Duel Porsche 917K et Ferrari 512S
Recréation actuelle de la bataille des 1.000 kms de Spa-Francorchamps 1970, entre la Porsche 917K (Siffert-Redman) et la Ferrari 512S (Ickx-Surtees)
On se souvient des deux voitures avalant la montée du raidillon cote à cote, portière contre portière…, difficile aujourd’hui d’imaginer ce que fut le circuit de Spa-Francorchamps autrefois…, jusqu’en 1975, les prototypes dévalaient les 14 km du toboggan des Ardennes à des vitesses moyennes approchant les 260 km/h et ce dans un environnement bien moins sécurisé qu’il ne l’est aujourd’hui…
En 2016 Steffen Jahn a voulu recréer l’ambiance dramatique de ce duel…. et ce fut très difficile à organiser car de nos jours, une Porsche 917K, en enchères, trouve “facilement” preneur à plus de 20 millions d’€uros… et une Ferrari 512s pas loin…, soit cela donne prétexte à commentaires…, soit cela se passe de commentaire…, toujours est-il que ces deux voitures mythiques ont pu de nouveau exceptionnellement être réunies !
Avant de visionner cet évènement, je vais vous “causer” d’un épisode de ma vie (aventureuse) du temps des Chromes&Flammes 1er génération (années’70/’80)…, le lien entre Jacky Ickx et mes magazines Chromes&Flammes et AutoChromes…, date des années ’80…, j’avais été approché par le Boss des miniatures Burago, intercédant pour son ami Jacky Ickx qui avait eu l’idée que je l’engage comme Rédac’-Chef, m’affirmant que son nom sur mes mag’s, cela allait booster les ventes…, vu sa notoriété, surtout de ses victoires au Mans, particulièrement avec la Porsche 917K…
Pas donné dans les années ’80…, le bougre se valorisait à l’équivalent de 5.000 euros/mois en seule contrepartie d’un article avec photos du héros, chaque mois, posant devant une voiture “hors normes” dont il commenterait ses impressions durant un essai longue durée…, ce qui allait “casser la baraque”…
Erreur…, puisque les articles qu’il fournissait (toujours en retard) étaient “vachement” ampoulés…, mièvres…, stupides…, soporifiques… et en réalité écrits par son frère Pascal…, le tout pour que Jacky palpe son super salaire (à mes frais) et reçoive chaque mois une voiture d’essai plein temps (offerte par une marque automobile pour bénéficier d’un reportage laudatif destiné à flatter les lecteurs)…, point de bagnole “hors-norme”, mais des berlines et coupés “classieux” style BMW Séries 7, même pas Schnitzer et autres…, ce fut direct la honte et j’ai en retour reçu des centaines de lettres de critiques, voire d’injures (à l’époque il n’y avait pas Internet et le Courrier des Lecteurs était toute une saga)…, donc, pfffffffffffffffffff !
J’ai du inventer le “contre-point” pour éviter la honte et la rage des lecteurs, car mes chroniques étaient déjà à cette époque (lointaine), dans le style que vous lisez ici… de sorte que cela créait un non-sens total, le contre-point étant quasi à l’opposé de la Chronique de Pascal Ickx signée “Jacky”…
Après 6 mois j’ai stoppé ce cirque, l’affaire s’est terminée à l’amiable…, j’y ai perdu beaucoup d’argent, j’en ai retiré une grande déception et beaucoup d’amertume, j’y ai gagné la volonté d’envoyer tous les casse-pieds et les profiteurs au diable…, j’imaginais Jacky Ickx en héros du volant, ce n’était que du consumérisme, ce qui m’a dégoutté du monde des courses automobiles…
Mais comme dans l’immense panier de crabes qu’est l’automobile, c’est chose courante que de se faire les poches en riant.., et comme “Jacky” est maintenant mon voisin d’en face du Golfe de St-Tropez, nous avons fini par renouer grâce à un “fondu” qui voulait recréer “LA course” de 1970… et que cela ait un impact médiatique…, j’ai dit “OK” et n’ai publié aucune pub…
– “J’essaie toujours de d’amener des objets inanimés à avoir une vie. Une voiture est synonyme de vitesse, de mouvement et d’accélération. La fascination qu’elle apporte au conducteur n’a d’égale que celle qu’éprouvent les spectateurs. C’est ce que j’ai essayé de faire ressortir dans mes images“, m’a déclaré Steffen Jahn chargé de “couvrir” cet “évènement”…, qui, pour réaliser ses photos, a utilisé un 56 mégapixels Mamiya Leaf Aptus-II 10…, rien à en dire ni à en écrire d’autre…, donc je vous narre la vraie course de 1970 avec les photos actuelles…
Duel 1970, Porsche 917K et Ferrari 512S…
Un boycott avait perturbé le calendrier des courses automobiles en cause d’un conflit tournant autour de la Formule1, d’où l’annulation des Grand Prix de Belgique 1968 et 1969, sous prétexte des dangers consécutifs aux vitesses ultra-haute atteintes sur le Circuit de Spa-Francorchamps, totalisant 14,1 km.
