Concept-Cars… Chrysler (Packard) Diablo ’56 = Plymouth (Pakarté) Tornado-Diablo ’57…
23 juillet 2004… l’horloge digitale indique 13h13… je suis seul dans la chambre d’un hôtel sordide situé au milieu d’une de ces zones commerciales immondes qu’on trouve à la périphérie des villes, la pièce est austère, un lit, une télé, un bureau, impossible de rester sans penser très sérieusement à la déraison m’ayant amené là… cinq heures de route pour un rendez-vous dans un bar… il faut maintenant que je m’y rende. Je prends ma veste, sors dans le couloir, descends jusqu’à l’accueil… la moquette du hall transpire une odeur de cuisine à l’huile d’olive qui me coupe immédiatement l’appétit. A l’extérieur trois voitures semblent abandonnées sur le parking de cinquante places, j’ai le moral proche de zéro, j’entre l’adresse du bar dans le GPS et me laisse guider avec la sensation de naviguer dans le néant.
Après six kilomètres, le bar est en vue, enclavé dans un ensemble d’arbres noirs, un établissement aux couleurs criardes et multicolores qui tranchent singulièrement avec la zone en face… des temples de la consommation pour touristes se trouvent de chaque côté de la nationale, quelques têtes blanches déambulent sur les trottoirs à la recherche d’une boisson ou de n’importe quoi… du moment que c’est “au meilleur prix”. Ma montre indique 13h46… sur la devanture un palmier géant semble clignoter de manière stroboscopique malgré un soleil de plomb, c’est glauque, l’intérieur doit être pire… Après cinq bonnes minutes de réflexion, je sors de la voiture et suis accueilli par un videur d’environ six mètres de haut, bouc, petite chemise blanche, piercing à l’arcade et tatouages tribaux…
J’entre, arrive à un comptoir, un homme d’une cinquantaine d’années portant une chemise à fleurs me demande quinze euros sans “bonsoir” ni “s’il vous plaît”…, je m’avance et passe la double porte, mes yeux s’écarquillent face à l’immensité de la salle, l’ambiance est violette…, des centaines d’yeux me violent, je fais un rapide tour du paysage…
– Quel bordel, putain… que je dis à une dame qui sourit en retour…
Je commande un cocktail exotique suite à la sollicitation appuyée d’une serveuse, une fleur vénéneuse déshabillée d’une robe fuchsia échancrée de partouze… elle me sert un beau verre, “triple dose pour trois fois moins cher”… je le bois vite, la personne du rendez-vous n’est pas là… je “siffle” un deuxième verre et je m’affale dans un divan… un peu chaud. Mon regard balaie rapidement l’endroit, j’évite de croiser celui des filles… d’inquiétantes créatures peuplent ce lieu… toutes montées sur talons aiguilles… la majorité porte des strings et des bikinis verts, roses ou jaunes fluos, c’est moche, kitch, débile, malsain… courbes domestiquées, plastiques travaillées, des stéréotypes glaçants de celles qu’on trouve sur Youporn… le comble, un écran géant diffuse du foot américain.
Une petite brune s’approche de moi, elle me fait la bise et se présente… ce soir, elle s’appelle Sacha, elle est roumaine et elle a vingt-deux ans… demain elle sera “autre”… elle est souriante et avenante, elle me demande avec un léger accent si c’est ma première fois, me demande mon âge, ma profession… mon GSM tinte, mon rendez-vous s’excuse du retard, me dit que je peux prendre du “bon temps” en attente de son arrivée, je dis oui, puis non, puis zut et merde… mais que je vais l’attendre, lui demandant de confirmer que la Packard Diablo est bien réelle, bien à vendre, bien en état…
Après les banalités d’usage, la pute m’invite à la suivre, j’hésite…. Étant donné que le prix n’est pas affiché sur son front, je pose la question universelle : c’est combien ? Elle me dit quatre-vingt, je lui dis soixante-dix, elle me dit d’accord… j’hésite encore… je pénètre (sic !) dans les coulisses, je paie cinq dollars pour l’électricité de la chambre… elle récupère ses affaires dans un vestiaire, pendant ce temps je regarde une vitrine dans laquelle se trouvent des godes bien veineux de toutes tailles… elle sort, m’attrape la main et m’entraîne… elle porte dans ses bras un rouleau de sopalin, une trousse de toilette et un drap jetable, logistique peu glamour.
