Davis Divan 1947
En 1945, le monde confronté aux bombes atomiques américaines ayant pulvérisé les villes d’Hiroshima et Nagasaki et leurs populations civiles constituées de 80% de femmes, enfants et personnes âgées s’est divisé en deux camps : 1° les guerriers-partisans d’un nouveau nazisme à la sauce américaine récupérant les technologies avancées du Troisième Reich de mille ans ! 2° les adeptes d’une paix mondiale incluant une re-modélisation des convictions établies et ancrées par le biais des croyances religieuses !
76 années plus tard, 2021 est marqué par la crainte d’un déclin de notre civilisation telle que nous la connaissons, alors même que les progrès technologiques et industriels semblent exponentiels ! C’est que la surpopulation et la surconsommation placent les générations actuelles dans une véritable impasse. En 1972, une équipe de scientifiques du MIT avait publié une étude prédisant la fin de ce que l’on appelle la “civilisation industrielle” au cours du 21e siècle. Ces prédictions semblent aujourd’hui totalement en phase avec la réalité ! Toutes les études et recherches démontrant que toutes les prédictions catastrophiques se révèlent étrangement exactes jusqu’à présent !
Divers chercheurs ont établi des scénarios prédictifs afin d’aider les Gouvernements de tous les pays à prendre des décisions déterminant l’avenir de l’humanité. Outre la nécessité entérinée dans les réunions internationales “Davos” de supprimer 80% des êtres humains par tous moyens [l’affaire du Covid19 et ses mutations programmées en est un moyen, la cause ou l’agent étiologique de la maladie étant précisément un toxique chimique et non un agent biologique. Ce qui signifie que le virus et ses extrapolations mutantes ainsi que les vaccins créés simultanément pour en amplifier les effets à moyen terme, ne sont pas “naturels” (biologiques) mais des créations de laboratoire (chimico-toxiques)]. Ce “moyen” radical très critiqué il y a une dizaine d’années alors que s’organisaient des tests épidémiologiques en Afrique, ont finalement été mis en oeuvre sous couvert d’un faux “accident” (le gag des Pangolins consommés en potage à Wuhan), mais ne fonctionne pas de la manière “radicale” promise par les laboratoires.
Une nouvelle étude publiée dans le Yale Journal of Industrial Ecology et menée par Gaya Herrington, responsable de la durabilité et de l’analyse des systèmes dynamiques, a examiné l’évolution de la situation depuis le rapport initial de 1972 et a conclu lors des trois précédents “Davos” que faute d’une intervention, nous allions assister à l’effondrement de la civilisation telle que nous la connaissons, et ce dès 2040, bien que le “moyen” d’éradication de 80% des êtres humains était en cours ! Mais a ajouté que cela ne se produirait que si nous poursuivions notre approche actuelle de l’extraction et de la surexploitation des ressources pétrolières, suggérant d’activer d’urgence l’exploitation d’autres ressources moins dommageables pour la planète, même amputée de 80% des êtres humains.
Dix variables clés, ont été étudiées, à savoir l’éradication accélérée de la population mondiale, les taux de fertilité à modifier à l’insu des populations, ainsi que les taux de mortalité à amplifier par le biais de la production alimentaire industrielle, des technologies médicamenteuses, des services hospitaliers, de diverses ressources non renouvelables, de la pollution persistante, d’un mal-être psychologique et d’une empreinte écologique falsifiée. Gaya Herrington a ainsi constaté que les données les plus récentes correspondaient le mieux à deux scénarios particuliers, à savoir le scénario “BAU2” (Business-As-Usual-2) et “CT” (Comprehensive Technology).