Pour y pallier, la piste avait été équipée de barrières Armco considérées comme étant généralement sûres…., Porsche a inscrit plusieurs Porsche 917K pour cette course, alors que c’était la nouvelle 908/03s qui venait de faire sensation à la Targa Florio.
En qualifications, la pole position est allée à la 917K Gulf-Porsche de Pedro Rodriguez/Leo Kinnunen, suivie par une autre Gulf-Porsche 917K pilotée par Jo Siffert/Brian Redman tandis qu’un team privé engageait lui aussi une 917K aux mains de Helmut Kelleners/Jürgen Neuhaus.
Enzo Ferrari qui ne voulait pas s’en laisser conter, à inscrit plusieurs Ferrari 512S, la plus efficiente étant confiée à Jacky Ickx/John Surtees et une autre pour les œuvres d’Ignazio Giunti/Nino Vaccarella.
Il a beaucoup plu avant le début de la course, mais au moment où la course a commencé, la piste était déjà sèche…, au début, Siffert et Rodriguez ont frappé fort, roues dans roues en entrant dans l’Eau Rouge…, Ickx a ensuite dépassé Rodriguez et a commencé à pousser Siffert à la faute…, Siffert a répondu au rythme imposé par Ickx.
Malgré quelques problèmes avec sa voiture, Rodriguez à réalisé un temps de 3:16.5 (3 secondes plus rapide que le temps de la pole), le meilleur tour jamais réalisé jusqu’alors sur le circuit de Spa-Francorchamps, avec une vitesse moyenne de 258,321 kilomètres par heure.
La 917K de Rodriguez/Kinnunen est sortie de piste suite à des problèmes de boîte de vitesses et la 917K de Siffert/Redman a remporté la victoire après avoir bataillé roues dans roues, jusqu’à la fin, avec la 512S de Ickx/Surtees.
La Ferrari 512S de Giunti/Vaccarella s’est placée 4ème et la Porsche 917 de Kelleners/Neuhaus a terminé 17 ième, il s’agissait de la 4e victoire d’affilée pour l’équipe Wyer-Porsche, jusqu’à présent, ils avaient remporté 5 des 6 courses du championnat…, cet événement a établi un record du monde pour cette course sur route la plus rapide de toute l’histoire.
Porsche 917K…
En 1969, les autorités gérant les compétitions automobiles (CSI) modifient le règlement de la catégorie Sport et le nombre de véhicules devant être produits par les constructeurs afin d’obtenir leur homologation passe de cinquante à vingt-cinq…, l’usine Porsche lance alors la construction d’un prototype, le type 917, basé sur un châssis de 908 L.
Porsche conçoit un moteur 12 cylindres à plat extrapolé du 8 cylindres 3 litres de la 908 plus la moitié d’un, ce Boxer 12, qui mesure plus d’1 mètre de long, a une cylindrée de 4,5 litres, qui sera portée en 1970 à 4,9 litres puis à 5,0 litres en 1971.
Le 12 mars 1969, soit moins d’un an après le début de sa conception, la 917 est dévoilée au Salon de Genève.
Le constructeur propose au public la voiture de course “de série” la plus performante qu’il ait jamais produit, annonçant 520 chevaux et une vitesse de pointe supérieure à 320 km/h.
Dans la foulée, il assure même la sortie du vingt-cinquième exemplaire pour le 31 mars 1969 au plus tard, afin d’obtenir l’homologation de la FIA.
Il y aura deux modèles de 917 : la LH (pour Lang Heck, (en français : longue queue) et la version K (pour Kurz, (en français : court).
La carrosserie LH était destinée à la base à améliorer la vitesse de pointe (en particulier sur le circuit du Mans dans la ligne droite des Hunaudières)…, de fait, la LH fut réservée au circuit du Mans à partir de 1970…, plus rapide que la K en vitesse de pointe (406 km/h), elle était toutefois moins maniable dans les virages et sous la pluie.
