Sexytroën/Sexytraction
Me voici, paraissant devant vous, non pas pour soumettre un obscur repentir quant à mes actions passées, auxquelles je pourrais ajouter mes actions futures vous vous en doutez bien, mais pour reconnaître que j’y suis peut-être allé un peu fort. J’ai même fait preuve d’une hardiesse sans commune mesure quant au fait de ne pas prendre en compte votre sexytroënité comme une route s’avérant plus sinueuse que je ne l’aurais cru. Spermater ce site de mes texticules (couillus, certes) en toute impunité, sous le se(a)in(t) patronage des adipeuses cambrures de vos indigents visages de post-ado ayant connu les affres d’une vie masturbatoire, auront peut-être été aspergés par mes gouttes de trop dans ma désormais inaltérable autant qu’inextinguible carrière de pourvoyeur d’obscénités automobiles. Il est donc important de considérer cet article comme la preuve de mon infinité bonté à votre égard, non pas comme une nouvelle éraflure faite aussi bien à l’avancée du droit des femmes (offense faite à l’ordre naturel s’il en est), mais comme une tentative masquée de rédemption visant à rester dans vos cœurs, l’abominable dictateur de vos solitaires et séminales tendresses nocturnes, odes tenaces et odorantes à votre mollesse péniblement érigée. Je n’irai donc pas par 4 chemins. Davantage par les sentiers sauvages où me conduit une structure névrotique violemment escarpée.
L’amour façon terroir-franchouillard est le cul de basse fosse de la Citroën-Traction-Avant ! Les infortunées pin-up’s de cet article sont connues des amateurs de roploplos façons fête foraine, l’une d’elle a été élue Playmate Coed of the Week par Playboy et a gagné ses galons de génisse nourricière non pas en ferme écologique d’élevage mais au sein du très vallonné magazine King. Mais cette suave ne serait pas si singulière sans la présence de sa grande sœur toute aussi agréable ophtalmologiquement parlant, même si dotée de centimètres cubes supplémentaires notamment dans la zone abdominale, sans doute le résultat d’un passif culinaire des plus sibyllins. Car il est difficile d’évoquer l’une sans salir l’autre et inversement. Comment ne pas suinter béatement du pubis devant d’incestuelles sessions webcam pouvant tordre les vices pédérastiques des plus invertis de nos lecteurs ? Pensez-donc à toute cette industrie textile potentiellement relancée par ses sœurs responsables de l’usure avancée d’un nombre toujours grandissant de braguettes soumises à la rudesse de tringles à sirop blanc. Venez en aide à votre pays, la Franchouille et à ses couturières en préretraite retrouvant le panache d’un fier labeur chez un patron transpirant les soirées gloryhole, où précarité rime avec droit de cuissage. Soyez les premiers à réaffirmer l’utilité de l’apprentissage des travaux ménagers pour futures femmes battues dès l’école élémentaire. Car l’amour façon terroir-Franchouille n’est jamais plus beau que lorsqu’il permet l’inopinée rencontre d’un homme suant la vinasse en cubi sur la machine à coups de poings d’une ducasse dunkerquoise et d’une femme musclant ses maxillaires sur les chibres bruns des collègues de son futur époux peintre en bâtiment, entre deux crochets du droit avec chevalière. Vingt ans avant la DS, la Traction Avant a révolutionné l’automobile en apportant des solutions inédites. Considérée comme la reine de la route, cette fameuse routière a cependant causé la ruine de la marque.
1. Elle était révolutionnaire à plus d’un titre : Commercialisée en 1934, une époque où quasiment toutes les voitures étaient des propulsions, la Citroën Traction Avant était l’une des toutes premières voitures à roues avant motrices, (comme l’indique son nom). Mais ce n’était pas sa seule innovation : freinage hydraulique, monocoque, suspensions avant indépendantes… Révolutionnaire, la Traction l’était à plus d’un titre.
2. Une fiabilité catastrophique à ses débuts : A l’instar de la DS vingt ans plus tard, les premiers clients de la Traction ont essuyé les plâtres d’une mise au point hâtive : des cardans qui lâchaient rapidement, une caisse qui se déchirait, des boîtes qui rendaient l’âme… La voiture était trop innovante et le réseau Citroën peinait à résoudre des problèmes qui relèvaient de la science-fiction.
