Traditionnellement, depuis une vingtaine d’années, la semaine précédant le Grand Prix F1 de Monaco, est mise en œuvre pour un Grand Prix de voitures anciennes, mais seulement une année sur deux. Dans la décennie précédente cela a donné envie à diverses maisons de ventes aux enchères de venir y présenter des automobiles, anciennes, modernes et entre deux, mais chaque année sans désemparer… Les résultats obtenus n’ont jamais été miraculeux… Dès 2010, le rocher fut comme abandonné par “les anciennes” remplacées par d’innombrables Supercars de “Foootboleux” et de stars éphémères du web, influenceurs et influenceuses y compris. Les sociétés de ventes aux enchères toujours à l’affut de clients vendeurs et acheteurs ont “persévéré d’être là”, tels Coys, Bonhams, RM Sotheby’s, Girardo-Auctions, tous affirmant vouloir pérenniser le rocher à la gloire des légendes faisandées et des passions inutiles !
L’Étude d’Hervé Poulain (qui deviendra Artcurial plus tard), avant de n’y plus revenir, s’est focalisée sur le Forum Grimaldi, en bord de mer, entre les symboles de la richesse locale (supposée), à un jet de pierre du Jimmy’z de Régine (qui survivait encore), quelquefois qu’un plus fou que les autres s’y essaierait pour lui couper le sifflet. Hervé s’y est cassé les dents, sa dernière vacation de ce début de siècle fut un total désastre avec seulement 3 voitures vendues au rabais (les miennes !), Hervé pressentant le drame m’ayant téléphoné personnellement pour m’implorer de baisser drastiquement mes prix de réserve ! Ensuite, lui et sa clique n’y sont plus jamais revenus et ne m’ont jamais remerciés de leur avoir évité la honte d’une vente 100% ratée… Et c’est Coys qui a repris le flambeau au même endroit, mais pas au point d’embrasser la lune car subissant en finale la même mauvaise fortune, mettant cela sur le compte du lieu, bien frais, il est vrai, très calme en toutes saisons, jamais fréquenté, même pas connu des autochtones !
Matthieu Lamoure, l’ancien responsable des ventes automobiles d’Hervé Poulain, viré comme un gueux, a ensuite migré chez Bonhams, poussant cette dernière maison de vente à venir casser les pieds de Coys à Monaco pour ravir ses parts de marché, mais dans le musée du Prince, chamboulé pour l’occasion (il est situé au dessus du Grand-Magasin Carrefour de Fontvieille, le rendez-vous des dames de petites vertus, ce qui déteint sur l’ensemble en tentant d’alimenter le commerce local qui sinon périclite)… Bien évidement que si une vente ne va déjà pas trop bien, avec deux ventes : bonjour les dégats, ça ne va plus aussi bien, il faut partager le butin, couper les pépètes, racler dur le parquet, faire des numéros d’équilibristes, surtout que voulant démontrer l’un à l’autre qui était le plus fort, leurs ventes, à 500 mètres de distance, se déroulaient quasi aux mêmes heures et le même jour, avec les mêmes (rares) clients ! Coys qui ayant repris le flambeau au même endroit avec une temporaire meilleure fortune, mais pas au point d’embrasser la lune, finira quelques années plus tard en piteux état, un désastre financier agrémenté d’un nombre d’escroqueries égal aux voitures proposées jamais vendues.
Mais je vais trop vite, mettant les piètres résultats de vente sur le compte du lieu, bien frais il est vrai, très calme en toutes saisons, jamais fréquenté, même pas connu des autochtones, enchâssé dans une sorte d’impasse, Coys a, en attente de sa faillite programmée, migré vers le chapiteau (en dur) du cirque de Monaco-Fontvieille, à côté de l’Héliport… Et ce n’était pas mauvaise idée, tant qu’à faire du spectacle autant le faire au cirque… Certaines années seront d’ailleurs par la suite mêmes moins mauvaises, suffisamment pour que Matthieu Lamoure, l’ancien responsable des ventes automobiles d’Hervé Poulain, migré chez Bonhams ensuite, ayant poussé cette maison de vente dans les pieds de Coys à Monaco., dans le musée du Prince, chamboulé pour l’occasion comprenne que si une vente va déjà à moitié, deux ventes ce sera “bonjour les dégâts”, ça ne sera pas aussi bien, car il faut partager le butin, couper les pépètes, racler dur le parquet, faire des numéros d’équilibristes, surtout que, voulant démontrer l’un à l’autre qui était le plus fort, leurs ventes, à 500 mètres de distance, se déroulaient quasi aux mêmes heures… et le même jour ! Le grand casse-gueule autoprogrammé par des opportunistes.
