’huile et de température du liquide de refroidissement. Le kilométrique à cinq chiffres indique 1.400 miles certifiés depuis la rénovation complète.
S’il y a deux pépites de sagesse que j’ai acquises au cours de nombreuses années d’écriture sur les automobiles, ce sont celles-ci : “Le rêve et la réalité ne coïncident pas toujours en ce qui concerne les voitures classiques et la météo”, et peu importe le nombre d’heures de travail de restauration/rénovation/redesign et les milliers d’euros et/ou dollars/ou Livres Sterling,/ou Yuans/ou Roubles qui ont été dépensés pour une somptueuse restauration, il n’y a rien de tel qu’une automobile qui fonctionne sans tomber en panne et qui s’affiche dans un look d’exception…
C’est le cas de la Jaguar mise en scène comme une Star-Hollywoodienne dans cet article (ne manquait que le tapis rouge des vanités éphémères et de la marchandisation des putes pour footbaleux milliardaires)… mais ses “beaux yeux” m’ont envouté tout comme les appâts dénudés attirent la presse qui vise (comme moi) a obtenir une fréquentation maximale malgré que tout “se casse la gueule” partouze et non plus en partouzeries… Quoique… Tout est relatif et s’est peu d’en écrire et dire…
Et à vrai dire/écrire faussement vrai, je ne suis absolument pas fanatique des “Boulons d’origine” et autres fumisteries mises en avant par des carrossiers et des commissaires-priseurs qui en vivent plus que très royalement. Ces deux éléments ont été confirmés de manière très pratique par la séance photo de cette Jaguar XK120 re-design. La journée ayant pourtant mal commencé, concernant les autos-utilitaires destinées à aller d’un point X à un point Y pour shooter la belle et y faire une balade… Même si tout reste indéterminable dans toutes les irréalités éphémères…
L’Aston Martin “America” 6 roues que je devais préalablement avoir pour une séance photo est tombée en panne et a ensuite été volée par un faux dépanneur… un genre de problème comme c’est souvent le cas avec ces bagnoles-à-la-con. “Qu’est-ce qui a mal tourné ?” vous demandez-vous ?… Tout… et c’est toujours juste au moment où je suis sur le point d’aller trop loin… On m’a refilé une Jeep plus fiable pour aller réaliser les photos et l’essai, mais l’air-co déjà erratique s’est mis en grève, me laissant maudire les automobiles en général…
Comme je l’ai déjà écrit, parfois le rêve et la réalité ne s’accordent pas tout à fait, même avec des classiques modernes, tout comme avec des nananas…. Quelques heures plus tard, cependant, la misère de l’Aston 6 roues volée n’était plus qu’un lointain souvenir et la rare pluie Californienne a cessé alors que je pataugeais dans les flaques d’eau d’une tempête que vous avez vue en TV… Ouiiii, celle avec un typhon. Et le fait que le temps s’était finalement amélioré à ce moment-là vous dit tout ce que vous devez savoir sur l’expérience que j’ai acquise en 50 années…
Exemple tardif de la XK120 vendue neuve au Canada en 1953 via un concessionnaire Jaguar Canadien qui l’a vendue à un éleveur Canadien de Cariboux la même année. Il aimait clairement la voiture, car il l’a gardée jusqu’en 2.000, date à laquelle elle a été rachetée par un Jaguarophile Californien qui l’a “améliorée à la Californienne” et a réussi à obtenir une “Attestation-Reconnaissance” du Jaguar Daimler Heritage Trust non pas pour l’avoir modifiée avec des phares de Jaguar Type C mais pour avoir conservé le même bloc moteur, ce qui n’est pas la même histoire…
Mais cela a suffit pour faire gober que la certification concernait toute la voiture… Les Commissaires-Priseurs escrocs s’en suffisent pour obtenir des montants mirobolants… . En conséquence, “la chose” est devenue comme par magie un exemple étonnamment original de la XK 120, du genre trop rarement vu depuis que la hausse de la valeur des voitures a commencé à rendre les reconstructions coûteuses financièrement très viables. De toute évidence, cela en fait un spécimen précieux aux yeux des lobotomisés. Ce qui est merveilleux, c’est qu’ils n’ont pas peur de les utiliser.