C’est un vrai labyrinthe ou je la suis docilement…, nous arrivons dans un immense couloir à la symétrie parfaite, je n’en vois pas la fin… elle marche tranquillement devant moi, elle porte un corset et un string en dentelle noire, ses fesses sont fermes, elles basculent l’une et l’autre harmonieusement… la chambre est ouverte, une femme de ménage s’éclipse après avoir perçu quatre dollars pour le nettoyage. Elle arbore une large cicatrice du nombril jusqu’au-dessus des seins, disgracieuse et faite à l’aiguille à tricoter, elle devient presque humaine… je lui demande ce que c’est, elle me pousse sur le lit, ou elle enlève son string… épilation intégrale ! Elle sort un préservatif et le coince entre ses dents, me l’enfile avec la bouche et commence une fellation sous latex… en analyse mais peu concentré, je me demande ce que ça fait de manger une sucette sans enlever l’emballage… les gestes sont mécaniques, répétés mille fois, le programme ne laisse guère place à l’excentricité.
En moins de dix minutes, nous enchaînons un lotus, un missionnaire et une levrette… la simulation de cri de jouissance qu’elle me propose est aussi crédible que la mort de Marion Cotillard dans Batman… les rapports sont trop artificiels… elle se retire et me propose de me faire un “pont”, j’accepte sans savoir de quoi il retourne… elle me couche sur le dos et me pose son coquillage à moins de deux millimètres du nez. Ça ressemble à un 69 mais hors de question que je mette ma langue là-dedans… elle attrape un truc et j’entends “spouuuuilltchrrr” comme la fin d’une bouteille de ketchup… elle retire le condom, le jette par terre et commence à me poncer la quille avec une dose massive de lubrifiant… l’étrange vision des corps me trouble, mes muscles se crispent et en moins d’une minute c’est terminé… elle se lève, disparaît… j’entends de l’eau couler… puis elle revient dans la chambre, elle s’est rhabillée avec une tenue différente…
Je me rhabille, quitte la chambre… d’autres hommes sont arrivés entre-temps… mis à part deux gars plutôt classes, les autres sont vilains… il y a un peu de tout, des jeunes, des vieux, des Rivaldi, des survet’ Lacoste, seul point commun, aucun d’eux ne parait fortuné, une autre facette du tourisme de masse.
Le match n’est pas terminé, si je fais le ratio avec la période réglementaire, je suis parti vingt-deux minutes… je traverse la piste de danse avec confiance comme si j’étais un habitué, commande un whisky coca : quinze euros… Mon GSM tinte, mon rendez-vous s’excuse du retard, me dit que je peux encore prendre du “bon temps” en attente de son arrivée, que c’est lui le patron… qu’il me faut quand même offrir quelque-chose pour les “services”… je sors en comprenant que je viens d’entrer… bordel, putain… quoi que je fais-là… je re-entre, retourne sur le divan, personne ne s’interpose… dans la mystérieuse confrérie de la connerie humaine, cette aventure est surréaliste… un homme s’avance, il me dit : “Pakarté ? Diablo ? Follow-me !”…et c’est parti, enfin…
Si la Chrysler Diablo est mythique… à l’instar de General Motors, mais avec moins de panache que ce dernier avec ses “Motoramas”… Chrysler a produit de nombreux “Show Cars” (que l’on nommerait aujourd’hui “Concept Cars”)… par contre la “Packard Diablo” est inconnue… Vous vous demandez de quelle voiture il s’agit et quoi je fais dans ce bouge… rien de bon… un loustic m’a, quelques jours précédent, assuré avoir “LA” fameuse “Pakarté Diablo”, du moins l’une d’elle, si pas elle : un clone, une réplique… j’ai traduit par “Packard Diablo” et corrigé en “Chrysler Diablo”… je me suis auto-entuber grâââââve… et compte-tenu du contexte, je réalise que moi aussi maintenant, je connais un ami qui a suivi le même périple, pour rien que du temps perdu…
Le premier “show car” de Chrysler, la Chrysler Newport Dual Cowl Phaeton (1940-41) carrosserie de LeBaron, a été fabriquée à 5 exemplaires dont un à l’usage de Walter Chrysler et un autre pour l’actrice Lana Turner. Au même moment, est apparue la Chrysler Thunderbolt, un cabriolet à toit rétractable (une idée venue de chez Peugeot avec la série des “Eclipse”), à la ligne “ponton” moderne, même si le dessin était bien flamboyant.