Pour ne rien arranger, il y a eu “la crise” de 2008/2009 (qui n’en finissait toujours pas en 2023) et les deux maisons sœurs ennemies, se sont prises une gamelle d’envergure en mai 2009. De son coté, se cloitrant à Paris, Hervé Poulain à bazardé son image en se vendant à la Juiverie des affaires, ce qui va faire revenir Matthieu Lamoure et son ombre dans la Poulainerie d’Artcurial spécialisée en répliques authentiques avec doublons certifiés conforme, tandis que Max Girardo se faisait oublier et que Coys raclait les fonds de tiroirs comme les putes le fond des poches et des slips… En effet moins de cinquante personnes étaient présentes dans le chapiteau de la vente Coys… et moins de cent chez Bonhams… Presque pareil pour Girardo qui grâce à l’arithmétique additionnant les visiteurs des deux ventes (Bonhams et Coys) a réussi l’exploit d’avoir moins de 150 ahuris dans sa vente. Avec de tels mauvais scores, les voir se relancer à Monaco pour fin avril 2010, tenait de l’héroïsme… En réalité, c’était un besoin de ne pas perdre la face !
Toujours est-il que sans bruit, Bonhams a changé de directeur “irresponsable”, nommant Philippe Kantor en place de Matthieu Lamoure qui s’en était allé chez Artcurial dans le but de prendre dans le futur, la place de ce si cher Maître Poulain… Ne vous formalisez pas, ils étaient et sont toujours tous interchangeables et solubles dans les pires avanies…, L’un qui œuvrait ici, on le retrouve là… Un autre prend sa place qui venait du même avant de repartir chez l’autre… D’ailleurs on les confondait tous dans les salles de vente : “Ah ! vous êtes chez RM maintenant, non, chez Bonhams… et vous allez chez Coys ? Non chez Artcurial !”… Pour arranger l’invraisemblable, on misait “pour sur et certain” qu’un de ceux-là finirait par en ramener un quatrième… Bref…, j’y reviendrai en finale de cet article… Patientez un peu, le temps que je reclasse la totalité des évènements dans le bon ordre !
On ne pouvait donc pas dire que chaque nouvelle année/saison, s’annonçait bien meilleure que la précédente… Même pour le Grand Prix, lors de la dernière édition, les tribunes accusaient de nombreux espaces vides (70%) tandis que les terrasses étaient clairsemées. La faute à la crise, bien sur, mais aussi à des tarifs excessifs en tout… Le Covid va ensuite débouler pour parfaire l’apocalypse. Il est vrai que le Grand Prix de Monaco se prétend une légende, une course mythique, un circuit urbain unique, exigeant, dans un décor de rêve… Taratata, sortez la fanfare, cotillons multicolores, les pin-up’s à poil sans poils, les imbus d’eux-mêmes, les coureurs d’oseille, les péripatéticiennes du diamant, les croqueuses de cheiks, les bellâtres, les touristes et la famille princière… En vrac… Enregistrez ! Les plus stupides pages de la course automobile y ont été inscrites. Mais les temps changent. Sans doute que peu à peu les gens changent en suivant les temps changeants…
Se rendre compte que c’est franchement débile de regarder des voitures inutiles, que personne n’aurait l’idée d’acheter, tourner pendant des heures sans savoir se doubler, sauf à jongler avec la mort entre les blocs de béton, tout ça pour finir congratulé par le Prince dans une sorte de cabane d’ouvriers de chantier, surchargée d’autocollants vantant les pires poisons et y recevoir une coupe en fer blanc immonde, laide, affreuse, kitch au possible, le genre de chose qui finit dans une brocante pour un euro, fleurs comprises… Et que personne n’en veut, qui donc fini sur une étagère dans la cave ! Il y a évidemment les pépètes et les puputes… Et là c’est le jack-pot, l’or se barre, le “j’aurais pu gagner des millions”, la bonne soupe, le beurre dans les épinards…, certain qu’avec ça le monde évolue… C’est la fête aux truands, mafieux, vitreux des yeux, les pires, une insulte aux humains… D’ailleurs, cher Prince, vois par toi-même, ça intéresse de moins en moins de civilisés… Y a même plus de civilités… L’or se barre et ne revient plus…
Tu sais, Albert, entre nous, je préférais Monaco du temps du Commandant Cousteau, c’étaient que de belles histoires qui passionnaient les enfants et les grands, comme Jo-le-Mérou… Tandis que si tu montres la gueule d’Ecclestone (même souriant, ce qui est rare, seulement quand il palpe les milliards des autres) à un enfant, il se met à pleurer, direct… C’est un signe ça Albert, que si les enfants confondent Jo-le-Mérou avec Bernie… t’es sur la mauvaise pente avec ce cortège de foireux et de vénéneux… T’as plus rien à y gagner, tout à perdre, attend pas les faillites, cogite mon Prince ! En pleine tourmente financière, l’Automobile Club a déploré une baisse des ventes de places de 30 à 50% et certains immeubles idéalement placés arboraient un visage étonnant : des terrasses clairsemées comme jamais ! La faute à la crise s’était-on empressé de dire. En réalité c’était la faute de l’improvisation, puis celle du Covid suivi par la guerre d’Ukraine… Ce qui a été maintes fois constaté avec amertume….
