2023 McMurtry Spéirling
La règle du haut de l’échelle des constructeurs d’Hypercars hyper chères (largement au dessus du million de dollars par auto) était (avant l’arrivée de David McMurtry) de s’intégrer aux grands tel AMG/Mercedes, Alpine/Renault, Lamborghini/Audi/VW, Fiat/Chrysler/Ferrari (jusqu’en 2016) mais notre nouvelle époque “électrifiante” amène à d’étranges finalités telle d’abord Bugatti, mythique marque de voiture de sport, qui avait été récupérée d’une poubelle de l’histoire, par VW qui en a fait la reine des putes automobiles, y engloutissant des milliards par vanité (comme un milliardaire avec ses danseuses), mais à été soldée au rabais à Rimac, un artisan croate de Supercars électriques avec le soutien de Porsche bienheureux du “bon débarrah-ah-ah-ah-ah”…
Rimac n’a pas encore le loisir d’en tirer parti que déboule un vieil octogénaire milliardaire, David McMurtry qui présente une Microhypercar, la Spéirling qui affiche des performances quasi sexuelles qui font rêver, tel le O à 100 km/h en une seconde et demi… Petite, maniable et sexy, le prix proposé aux multimillionnaires pour jouir avec cette petite jeunette est au minimum de un million et demi de dollars. C’est pareil que si la passe d’une demi-heure à 1.000 euros de St-Tropez, Monaco et St-Moritz passait au double tout en exigeant du jouisseur en puissance (et téméraire) d’être contorsionniste, ce qui subodore des activités masturbatoires assistées par procuration. Le plaisir étant de se faire branler en jouissant du spectacle…
Sir David McMurtry est reconnu mondialement pour ses contributions à l’aérospatiale, à la mesure industrielle, à l’automatisation industrielle et est reconnu pour sa “pensée latérale” et sa capacité à traiter des concepts d’ingénierie de multiples disciplines. Il est surement fiéffé coquin en diable et, à mon avis, il jouit surement de voir les autres se pervertir… On en viendrait presque à regretter le machisme de pépère Enzo ! David McMurtry est né à Dublin, en Irlande, en 1940 et ce vaillant pépère de 83 ans à eu une vie bien remarquablement remplie. Il a d’abord suivi une formation d’apprenti dans l’industrie aérospatiale au Royaume-Uni. Sa carrière a progressé rapidement, car il est devenu le plus jeune chef de la conception des moteurs Rolls-Royce fabriqués à Filton, Bristol.
Chez Filton, il a inventé la sonde tactile 3D pour résoudre un problème de mesure rencontré avec les moteurs Olympus de l’avion supersonique Concorde. En 1973, McMurtry et John Deer ont fondé Renishaw Electrical Ltd pour commercialiser ce produit qui a révolutionné le développement de machines à mesurer coordonnées pour la mesure dimensionnelle, permettant la fabrication de composants toujours plus complexes et précis. Aujourd’hui, McMurtry est président et chef de la direction de Renishaw plc, un leader mondial des technologies d’ingénierie et de soins de santé, employant plus de 4.000 personnes dans 35 pays. Inventeur prolifique, il est nommé sur 47 brevets chez Rolls-Royce et plus de 150 chez Renishaw.
Il a été honoré par de nombreuses organisations à travers le monde pour ses contributions à l’ingénierie et à la science. McMurtry est membre de l’Institute of Mechanical Engineers, membre de l’American Society of Manufacturing Engineers, membre de la Royal Academy of Engineering et est devenu membre de la Royal Society en 2011. Son titre de chevalier a été décerné pour services rendus au design et à l’innovation… et il a été nommé Royal Designer for Industry en 1989. L’Institut de physique a décerné conjointement sa médaille Swan 2012 à Sir David et John Deer pour leur rôle dans la fondation de Renishaw et l’avoir amenée à devenir l’un des principaux fabricants mondiaux d’équipements de métrologie.
