>Corvettement vôtre ! Mémoriel déjanté d’un Corvettiste désabusé !
Dans le futur cimetière des mythes automobiles…, même pas enterrés…, la Corvette est une pièce de choix Apparue quelque part dans la General Motors en 1953, elle n’a cessé de faire l’objet d’articles d’hiver divers écrits par des journaleux, des pigistes et des rédacteurs désespérés… dans des magazines aux concepts vagues d’océans de mots ou la Corvette était présentée comme la réponse américaine aux sportives européennes d’alors.
Ce qu’était en réalité la Corvette est pourtant toujours resté un mystère, sauf pour les “ceusses” qui en ont acheté une, voire deux ou plus encore.
Ce passage à l’acte n’était pourtant qu’un coït stimulé par des tonnes de lubricités présupposées…, laissant entendre aux myriades de prématurément sourds, que la Corvette était une sorte de copulateur mécanique…, générant des fantasmes de sexe rapide, simultanément à une vague de syphilis quasi incontrolable…
Mais c’est une autre histoire que je laisse aux ethnologues…
Imaginez donc ma surprise l’autre soir, alors que, en pijama à fleurs, les pieds dans une bassine d’eau chaude salée pour calmer mes pieds qui souffraient d’avoir piloté une C3 big block boîte manuelle…, je googlais en quète d’informations sur le modèle de Corvette que je venais d’y acquérir au péril de ma vie…, car la vie est périlleuse, emplie d’aléas… et je suis tombé stupéfait sur mes propres photos citées en référence…, surtout celles mettant en scène des jeunes et jolies femmes dénudées sur quantités d’automobiles…, que d’honneur !
Je me suis dit qu’il me fallait apprendre à interrompre mon coït virtuel avec toute la misère du monde et oser écrire quelques vérités vraies sur ce mythe qu’est la Corvette, devenir inasexible…, une petite vertu cardinale en nos temps ou la capote d’une Corvette Cabriolet pourrait être la cible d’une remarque Papale…, oui…, c’est étrange comme parfois la vie s’accélère, ou chancelle, ou vacille…
Donc, après avoir étouffé, tremblé, hésité…, submergé par l’émotion…, j’ai pris une décision capitale : me branler la tête tout en tapotant le clavier de mon ordinateur (il y a là-dessous comme une sexualité refoulée)… pour vous narrer un résumé de mes points de vue sur diverses Corvette…, un tourbillon de passions, de sensations…, d’histoires fortes sous forme d’un texticule bien couillu en attente d’une jouissance partagée de rires… (je précise que je les ai toutes eu autant qu’elles m’ont possédées, ce qui précède et ce qui suit est donc écrit avec un réel vécu)…
C1 de 1953/54/55… Elles ne sont pas très puissantes (en 53/54 en 6 cylindres, en 55 en V8 optionnel), simplissimes, antiques, très plastiques…, direction lourde et floue, freins style vélo, suspensions de brouettes…, mais super look décalé…
Tout le monde en est baba, les foules en délirent…, mais peu achètent…
Autos spéculatives !
C1 de 1956/57 injection, simples phares… Leurs V8 sont léthargiques, effet toupie en virage, chars à boeufs sur routes…, mais super belles…
C1 de 1958/59/60/61 double phares… Leurs faces (avant) et tableaux de bord sont d’inspiration Juke-box…, amusantes jusque 100km/h, préoccupantes au delà…, mais si belles encore, façon Rock’N’Roll…
C1 de 1962… Elles roulent pareil que les ’61…, mais si elles disposent d’un coffre “ouvrant”, leurs flancs sont monochromes… et elles ont l’air bon-marché et bas de gamme…
Autos de plaisirs solitaires… !
C2 de 1963/64 en small block et 1965/66/67 en small ou big block… Toutes marchent (fonctionnent) en fonction de leur état (une merde même camouflée roule comme un fer à repasser, mais une qui a été correctement restaurée, en ce compris les trains roulants, qu’en franchouille on camoufle avec du goudron, roule bien droit et vire à plat… tout cela pour le plaisir du conducteur).