Les sociétés qui continuent de vendre des séjours clé en main en Principauté durant le Grand Prix sont parfois sur le point de fermer boutique : “Chaque année, c’est pire que l’année d’avant, nous baissons nos prix mais les réservations sont quand même en total recul”…, se désolait l’ancien pilote Jean-Pierre Jarier à la tête de Monaco Media International : “En plus de la crise, il faut voir que le dollar et la livre ont nettement baissé par rapport à l’euro, ce qui se traduit mécaniquement par des hausses de tarifs pour beaucoup de nos clients”… Autre raison pointée du doigt, les tarifs des hôtels, des terrasses et des putes !
Roger Mesquita de “Riviera Promotion” m’avait affirmé : “Les hôtels ne veulent pas revoir leurs tarifs. Ils obligent les clients à réserver des chambres 4 nuits. Même chose pour les propriétaires de terrasses. Ils n’ont pas compris que les choses avaient bougé. 30.000 euros pour une terrasse accueillant 25 personnes ce n’est plus possible ! L’an passé, on avait retrouvé certains d’entre eux, réduits à brader les places de leurs balcons dans la rue pour 500 euros ! On tue la poule aux œufs d’or !”…
Un discours confirmé par Véronique Rousseau de chez RC Concepts : “L’hôtellerie a été obligée de faire des efforts. Certains hôtels ont réduit leur formule à deux nuitées et pour notre part, nous avons du baisser nos tarifs et ceux des propriétaires tout en proposant des prestations moins fournies”… Alors, c’était joué. C’était la fin, le mythe Monaco ne suffisait plus ! Les sociétés qui invitaient à tour de bras il y a peu regardent désormais leurs factures. Roger Mesquita (encore lui) avait fait le calcul : “À Monaco, pour 10.000 euros, vous payez à peine votre hôtel pour une journée ! Du coup, je ne sais pas si je vais continuer à vendre la destination Monaco qui n’est plus rentable. Bien souvent je suis obligé de diriger mes clients vers d’autres Grands Prix”… Le comble pour une société installée à Beausoleil ! Mais pour Véronique Rousseau (encore elle), le problème est ailleurs : “Il nous manque notre cible principale car l’évènementiel en général est en crise. Pour les banques et autres compagnies d’assurance, il n’est plus de bon ton d’organiser des évènements de loisirs. Et la marque Monaco est dans ce cas un handicap”…
Du côté des hôtels, les prévisions ne sont pas fantastiques : “La tendance est pire que l’an passé”…, indique-t-on chaque année à la SBM. Pour le Fairmont, idéalement placé avec ses chambres donnant sur le circuit, les choses ne sont pas plus faciles : “Tout est plein côté jardin, là ou on voit les Formule1, mais côté mer c’est le vide !”… Interrogé sur les tarifs, l’établissement reste vague comme celles de la Méditerranée et insiste sur le côté exclusif de l’événement et des prestations tout en confirmant l’obligation de réserver 4 nuits au minimum pour 30.000 euros… Pour Jean-Pierre Jarier, le problème est que : “De toute façon, même si certains hôtels ne font pas le plein, avec des tarifs multipliés par 4 ou 5 durant le Grand Prix, ils sont encore gagnants. Mais l’intérêt général de la Principauté n’est pas préservé, il faut que les politiques et les autorités en prennent conscience”… Alors oui, le grand Prix de Monaco part à veau-l’eau, la catastrophe est annoncée…
Tous les soirs, sur la place du Casino, se rejoue la même comédie. Les Bentley et les Rolls déposent leurs propriétaires, amateurs de roulette, de trente-et-quarante ou de black-jack. Plantés juste en face des voituriers, les touristes des classes moyennes, l’appareil photo à la main, sont au spectacle, ravis. Malgré la crise, infinie, Monaco ressemble toujours à Monaco, sauf qu’il y a nettement moins de monde… Chaque soir, la jeunesse dorée reprend mécaniquement le même itinéraire. Elle dîne au Sass Café, parmi les fils à papa du Golfe et les blondes anorexiques de l’Est, sirote quelques mojitos dans la pénombre du Sea Lounge, le bar de plage du Monte Carlo Beach Hotel… et termine la nuit au Jimmy’z, rendez-vous incontournable de la jet-set depuis trois décennies. Un parcours de quelques centaines de mètres qu’il ne saurait être question de faire à pied. Sur l’avenue de la Princesse Grace, toute la nuit, c’est un ballet de Ferrari, de Maserati ou d’Aston Martin.