En 1970, la 917 devient la première Porsche à remporter les 24 Heures du Mans au général (Porsche ayant déjà remporté de nombreuses victoires de catégorie)…, les Porsche 917 se classent première et deuxième.
En 1971 la 917 bat le record de distance dans cette même épreuve avec 5.335,31 km parcourus (soit plus de 222 km/h de moyenne), record qu’elle a détenu jusqu’en 2010.
En 1972 et 1973, Porsche se lance dans la série nord-américaine CanAm avec les 917/10 et 917/30 (certaines développent alors plus de 1.100 chevaux, 1.400 ch avec turbo) remportant les huit épreuves de la saison 1973.
Lors de leur lancement en CanAm les 917 disposaient déjà d’une boîte de vitesses à cinq rapports mais le couple fourni par le moteur après l’adoption du système turbo ne leur laissait aucune chance de fiabilité, Porsche dut dès-lors rapidement revenir à une construction de boîte plus simple (4 vitesses), plus résistante, pour retrouver sa légendaire fiabilité.
En tout, soixante-cinq 917 seront construites par Porsche ; 44 coupés longue queue ou courte, 2 PA Spyders et 19 Spyders CanAm ou Interseries.
La Porsche 917 fut nommée “la voiture de compétition du siècle” (greatest racing car in history) par 50 experts internationaux des sports mécaniques pour le magazine britannique Motor Sport… et reste pour beaucoup la voiture de course ultime du début des années 1970.
Lorsque les 917 couraient sur des circuits communs aux Sport-Prototypes et à la Formule 1, elles réalisaient des temps qui leur auraient permis de se qualifier dans le top 10 d’une grille de F1 de l’époque (la Porsche 917K est à l’honneur dans le film Le Mans de Lee H. Katzin avec Steve McQueen, où elle est porte les célèbres couleurs du pétrolier américain Gulf).
Ferrari 512S…
Elle ne fut ni la plus belle, ni la plus prestigieuse des Ferrari lancées à l’assaut du Championnat du monde des marques.
Conçue trop vite, arrivée trop tard et abandonnée trop tôt, la 512s a laissé une image un peu floue et des souvenirs doux-amers…, face à la toute puissance de Porsche, Ferrari eut au moins le mérite de relever le défi et de se poser en véritable challenger.
Même si l’issue de ce combat était trop rarement incertaine, le spectacle tint toutes ses promesses et les performances connurent une escalade sans précédent…, ainsi malgré un destin contraire, les Ferrari 512s restent liées à jamais à la gloire des Porsche 917 et à la magie d’une époque.
A l’aube de l’année 1969, un vent nouveau soufflait sur le Championnat du monde des marques…, après avoir mis les constructeurs au pied du mur fin 1967 en condamnant les “gros” prototypes, la CSI joua la carte de l’apaisement.
Certaines contraintes mesquines datant d’un autre âge vont être abrogées pour les prototypes et désormais, il suffira de construire 25 exemplaires (au lieu de 50) pour homologuer un modèle en catégorie Sport.
Porsche s’est engouffré immédiatement dans la brèche et s’est empressé de développer sa 917 qui surclassait en puissance toutes ses rivales de l’époque.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Ferrari décida à son tour de franchir le pas…, tout en continuant à dénoncer l’ineptie et les contradictions de la réglementation, le Commendatore s’est vu pratiquement dans l’obligation de riposter.
Fiat qui avait pris une participation majoritaire dans le capital de la firme de Maranello au printemps 1969, ne pouvait laisser le champ libre à son grand rival Volkswagen qui entretenait alors des rapports très étroits avec Porsche.
Le projet 512S (5 litres/12 cylindres) reçoit le feu vert en avril 1969 et une première voiture apparaît en novembre de la même année !
Dans un laps de temps aussi bref, les ingénieurs italiens travaillant sous la direction de Mauro Forghieri ne se lancent pas dans des recherches d’avant-garde et le mot d’ordre qui prévaut à la conception de la 512S est la simplicité…, gage de rapidité, c’est également une qualité qui compte aux yeux des clients…
Le châssis sera donc réalisé selon la technique “aéro” combinant un châssis tubulaire avec des panneaux d’aluminium rivetés et habillé d’une carrosserie fermée dont le dessin s’inspire largement de celui du prototype 312 P de 1969.
Côté moteur, c’est le gros V12 de 6,2 litres utilisé sur la barquette 612 Canam de 1968 qui va servir de base à la réalisation du bloc 5 litres développant d’emblée 550 chevaux…, le V12 Ferrari à double ACT et culasse à 48 soupapes est nettement plus moderne que le flat 12 Porsche, mais il accuse un handicap en matière de poids comme en encombrement.
