Corvette Z51 C8 2020…
Mon Popu… avant de te ruer sur ta bagnole pour aller, comme chaque dimanche matin, au parking du Carrefour de ton bled, voir des bagnoles de Drift, puis à la concentre des amateurs de Young-Timers, laisse moi t’expliquer de quoi on va causer ici, entre mecs sérieux qui aiment papoter technique en langage Street-Racing…
Yeah mon Popu, il va être question ci-après de la nouvelle Corvette Z51 C8 et pas des “ceusses” qui se jettent corps et âmes dans les folies mécaniques parmi les plus extraordinairement tarées, tels les drifteurs qui risquent leur vie à tourner en cercles sur les parkings déserts des dimanches… la nuit de surcroit (oui, car en fait la nuit c’est cool tu vois, car tu peux allumer tes phares et te la raconter raide comme pour une masturbation devant les trois pelos qui se cassent les couilles à tenter de comprendre s’il y a quelque-chose à comprendre tout en matant les bagnoles-à-la-con fumer du cul l’espace d’une micro seconde pour éberluer une pin-up à 50 Euros pour un semi complet vite fait !
Laisse moi t’initier, mon Popu, jeune novice, aux joies que peut procurer la lecture de mes texticules couillus…. (ouais je sais ça remonte en un zoli paquet à l’endroit de la braguette), ceci expliquant que la bagnole que je te présente ici, est “LE” modèle super récent de “la mort qui tue ta mère en slip sur la banquise à coup de cure-dent nucléaire”… mais bon ça on s’en f… de même que si les courses de fous furieux amateurs de belles caisses sont devenues des attrape-couillons !
Alors, maintenant je taille dans le vif du virage/sujet, mon Popu… et en dérapage incontrôôôôlââââble… l’histoire se passe aux USA, il s’agit non pas de courses urbaines… tout se passe chez des gens Chiques et Klassieux de là-bas, oui… hommes, femmes, on voit pas des masses la différence… le lieu de présentation est un gigantesque hangar, semblable a un truc de la NASA, à première vue… avec le recul on peut remarquer que ces “ceusses” venus assister en direct à la présentation de la nouvelle Corvette Z51 C8 millésimée 2020… n’ont pas que des gueules d’endives et de moulbifs au milieu de divers mongols comme dans les réunions de Ferrailleries et Porscheries… d’autant que l’animation “festive” annoncée est loin d’être réservée à des viocs édentés sous prozac… donc oui, c’est vraiment la fête !
D’une part parce que 98% de celle-ci concerne une bagnole Kultissime… et d’autre part parce que la musique d’ambiance est très boostée (mais disons beaucoup plus rapide que ce qu’on a connu à l’époque où la dance cartonnait)… un peu dans le genre parapara pour les amateurs de Dance&Groove&Co, mais ça reste quand même un genre à part !
Y a des jours comme ça où on se dit alors qu’on doit subir des discours et des bourre-pifs, qu’on aurait mieux fait d’aller se faite tailler une pipe au bordel du coin où taper dans les vieilleries situées au fin fond d’un garage’sale, non pas parce qu’elles sont d’une saveur nostalgique pénétrante, ni même parce qu’elles sont emprunt d’un charme d’antan propre à vous faire voyager et vous rappeler une époque bénie… non rien de tout ça à dire vrai… c’est juste que c’est bon…
Disons que surtout dans les réunions Ferrari et Porsche on y retrouve des daubes totalement désuètes, nazes, nulles, qu’on est obligés de se marrer à leur vue… les plus nazes, priant Saint-Enzo où Heer Fureur Porsche tout en écoutant en boucle leurs évangiles, car pour eux ce sont les voix (et voies) de la raison… des fantômes qui parlent encore au fond de terre, juste et vrai !
Mais j’y viens, j’y viens, mes chères ouailles… mon très cher Popu… elles ont la particularité d’être spotted à 20.000kms, alors certes on trouve des variantes allant de la merde ultra fast, à la déconnade légère, mais si le genre demeure éclectique, il n’en reste pas moins unique… mais bon je vous vois grincer des dents quand tout simplement je dis les Porscheries et Ferrailleries c’est kitchissime à souhait et que les textes qui en causent façon Serge Bellu, ça ne fait que parler amour, balade dans la nuit obscure et romantique, dépassement de soi… bref c’est de la guimauve, ajoutez à ça que les diatribes y concernant sont ultra-répétitives… et vous avez ainsi un combo gagnant pour faire fuir les hésitant(e)s… mais la connerie ça ne se calcule pas, ça se vit et se sent… un poing (sur la gueule) c’est tout !
L’autre point qui fait que ces articles alambiqués et sirupeux sont à vomir (et encore je freine mon enthousiasme), c’est leur facilité à vous capter au sein d’un univers de putes qui est aussi inintéressant que le cul des babouins de Patagonie… c’est vous dire…. mais, force est de constater que la magie opère, cette même magie qui peut vous pousser à vous mettre au fourneau juste après avoir vu un épisode de petit chef en cuisine, ou encore à vous inscrire dans un club de go, de basket, ou de free-fighting après une émission TV (oui enfin pour ce dernier la magie à ses limites, amis belette abstenez vous !).