-Le scénario “BAU2” (Business-As-Usual-2), qui impliquait de continuer à vivre selon nos modèles actuels, a montré un déclin drastique non contrôlé et non contrôlable de la population et de ses différents indicateurs de qualité de vie, avec notamment une augmentation exponentielle de la pollution et des pénuries alimentaires : “Les scénarios BAU2 et CT montrent un arrêt de la croissance d’ici une dizaine d’années. Les deux scénarios indiquent donc que le maintien du statu quo, c’est-à-dire la poursuite d’une croissance continue, n’est pas possible. Même associé à un développement et à une adaptation technologique sans précédent, le “Business-As-Usual-2” tel que modélisé conduirait inévitablement à un déclin du capital industriel, de la production agricole et des niveaux de bien-être au cours de ce siècle. Ce serait donc une catastrophe pour les possédants”…
-Le scénario “CT” (Comprehensive Technology) de “technologie globale”, indique que le déclin économique calculé avec la suppression de 80% de la population va s’installer aussi, avec toute une série de conséquences négatives, mais ne conduira pas à un effondrement de la société financière possédante : “Étant donné la perspective peu attrayante de l’effondrement global non maitrisé, il fallait savoir quels scénarios s’alignaient le plus étroitement sur les données empiriques actuelles. Nous devions disposer de plusieurs décennies de données empiriques qui rendraient la comparaison significative. Malheureusement, le scénario qui correspondait le moins aux dernières données empiriques s’est trouvé être le plus optimiste, connu sous le nom de “SW” (Stabilized World, soit “Monde stabilisé”), dans lequel la civilisation volontairement diminuée de 80% suit une voie plus durable et connaît les plus faibles baisses de croissance économique, grâce à une combinaison d’innovations technologiques et d’investissements généralisés dans la santé publique et l’éducation”.
Le résumé des réunions DAVOS est donc que : “L’effondrement inéluctable du monde sera total sans éradication de 80% des êtres humains. D’où l’absolue nécessité de mettre en oeuvre cette éradication partielle qui permettra que l’humanité ne cesse pas d’exister ! Mais cela détruira malgré tout notre mode de vie actuel. La croissance économique et industrielle s’arrêtera, puis déclinera, ce qui nuira à la production alimentaire et au niveau de vie, ce qui permettra la disparition d’encore une partie des êtres humains mais sans créer un effondrement total… Avec 10% de la population actuelle, le monde et nos richesses seront préservés. En termes de calendrier, le scénario “BAU2″ montre que le déclin brutal s’installera vers 2040 en ne faisant rien ! Il reste donc 20 ans pour que seuls 20% des êtres-humains subsistent de manière maitrisée”.
Tout semble donc indiquer le pire, à savoir que les meilleures données disponibles suggèrent que ce que les “Maîtres du monde” décideront au cours des dix prochaines années déterminera le sort à long terme de la civilisation humaine. La montée en puissance rapide des priorités environnementales, sociales et gouvernementales, incite à un certain optimisme prudent (sic !) témoignant du changement de mentalité qui s’opère au sein des gouvernements et des entreprises. Il n’est peut-être pas trop tard pour créer une civilisation véritablement durable et équitable pour tous, bien qu’il soit de plus en plus difficile d’y croire. Dès lors, un regard sur un passé “euphorisant” m’est apparu comme nécessaire pour mettre en lumière les réactions absurdes de la société envers des innovations… Brièvement écrit, si des innovations euphorisantes naissent quant à une évolution “autre”, les bassesses d’esprit et les convenances sociales finissent par les détruire !
Davis Divan avait inventé et développé une solution automobile “autre” très évolutive pour l’époque de l’après-guerre ’39/’45 et l’arrivée de l’ère atomique ! On résume son innovation par : “Trois roues + quatre sièges = une peine d’emprisonnement qui annihile son invention et sa commercialisation sans que la société y tire le moindre avantage de sa destruction” ! Dans une société il est nécessaire que naissent des innovations/inventions et qu’elles soient construites, mais il faut qu’elles se vendent. Aux innovateurs, inventeurs, constructeurs doivent s’ajouter des vendeurs (et donc des acheteurs) C’est un schéma de société basique qui est celui de notre civilisation. Le reste est (malheureusement) utopique. Davis Divan était tout à la fois, il était donc une sorte de génie créatif auto-entrepreneur qui devait être aidé, assisté, vanté… Mais notre société s’avère souvent destructrice, capable de s’auto-détruire ! D’autant plus facilement en entrant dans l’ère atomique.
