Dowsett-Comet 6L2 V8 2018
Pourquoi les excellentes voitures familiales connaissent-elles une dépréciation hallucinante ?
Pourquoi sont-ce les pires automobiles exotiques qui font rêver ?
Pourquoi certains ressentent-ils le besoin de posséder une ou plusieurs voitures hors de prix qui ne servent à rien ?
Pourquoi est-ce si agréable de mépriser le propriétaire d’une automobile hyper-chère ?
Pourquoi est-il si difficile de plaire à une femme lorsqu’on roule en Lada ?
Pourquoi les écologistes bloquent-ils les gens qui roulent en Hummer et pas ceux qui roulent en Zastava Diesel ?
Pourquoi acheter une Rolls Royce BoatTail alors qu’une Citroën Ami est moins chère et plus pratique ?
Pourquoi dit-on que les gens n’aiment pas les voitures électriques ?
Pourquoi hésitez-vous à répondre ? Sans doute êtes-vous moins imaginatif et perspicace que vous ne le croyez et que pour mieux démontrer une éloquence visuelle de goût et de sophistication vous devez prendre les chemins les moins empruntés et les routes les moins fréquentées ! Mais si vous voulez vraiment réaliser vos motivations non-conformistes, les Fiat-Ferrari, les VW-Lamborghini et autres bricoles telles les VW-Audi-Rimac-Bugatti devraient être rejetées au profit de conneries-roulables moins généralistes, moins repérables des gabelous et des fiscards !
Le concept de vivre ses rêves de conduite avec des véhicules sur mesure se dissous dans les contraintes légalisées, l’industrie automobile spécialisée est donc en pré-déconfiture, la médiocrité guette, mais certains persévèrent le temps de retomber sur terre ! Il y a 5 ans, la “Society of Motor Manufacturers and Traders” déclarait dans un rapport de l’industrie de 2017, que les constructeurs automobiles Britanniques spécialisés avaient réalisés plus de 3,6 milliards de livres sterling de chiffre d’affaires. Le rapport indiquait que : “L’industrie emploie plus de 11.000 personnes et produit annuellement environ 32.000 voitures dont 65% sont exportées vers les marchés internationaux” !
Il s’agissait de Rolls-Royce, Bentley, McLaren, Lotus, Caterham et Morgan, ainsi et surtout, qu’une profusion de petits fabricants (en ce compris des Kit-Cars) qui criaient sur tous les toits qu’ils adhéraient aux principes les plus élevés de l’artisanat, du design, de l’innovation et de l’ingénierie et produisaient en conséquence des voitures vraiment attrayantes.
4 ans plus tard c’était la Bérézina, la fin des haricots, la soupe populaire, à peine (et avec peine) 25% de ces bagnoles étaient encore fabriquées mais pas nécessairement vendues ! Actuellement, tous ces fabricants sont survoltés et affirment et disent et écrivent qu’ils s’électrifient et que dans 10 ans la transition sera totale. Même les gros, gras et grands fabricants comme Bentley, Rolls Royce et Aston-Martin chantent la même ritournelle : “Bientôt nous seront totalement électriques”...
La Dowsett-Comet est une de ces marques qui, comme les autres, n’avait rien vu venir ! Elle faisait partie de la masse besogneuse des “petits” artisans-créateurs-créatifs qui fabriquaient des voitures qui resteront inconnues et dont pas grand monde voire personne n’entendra jamais parler ni ne verra, à raison du fait qu’elles n’ont été produites qu’en nombre très très très très très limité dans une petite usine, qui n’est souvent qu’un micro-garage de station-service d’essence, gaz et diesel, au cœur de la campagne anglaise (deux exemplaires en 2018 dans le cas de cette Dowsett-Comet…
Malgré ses racines anglaises, la Dowsett-Comet disposait d’un V8 américain cracheur de feu lui permettant de prétendre à des performances aussi bonnes (ou meilleures) que n’importe quelle voiture de sport moderne. La société était dirigée par Ant Anstead, un ingénieur et mécanicien de renom qui est ensuite devenu une célébrité à part entière grâce à son vaste travail devant les caméras de deux célèbres émissions de télévision Britanniques : For the Love of Cars et Wheeler Dealers.