Pour déceler les impacts de la crise, il faut y regarder de plus près. Le parking des Thermes marins, spa de luxe dépendant du prestigieux Hôtel de Paris, est loin d’être rempli, tout comme la piscine afférente. En face de la plage du Larvotto, les concessionnaires d’automobiles de luxe sont totalement vides.
Dans les boutiques proches de la place du Casino, on avoue timidement de spectaculaires baisses de chiffre d’affaires : “Je dirais 50% de moins chaque année, c’est catastrophique, j’ai calculé qu’on avait quasiment perdu 99% du chiffre d’affaire de 2007 !”…, reconnaît la vendeuse de chez Prada. “Du jour au lendemain, nous avons perdu 90% de notre clientèle”, admet de son côté le commercial de Roadster’z, agence spécialisée dans la location de voitures de prestige sans chauffeur.
Fraser, loueur de bateaux de luxe, ou Héli Air, qui assure la liaison en hélicoptères avec la principauté, connaissent un recul du même ordre…90% de moins…
La Société des bains de mer (SBM), qui détient le monopole du jeu et gère ses palaces et restaurants, constate une baisse de chiffre d’affaires d’environ 80%…
Au-delà des chiffres, c’est la manière de consommer des riches qui a changé. Ici comme ailleurs, le fameux bling-bling si cher à Nicolas Sarkozy et Rachida Dati, s’est démonétisé : “On redécouvre le respect de la valeur de l’argent : la consommation est nettement moins show-off”… constate Bernard Lambert, directeur général de la SBM ! “On revient à plus d’humilité”, confirme Nadine Beydoun-Barbey, créatrice en haute joaillerie installée dans la principauté : “Les restaurants sont à demi-pleins, il y a moins de grosses dépenses. Avant, c’était à qui flambait le plus : who could spend more ?”… Cette ancienne responsable de Van Cleef & Arpels ne parvient plus à vendre ses bijoux de plusieurs millions d’euros. Pour “survivre”, elle propose aux princesses saoudiennes de réutiliser leurs diamants et leurs rubis pour leur concevoir de nouvelles parures plus “hype’s”. Une forme de “recyclage” bien dans l’air du temps… Certes, certaines villas et quelques yachts monégasques accueillent encore des fêtes somptueuses, mais on n’y invite plus pour la même soirée Elton John, Lionel Richie et Kool & the Gang.
“Je n’ai plus beaucoup de demandes pour avoir des stars, les gens n’aiment plus les stars, certains milliardaires d’industrie ne les supportent plus, leurs manières frivoles sont malvenues, beaucoup sont jugés infréquentables en cause de leurs caprices et délires surannés”, reconnaît Cynthia Sarkis, spécialiste de l’organisation d’événements de prestige : “Avant, on me demandait tous les jours Rihanna, Beyoncé ou Shakira. J’ai un client qui faisait des fêtes à Monte-Carlo chaque soir, du 1er juillet à fin août. Cette année, il n’en fera pas plus de deux”… Créatrice de Luxury Limited Edition (un site exclusif réservé aux plus grandes fortunes internationales), elle constate que les habitudes de ses clients milliardaires ont changé : “Ils n’achètent plus sans réfléchir”, dit-elle ! Sur les plages privées du Larvotto, on s’asperge encore de temps à autre de champagne, mais avec modération : “Depuis le début de la saison, je n’ai pas encore vu de fête avec 300 bouteilles qui partent dans l’après-midi”, témoigne un plagiste ..;
“Les plages privées transmutées en discothèques de jour, dans le genre de Nikki Beach à Saint-Tropez, sont devenues has been”, tranche Jean-Jacques Picart, conseiller en marketing dans les secteurs du luxe, de la mode et de la haute couture : “C’est la fin des paillettes et des surenchères à coups de people. Le chic devient modeste, presque clandestin. Le nouveau snobisme, c’est de dissimuler sa richesse. C’est du bling-bling masqué”… Dans la galerie commerciale du Métropole, on croise des jeunes femmes qui dissimulent leurs emplettes dans des sacs blancs, anonymes, version monégasque du luxury shame, ce luxe coupable observé par les spécialistes américains du marketing. “La stealth wealth” (fortune discrète), apparue outre-Atlantique, s’impose en Europe : pour acheter heureux, il faut consommer caché. “Les logos se font plus discrets, comme sur la ligne de maroquinerie haut de gamme de Gucci Pellissima, ou sur les nouvelles lunettes Dolce & Gabbana”, constate Nicolas Boulanger, responsable du pôle luxe du cabinet d’études Eurostaf.