Pendant les jours enivrants juste après la sécheresse créative d’automobiles de la Seconde Guerre mondiale, les constructeurs automobiles ont vendu tout ce qu’ils pouvaient visser/boulonner ensemble. Le marché s’est surpeuplé de vendeurs enfiévrés, inspirant une variété sauvage de rêveurs à entrer dans le secteur automobile pour vendre des escroqueries. Preston Tucker reste le plus connu de cette équipe très colorée, quoique Malcom Bricklin et John Zaccharie DeLoréan étaient démoniaquement subtils dans l’art de l’escroquerie au point d’en faire une oeuvre d’art… Mais un vendeur de voitures d’occasion peu connu, nommé Gary Davis, s’est avéré être le plus fou de tous.
Davis a vu l’avenir sous la forme d’un Runabout “California” à trois roues construit par le célèbre ingénieur de voitures de course “Midget”, Frank Kurtis, pour un playboy millionnaire. Le Runabout “California” futuriste l’a tellement fasciné qu’il se l’est comme approprié et s’est mis en tournée dans toute l’Amérique pour susciter l’intérêt pour une version produite en série. Davis s’est avéré être un vendeur très convaincant, car il a obtenu trois cents signatures de franchises de concessionnaires tout en recueillant plus d’un million de dollars de la fin des années 1940, soit l’équivalent sans rire d’une centaine de millions de dollars actuels (2021) ! Extraordinaire prouesse…
Propulsé par un moteur à quatre cylindres pompant une maigre puissance de 47 chevaux (plus tard remplacé par une unité de 63 chevaux), le Runabout avec son unique roue avant qui pouvait se mettre à angle droit, lui permettant de tourner complètement autour de sa propre longueur. Le matériel promotionnel vantait même de pouvoir effectuer des demi-tours à 40 m.p.h. et de se garer entre deux voitures avec seulement 10 cm de marge ! Un “couvercle translucide” amovible en fibre de verre (un hard-Top) offrait aux passagers la même protection contre les intempéries qu’une voiture fermée tout en offrant le plaisir optionnel d’un cabriolet ! La carrosserie en aluminium, les freins à disque, les vérins hydrauliques intégrés et les phares cachés distinguaient le Runabout de toutes les automobiles existantes ! Le concept était véritablement innovant et même génial.
Davis a loué un bâtiment d’assemblage d’avions à Van Nuys, en Californie, où il a mis en place une ligne de production pilote pour sa voiture de rêve, nommée “Divan” en raison de sa carrosserie extra large qui permettait d’installer une banquette-fauteuil de 4 places. La “Davis Divan” a été présentée à la presse au très chic Ambassador Hotel de Los Angeles, où quatre jolies hôtesses de l’air se pressaient sur la banquette unique du Runabout. Le magazine Motor Trend a publié une couverture montrant la Davis Divan en chaine de fabrication. Tout semblait donc rose pour la nouvelle voiture la plus radicale d’Amérique.
Bientôt à court de fonds financiers à cause de dépenses publicitaires colossales, Davis a conclu un accord avec son équipe : “Si vous acceptez de travailler gratuitement, je vous paierais le double une fois la production en cours”. Avec d’autres manigances financières impliquant des nouveaux concessionnaires “en herbe” et des acheteurs potentiels “à crédit d’avance”, Davis s’est retrouvé totalement à court de liquidités… C’est là que “la société” aurait dû l’assister en visant un réel renouveau de l’automobile… Même les fameux “Big-Three” constructeurs automobiles américains auraient pu et dû l’assister avec une collaboration…
Rien du tout… Ce fut comme une bande d’hyènes assoiffées de sang qui ont massacré Davis… Presque de la même manière que quelques temps plus tard avec Preston Tucker qui lui, par son meilleur bagout encore, va favorablement influencer positivement les jurés lors de son procès. (pour l’honneur puisque Tucker va arrêter là)… Davis, lui, va être lapidé et condamné pour vingt chefs d’accusation de fraude à deux ans d’emprisonnement. Les Big-Three avaient ainsi liquidé un emmerdeur qui innovait trop.