Pour d’évidentes (et malheureuses) raisons, il faudra attendre 1951 pour voir le prochain show car : la Chrysler K310… entré chez Chrysler en 1949, Virgil Exner est alors chef du “studio de style avancé” (advanced styling studio), indépendant du responsable du dessin des voitures des productions, Henry King… pendant ces trois premières années, il créa de remarquables show cars construits par Ghia. Sa première réalisation fut le coupé Chrysler K310 réalisé chez Ghia en Italie, car le savoir-faire des maîtres carrossiers avait déjà disparu à cette époque aux États-Unis et que la patrie de cette corporation était l’Italie… ensuite, il s’agissait d’une question de coût : la main d’œuvre y était meilleure marché… le prix de revient chez Ghia était même inférieur à celui de chez PininFarina.
La K310 présentait quelques idées reprises sur les prochaines voitures de production : les sièges avant 1/3 – 2/3, les poignées de portes encastrées, les passages de roues ronds et les roues à rayons, la calandres quadrillée (egg-crate grille), les feux arrière posés sur les ailes et la fausse roue de secours intégrée dans le couvercle de coffre. Le rôle de la K310 était de présenter le savoir-faire de Chrysler en matière d’évolution esthétique de la marque en faisant le tour des concessionnaires à travers le pays… ce fut un succès… la version décapotable C200 qui suivit en 1952 poursuivait le même but…
Deux créations d’Exner suivent en 1953, la GS1 et le “Coupe d’Elegance”, duquel la Volkswagen Karmann-Ghia sera directement inspirée à une échelle plus petite ! La GS1 est légèrement modifiée par rapport au “Coupe d’Elegance” et sera vendue à 400 exemplaires par France Motors, le distributeur français de Chrysler sous le nom de Chrysler ST Special.
Parallèlement aux Chrysler, les autres divisions ne seront pas oubliées… même si DeSoto ne sera pas particulièrement favorisé, annonçant peut-être sa disparition pas si lointaine, ce sera différent avec Dodge et la série des Firearrow. La Dodge Firearrow IV conduira à une série de voitures d’exception, curieusement peu connues, bien que de nombreuses personnalités les aient possédées… elles furent vendues aux États-Unis sous la marque Dual-Ghia de 1956 à 1958, puis Dual-Ghia L6.4 jusqu’en 1963, ce dernier modèle ayant été dessiné de nouveau par Virgil Exner… pas plus d’une centaine de Dual-Ghia et une petite trentaine de L6.4 furent fabriquées.
En marge des voitures réalisées par Ghia, Chrysler poursuivit la présentation des “Dual Cowl Phaeton”, lesquelles préfiguraient la future nouvelle division du constructeur en 1955 : Imperial, qui n’avait été jusque-là que le haut de gamme de Chrysler…
L’histoire de cette marque qui devait concurrencer Cadillac et Lincoln, et qui le fit quelquefois avec brio, est un des ratés du “marketing”, et mériterait à elle seule un article approfondi…
En 1955, apparaissent trois nouveautés, les Chrysler Falcon, Flight Sweep I (cabriolet) et Flight Sweep II (coupé), ces deux dernières annoncent les Chrysler de série en 1957… quant à la Norseman, elle aura un destin tragique… attendue avec impatience, elle n’arrivera jamais et sombrera en mer avec son transporteur, le paquebot Andrea Doria. En 1956, c’est au tour de la Chrysler Dart, laquelle sera modifiée en 1957 et présentée sous le nom de Diablo.
Il est manifeste que Ghia a dupliqué la 410 Ferrari América qu’il construisait pour un milliardaire américain : Robert Carl Wilke, propriétaire d’une entreprise leader à Milwaukee, qui jouait un rôle actif dans la course automobile depuis 1935… et dont son implication directe avec le Commendatore Enzo Ferrari avait commencé en 1952, quand il avait acheté sa première Ferrari : une 250 Mille Miglia.
