David Cooke’1957 Ferrari 250 Testa Rossa Hard-top…
J’attends depuis des lustres le vrai retour “productif” de Ferrari avec un projet d’avenir, une réalisation “utile” dans un style inédit qui ne s’inspirerait pas de la grande époque…, mais c’est réellement sans espoir, la fantasque et hideuse “LaFerrari”, affublée d’un nom prétentieux à l’extrème, s’est avérée ridicule tant en style (torturé) qu’en technique (torturante), complexifiée jusqu’au pathétique d’une “hybridité” grotesque, avec un une “solution” électrique qui n’est qu’un problème, puisqu’incapable de mouvoir la bête sur plus de 100 mètres…
Parfaite synthèse de tout ce qui se fait de pire, cette voiture hors de prix (plusieurs millions d’euros) qui ne révolutionne pas grand chose…, est faite pour les milliardaires hallucinés qui n’en n’ont strictement rien à f… des autres et de la planète, des gens préférant se mouvoir dans la putasserie masturbatoire, le sourire aux lèvres.
C’est une légende qui en est réduite à squatter les shows populaires afin que les merdias lui consacrent quelques articles dithyrambiques, afin d’obtenir en retour les bonnes grâces de Fiat qui, par un tour de passe-passe financier, a prit le contrôle de Chrysler/Dodge/Jeep…
Tout cela fait penser que les phœnix ressuscités n’incarnent que des concepts de plus en plus improbables dans un milieu ou on compte les morts, ou on fait marcher les beaufs (hallucinés) jusqu’à en crever… et ou on ne s’autorise même pas une simple pause pour pleurer.
Ferrari, c’est maintenant une pessimiste histoire qui n’en finit plus de sombrer dans une progression hypnotique interdisant toute fonction intelligente…, difficile, même un an après la sortie d’un Nième “nouveau” modèle, de deviner quel impact aura ce “machin” par rapport à ses prédécesseurs…
Mais c’est étonnamment avec cette sensation d’étouffer, que j’ai eu une vraie respiration face à une ancienne 250 Testa Rossa de 1957 qu’un certain David Cooke a modifié en y ajoutant un hard-top…
Ce f… hardtop donne des émotions à fleur de tôle, touchant trop souvent à la perfection des rêves éveillés, aux souvenirs qui remontent à la gueule et serrent la gorge sans prévenir…, si cette modification n’a pas changé le monde, ni bousculé ma vie, elle a suffit à m’inspirer un dimanche après-midi…
Ouaissss, j’avais un peu lâché le coté cradingue élitiste des Ferrari à plus de 10 millions d’euros…, des bagnoles qui donnent envie de gueuler dans une manif… tout en chantant des refrains ultra-paillards…, alors qu’une pluie de lois liberticides s’abattent sur le peuple, tétanisé par la mise en place, d’une nouvelle dictature de la pensée unique (et inique).
Cette Ferrari 250 Testa Rossa de 1957 est un objet parfaitement inutile, inconfortable, ridicule, mais pathétiquement beau qui me sert ce jour ou j’écris ce que vous lisez, à faire passer une humeur fugace : “Voyez, bande de beaufs, quand j’étais jeune (en 1957 j’avais 8 ans), y a des super cons qui créaient des conneries magistrales…, ben c’était quand même quelque chose, difficile de succéder à une connerie qui marque votre âme à jamais. Et celle-là, je ne l’attendais pas…, un vrai virage à 180°… et loin de continuer de creuser des fulgurances dans ma tête, elle m’enfonce dans l’assourdissement d’une violence sourde et dépressive. Et pourtant, au milieu de cet attentat visuel, je suis toujours là, en vie, quoiqu’écrasé, éviscéré dans le marasme général qui parasite mes sens… Les merdias, chers lecteurs, vous caressent toujours dans le sens du poil, certes…, moi non…, mais j’accompagne mes profondes saignées sans garrot ni désinfectant…, de tendres câlins”…