Ces fausses authentiques sont fréquemment vues lors d’événements classiques de haut niveau comme à Peeble Beach voire à Monaco lors des ventes et escroqueries destinées au gratin… Souvent, elles sont pilotées par des célébrités grassement payées pour raconter n’importe quoi ce qui est alors repris par les putes de la presse… Et c’est ainsi que le public se pâââââââme devant des répliques moins intéressantes qu’un Hot Rod lors d’événements tels que les Mille Miglia et le Festival of Speed… La XK120 de cet article fait partie de ce cinéma et ne fait pas exception.
Les faux autocollants de vérifications techniques imaginées qui témoignent de son entrée aux Mille Miglia en 2013 lorsqu’elle était faussement pilotée par Daniel Day-Lewis avec le chef de la 20th Century Fox, Jim Gianopulos en 2014, avec Jodie Kidd et David Blakeley et, en 2015, ou Kidd a été faussement rejoint par David Gandy, sont des vols d’autres histoires. Comme “The Mille” est une épreuve très compétitive où les valeurs astronomiques des voitures engagées dans la course ne sont pas dissuasives pour les milliardaires qui sont les cibles visées, tout passe…
D’autant plus s’il enferment leurs prétendues œuvres d’art dans des centres Off-Shore ou les douanes ne peuvent avoir accès (la zone franche n’étant pas en reflet du nom “franche” synonyme d’honnêteté)… C’est un travail difficile que d’oser publier tout cela après s’être rendu compte que la duperie générale ne se situe pas qu’avec les arrangements entre crapules de très très haut niveau (les gouvernements) qui offrent des milliards d’argent public pour des dons de charité à l’Ukraine qui sont ristournés aux donneurs/donneuses sur des comptes off-shores indétectables.
Passer de longues journées à fréquenter ces gens… et au volant de voitures de collection qu’ils reçoivent en sus par amitié d’affaires pour fabriquer armes et munitions afin de tuer plus simplement que l’ingénierie du Covid, cela met en perspective les exploits des politiciens et politiciennes (celle de l’UE tient la palme du genre) qui remportent tant de victoires politiques (inexistantes)… Ecrire que ma LéaFrancis a été exfiltrée par les sbires d’AXA en Israël pourrait, m’a-t-on dit en haut-lieu, entrainer une action pour antisémitisme… La boucle est bouclée !
Un lundi au soleil du sud de la Californie pour click-click-clicker une Jaguar XK120 customisée en un mix de type-C, afin d’en faire une chronique, est en soi stupide, sauf que ça “spermet” des rencontres étoffant un carnet d’adresses… Lorsque nous avons sorti la voiture de son garage/musée et que nous nous sommes dirigés vers ce qui semblait être le désert de Mojave sans amérindiens (presque tous génocidés comme les Palestiniens), cela n’avait pas d’importance, alors que nous suivions des routes sinueuses plus belles pour l’atmosphère des photos.
Il ne m’a fallu qu’un petit saut d’imagination pour imaginer cette XK120 en campagne sur le bord déchiqueté d’un rallye alpin. Comme la plupart des voitures de l’époque, la XK 120 même “customisée” n’est pas une voiture facile à conduire, ou du moins n’est pas facile à bien conduire, disons que… c’est une merde à conduire.. Faut être masochiste ou aimer le BDSM… Lancée en 1948, elle ressemble toujours à une voiture des années quarante à certains égards, l’habitacle exigu étant l’un d’entre eux, ce qui nécessite une technique définie lors de l’escalade à bord…
Ouiiiiii, pour mettre ses jambes autour du volant à grande jante, qui se trouve près de la poitrine et pratiquement sur les genoux… La XK120 utilisait également la tristement célèbre boîte de vitesses Moss, qui est notoirement maladroite… et il y a beaucoup de rumeurs urbaines qui se sont développées autour du sujet. En réalité, cependant, ce n’est pas pire que beaucoup d’autres voitures de l’époque et une fois que vous y êtes habitué, les changements sans craquement deviennent une seconde nature…
Cela aide que je conduise cette vieillerie et que quelques jours auparavant, j’avais conduit un Hot Rod “à l’ancienne” qui est du même niveau de masochisme… Mais quiconque a l’habitude de conduire une merde avec la première non synchronisée maîtrisera la boîte Moss de la Jaguar en quelques kilomètres. Vous ne pouvez pas précipiter les montées de rapports… et le double débrayage est à l’ordre du jour pour redescendre, mais une fois le changement de vitesse maîtrisé, il y a une réelle satisfaction à tirer de la conduite de la voiture en douceur. C’est quasi sexuel…
Je pense que lire les élucubrations d’Anamary de Miguel Saavedra dans la section SecretsInterdits, vous éclairera… Selon les normes de mon époque, c’est remarquablement tranchant malgré le fait que je navigue souvent “A VUE”... Cette Jaguar est également remarquablement vivante et illustre parfaitement pourquoi le moteur XK est resté en production si longtemps. Il est d’une flexibilité impressionnante – sans doute le résultat de l’attention portée à sa re-préparation par Jaguar Classic USA.
