Du fric…, encore du fric !!!
Ahhhhhhhh !!!!
Comment vous re-ré-expliquer le tout ça d’un même bazar et pourtant autre ?
Comment vous expliquer une nouvelle histoire de fou, encore pis que pis de pis du plus fort de la grande crise boursière, économico-financièro-programmée…, une histoire qui n’a même pas encore eu lieu…
J’explique brièvement…
Je prépare un troisième samedi de fou, qui n’a pas encore eu lieu… et qui n’aura peut-être pas lieu dans l’imaginaire que je lui porte…
Le président américain Barack Obama a recalé les plans de restructuration élaborés par General Motors (GM) et Chrysler et leur a posé un ultimatum : ils ont 60 jours pour présenter des solutions “viables“.
La menace d’une faillite plane.
“Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas et nous ne laisserons pas disparaître notre industrie automobile”, a promis M. Obama en présentant à la Maison Blanche son plan de sauvetage du secteur.
Le chef de l’Etat a estimé que : les plans ne vont pas suffisamment loin pour justifier les nouveaux investissements substantiels que réclament ces entreprises auprès des contribuables“.
Au bord de la faillite, GM et Chrysler ont été secourus fin décembre par l’Etat fédéral, qui leur a alloué 17,4 milliards de dollars sous forme de prêts.
Dans leurs plans de restructuration présentés mi-février, GM a demandé une rallonge de 16,6 milliards de dollars et Chrysler de 5 milliards !!!
Barack Obama a donné un ultimatum de 60 jours au premier constructeur américain pour présenter une stratégie “viable“.
Son concurrent Chrysler a lui 30 jours pour conclure un accord définitif avec l’italien Fiat, qui doit lui apporter la technologie et les modèles dont il a cruellement besoin.
Contrairement a ce qu’il avait déclaré durant la campagne présidentielle, M. Obama a suggéré que les constructeurs déposent leur bilan, comme le permet le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites : “pour les aider à se restructurer et à sortir plus forts de la crise en se débarrassant rapidement de leurs vieilles dettes“.
Pour rassurer les clients des deux groupes, qui récusent cette solution, l’Etat américain donnerait sa garantie aux véhicules sortis de leurs usines.
M. Obama a rendu hommage aux efforts de modernisation des constructeurs, aux prises avec une crise qui a déjà coûté 400.000 emplois aux Etats-Unis depuis un an.
Mais ces efforts : “ne vont pas assez vite“, a-t-il estimé.
S’adressant aux ouvriers du secteur, il a souligné qu’il y avait : “des emplois qui ne pourront être sauvés et des usines qui ne rouvriront pas“… et que : “des choix difficiles devront être faits“… Afin de soutenir les ventes en chute dans le secteur automobile aux Etats-Unis, le président a promis la mise en place de mesures fiscales favorisant l’achat de voitures “propres“.
Voilà la tête que “je tire” en écoutant ces dernières nouvelles en Dolby “Censuround” !
Avant l’intervention présidentielle, le groupe de travail consacré au secteur avait remis ses conclusions à M. Obama, promettant de fournir aux deux entreprises un “fonds de roulement” leur permettant de tenir jusqu’à la date butoir qu’il leur a été fixée.
GM et Chrysler sont dans des situations différentes, a remarqué M. Obama, qui a estimé que le premier : “peut se redresser pourvu qu’il subisse une restructuration fondamentale”.
M. Obama a obtenu la tête du patron de GM, Rick Wagoner, estimant que : le groupe a besoin d’une nouvelle vision et d’une nouvelle direction” … sous la férule du nouveau PDG, Fritz Henderson.
Pour Chrysler : “la situation est plus difficile“, a estimé le président, qui a promis d’investir jusqu’à 6 milliards de dollars si l’alliance avec Fiat se concrétise.
Le troisième constructeur américain, Ford, n’a pas demandé de fonds à l’Etat, estimant être en mesure de s’en sortir seul.
Les plans de l’administration ont entraîné une forte baisse de Wall Street qui s’inquiétait des risques de faillite de GM ou Chrysler.