A la montre tout en or, incrustée de diamants, on préfère désormais celle à complication horlogère, reconnaissable des seuls initiés. “La crise a accéléré la remise en cause de la consommation ostentatoire”, confirme Emma Fric (un nom prédestiné), directrice du pôle conseil de Peclers Paris, agence spécialisée en tendances, style et innovation : “Fini, le it-bag, le sac du moment qu’il fallait absolument avoir. Il y a une nouvelle philosophie du luxe qu’on pourrait appeler “slow luxury”. On recherche des objets qui ont pris du temps pour être fabriqués et qui dureront aussi plus longtemps”. Un “luxe durable” : tel était précisément le thème de l’intervention réalisée par Bernard Arnault, dans le cadre du sommet du luxe organisé par le quotidien Financial Times, à Monaco justement : “Le nouveau consommateur voudra des objets au caractère exclusif et à la qualité insoupçonnable”, déclarait le patron de LVMH… : “Cette aspiration à posséder des produits irréprochables se traduira par un désir de les connaître parfaitement à travers l’élaboration de leurs dessins, des matériaux utilisés, du travail des artisans. La longévité des objets, au sens pratique comme au sens esthétique, comptera peut-être plus qu’hier”.
Discours de simple circonstance ou signe d’une mutation profonde et irréversible des comportements ? A Monaco, entre les yachts du port, monstrueux consommateurs de gasoil, et l’urbanisme incontrôlé, sauvagement vertical, la richesse responsable ne saute pas encore aux yeux !!! Les voitures de sport, si politiquement incorrectes, restent omniprésentes. Ce que Nadine Beydoun-Barbey supporte le moins dans sa vie monégasque, c’est justement le bruit du moteur des Ferrari : “On les entend jour et nuit. C’est assez pénible à la longue… Et en plus c’est bête, avec ces engins ridiculement bas, ils explosent leur faces avant, leurs bas de caisse dans les parkings, certains sont restés coincés dans le parking du Carrefour de Fontvieille… Et pas moyen pour eux de se garer ailleurs. Ce sont des voitures ridicules et inutiles pour des faisans. Le vrai luxe c’est une Smart, ou alors une Fiat 500 de plage”…, dit-elle. Mais peut-on imaginer un Monte-Carlo sans Ferrari ? La “bling-crise” modifie les comportements…
En attente de ces jours nouveaux, les concierges maintiennent les riches à flot ! On aurait pu imaginer que 45.000 euros par an pour des services de conciergerie de luxe, ces firmes chargées de satisfaire les moindres désirs ou délires, cela ne serait plus dans l’air du temps. Détrompez-vous : ces “facilitateurs haut de gamme” ne connaissent pas la crise. Mais la nature des requêtes a changé : “Même les plus fortunés, les high net worth individuals, sont plus conscients de leur niveau de dépenses”, explique Zakary Chanou, PDG d’UUU Luxury. Et de citer cet homme d’affaires qui, il y a trois mois, a voulu baisser la note de son jet : “Nous lui avons déniché un jet d’occasion à prix cassé, une société pour l’entretenir et, surtout, le sous-louer : il fera une économie annuelle de 20%”…
David Amsellem, qui dirige la conciergerie John Paul, renchérit : “Grâce à nos partenariats, près de quatre membres sur cinq bénéficient de surclassements, remises, tarifs préférentiels”…
La société anglaise White Concierge a carrément ouvert, en mars, un service marchandage : “Nous menons les négociations pour l’achat de propriétés, de jets ou de yachts”, explique William Holroyd, son directeur : “Nos clients seraient embarrassés de le faire eux-mêmes, et nous sommes plus efficaces. Dernièrement, nous avons fait baisser de 60% le prix d’une villa sur la Côte d’Azur”. Les concierges de luxe, auparavant organisateurs des caprices somptuaires, sont devenus les gestionnaires de la “bling-crise”.Au magasin Carrefour de Fontvieille, les pin-up’s avec des bottes cuissardes blanches et les gros seins presque à l’air sont de sortie. Quoi de plus normal à Monaco, que de faire son shopping de la sorte… En mini-mini-jupe, gracieuses et sensuelles, elles défilent. Devant une blonde siliconée qui pousse son caddie, trois idiots ont bien failli chuter sur le sol aussi brillant que son gloss. Plus loin, ils laissent tomber leurs paquets quand ils croisent deux jeunes filles de l’Est à la beauté anorexique insolente (sic !)…
La Principauté question sexe reste fidèle à elle-même. Et les Ferrari et autres Maserati, même en moins grand nombre, crânent encore dans les rues étriquées de la ville, encadrées de Smart et Scooter, il est vrai… S’il suffit d’arpenter la rue Princesse Caroline pour lire la déception sur le visage tanné des commerçants, il suffit de se promener sur le boulevard Albert Ier pour apercevoir la solitude des serveurs… “J’avais programmé deux extra, explique Bernard Quenon, responsable du restaurant Dolce Vita, je leur ai demandé de rentrer chez eux. On attendait six fois plus de personnes”… D’autres commerçants, qui veulent garder l’anonymat surenchérissent : “Ici c’est Monaco et le gouvernement n’aime pas qu’on les critique, ils parlent toutefois d’un “flop” abyssal et craignent la faillite ! “Pendant le Grand Prix F1, les gens viennent se montrer au Grand Prix des ancêtres, les gens viennent voir, mais dans les deux cas, plus personne ne dépense”, constate le serveur d’une pizzeria.