Personnellement entre la lèpre et le choléra mon instinct de survie hésite toujours lourdement… donc, mon Popu, j’en reviens (enfin) à la nouvelle Corvette C8 et sa présentation en grandes pompes… pour débuter on a eu droit à un film/vidéo de 7 minutes et quelques… des minutes de bonheur… et vous pouvez, vous-aussi, vivre l’évènement en cliquant sur ce lien (pour certains la vidéo est déjà en place)…
Moi déjà quand j’ai vu ça je me suis dit, qu’il y a dans l’espace creux qui nous entoure, des signes annonciateurs qui ne trompent pas, du style “Tintin a marché sur la lune”… car la résurrection d’un des protos de Corvette’s à moteur central, c’était comme un jour béni… et c’était “pour du vrai”… de quoi se mettre illico en mode festif poussé à donf…
La vidéo commence avec la transition distinctive du logo Corvette qui passe de celui de la C1 à celui de la C8, une animation époustouflante sur laquelle se greffent la voix et l’image de Zora Arkus-Duntov, président et ingénieur en chef de longue date de Corvette, qui demande : “Is your seat belt fastened ?” (Avez-vous bouclé votre ceinture ?) suivi d’un lancement de fusée, puis d’un montage serré qui s’arrête sur la Corvette XP 817 GS-II à moteur central de 1964.
Viennent ensuite l’Aerovette 882 à moteur central de 1976, la photo d’arrivée en première et deuxième place de la C7.R aux 24 Heures de Daytona de 2016, des images de Zora au volant de la première Corvette à moteur central de recherche expérimentale, d’un extrait présentant la Corvette C1 1953 originale, des essais de la CERV II à moteur central de 1963 et des images publicitaires des Stingray Racer 1959.
Puis, Mon Popu, tu vas voir une Corvette Indy 1986 rouge à moteur central, une photo en noir et blanc de Zora au volant d’une SS Race Car 1957 à carrosserie en magnésium et une CERV III 1990 bleue à moteur central, suivie de la date du 18 juillet 2019 (07.18.19), laquelle est maintenant gravée dans la mémoire de tous !
“Elle était le rêve inachevé de son père, le Belge Zora Arkus-Duntov”… la toute première Corvette à moteur central arrière est ainsi présentée au monde le jeudi 19 juillet 2019, bousculant du coup les conventions dans l’univers nostalgique et traditionaliste de cette icône américaine.
Revêtant une robe qui n’a rien à envier à bien des supervoitures européennes, la Corvette C8 préserve le panneau de toit amovible si caractéristique et embarque au centre-arrière, un V8 LT2 de 6,2 L lubrifié par carter sec, une évolution du moteur actuel… livrant 495 chevaux et 470 lb-pi de couple, il est guidé par une boîte à double embrayage à huit rapports, la seule offerte… ce qui permet à la bête un 0-97 km/h sous les 3 secondes.
Le plus saisissant demeure son prix de départ très bas : 59.998 US$… un prix “dumping” qui va semer la panique chez les concurrents… Ford et sa GT étant très loin très cher en comparaison, les européennes également… waouwwww , de plus les premiers exemplaires seront produits dès la fin de 2019… donc jusqu’à présent, toutes les nouvelles concernant la nouvelle Chevrolet Corvette C8 2020 sont bonnes… je suis fan, à donf !
Parmi les nombreux incidents-trolls perpétrés sur les sites Web, entre autres, de nombreux propriétaires actuels de Corvette étaient diamétralement opposés à la nouvelle configuration moteur-central… la plupart d’entre vous, moi y compris, pensaient que le prix de base de ce que nous supposions toutes et tous être une voiture presque exotique dépasserait de loin les 100.000 US$… et bien non… GM a annulé tous les arguments possibles contre la voiture !
À 59.998 US$, la Chevrolet Corvette C8 2020 coûte à peine 5 000 $ de plus que la Chevrolet Corvette C7 2019 qu’elle remplace… pour rivaliser avec les Porsche 718 Cayman et Boxster et les Audi R8 et les Acura NSX, des voitures qui se vendent pour environ deux fois plus cher…,les prix des versions munies du V8 de 5,5 litres seront annoncés dans un avenir rapproché, lorsque GM sera prêt… mais tenez-vous bien, avec le “petit” V8, le prix de cette merveille pourrait n’être que de 49.998 US$…
Je swisse heureux, enfin, posséder une Corvette C8 sera snobissime : les gens auront enfin une admiration inconditionnelle pour les propriétaires de cette automobile au grand désespoir des Ferraristes et Porschistes, et autres vulgum-pécus en Lambo et McLareen… mais comment pourrait-on être encore distingué, c’est-à-dire élégant, de bon ton, bien éduqué, illustre, hors du commun et éminent (merci le Larousse), quand le slip tombe sur les chevilles des propriétaires de Ferrailleries et Porscheries ?