Le titre GM a ouvert en baisse de 30% alors qu’il ne cotait même plus 5% de sa valeur passée…
Comme vous le voyez sur cette photo d’actualité, Ford tire son épingle du jeu…
Voici les principaux points des conclusions et des recommandations du groupe de travail présidentiel américain sur les constructeurs automobiles General Motors (GM) et Chrysler publiées lundi.
LIGNE GENERALE :
Les plans présentés par GM et Chrysler le 17 février 2009 n’ont pas déterminé une voie crédible vers la viabilité. Dans leur forme actuelle, ils ne sont pas suffisants pour justifier un nouvel investissement substantiel de ressources des contribuables.
Leur meilleure chance de succès pourrait bien résider dans l’utilisation de la loi sur les faillites, d’une manière rapide et chirurgicale, ce qui permettrait aux deux groupes de se restructurer sous la protection d’un juge (chapitre 11 de la loi sur les faillites aux USA).
GENERAL MOTORS :
General Motors est au début d’un redressement opérationnel dans lequel il a fait des progrès tangibles dans un certain nombre de domaines.
Néanmoins, il, est important de reconnaître que de gros progrès doivent encore être faits et que le plan de GM est fondé sur des hypothèses assez optimistes qui seront remises en cause en l’absence d’une restructuration plus agressive.
Alors que le plan actuel de GM n’est pas viable, le gouvernement est certain qu’avec une restructuration plus fondamentale, GM sortira de ce processus sous forme d’une entreprise plus forte et plus concurrentielle.
Ce processus passera par des changements dans la direction de GM et des efforts supplémentaires du Trésor américain et de conseillers extérieurs pour aider la société dans son effort de restructuration !
Rick Wagoner, le PDG du groupe, a démissionné à la demande des autorités.
Le gouvernement va assurer à GM un fonds de roulement pendant 60 jours pour développer un plan de restructuration plus agressif et une stratégie de mise en oeuvre crédible pour sa mise en oeuvre.
Le gouvernement soutiendra GM dans son effort de restructuration.
Le groupe de travail ne dit rien sur les 16,6 milliards de dollars supplémentaires demandés par le groupe.
CHRYSLER :
Après des discussions approfondies avec des experts financiers et industriels, le gouvernement a conclu à contrecoeur que Chrysler n’est pas viable seul.
Mais Chrysler est parvenu à un protocole d’accord avec (le groupe italien) Fiat qui pourrait être le début d’un chemin vers la viabilité.
Fiat est prêt a des transferts de technologie de grande valeur vers Chrysler et s’est engagé à construire des nouvelles voitures et des nouveaux moteurs économes en carburant aux Etats-Unis.
Il reste cependant de gros obstacles à surmonter avant la réalisation de l’accord.
Le gouvernement va assurer à Chrysler un fonds de roulement pendant 30 jours, le temps que celui-ci parvienne à un accord définitif avec Fiat et s’assure du soutien des actionnaires nécessaires.
En cas de succès, le gouvernement envisagera d’investir jusqu’à hauteur des 6 milliards de dollars demandés par Chrysler pour permettre à ce partenariat de réussir.
Si aucun accord n’est conclu, le gouvernement n’investira aucun dollar de plus des contribuables dans Chrysler.
GARANTIE DU GOUVERNEMENT :
Le gouvernement garantit tous les modèles qui seront achetés aux deux constructeurs pendant leur période de restructuration, afin de ne pas faire fuire les acheteurs potentiels.
Cette garantie est automatique.
Le Trésor américain va travailler avec les constructeurs automobiles pour fournir un crédit de sûreté permettant d’assurer cette garantie.
Le gouvernement a nommé Edward Montgomery, ancien secrétaire adjoint au Trésor, pour piloter les efforts des autorités en faveur des salariés et des villes dépendant du secteur automobile.
Si Barak Obama garantit tout, pas de soucis, l’économie va repartir à fond la caisse…
General Motors et Chrysler, les deux constructeurs automobiles les plus en détresse, juste avant la déclaration de Barak Obama ce lundi, réclamaient 21,6 milliards de dollars supplémentaires du gouvernement américain, en plus des 17,4 milliards qu’ils ont déjà reçus en cadeau de Noël.