Malgré les traditionnelles grèves dans l’industrie italienne qui retardent la production, les 25 exemplaires sont néanmoins achevés juste à temps pour être homologués le jour même du départ des 24 heures de Daytona, première épreuve du Championnat 1970…, quelques mois plus tard, les 512S sont modifiées en 512M (pour Modificato), moins lourdes, plus aérodynamiques et plus puissantes avec 640 chevaux, toujours sans succès.
Tout comme la Porsche 917K, la Ferrari 512S est à l’honneur dans le film Le Mans de Lee H. Katzin avec Steve McQueen…
Les résultats officiels…
5.025 – John Wyer Automotive Eng. – Pedro Rodríguez / Leo Kinnunen – Porsche 917K – Porsche 4.5L Plat-1244S
5.024 – John Wyer Automotive Eng. – Jo Siffert / Brian Redman – Porsche 917K – Porsche 4.5L Plat-12712S
5.020 – Ferrari SpA SEFAC – Jacky Ickx / John Surtees – Ferrari 512S – Ferrari V12 5.0L713S
5.028 – Porsche Salzbourg – Vic Elford /Kurt Ahrens, Jr. – Porsche 917K – Porsche 4.5L Plat-12704S
5.022 – Ferrari SpA SEFAC – Ignazio Giunti / Nino Vaccarella – Ferrari 512S – Ferrari V12 5.0L685S
5.043 – Racing Team AAWHans – Laine Gijs / Van Lennep -Porsche 917K – Porsche 4.5L Plat-12686S
5.029 – Porsche Salzbourg – Richard Attwood /Hans Herrmann – Porsche 917K – Porsche 4.5L Plat-12687S
5.021 – Ferrari SpA SEFAC – Peter Schetty / Arturo Merzario – Ferrari 512S – Ferrari V12 5.0L668S
5.023 – Ecurie Francorchamps – Derek Bell /Hughes de Fierlant – Ferrari 512S – Ferrari V12 5.0L649P
3,060 – Martini International Racing – Gérard Larrousse /Rudi Lins – Porsche 908/02 – Porsche 3.0L Flat-86410S
5.033 – Ecurie Bonnier – Jo Bonnier / Reine Wisell – Lola T70 Mk.3B – Chevrolet V8 5.0L6311P
3,050 – Martini International Racing – Hans-Dieter / Helmut Marko – Porsche 908/02 – Porsche 3.0L Flat-86212S
2.031 – John L’Amie – John L’Amie / Brian Nelson – Porsche 910 – Porsche 1.9L Flat-65913P
2,015 – Hans-Dieter Blatzheim – Hans-Dieter Blatzheim /Ernst Kraus – Porsche 907 – Porsche 1.9L Flat-65914S
2.032 – Paul Vestey – Peter Sadler / Paul Vestey – Porsche 910 -Porsche 1.9L Flat-65615P
2,014 – Course internationale de Levi – Yves Deprez / Julien Vernaeve – Chevron B16 – Mazda 1.0L 2-Rotor5516GT
2.059 – Bernard Chenevière – Bernard Chenevière / Claude Haldi – Porsche 911S – Porsche 2.2L Flat-65517S
5.030 – Gesipa Racing Team – Helmut Kelleners /Jürgen Neuhaus – Porsche 917K – Porsche 4.5L Plat-125418GT
2.053 – Kremer Racin – Erwin Kremer / Karl von Wendt – Porsche 911S – Porsche 2.2L Flat-65419GT
2.095 – Jean-M. Jacquemin – Jean-M. Jacquemin /Bernard Palayer – A110/1300S Alpine – Renault 1.3L I45220GT
2.052 – Jean-Pierre Gaban – G. van Butsel /Robert Moerenhout – Porsche 911S – Porsche 2.0L Flat-65221GT
2.060 – Georges Duvingeaud – Georges Duvigneaud /Camille Demoulin – Porsche 911S – Porsche 2.0L Flat-65022P
3,037 – Tony Goodwin – Tony Goodwin / Peter Taggart – Chevron B6 / 8 – BMW 1.9L I448 Non classé
2.058 – André Wicky Racing – Sylvain Garant / Mario Ilotte – Porsche 911S – Porsche 2.0L Flat-641 Non terminé
2.040 – Worcestershire Racing Association – James Tangye / Paul Ridgway – Chevron B8 -BMW 1.9L I440P
2,010 – Philips Autoradio Racing – Guy Edwards /Roger Enever – Astra RNR2 – Ford 1.6L I437GT
2.051 – Jean-Pierre Gaban – Jean-Pierre Gaban /Willy Braillard – Porsche 911S – Porsche 2.0L Flat-633S
5.035 – VDS Racing Team – Teddy Pilette /Gustave Gosselin – Lola T70 Mk.3B – Chevrolet V8 5.0L31S
2.039 – Volants Intertech – Angus Clydesdale /John Markey – Chevron B8 – BMW 1.9L I422S