La Dowsett-Comet a débuté sous le nom d’Evanta, définie comme étant une voiture de sport sur mesure réalisée sur commande en nombre très limité, fabriquée dans un atelier de Dowsetts-Farms, dans l’esprit des voitures performantes des années 1960, utilisant comme la Shelby Cobra et la Jensen Interceptor, d’un châssis de conception britannique motorisé d’un V8 “ricain” d’une puissance suffisante. Dans le cas de cette Dowsett-Comet, le châssis était en acier et le moteur V8 GM LS3 (Corvette) monté à l’avant, avec une boîte de vitesses Tremec à 5 vitesses et un différentiel à glissement limité.
Pour faire “chic et cher” et pas médiocre, le “très peu d’exemplaires fabriqués” ne représentait que deux voitures, celle de cet article qui a été repeinte 4 fois pour faire croire à une véritable fabrication en chaine et son clone qui, faute de se voir vendue, sert toujours de cobaye pour une potentielle électrification… Beaucoup de dingues et de non-dingues dans le monde perverti de l’automobile, moi y compris, croyant que le design automobile a atteint son apogée dans les années 1960, ont vu en cette voiture une sorte de Messie automobile !
Les années ’60 furent une décennie qui vu naitre diverses voitures mythiques : la Ferrari 250 GTO, la Jaguar E-Type, l’Aston Martin DB4 GT Zagato, la BMW 2002, la Lamborghini Miura, la Ferrari 250 GT SWB et une liste incroyablement quasi-interminable d’engins peu fiables, souvent bricolés et bidouillés par l’emprunt de pièces diverses récupérées (volées, dérobées) d’autres classiques intemporelles.
Le style de la Dowsett-Comet étant auto-qualifié de “magnifique”, cela lui a valu des éloges moutonniers depuis son introduction en 2018. Introduction est choisi pour sa connotation sexuelle, expressément, car c’est comme ça qu’elle a été créée : dans la joie d’un Hop-Hop-Hop interminablement répétitif aboutissant à une extase vite oubliée !
Ce que Ant Anstead et l’équipe de la Dowsett-Classic-Car-Company (maintenant connue sous le nom de Faeger Cy) ont entrepris de capturer un élément vital dans leur copulation : l’esthétique de la prouesse physico-intellectuelle mâtinée d’une couche du design de cette époque, y compris son beau langage de conception, ce à quoi était ajouté une expérience analogique semblable à une éjaculation précoce d’idées !
C’est dit, comme est récité une tirade d’amour en terme autre que : “Gratte-moi les couilles, salope et suce moi à fond”… qui peut direct refroidir les ardeurs de toute belle en lui donnant un avant-gout du sperme (et des conneries) qu’il lui faudra répétitivement avaler pour perpétuer “l’Amour”...
Cet exemple lumineux et simple à comprendre, a donc été transposé dans la création d’une nouvelle-vieille voiture… Chaque Dowsett-Comet a donc été basée sur un châssis spatial (space-frame) en acier, disposant d’une suspension indépendante montée à chaque coin avec des freins à disque… C’était simple ! La carrosserie était ultra légère grâce à l’utilisation d’un matériau composite renforcé de Kevlar pour tous les panneaux externes.
À l’intérieur, un somptueux cuir matelassé rouge, façon bordel “à l’ancienne” mettait en valeur un volant Moto-Lita en bois comportant des commodités modernes inattendues comme la commande de climatisation ! Le tableau de bord restait simple avec un écran d’ordinateur permettant de visionner ce que captait la caméra de recul et la navigation par satellite.