Construite de 1956 à 1961, la Ferrari 250 Testa Rossa est l’une des automobiles Ferrari les plus cotées, une potentielle briseuse de record…, en 2009, une Ferrari 250 TR 1957 s’est vendue aux enchères chez RM Auctions pour 12,2 millions de dollars lors du Monterey classics week…, cette 250 TR à carrosserie Scaglietti châssis n°0666 TR, tout premier prototype de Testa Rossa connu pour avoir participé aux 24 Heures du Mans, ainsi qu’à Sebring, au Nürburgring et à la Targa Florio…
Elle a ensuite atteint la somme record de 16,39 millions de dollars (environ 11.360.000 €) dans une autre vente aux enchères RM Auctions en 2011, au même endroit… et je ne dis et n’écris pas plus que déjà dit et publié sur “la Bardinon” à plus de 32,000.000 d’€uros…, même si le prix téléguidé d’avance a ensuite amené les fiscards de Bercy à s’intéresser à ces affaires de très gros sous…
Le nom Testa Rossa signifie littéralement Tête Rouge en raison de la couleur rouge des cache-soupapes…, la 250 Testa Rossa était destinée à remplacer la 500 TRC en compétition, Carlo Chiti, responsable du projet, eut l’idée (qu’il a reçu l’info avant “tout le monde” correspond plus à la sombre réalité)… de ne pas utiliser une cylindrée supérieure à 3L…
Il eut la chance que peu de temps après (sic !), le règlement du Sport-Prototypes limite la cylindrée des automobiles à 3 litres…, destiné à la compétition, le moteur atteignait le rendement de 100 chevaux au litre, soit une puissance maximale de 300 chevaux à 7.500 tr/min avec un couple maximal de 302 Nm à 6.100 tr/min, alimenté par 6 carburateurs Weber double corps de 38 millimètres (un carburateur par deux cylindres).
Légère (798 kg), la 250 Testa Rossa atteignait 270 km/h…, son design était de Pininfarina alors que c’était la Carrozzeria Scaglietti qui avait été chargée de la fabriquer…, le dessin très particulier de la 250 Testa Rossa, selon Pininfarina, était davantage utile qu’esthétique (sic !)…
L’originalité des ailes antérieures était de ne couvrir les roues que partiellement pour mieux refroidir les freins à tambours (sic !)…, néanmoins, ce style peu conventionnel sera adouci en cours de production, abandonnant les ailes très découpées au profit de deux ouvertures pratiquées de part et d’autre de la large prise d’air frontale.
Les débuts en compétition de la 250 TR furent plutôt laborieux, la voiture abandonnant à plusieurs reprises en raison de pannes mécaniques…, ainsi, l’équipe formée par Olivier Gendebien et Maurice Trintignant pour les 24 Heures du Mans 1957 se vit obligée d’abandonner à la dixième heure….
L’année 1958 lui sera davantage favorable puisque Phil Hill et Peter Collins remporteront à son volant les 1.000 kilomètres de Buenos Aires ainsi que les 12 Heures de Sebring…, Luigi Musso et Olivier Gendebien remportant quant à eux la Targa Florio…, tandis que Mike Hawthorn et Peter Collins remporteront la deuxième place des 1.000 kilomètres du Nürburgring devant trois autres Testa Rossa.
Il y a des bagnoles qui sortent parfois de nulle part, qui stagnent au milieu de millions d’autres, mais dès qu’on les voit, c’est la folie…, les beaufs se retrouvent écrasés, affolés, fascinés par un déchainement d’hallucinations violentes qui leurs tombent sur la tronche, écrasant toute trace d’intelligence via une tornade d’émotions désenchantées, quasi sépulcrales…, un traumatisme primitif post-apocalyptique !
Ici, uniquement à cause du hard-top créé par David Cooke, les tifosi ne pleurent plus, ils supplient, ils subissent…, ils surnagent hors temps, sans point d’ancrage, les repères complètement brouillés… ils s’imaginent baiser le cul du célèbre cheval cabré devant elle, comme devant une cathédrale vide de sens avant de se donner la mort par pendaison lorsqu’ils s’aperçoivent que c’est le fantôme d’Enzo qui les sodomise…
Car ce f… hard-top donne des émotions à fleur de tôle (double sens), touchant trop souvent à la perfection des rêves éveillés, aux souvenirs qui remontent à la gueule et serrent la gorge sans prévenir.