3. Une version V8 était prévue : Au salon de Paris 1934, Citroën présentait une version haut de gamme de la Traction : la 22, pour 22 chevaux fiscaux. Cette dernière était motorisée par un V8 maison de 3,8 l. Ce moteur promettait une centaine de chevaux et se distinguait par ses phares encastrés dans les ailes. Hélas, des problèmes de mise au point confinèrent ce modèle à l’état de prototype et il ne fût jamais commercialisé. Aujourd’hui, trouver une Traction 22 est le Graal de tout Citroëniste qui se respecte.
4. Elle précipita la marque vers la faillite : En 1934, les déboires liés à la fiabilité du modèle et le pharaonique budget de développement a eu raison des finances de la marque française qui déposa le bilan. C’est la famille Michelin qui s’en porta acquéreur. Sa première mission sera de fiabiliser la Traction !
5. Elle fût déclinée en trois motorisations: La Traction de série (V8 excepté, donc) se divisait en trois modèles :
– La 7 : de 1934 à 1941, moteurs 4 cylindres en ligne de 1,3 à 1,6 l et développant de 32 à 36 ch.
– La 11 : de 1934 à 1957, moteur 4 cylindres en ligne de 1,6 à 1,9 l et développant de 36 à 60 ch.
– La 15-Six : de 1938 à 1954, moteur 6 cylindres en ligne de 2,9 l et développant 77 ch.
6. La Traction a inauguré la suspension hydropneumatique : A partir de mai 1954, les ultimes 15-Six étaient assemblées et Citroën donnait déjà un avant-goût de sa DS avec une suspension arrière hydropneumatique.
7. Sa boîte de vitesses était son point faible : Lors du développement de la Traction, Citroën imagina une boîte automatique à deux ou trois vitesses. Le manque de temps pressait les ingénieurs à développer une boîte traditionnelle, à 3 vitesses. C’était le point faible du modèle, surtout dans les conditions de circulation actuelles.
8. Elle a servi l’armée allemande… Puis la Résistance française : En 1940, l’Allemagne envahit la France à la vitesse de l’éclair et réquisitionna tous les véhicules. La Wehrmacht était particulièrement friande de la Traction qu’elle envoyait dans ses campagnes militaires en Libye et en Russie où ses roues avant motrices faisaient des merveilles. La Résistance française en fera un large usage aussi. L’image des Traction frappées du sigle « FFI » marque encore les rares personnes survivantes qui ont connu la libération de Paris.
9. Elle a motorisé un groupe de bandits : Le gang des Tractions Avant. Ces bandits étaient pour la plupart des anciens de la Gestapo, des anciens collabos qui effectuaient des braquages à main armée, principalement en Provence, sur la Côte d’Azur et à Paris. Motorisé par des Tractions Avant, ils ont réussi à voler pour l’équivalent de plus de 6,5 millions d’euros entre 1946 et 1947 !
10. De nombreuses carrosseries furent proposées : La routière était disponible en plusieurs variantes : 4 vitres latérales en version courte (Légère) ou normale, limousine 6 vitres latérales (Familiale), Commerciale, coupé (Faux-Cabriolet), Cabriolet (Roadster)… Aujourd’hui, les cabriolets s’échangent à largement plus de 150.000 € !
2 commentaires
Mon cher Gatsby, chacun de vos articles est plein de surprises ! Je viens de découvrir ce qu’est une “ducasse” ! La Traction est un monument franchouille intéressant : elle n’a en réalité rien inventé, mais l’inconscient collectif a jugé impératif d’en faire un monument national, au service de la construction de l’identité et de l’histoire d’un peuple tout entier ?
J’chte viens d’el nord de chez les c’htis-Belges, une fois, alors eine ducaasse j’che connais c’est la ket te dégust ter ti de nous ziot des frits en cornet avé 1 cervela ! Puis te va en manège faire les zoot avé les autoskoter, une fois fieu te brèle et p’tet que des fifilles vennen te bizouiller !
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