Voilà, nous y sommes…, la Diablo mythique…
Il vous suffit de comparer les photos et de cliquer sur ce lien pour vous en rendre compte :
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Au moment de sa construction, c’était la voiture la plus aérodynamique de l’univers…,elle avait moins d’un tiers de la traînée d’air de n’importe quelle autre voiture sur route.
La Dart Chrysler 1956 était un véhicule conçu pour défier le vent, très aérodynamique et finement réglé dans l’une des plus grandes souffleries de l’Europe…
Comme chez ses concurrents, la crise économique a marqué une pause chez Chrysler et ce ne sera pas avant 1961 que les show cars reprendront du service, en l’occurrence via la TurboFlite, voiture à turbine carrossée par Ghia qui sera la dernière réalisation de Virgil Exner pour Chrysler… la conception du véhicule avait été assurée par le studio de design de Virgil Exner à Chrysler…
Nous sommes arrivés dans un terrain vague situé à 500 m du bar, et…
– Ce n’est pas la Chrysler Diablo… que je hurle devant une épave de baleine automobile…
– Yes, c’est la Pakarté Diablo, même auto, même rouge, modèle rare, unique et qui m’appartient. C’est absolument une automobile géniale qui a été présentée dans des spectacles à travers le pays. S’il vous plaît, les soumissionnaires sérieux seulement vous ai-je dit au téléphone. L’acheteur doit payer tous les frais d’enlèvement et transport, mais je serai heureux de vous aider ! Ne manquez pas cette occasion de posséder un morceau de l’histoire américaine.
– Mais ce n’est pas pas une Packard Diablo, ni l’unique Chrysler Diablo, ce n’est qu’une horreur… Chrysler n’a jamais créé un tel bitza, ce ne peut qu’être l’œuvre d’un fou drogué et ivre…
– Yes, l’aube de l’ère du jet dans les années 1950 a eu un effet dramatique sur le peuple américain et les concepteurs de l’époque. les jets sont symboliques de la nouvelle ère moderne de la vitesse, aérodynamique, matériaux miracle et ingénierie de pointe. Nos vêtements, les maisons, les lieux de travail et les villes toutes reflétaient ces nouveaux concepts modernes et les approches, mais peut-être n’a jamais été cette influence plus apparente que dans l’industrie automobile. Pakarté annonçait en 1956 avec le slogan, “tout à coup, c’est 1960″… et a déclaré qu’elle était la seule voiture qui ose briser la barrière du temps.
– Ce n’est pas la Chrysler Diablo, et pas plus une Packard Diablo que vous nommé Pakarté… c’est une épave de 1958 Plymouth customisée par un fou furieux et surnommée Tornado. Ce n’est pas Packard qui diffusait ce slogan, c’était Plymouth… Et c’était en 57… La Plymouth Tornado, à l’origine était peinte en gris et customisée sur base d’un châssis de Plymouth Fury. C’était l’œuvre d’un illuminé… et la firme Plymouth n’a strictement rien à voir avec cet engin hideux, pas plus que Packard ou Chrysler ! Elle n’a jamais été présentée dans des shows itinérants dans tous les USA, ni dans des “auto-spectacles” ou étaient exposés d’autres auto-bizarreries et également le missile Redstone de l’armée de terre produit par Chrysler Corporation. C’est un gigantesque mensonge pour faire croire à des idiots qu’il s’agirait d’un prototype-Concept-Car officiel, uniquement pour gagner un max d’argent. Telle quelle la valeur est nulle, pas même 10.000 dollars !
– Le concept de cette auto a repris certains de ces indices de style de missiles comme l’aile de grosse queue, l’échappement rocket type twin, les doubles têtes de carénages et un nez d’avion, un symbole du futur design américain, de l’innovation et du style, la Tornado a été un aperçu de ce que le nec plus ultra à réaction ou voitures à turbine-moteur de la prochaine décennie pourrait ressembler. En 1964, elle a pris la deuxième position pour le Radical Custom Design chez salon des Sabres de l’Auto à Denver et a été présentée dans des magazines automobiles. Elle est pour vous contre 500.000 dollars US cash…
– Un demi-million de dollars, c’est dingue !