Rien n’est impossible, mon Popu, car s’il est bien un domaine où le snobisme fait des ravages, c’est dans ce milieu… je commence par t’expliquer les grandes lignes, celles de l’esprit de contradiction : le Ferrariste et pis encore, le Porschiste, veut ne rien faire comme tout le monde, parce que la masse des ploucs a forcément tort : ainsi méprisent-ils les américanités pas assez “chics”… mais ce n’est qu’un début, ils haïssent large !
La majorité bêlante adjoint un stupide sentimentalisme aux Ferrailleries et Porscheries dont les propriétaires se font un point d’honneur à déployer des trésors d’énergie à s’ennuyer, (on le voit à leurs têtes d’enterrement), y adjoignant de la souffrance (les coûts de maintenance), s’étendant sur la pulsion de mort à l’œuvre dans l’ombre, qu’eux seuls sont assez malin pour entrevoir, l’élitisme est à ce prix : s’enclaver donc exclure les autres, nous, les ploucs.
Ils se prétendent initiés (ce qui sous-entend que les autres ne sont initiés à rien)… on repère ce discours à huit cents mètres, mon Popu… où à treize centimètres dans les réceptions sexuelles, par son obligatoire mention du mysticisme… si quelqu’un d’eux daigne parler (avec condescendance) de Heer Doktor Porsche où du Mon-Saigneur le Commendatore Ferrari, tout comme un dévôt du BDSM vous causerait de Sainte Thérèse d’Avila comme idole pornographique… l’indicateur est sérieux comme un pape… à ce niveau des fesses, la snob-sexualité n’a de sens que transcendantale, communiante, vecteur aller-retour non pas seulement vers le divin (ce serait trop agréable) mais aussi vers les forces du mal, de la destruction, de l’anéantissement.
Le sexe pour les Ferraristes et les Porschistes renvoie au magma originel, à notre nature fondamentalement malveillante et dont nous devons être sauvés… il s’y joue forcément un combat, parfois une mise à mort de nos partenaires et de notre identité… et si ce n’est pas gay tant mieux… on n’est pas là pour rigoler.
Le second axe du snobisme Porschiste et Ferrariste consiste en une attirance, j’ose le mot, maniaque, pour la psychanalyse freudienne : au moins ont-ils le courage de l’admettre, contrairement aux ploucs qui ont l’inconscience de forniquer de bon cœur… et ce pour des raisons liées à la dernière guerre mondiale, pour ce qui est du contexte, ils maudissent en effet l’héritage judéo-chrétien de A à Z, pardon, d’aleph à tav, héritage accusé de toutes les limitations possibles et imaginables, et notamment de l’absence de partenaires “de qualité” constamment disponibles, sur commande, au doigt et à l’œil (préférant le doigt, même s’ils ont lu Bataille)… c’est leur paradoxe : il voudraient n’être comme personne, mais que tout le monde soit comme eux.
Compte tenu des prix et valeurs excessives de leurs “chères” automobiles, ils sont bien évidement au-dessus des contingences matérielles, à condition qu’on ne leur serve pas de mousseux…, ils sont pansexuels, pourvu que leurs soupirants aient reçu une éducation supérieure, fût-elle une éducation supérieure de la rue (ils trouvent les pauvres en VW Cox ou en Fiat 500 très séduisants)… par contre, ils vomissent les “ceusses” en américaines… avec la nouvelle Corvette C8, mon Popu, nous pourront leur faire un doigt d’honneur… !
Je te fais un p’tit rajout mon Popu, pas du ragout, un rajout… parceki en a qui disent déjà des conneries monumentesques que les 49.998 $ pour la Corvette C8 en Small-Block c’est pas comme il faut, trop cher, pas assez classieux, ouaihhhhh !
Y a de quoi hésiter… toutefois, je viens de lire “Le Vis des Automabouls”… comme d’hab’ en allant chier mon paquet quotidien, ça aide de lire en chiant… et j’ai vu que pour le prix de la nouvelle Corvette C8, je pouvais acheter d’autres merveilles, au choix, soit :
-une BMW Z3 de 188.000km…
-une demie Ferrari 308GTB 2ième proprio…
-un ex-corbillard Mercedes 230S…
-une Mustang 64 de 161.000km…
-une Austin Healey 1960 dans son jus…
-les deux tiers d’une “vraie” Bugatti Stimula Delachapelle en plastique d’origine moteur 4cyl…
-les trois cinquièmes d’une Peugeot 403 “capotable”…
-les deux tiers d’une Renault Spyder saute-vent à rafraichir…
-la moitié d’un Buggy APAL moteur VW 1200…
-le tiers d’une “authentique réplique” Sbarro 328 4 cyl…
-une Matra M530LX moteur V4 Ford à refaire, mais quasi concours pour connaisseur…
-le “Pompon final” étant le huitième d’une Maserati Ghibli RHD 4ième proprio “à finir” qui part vers toutes les distances imaginables sur plateau…
Quand j’ai eu fini de chier, je me suis dit :
1° que la Corvette NEUVE à 49.998 $ c’était top…
2° que les gens deviennent de plus en plus cons…
3° que c’était pis qu’un panier de crabes, que c’était une fosse à purin…