Et advenant que les États-Unis auraient consententi à ces demandes, le Canada, l’Allemagne, la Suède, la Belgique, l’Espagne et d’autres encore, auraient du leur emboîter le pas s’ils souhaitaient conserver leur place dans la Generam Motors.
C’est l’avertissement sans ambiguïté que ces constructeurs avaient réitéré la semaine drenière, en dévoilant la deuxième ébauche de leurs plans de restructuration grâce auxquels ils espèraient et espèrent toujours…, tout simplement survivre.
Par exemple, GM : “réévaluera l’avenir de sa filiale canadienne, qui ne serait pas viable en tant qu’entité distincte“, si l’entreprise n’obtient pas d’ici mars une aide supplémentaire des gouvernements et une entente avec les travailleurs canadiens de l’auto, pour que ses coûts de main-d’oeuvre soient concurrentiels.
De combien d’argent parle-t-on au juste ?
La somme pourrait atteindre 5 milliards de dollars, étant donné que l’aide doit être proportionnelle au poids de l’industrie canadienne et des sommes allongées par l’Oncle Sam.
Et cela, c’est en plus des 4 milliards de dollars que les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont déjà versés.
Bref, c’est une somme colossale pour des gouvernements qui s’enfoncent à perte de vue dans les déficits.
Au-delà de considérations électoralistes, le jeu en vaut-il la chandelle ?
La perspective de venir en aide à des entreprises impotentes qui ont joué à l’autruche pendant des années, alors que le monde changeait à toute vitesse autour d’eux, en hérisse plusieurs, à en juger les commentaires indignés des internautes.
C’est d’ailleurs la décision qu’a prise le gouvernement de la Suède, qui refuse de se porter à la rescousse de Saab, filiale de General Motors depuis 1989. Entreprise suédoise de 60 ans, Saab emploie encore plus de 4100 salariés, la majorité à Trollhattan, dans le sud-ouest du pays.
“Je suis déçue de General Motors, qui abandonne Saab et essaie de refiler la note aux contribuables suédois, ce qui est irresponsable à mes yeux“, a dit la ministre suédoise de l’Industrie, Maud Olofsson.
Tous les plans de réorganisation ne sont pas égaux.
C’est flagrant lorsqu’on considère les restructurations proposées par GM et Chrysler.
En élaguant des marques, des concessionnaires, des usines et des dizaines de milliers de salariés, GM revient à sa plus simple expression en conservant tout ce qui ne va pas trop mal.
Le constructeur promet toutefois de lancer toute une série de voitures vertes.
Bref, GM réclame des milliards pour faire ce qu’il a refusé de faire pendant des années, en dépit du fait que tous les indicateurs auraient dû le pousser dans cette direction.
Pour la vision, on repassera.
Le plan de Chrysler, en contrepartie, est beaucoup plus audacieux tout en étant moins coûteux.
Il représente une rupture avec le passé, et pour cette raison, il mérite d’être soupesé.
En proposant de s’associer au constructeur italien Fiat, Chrysler fait d’une pierre deux coups.
Avec la technologie de Fiat (plateformes, transmissions, moteurs), qui est notamment reconnue pour ses faibles émissions de gaz à effets de serre, le constructeur de la Sebring pourra élargir rapidement sa gamme de petites cylindrées.
Le constructeur de Detroit aura aussi accès au réseau de distribution de Fiat en Europe et en Amérique latine, notamment au Brésil, où Fiat se classe premier avec 18,2% du marché.
Pendant ce temps, les Alfa Romeo seront mieux distribuées en Amérique du Nord.
Bien sûr, les fusions sont truffées de difficultés.
Même dans les meilleures circonstances, rares sont celles qui réussissent : Peugeot et Citroën ont mis 20 ans avant de partager leurs plateformes et leurs usines.
Cela dit, Chrysler a sans doute tiré quelque enseignement de son expérience malheureuse avec le géant allemand Daimler.
Et puis, l’entreprise peut compter sur l’expertise de son premier actionnaire, le fonds d’investissement privé Cerberus.
Hummer va passer à la trappe !