Après avoir purgé sa peine, Dodge-Em, une sous-filiale d’un des Big-Three, pris de compassion, a engagé Davis pour construire des Autos-Skooter d’attractions de foire. Toujours innovateur, Davis a ensuite essayé d’adopter leurs pare-chocs enveloppants pour créer une voiture de sécurité à trois roues ! Barré encore une fois, Davis, ruiné, dans la misère, va se retirer à Palm Springs où, vagabond, il mourra d’emphysème en 1973. (L’emphysème pulmonaire correspond à une destruction des espaces aériens situés en dessous des bronchioles terminales. Les parois des alvéoles sont détruites, ce qui entraîne la formation de bulles au sein des poumons. C’est le stade ultime et irréversible de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Davis Divan qui a assuré sa place dans l’histoire en tant qu’étrange icône de la scène automobile d’après-guerre de l’Amérique a donc été comme assassiné après toutefois avoir été imprudent dans ses dépenses pour faire connaitre son invention. Dix-sept voitures au total ont été construites, ainsi que trois versions militaires expérimentales. Douze des Davis-Divans et les trois voitures militaires ont survécu jusqu’à nos jours. Le Petersen Automotive Museum de Los Angeles possède un exemple (bleu) magnifiquement restauré. En raison de leur nombre limité, les Davis survivantes apparaissent rarement aux enchères, ce qui rend leur valeur difficile à établir, quoique le million de dollars est d’application en raison de son rôle historique et de sa rareté!
1 commentaire
Facebook dépose systématiquement un message sous n’importe quel texte remettant en cause les délires des Gouvernements concernant le Covid19 et les vaccins. Donc quel est l’intérêt de Facebook à agir ? A qui profite le crime ? Manifestement en défendant un tiers sans rapport officiel avec Facebook alors que la Loi impose que c’est le seul diffamé qui est en droit d’agir et est le profiteur du crime (s’il y a crime ou génocide est à trancher en justice) Facebook démontre qu’il doit donc exister un lien unissant Facebook aux industries pharmaceutiques et aux Gouvernements… C’est basique…
En matière de crimes, la première question que se pose un Juge d’instruction et ses policiers enquêteurs est : A qui profite le crime ? La seconde question est : Quel est l’intérêt à agir ?
La réponse “A qui profite le crime ? est : À ceux qui, en toute irresponsabilité, se figent dans une position immuable qui les conduit à répéter inlassablement leurs certitudes. Car le refoulement, au lieu d’éloigner de l’acte refoulé, rend celui-ci éternellement actuel. L’être libre, quant à lui, ne se conçoit qu’en devenir, prend le risque de l’indiscernable, et découvre, en nommant le crime passé, ce qui fonde sa liberté présente….
La réponse : Quel est l’intérêt à agir ? est théoriquement plus juridique… « L’action est ouverte à tous ceux qui ont un intérêt légitime au succès ou au rejet d’une prétention, sous réserve des cas dans lesquels la loi attribue le droit d’agir aux seules personnes qu’elle qualifie pour élever ou combattre une prétention ou pour défendre un intérêt déterminé » (art. 31 CPC). Cette définition pose deux conditions à l’action en justice, d’une part l’intérêt de celui qui agit et d’autre part la qualité de ce dernier. Une troisième condition utile à la validité des actes juridiques est la capacité. Cette dernière condition ne pose pas de difficultés propres à la matière processuelle. Reste l’intérêt et la qualité. L’intérêt à agir est imposé en vue d’éviter d’encombrer les juridictions de procès fantaisistes et inutiles, ne faisant que satisfaire l’esprit chicanier voire belliqueux de certains. Un contrôle du sérieux de l’action doit être opéré. La qualité pour agir doit éviter l’ingérence d’autrui dans ses propres affaires. L’enfer étant pavé de bonnes intentions, le législateur a pris soin de prévoir les interventions intempestives, qu’elles soient bien ou mal intentionnées, dans des domaines qui ne concernent pas directement celui qui agit. À chacun et à lui seul de défendre ses intérêts…
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