Les virages nécessitent naturellement de la prudence, surtout sur le mouillé, car le châssis, essentiellement une version raccourcie de celui que l’on retrouve sous la vieille Mk V, était nettement moins avancé que le moteur, utilisant un essieu arrière à ressorts à lames et des freins à tambours. Bien que parfaitement inadéquats, ils n’avaient pas non plus le mordant des disques adaptés aux classiques plus modernes. En effet si vous vivez le malheur d’en conduire une, commencez à la pousser dans les virages et vous comprendrez pourquoi le volant est si grand…
Et aussi pourquoi vous êtes assis tout contre lui ! C’est tout simplement parce que vous avez besoin de l’effet de levier pour placer la voiture avec une tentative (aléatoire) de précision… L’âge canonique de la conception se voit également dans l’équipement météorologique.. La XK120 était proposée sous trois formes : le coupé à toit fixe ordinaire, un coupé à toit en toile rabattable et une biplace “Roadster” ouverte. Alors que la DHC était relativement luxueuse et offrait un capot rembourré et doublé et des fenêtres tournantes, la XK120 était une affaire spartiate…
Elle était (mal) conçue pour plaire aux imbéciles naïfs et aux automobilistes pseudo-sportifs des années 1950. La XK120 c’est aussi “Miss courant d’air plus que cela en a l’air”… Rien de bon à en tirer… Un cauchemar… Avec toutes les rides aplanies, il me fut fait dire (gag !) que j’avais bénéficié d’un privilège inhabituel de conduire cet exemplaire aussi original, le but étant que j’en cause avec courtoisie pour justifier une demande que je l’achète plus d’un million de dollars… Les escroqueries n’ont aucune limite…
N’ayant reçu aucune garantie, j’ai préféré tout déballer, profitant de mon départ vers St-Tropez entre Brigitte et Bernard ou j’ai également la protection des sévices secrets de divers oligarques qui m’ont vendu leurs bagnoles incognito. Elles sont cachées en un endroit secret dans les dessous de la citadelle Tropézienne. N’ébruitez pas l’affaire, le fisc la ferait détruire pierre après pierre pour démonter l’église fiscale supposée… Plus personne n’est à l’abri des inquisitions et du dilatoire.
On a beaucoup parlé de la Type E, mais, plus que toute autre, la XK120 a été la voiture qui a fait de Jaguar une marque maudite et il ne peut y avoir de meilleur rappel de l’origine de la légende qu’en expliquant les réalités… En effet, après avoir perdu presqu’une semaine aux USA dans cette XK120, mon retour Tropézien m’a permis de retrouver la voiture la meilleure du monde : ma Smart Brabus première année de fabrication et dixième sortie d’usine, avec actuellement 130.000 kms et le même moteur/boite/turbo, banalement utilisable et pratique.
Ohhhhhh, elle a ses humeurs, la pompe du lave_pare-brise est tombée en panne mais comme il ne pluvine qu’une heure par an, ce n’est pas important… Maintenant, qu’être plein sud me coupe des réalités glaciales, j’ai des difficultés à me souvenir ce qu’étaient les vieilles voitures et le temps hivernal… Je ne sais pas… Je ne sais plus… Je ne veux même plus m’en souvenir… Je vais plonger dans la piscine avec Valérie et Blacky, puis je vais réfléchir à mon avenir… et aux suites atomiques possibles de la guerre d’Ukraine… Tuez-les tous qu’on n’en retrouve aucun…