L’agence d’évaluation financière Moody’s Investors Service a publié une liste de près de 300 sociétés américaines au bord du défaut de paiement, dressant le panorama d’une crise qui n’épargne aucun secteur, des transports à l’agriculture, du luxe aux petits prix…
La liste d’infamie s’appelle : le dernier échelon et est censée identifier parmi les sociétés déjà classées parmi les valeur spéculatives, les plus vulnérables dans un contexte de marchés du crédit resserrés et de faiblesse économique généralisée.
283 sociétés figurent sur la liste.
À en croire Moody’s, plus de 45% pourraient se retrouver en défaut de paiement ou en faillite dans les 12 mois !
Imaginer vivre aux États-Unis sans ces sociétés, parmi lesquelles beaucoup d’enseignes omniprésentes, serait se prendre à vivre sans agrumes ni fruits tropicaux (sociétés Dole et Chiquita), sans beignets Krispy Kreme, avec des pharmacies plus rares (chaînes RiteAid et DuaneReade).
On ne pourrait s’habiller ni avec le chic de BCBG MaxAzria ou avec la sélection des magasins Barney’s, ni avec les tricots haut de gamme St John, ni avec le déstockage de marque (Loehmann’s).
On ne pourrait pas même se consoler avec les babioles à une poignée de dollars de Claire’s ou les tee-shirts sportifs Quiksilver.
Changer de voiture serait plus difficile: les trois constructeurs nationaux General Motors, Ford et Chrysler figurent sans surprise dans la liste, de même que de grands équipementiers comme American Axle, Tenneco ou Visteon.
Le voyage en avion deviendrait problématique: les plus grandes compagnies, American Airlines, United Airlines, US Airways et même la compagnie à prix cassés Jet Blue sont menacées.
Et pas la peine de penser à oublier ses problèmes au casino: Harrah’s, MGM Mirage, Fontainebleau… sont au bord de la faillite, tout comme les parcs d’attraction Six Flags et le loueur de vidéos Blockbuster, confirmant que les dépenses de divertissement sont parmi les premières sacrifiées !!!
Pour les repas, les petits prix des restaurants Arby’s ou El Pollo Loco ne suffisent pas à les protéger.
La radio par satellite Sirius fait les frais à la fois de l’austérité nouvelle des Américains et de la crise de l’automobile, un débouché crucial.
D’autres réseaux de radio-TV traditionnels sont victimes de l’effondrement des recettes publicitaires, y compris la chaîne en espagnol Univision.
Au bureau, il faudrait se passer de la société de services Unisys et des assistants numériques Palm, et d’autres marques pourraient souffrir de la disparition de fabricants de microprocesseurs et de semi-conducteurs AMD et Freescale.
Mais hors de ces enseignes connues, il y a aussi tout un tissu industriel qui semble menacé, avec des petites sociétés pétrolières comme Brigham Exploration ou Alon, des fabricants de matériaux de construction, des chimistes, un papetier, un producteur de platine et de palladium, une filature de polyester…
“Il y a deux fois plus de sociétés dans la liste du ‘dernier échelon’ qu’il n’y en aurait eu il y a un an“, a souligné dans un communiqué un vice-président de Moody’s, David Keisman.
En rouge, c’est l’anti-crise assurée…
Au total, près du quart des sociétés classées parmi les valeurs spéculatives par Moody’s figurent dans la liste, alors qu’il y a un an le taux aurait été de 12%, et il y a deux ans de 9% seulement.
L’agence n’a pas indiqué si elle prévoyait un classement similaire pour d’autres pays.
Quand à Standard and Poor’s, elle a jugé que l’initiative de Moody’s s’inspirait de ses maillons les plus faibles, publiés mensuellement depuis 2002, qui rassemblent actuellement 205 sociétés basées aux États-Unis, 19 en Europe de l’ouest, 15 en Europe de l’est/Afrique/Moyen-Orient, 10 en Asie/Pacifique, 10 au Canada et 6 en Amérique latine.
L’an dernier, 97 des 105 maillons les plus faibles de S&P se sont retrouvés en défaut de paiement !!!
Voilà à quoi on risque d’en être réduit si la crise continue…
Bref…, après toutes ces nouvelles alarmistes, je me suis senti bizarre d’être euphorique…