Même le supermarché Casino fait une promotion sur la bouteille de Coca-Cola à l’occasion du Grand Prix : 2 euros au lieu de 2,20 euros…, l’affaire du siècle, sûrement !… “Ca fait bien longtemps que je ne me fais plus d’illusion sur le pouvoir d’achat des gens”, raconte Julien Shama, patron d’une boutique de timbres : “Il ne faut pas croire : même à Monaco, il y a moins de riches…Y a plus que des timbrés en réalité !”… “Au dernier Grand Prix, nous avons fait de mauvais résultats”…, explique Pierre Brezzo, président de l’Union des commerçants de Monaco… : “Pour cette saison ça va être encore pire… Généralement, en la période bénie des moteurs V12, le chiffre d’affaires des quelques 900 boutiques augmente jusqu’à 30%. Cette année, il a chuté et atteint moins 50% par rapport à 2009 à la même époque, ça fait 80% de chiffre en moins, c’est intenable. A ce rythme, l’année prochaine il n’existera plus que 600 boutiques !”. Même les sandwiches finissent dans les poubelles, invendus… et les commerçants se retrouvent avec d’énormes stocks de tee-shirts et de casquettes invendables.
Sur le port Hercule, où s’exhibent les luxueux yachts, une vieille dame, coupe de champagne à la main, entourée de deux gardes du corps, se fait prendre en photo sur son bateau… Un homme passe, la dévisage et hurle : “Fuck les riches”… Les temps changent ! Pour en revenir aux ventes aux enchères de voitures de collection, les prix obtenus y ont été désastreux, souvent bien en dessous des prix de réserve, le Commissaire Priseur s’ingéniant dans de savants calculs pour réaliser son profit seulement avec les 15% de l’acquéreur… Les “grosses pièces” ne se vendent plus qu’au rabais…, les autres se sont négociées… Il n’empêche que tout ce toutim barnumesque se joue sur une centaine de farfelus… A deux, c’était pas la gloire pour chacun, mais alors, trois ventes aux enchères, trois compagnies mondiales qui s’entredéchirent pour se ravir quelques rares clients des uns des autres, des égarés, des glandeurs, c’est du délire !Et tout ça pour quoi ? Pour une centaine d’ahuris en promenade… Des salles quasi vides, des centaines de sièges vides, un vide abyssal seulement emplit des cris et gesticulations…,
Magnifique, c’est digne du livre des records…. Quel talent de parler à des chaises vides, d’aller chercher des enchères auprès de chaises vides, d’adjuger à des chaises vides… Et génial avec ça, capable de faire la différence entre une chaise vide italienne et une chaise vide anglaise, d’un coup d’œil… et de leur parler en conséquence… Seul Hervé Poulain (Artcurial) est de taille égale, lui étant capable de vendre une Bugatti à un chapeau sans que la personne en dessous du couvre-chef s’en rende compte ! En finale, ne parvenant pas à dissocier les vraies ventes des fausses ventes, elles-mêmes emplies de rachats par les propriétaires, sans oublier soumissionnaires et fantômes mélangés aux téléphones, quelques clients potentiels présents aussi entre les chaises, l’impression est celle d’un “flop” titanesque, galactique, une sorte de théâtre d’improvisation… Un tel spectacle pour rien…, du caviar pour les cochons !… “Ahhhhhhhhhh ! Faut les remercier quand même, Bonhams, Coys, RM Auctions, pour leur persévérance et tout l’argent qu’ils ont dépensé afin d’organiser un spectacle qu’on ne verra sans doute jamais plus”…, me suis-je dit !