Et moi, je convie les anges au banquet, histoire de leur arracher les ailes avec mes mots et phrases…, pour une chute sans fin, un passage à tabac plein de grâce, une prière à pépère Enzo…pour balancer la commotion cérébrale de l’année…, en effet, cette 250 Testa Rossa est une “nouvelle vieille”…, une “fausse authentique”…, une “vraie fausse antiquité”, une 250 accidentée qui pourrissait dans une casse et qu’un certain Neil Twyman a acheté pour la valeur d’une machine à laver d’occasion et restauré lui même…, ensuite, c’est David Cooke qui a acheté ce bitza et à concocté un hartop en aluminium tout aussi “authentiquement faux”…, c’est ça, la réalité Ferrari…, du bluf !
Avouez que vous n’aviez pas imaginé que cet article soit aussi sombre, neurasthénique et anxiogène…, mais…, gérant moi-même la quasi-totalité de la direction artistique (à peine éclairée par la présence de quelques légendes discrètes), de ce web-site déjanté…, je me suisse laissé aller à déraper…
J’ai emprunté autant au style autiste du journalisme des années ’60, qu’à la drug-Kulture envahissant les merdias d’aujourd’hui : textes minimalistes et cryptiques, tapotés par des journaleux tout sourires dents blanches en première ligne, qui après leurs œuvres…, vont tranquillement, les mains dans les poches, relever les compteurs des tapins peuplant les artères crades et anonymes…
Il ne faut pas vous leurrer, les Ferrari mythiques qu’on nous présente comme de parfaites restaurations bénies par Ferrari, n’ont plus rien en commun avec celles du temps passé… elles sont recréées par des loustics qui ne cherchent qu’à faire des pirouettes financières…
Ces “affreux” ne sont que des cramés émo-toxicos, avec les yeux rouges et le nez coulant, qui viennent narrer en TV leurs dépressions post-coïtales embrumées par la drogue dans des émissions “people” qui se délitent graduellement pour partir en trip ambiant drogué et fresques improbables auxquelles les beaufs ne comprennent rien…
Mais c’est parfait pour les commissaires-priseurs qui ne voient que les 30% qu’ils palpent en basse moyenne (15% facturés au vendeur, 15% facturé à l’acquéreur), avec une excitation similaire à celle ressentie lors de leur première éjaculation !
Les écouter chercher les enchérisseurs, c’est le degré zéro, fou, rude, imparable d’une civilisation en déliquescence…, toujours des textes déclamés de la façon la plus brutale et hypnotique possible…, entendus depuis des lustres…, attention, pas les meilleurs textes, juste les plus dingues…, en pilotage automatique, une enfilade de mots vulgairement snobs jusqu’à l’absurde, oscillant entre le génie ultime et le mauvais goût absolu… et c’est fascinant !
Fini le minimalisme des baratineurs d’occazes pourries dans les shows et show-rooms, place aux pachydermes fantômes, aux monolithes en pleine implosion, des salles de vente, filant le vertige sans jamais vous lâcher la main…, une longue chute dans les tréfonds, comme voir dieu après un crash en Ferrari…, gentiment on s’immole…
C’est beau, violent, hystérique…, on n’évite pas quelques relectures foireuses, mais 80% de ce magma confime au sublime…, c’est beau, candide et souvent indispensable, je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi j’adore ce bordel qui n’a clairement aucun sens, d’autant que même sur mes gardes, protégeant mes arrières, je me suis souvent financièrement fait sodomiser bien profond…, la toute dernière étant quasiment le vol d’une de mes voitures !
Sortez vos mouchoirs, que cela soit pour éponger votre sperme post coïtal ou sécher vos larmes…, si j’arrive à maintenir la barre aussi haute, mon prochain article sera sûrement l’un des évènements de l’année, un massacre qui devrait mettre tout le monde d’accord…, liant deux univers complètement antinomiques au premier abord… et qui ont pourtant tant de points communs…
Ce ne sera pas une histoire de divagations solitaires et masturbatoires sous la pluie…, mais une affaire écrite dans une vision qui m’obsède depuis quelques semaines : voir dans un garage Ferrari des gens défoncés danser comme des fous et des nanas en maillot de bain fluo avec des liasses de billets, se dandiner sur les carrosseries…