2.038 – Martin Blackie – Martin Blackie /Peter Humble – Chevron B8 – BMW 1.9L I418GT
2.054 – Jacques Rey – Jacques Rey Edgar Berney – Porsche 911S – Porsche 2.2L Flat-612P
2,012 – Stanley Robinson – Stanley Robinson /John Blanckley – Unipower GT – BMC I4 2.0L10S
2.041 – Worcestershire Racing Association – John Bamford /Peter Creasey – Chevron B8 – BMW 1.9L I410P
3,070 – Keith Grant – Keith Grant /Gerry Marshall – Brabham BT8 – Climax 2.7L V84S
5.035 – VDS Racing Team – Gérard Pillon /Louis Morand – Lola T70 Mk.3B – Chevrolet V8 5.0L2
Porsche 917K Réplica…
Pour seulement $ 121 500 (un peu plus de 100.000 €uros), vous pouvez acquérir une réplique de la Porsche 917K.
Quelques Porsche 917 furent construites entre 1969 et 1973…, avec son aura de gagnante sur le circuit des 24 h du Mans en 1970 et 1971, un tel véhicule trouve preneur à 20 millions d’€uros auprès de quelques rares ayant des poches très profondes…, mais pour seulement une très faible fraction de cette valeur, vous pouvez posséder une réplique identique… équipée d’un 6 cylindres 3L6 de 300 chevaux (223 kW) 3,6 litres et d’une boîte manuelle à cinq vitesses.
La carrosserie est comme l’authentique 917, en polyester et le châssis tubulaires est presque mieux que l’original… avec des pneus de course CR82 Dunlop et des jantes de 15 pouces à verrouillage central.
La voiture a couru et concouru dans un certain nombre d’événements dans toute l’Europe ces 15 dernières années, y compris les 6 heures de Spa 2005…, c’est la seule autorisée et c’est donc à la fois la première et la dernière 917K réplica sous approbation de Porsche.
Il y a quelques mois elle a été présentée comme étant “une pièce maîtresse” lors de différentes courses au Royaume-Uni, dont “Goodwood”…
Elle a été mise en vedette dans quelques magazines automobiles et eu droit à tous les honneurs dont la deuxième place au Concours d’élégance 2016 de Monterey !
Si ce n’est pas assez alléchant, la réplica dispose d’un grand nombre de signatures prestigieuses sur ses seuils de porte, y compris ceux de : Alan Hearn, Jackie Oliver, Derek Bell, Jurgen Barth, Brian Redman, Willi Kausen, Jacky Ickx et plus encore…
Well I went to bed in Memphis
And I woke up in Hollywood
I got a quarter in my pocket
And I’d call you if I could
But I don’t know why
I gotta fly
I want to rock and roll this party
I still want to have some fun
I want to leave you feeling breathless
Show you how the west was won
But I gotta fly
I gotta fly
Like Steve McQueen
All I need’s a fast machine
And I’m gonna make it all right
Like Steve McQueen
Underneath your radar screen
You’ll never catch me tonight
I ain’t takin’ shit off no one
Baby that was yesterday
I’m an all American rebel
Making my big getaway
Yeah you know it’s time
I gotta fly
Like Steve McQueen
All I need’s a fast machine
And I’m gonna make it all right
Like Steve McQueen
Underneath your radar screen
You’ll never catch me tonight
Like Steve McQueen
Like Steve McQueen
We got rock stars in the White House
All our pop stars look like porn
All my heroes hit the highway
They don’t hang out here no more
You can try me on my cell phone
You can page me all night long
But you won’t catch this free bird
I’ll already be long gone
Like Steve McQueen
All we need’s a fast machine
And we’re gonna make it all right
Like Steve McQueen
Underneath your radar screen
You’ll never catch us tonight
Like Steve McQueen
All we need’s a fast machine
And we’re gonna make it all right
Like Steve McQueen
Underneath your radar screen
You’ll never catch me tonight