Et puis, sous le coude, comme par miracle, le lendemain…, j’ai assisté à la jouissance en direct de Max Girardo, qui n’en pouvait plus, certain que ce garçon faisait du priapisme après sept heures d’un mélange orgiaque de préliminaires, surliminaires, subliminaires liminaires et d’enculades de premiers plans (de second aussi) ! Avec doigté, je précise… un orfèvre…, y a pas une femme qui refuserait… et d’autres aussi qui en redemandent ! Bander comme ça, c’est un miracle, le genre qu’on en rêve toute une vie… Bref il causait aux médias, en rajoutait des tonnes, que du meilleur, comme à Marseille au vieux port, des chiffres à donner le tournis… Et forcément, comme d’habitude les journaleux ont tout pris, à tout prix, faut que la poudre à lessiver se vende ! En résultat ? Partout sur le web, dedans dehors, les forums, les infos, même sur les sites de rencontres, y a plus eu que pour Max, avec des chiffres étourdissant, pharaoniques, babyloniens d’avant le déluge… Une orgie de chiffres bandatoires, inimaginables, pleins de contradictions quand même, que tous les collectionneurs du monde reprennent espoir, qu’il ressortent leurs bricoles, qu’ils les astiquent, reluisent, en ayant les paroles de Max dans leur tête…, bientôt les MGB au delà du million !…
Alors qu’en réalité la salle était quasi vide, y a pas photo, y a même des vidéos qui en témoignent, sur que le cadreur a eu tort de zoomer plein arrière pour qu’on voie les chaises bien rangées, immaculées, le tout bien propret, mieux qu’en Suisse ! Personne n’a même pas osé pousser plus fort de peur de f… une merde indescriptible ! Bref, des faux chiffres et encore des faux chiffres, une affaire phénoménale qui correspondrait au meilleur résultat obtenu en une seule journée dans des enchères de voitures de collection… et cela dans l’histoire de ce business qui reste à écrire ! Soufflant, non ? Et tout cela par téléphone… Oh ! Je sais que le téléphone arabe est très connu, mais en ce cas, il y a quelque chose qui m’échappe-ment… OK ! Pour une, je passe, mais là ou je flippe, c’est que tout le monde prétend que quasi toutes leurs voitures auraient été vendues par téléphone… : “Nous avons établi une nouvelle norme pour les ventes aux enchères de voiture de collection, non seulement pour la qualité des voitures, mais aussi pour leur présentation impeccable et notre expérience. Ces impressionnants résultats ont été générés par les soumissionnaires inscrits provenant de 33 pays différents, par téléphone, sur Internet, mais pas dans la salle de vente”… C’est ça qu’il a affirmé sans rire, Max Girardo, en réponse à l’étonnement général…
Le genre d’étonnement ahuri, les yeux exorbités, la langue pendante, car, quoi, m’enfin…pour sur… il n’y avait quasiment personne dans la salle !!! “Par contre, 300 personnes ont regardé la vente sous couverture vidéo en direct streaming de la vente sur Internet”… Y a de quoi lui offrir une petite chanson..
Il met de la magie, mine de rien ,dans tout ce qu’il fait…
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles…
Il s’amuse bien, il n’tombe jamais dans les pièges…
Il n’se laisse pas étourdir par les néons des manèges…
Il vit sa vie sans s’occuper des grimaces…
Que font autour de lui les poissons dans la nasse…
Il est libre Max ! Il est libre Max ! Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler…
Il travaille un p’tit peu quand son corps est d’accord…
Pour lui faut pas s’en faire, il sait doser son effort…
Dans l’panier de crabes, il n’joue pas les homards…
Il n’cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare…
Il est libre Max ! Il est libre Max ! Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler.
Il r’garde autour de lui avec les yeux de l’amour…
Avant qu’t’aies rien pu dire, il t’aime déjà au départ…
Il n’fait pas de bruit, il n’joue pas du tambour…
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour…
Il est libre Max ! Il est libre Max ! Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler…
Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours…
Lui, pour leur faire plaisir, il raconte des histoires…
Il les emmène par-delà les labours… Chevaucher des licornes à la tombée du soir…
Il est libre Max ! Il est libre Max ! Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler…
Comme il n’a pas d’argent pour faire le grand voyageur…
Il va parler souvent aux habitants de son cœur…
Qu’est-ce qu’ils s’racontent, c’est ça qu’il faudrait savoir…
Pour avoir comme lui autant d’amour dans le regard…
Il est libre Max ! Il est libre Max ! Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler…
Il y a de quoi, malgré tout se poser une infinité de questions… Des soumissionnaires de 33 pays…, ça fait combien de téléphonistes en salle pour qu’ils “participent” à la vente ?… Il n’y en avait que 4, pas trop occupés… Il en aurait fallu une armée, toute la téléphonie de Monaco aux ordres, avec, en renfort, télégraphe, sémaphore, pigeons-voyageurs et signaux de fumée…, difficiles à décrypter dans le rideau de fumée ambiant, faut avouer quand même !
Et quel cinéma…, la majorité des voitures viennent des USA… et seraient soi-disant adjugées à Monaco à des américains pour la plupart… des milliardaires qui achèteraient en pleine crise, sans même venir voir les voitures, sans les ausculter, sans même les essayer… Et pas des petites bricoles, non, des bazars à 2, 3, presque 5 millions d’euros ! Il y avait une bizarre odeur dans la salle, une odeur de faisans rôtis, bien croustillants, fourrés en plus… Bon appétit à vous tous…, dormez bien… Allez, revenez, j’ai pas tout à fait terminé… Si on regarde les résultats chez Bonhams, rien ne correspond, comme si le fait de passer d’avril à mai faisait entrer dans un autre espace-temps ! Quoi vous dites en pensée ? Que c’est trop à supporter ? Bien d’accord… Autant en terminer là, ras-le-bol !