– Oui, c’est le bon prix, si vous ne pouvez pas, vous faire prendre du temps de moi, pas content…
– J’étais venu pour une Packard Diablo, qui ne pouvait être que la mythique Chrysler Diablo…, pas pour un Custom-Car débile que vous me présentez comme étant “LA” Pakarté Diablo… puis que vous prétendez être une création “oubliée” de Plymouth qui n’a rien à y voir… C’est une tromperie, une escroquerie !
– On sait peu de son histoire jusqu’en 1974, quand un sportif basé sur Utah a acheté l’auto et il a conduit ici ou elle se trouve depuis 40 ans sans bouger. Après sa mort et le décès de son épouse, le véhicule a été oublié et laissé à l’extérieur. Finalement, un voisin proche, a eu connaissance de cette automobile unique et, soupçonnant son importance historique, a acheté aux enfants dans succession et commencé à contacter collectionneurs et acheteurs potentiels. En 2004, comme personne n’achetait, il a vendu l’auto a moi, je suis aussi collectionneur passionné de voitures. La voiture avait des nids de frelons dans les sièges et des souris vivantes dans les collecteurs et les tuyaux. Une enquête plus approfondie s’est avérée nécessaire d’une restauration longue et très grande était nécessaire et j’ai décidé de vendre pour un demi-million de dollars cash, la voiture devrait valoir deux millions mais restaurée. Un aficionado nouveau ami de moi et client de mon bar va acheter l’auto si vous pas l’acheter maintenant, il est prêt à s’attaquer à la restauration.
– C’est une escroquerie…
– Moses Lunden, une autorité de Chrysler-Plymouth qui est l’auteur de plus de 20 livres sur la société et ses nombreux modèles à collectionner, a entreprit de compléter une base, frame-off restauration sans pièces de rechange utilisées pour m’aider. Puisque chaque écrou et le boulon utilisé dans la restauration sera l’équipement d’origine, naturellement n’ont aucun compromis lorsqu’il s’agit de la transmission. L’original Chrysler 290hp, 318 pouces cubes V8 sera complètement reconstruit avec la période parfaite transmission automatique bouton poussoir. Autres caractéristiques magnifiquement restaurées comprend un style avion volant, sellerie tuck-and-roll sur le tableau de bord, garniture de Bourgogne rouge, fenêtres sur mesure et une hotte avec lames supplémentaire. Soigneusement restaurée aux spécifications d’origine, sauf changement de la couleur extérieure à un noir profond, cette pièce unique de l’histoire de Chrysler sera prête à rouler au tournant de la clé. Avec son grand panache, cette Pakarté Diablo ou Tornado sera un fleuron dans la collection de tous les amateurs de voitures historiques importantes.
– Oui…, mais…, ce n’est pas la Packard Diablo 56, mais une Plymouth Fury 57 customisée surnommée Tornado équipée d’un capot de Pick-Up Ford F1 et de feux Ar Ford ’60, c’est une escroquerie, vous êtes un escroc…
– Alors désolé de vous, adieu…
Et l’affaire s’est terminée là… quoique pas vraiment… le patron du bar a fait restaurer la voiture peu après me l’avoir montrée dans le but de m’escroquer… et a tenté de la vendre chez RMAuction qui l’a finalement retirée de la vente pour tromperie… la “chose” a ensuite été re-présentée dans d’autres ventes aux enchères, mais à chaque fois la vérité a éclaté au dernier moment et la voiture retirée des ventes ou elle était à chaque fois annoncée pour 150/175.000 dollars… Le fait est que la voiture y était annoncée mensongèrement comme un véhicule Chrysler Corp. d’origine… alors que ce n’est pas le cas, ayant été construit par une personne sans aucun lien avec Chrysler. Le véhicule est équipé d’un capot de camionnette Ford F-1… les feux arrière sont ceux d’une Ford des années ’60…. Plymouth-Chrysler n’aurait jamais utilisé des pièces usagées de Ford pour un concept-car.., cette voiture est aussi laide que des saignements rectaux…
20 janvier 2013 : Communiqué de presse triomphant de la maison de vente aux enchères d’automobiles Barrett-Jackson : “Chrysler Diablo Concept crossed the auction block at the 2013 Barrett-Jackson event with a top bid of $1,375,000“…