Les C2 sont de loin supérieures aux C1 et surtout aux C3 (les pires)…
Une C2 avec un Big Block, c’est l’enfer au paradis, inoubliable, mieux qu’une pignole…, sauf que ça bouffe 40/50 litres de super aux 100, si pas plus et au delà…, faut du porte-feuille, mais c’est là qu’est le plaisir…, rien à voir avec une VW-Cox…, c’est macho et le bruit y est pour beaucoup…, envoutant…, sauf pour faire Paris-Benidorm via Monaco…, même pas à Macon qu’on rêve de continuer en Peugeot 206…
C’est pour tout cela que les C2 sont les plus cotées, quoiqu’en europe, les “ceusses ” qui n’y “connassent “ rien, préfèrent les C1 croyant que ça vaut plus parce que c’est plus vieux et kitch…
Si certains se demandent pourquoi j’ai créé une section sado-masochiste (www.SecretsInterdits.com), la réponse est ici…
C3 de 1968/69/70/71/72… C’est “futuristique” mais aucune ne tient la route…, quelles que soient leurs couleurs, c’est pareil… des toupies…, une fois parties, rien ne peut les stopper…, sauf un arbre un trottoir ou un muret ! Dans la transition de la correction du volant, juste au moment ou l’idée que la mort est bien vivante…, si, si…, généralement le moteur s’engorge, s’arrète… et la direction assistée rend les ultimes corrections de trajectoires impossibles ! Donc, ne pas dépasser les limitations de vitesses sous peine de mort… (je crois que le 55 miles maxi aux USA a été inventé spécifiquement pour les C3)…, de plus, l’emplacement de conduite est étriqué, on a des crampes sur courts et moyens trajets (sur les longs on se raidit de manière cadavérique)… et la tenue de route reste aléatoire, ce qui fatigue la tête plus que les jambes… Un big-block dans une C3 c’est dangereux dès 100km/h…, pour rester en vie…, il faut rester sous les 55 miles et avoir privilégié une restauration parfaite en ce compris joints et rotules…
Tout le monde dit en rêver, mais peu achètent… et encore…, ils cherchent le meilleur marché… et rien de pire qu’une C3 bidouillée…, il faut donc se méfier des clubs d’américaines en Franchouille surtout s’ils s’affichent en santiag’s et vestes à franges tout en dansant du Rock and Roll…, ils sont capables de vous vendre une épave au prix d’une Rolls (les clubs de C3 sont des rassemblements de propriétaires de C3 qui cherchent à revendre leur C3…, ne vous attendez donc pas d’y trouver le moindre quidam qui vous dira la vérité, même sous la torture ils n’avoueront rien)… Pour en savoir plus, cherchez d’anciens propriétaires de C3 et essayez de les comprendre car ils vont beaucoup rire…
C3 de 1973/74/75/76/77/78/79/80/81/82… Avec TOUTES ces versions, et particulièrement les 1975 (165 chevaux), les moteurs sont léthargiques…, les voitures lourdes et craquantes (double sens), la moindre des anciennes Twingo toute pourrie (et même avec un cylindre en carafe), gagne au démarage et en vitesse de pointe… alors qu’une C3 165cv de 1975 est à fond à 148km/h…
C’est beau, surtout les premiers modèles avec pare-chocs chromés, privilégiez les cabinets cabriolets…
C3 = Autos de frime…
C4 de 1984/85/86/87/88/89/90/91/92/93/94/95/96… Très bonnes voitures, bonne position de conduite, très agréables à piloter, splendides…, super tenue de route, excellentes mécaniques…, les cabriolets (à partir de 1986) sont des musts…, mais…, il vaut mieux ne pas avoir de problèmes électroniques, car là, c’est coûteux… très… Comme ce sont d’excellentes voitures (et généralement pas très chères) personne ou presque n’en veux… (gag !)…, les gens adorent les conneries…, les gens sont généralement cons en automobiles…, difficile à vendre donc… mais facile à acheter !
C5 de 1997 à 2004…, C6 de 2005 à 2013 et C7 de 2014 à… On entre dans une autre catégorie… Il y a là beaucoup de bellâtres Bling-bling avec bagouzes et bracelets en or à tous les étages…, accompagnés de blondasses péroxydées aux gros seins pendouillants et bouches à pompier (c’est pour éteindre les incendies de l’argent facile, des grands creux érotiques, des érections calculées, et des jouissances aléatoires mais rapides)… Toutefois, la radio K7-CDVDR&co multi-sexyphonie est utile pour couvrir les craquements de torsion du châssis et de la carrosserie des C5 et C6… et certains jacassements en C7.
Voiture “ina-sex-ible” aux fauchés et boutonneux…, mais il faut se méfier des journaleux qui s’en servent en cadeau-parapluie les week-ends de Pâques à Noël…
Les C5 et C6 terminent généralement leur vie entre les mains de marchands d’occasion qui les revendent parfois à prix d’or à des patrons de boxons, cafés-branchés et restaurant à la mode…, après, les marchands vont ouvrir une friterie à Bénidorm et font fortune en racontant leurs souvenirs…
Les C7 sont égales à une Ferrari 599, mais sont moins chères et beaucoup plus fiables…
Corvettement vôtre…
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