En absorption par le lointain, en quête d’introuvable, mes sensations et affects sont noyés dans la folie du monde.
Alors que je sombre dans un désespoir solitaire, en quête d’une rédemption qui conférerait une singulière foulée à ma vie, jouant avec un temps que je me prend parfois à dilater…, je cherche à capturer des reflets de Lune dans les eaux noires d’un immédiat qui ne mène nulle part, dans une vaine déambulation, me perdant dans un inquiétant devenir.
Cette dimension tragique de mon histoire, se lit comme l’obsession fatale d’un homme qui, non pas dans une fuite délibérée, mais dans un fantasme désespéré, se voit mourir inexorablement depuis sa naissance…
C’est le récit d’une quête, celle d’une liberté qui ne peut s’obtenir qu’en refusant l’esclavage sociétal, en se surpassant et en brisant les normes…
Si j’avais les moyens et possibilités d’un film sur ma vie, il commencerait par l’exacte première vidéo, cette première scène voyant le dragster partir vers le ciel, là ou il se confond avec la terre, la mer, la vie et la mort…, dans un instant ou tout semble s’arrêter…, et ce serait alors la projection vers un flash-back de souvenirs en accéléré, s’entremêlant, s’entrechoquant jusqu’à un réveil en transpiration dans une chambre…
Là il y aurait l’histoire… qui en finale se terminerait dans une scène d’amour se mêlant avec le retour de la scène du début… qui alors se solderait par une explosion… avec en incrustation d’image, ce texte : un seul amour vous manque et tout est dépeuplé…
Même pas de mot “Fin”, puisque rien ne s’arrête jamais…
Waouwwww !
J’aime déjà !
Quel bonheur que pouvoir l’imaginaire…