Anstead s’est évidement servi de sa notoriété de joueur de cornemuse dans divers “Reality-Shows” avant de devenir mécanicien d’automobiles dans : For the Love of Cars et Wheeler Dealers afin d’investir son temps perdu dans une recherche de la meilleure maniabilité possible lorsqu’on se retrouve en totale dérive du cul (sic !), de sorte que cet exploit a été salué par les critiques. Les chiffres de performance le confirmant avec un temps de 0 à 60 mph de seulement 3,9 secondes grâce à une puissance de sortie de 430cv pour ce V8 LS3.
Le propriétaire de cette voiture (châssis #002), l’a commandé après avoir vu le châssis #001 en construction. Il a précisé qu’il devait être configuré pour le grand tourisme, avec un habitacle luxueusement aménagé, mais après avoir parcouru seulement 2.500 miles, embarqué dans une sombre histoire sado-masochiste, il a subi une blessure à la fois physique et morale le rendant physiquement incapable de conduire la voiture.
-“Je me suis impliqué avec Ant Anstead il y a plus de quatre ans et en visitant son atelier, j’ai repéré la Barchetta qui était la première version cabriolet de la Comet et j’en suis tombée amoureux. Ant avait alors commencé à travailler sur la Comet numéro un et j’ai accepté d’acheter la numéro deux. Avec cette voiture, j’imaginais avoir tous les looks d’une voiture de sport classique de l’âge d’or, avec la technologie des transmissions électriques efficaces d’aujourd’hui. Cependant, la conception mécanique finale de la voiture s’est avérée complexe, la première utilisait une transmission Tremec à 5 vitesses, un différentiel à glissement limité et un pont arrière De-Dion”.
La Comet est-elle le dernier exemple d’une nouvelle ancienne tendance futuriste-vintage de design basique de voiture rétro-futuriste ? La réponse est oui, trop d’horreurs ressemblaient à des savons, il était temps d’évoluer dans le rétro !
2 commentaires
“C’est dit, comme est récité une tirade d’amour en terme autre que : “Gratte-moi les couilles, salope et suce moi à fond”… qui peut direct refroidir les ardeurs de toute belle en lui donnant un avant-gout du sperme (et des conneries) qu’il lui faudra répétitivement avaler pour perpétuer “l’Amour”…”
Vous vous surpassez mon cher Gatsby, cette phrase résume à elle seule bien des spectacles miséreux de l’humanité toute entière !
C’est du vécu… Mâle heureusement vécu… Il y a du bon dans les horreurs surtout ménagères, mais passé les temps brefs des extases lubriques, on s’aperçoit de la bêtise humaine et donc de la sienne propre qui est en fait dégueu à donf… A 72 ans, j’en viens à avoir un rejet des entre-jambes visqueux et aussi des genoux… J’en viens à détester les genoux et les trouve très laids, dès-lors les genoux m’insupportent, je ne vois qu’eux et me demande en finale pourquoi on les exhibe… Ce doit être l’âge… Ca me rappelle une drague inversée à table d’un resto avec des gens très chics, une belle plante vénéneuse m’emmerdait de questions miséreuses m’empêchant de gouter au plaisir de la Côte-à-l’os saignante sauce Béarnaise avec fines frites… J’ai fini par lui dire assez fort : “Ahhhh chère Dame, vous repoussez mes avances et moi, vous regardant si belle et vénéneuse, je tente de vous imaginer faisant caca, comme tout le monde doit y passer”… J’ai pu ainsi terminer de déguster mon plat sous les regards estomaqués de circonstance et dans un silence extraordinaire… J’ai vécu une autre aventure tout aussi grotesque ou “des-gens-bien-pensant” des chantres du “politiquement-correct” critiquaient les femmes dévêtues dans GatsbyOnline… J’ai simulé un vagin du pouce et de l’index de ma main gauche et, avec le majeur de la droite, j’ai simulé un coït en disant, “voyez-vous, vous êtes venue au monde parce que Papa et Maman on fait l’amour à poil après s’être léché partouze… Même le Pape et chacun de la tablée existe parce que les papas/mamans ont fait l’amour… Et si les gens perdent envie pour des remarques aussi vaines que les vôtres, il n’existera plus personne”… Point…
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