Les ventes aux enchères sont souvent des attrape-nigauds, car ces barnums ne favorisent que les maisons de ventes aux enchères, qui espèrent attirer des foules de gens, que les Commissaires-Priseurs leur ont pré-assurés de vendre (à n’importe quel prix)… L’arnaque ultime consistant à leur faire accepter et signer une vente sans prix de réserve qui selon eux attire plus de clients… Affolés alors que le marteau va frapper leur destin alors que le prix qui va être adjugé est médiocre, assurant une perte irrattrapable, les propriétaires n’ont que deux choix : laisser partir leur voiture à un prix ridicule, moins les 15% de Fee vendeur… ou enchérir eux-mêmes, ce qui n’est pas très légal dans certains pays… Ils devront alors payer 15% de Fee sur le montant de l’enchère… La société de vente aux enchères gagne sur tous les tableaux… Pour la vente de Monaco, Max Girardo a fait très très fort, il a considéré d’avance que les voitures invendues étaient en réalité automatiquement des ventes en retour aux propriétaires des voitures, c’est assez subtil surtout que c’était stipulé dans la convention… Mais en réalité cela frise l’escroquerie intellectuelle… vis à vis des spectateurs, des lecteurs des résultats… et des clients vendeurs.
En effet tout se joue au contrat initial et Max Girardo est certain de percevoir 15% de fee auprès des vendeurs de voitures invendues !!! Généralement, ceux qui ont vécu pareille déconfiture, ne reviennent plus jamais… Reste aussi de savoir pourquoi on adjuge lorsqu’il n’y a pas d’enchérisseur…, Dans le cours de la vente ça aide sans nul doute à créer une ambiance, une frénésie d’achat…, Mais quand on voit ensuite la réalité en consultant les tableaux de vente, tout un chacun a de l’amertume de s’être laissé manipuler… Vous savez, là, et ailleurs, dès qu’il s’agit de la condition humaine il y a de ces énigmes planétairement et gigantesquement absurdes, par exemple lorsque le montant du prix maximum d’estimation est dépassé et que la voiture est malgré tout “adjugée/rachetée” par son propriétaire ! La seule explication, sauf à que je ne connasse pas les règles en vogue sur Jupiter, question enchères, c’est que le propriétaire se crée en tête une valeur “certifiée” de sa chère automobile… En réalité il rêve car il a été manipulé et refuse cette situation qui le ramène à n’être qu’un imbécile !
Dans d’autres cas, ok, il rachète son problème, ça peut se comprendre s’il voit l’objet de ses cauchemars sur le point d’être adjugé sans prix de réserve pour la valeur d’une épave…, il a alors le sursaut de celui qui sauve ses bijoux de famille…Mais, franchement, mes amis (ou non), tout cela est glauque, sous des dehors de flonflons, c’est davantage le théâtre des deux boules que l’Alcazar de Milan… Aahhhh ! Quoi vous dites, c’est pas l’Alcazar, mais la Scala de Milan… Aaaaah ! Bon ! Je me disais aussi qu’il y avait quelque chose de pas net là aussi… Ben oui, les temps changent… Il suffit de gratter alors que les gens adorent être gratouillés et ils se mettent à beugler… et quand on se penche trop dans les slips, c’est souvent dégueu…, les tâches, l’odeur, je vous dis pas l’horreur ! Au départ, franchement, juré, même que je crache sur l’écran à la seconde, les ventes aux enchères ça faisait pas apothicaire comme maintenant. Du temps ou j’y allais comme un oignon va dans la soupe ! Les oignons croient que fréquenter le gratin ça va les mettre en valeur, qu’ils vont en tirer des avantages…
Que nenni, les gens pleurent rien qu’à les éplucher…, Par ici la bonne soupe, à la louche, pas à la petite cuillère… Et en finale, vous êtes avalé tout comme les croûtons qui surnagent dans la mélasse… Et si vous n’avez pas de chance vous participez à la diarrhée finale…, De celles qui finissent en tirant la chasse…Donc, il ne s’agit pas de faire l’oignon au milieu des croûtons, ni de frayer avec les citrons qui n’aiment qu’être pressés…, Il faut aussi éviter les faisans en attente d’être fourrés… Les poules qui attendent d’êtres mitonnées (au pot les poulettes)… La meilleure tactique c’est aussi d’éviter d’être une pomme, je cause pas des pommes de terre sans envergure, style paysan qui a rien compris, non, la bonne pomme…, La pomme dans laquelle on met un ver… Le ver est dans le fruit dit-on… Et c’est pas d’en écrire qui fait la chanson… Faut la partition, des notions de solfège pour apprécier toute l’arnaque… J’arrête là, c’est gratuit, faut que j’aille me gratter l’oignon… Bon appétit !