Ce diable d’homme devait avoir une rancœur envers les constructeurs d’Hypercars et aussi l’envie de s’amuser voir les clients hyperfortunés devoir se contorsionner à entrer/sortir de leur Hypercar monoplace comme du lit de leurs diaboliques amantes, les unes et les autres hors de portée des petites bourses riquiqui. Sa McMurtry Spéirling présentée lors du Festival de vitesse de Goodwood en 2021 était devenue en 2022 une mini Batmobile-McMurtry ayant pour objectif de, non seulement gagner la célèbre course de côte, mais surtout d’établir un record. Oui, mais lequel ? Celui de réaliser en une seconde et demi, avec une vitesse de 250 km/h, d’atteindre 100 km/h et d’être plus rapide que la Bugatti Chiron et que n’importe quelle Ferrari et autres bricoles.
Disposant d’un rapport puissance/poids de 1.000cv/tonne (car pesant en effet moins de 1.000 kg), son accélération record, a ridiculisé toutes les autres ! Comment a-t-elle fait ? Deux aspirateurs aspiraient (sic !) l’air sous la voiture, c’était la principale caractéristique qui distinguait la McMurtry Spéirling des autres bricoles. Grâce à ce système, la force d’appui instantanée à la demande était renforcée car deux fois plus élevée que son propre poids. En d’autres termes, à 250 km/h, la Spéirling disposait d’une force d’appui 100% plus élevée qu’une F1. Avec l’ancien pilote Max Chilton à la tête du développement de la McMurtry Spéirling, l’objectif de McMurtry Automotive était donc d’établir un record général à Goodwood, en battant celui de la Volkswagen ID.R…
La dernière fois qu’une “Car-Fan” avait concouru en sport automobile, c’était en 1978, quand Niki Lauda avait dominé le Grand Prix de Suède de Formule 1. Thomas Yates, le directeur général de McMurtry Automotive a déclaré que leur objectif était d’abord de remporter l’épreuve avant de fanfaronner, mais il savait que battre le record était à leur portée, si tout s’alignait. Evidemment, Thomas Yates était conscient qu’il s’agissait de sport automobile et que rien n’est acquis avant le drapeau à damier tout comme en justice les aléas sont nombreux. La McMurtry a gagné, c’est maintenant la voiture la plus rapide du monde mais une nouvelle version de production améliorée est maintenant disponible. Vous pouvez aller l’acheter en U.K. chez McMurphy Automotive !
Il vous faut toutefois un minimum de cash garanti, soit plus d’un million de demi de dollars, mais il faut que ayez réellement environ sept chiffres à dépenser pour cette voiture, car vous devez prévoir les taxes, les emmerdes, les transports sécurisés, les assurances et autres petits bonheurs de la vie pour enfin jouir de posséder LA voiture qui accélère le plus rapidement au monde… De la à pouvoir y entrer et en sortir pour gouter à l’extase des 3G, c’est un paramètre qui n’entre pas en considération dans le voyeurisme sexuel automobile concernant la McMurtry Spéirling alimentée par un double cœur électrique (deux moteurs) fournissant 1.000 chevaux. Elle a une autonomie de 300 miles (483 kilomètres), se charge en 20 minutes et n’a qu’une place pour un grand nain !
L’avantage est que la voiture se sent et conduit comme si elle était sur des rails, l’inconvénient est que le visage de l’intrépide contortionniste/conducteur de maximum 1m70 et 70kgs aura l’impression d’essayer de se détacher de sa tête, soit plus ou moins les mêmes impressions que d’être à l’intérieur d’une machine à laver jetée depuis l’avant-espace, mais d’une manière amusante : 0 à 60 mph (100 km/h) en 1 seconde 40 et le quart de mile en 7,97 secondes, c’est cool mais un vrai Dragster fait bien mieux. Toutefois la Bugatti Chiron Sport met une seconde et demi de plus et la Ferrari LaFerrari, deux secondes de plus… La McMurtry Spéirling est fabriquée en fibre de carbone comportant quelques modifications secrètes. La production est plafonnée à 100 unités/an.
Il n’y a pas encore de drame concernant un milliardaire coincé dans une McMurtry qui se comparerait au drame du sous-marin Titan, qui a embarqué plusieurs personnes hyper fortunées pour explorer l’épave du Titanic. C’est la dernière illustration de ces nouveaux périples extrêmes organisés aux quatre coins du monde pour les ultra-riches. Durant plusieurs jours, le drame a occupé la Une de tous les médias : “Un sous-marin parti explorer l’épave du Titanic est porté disparu. Parmi les passagers, le PDG d’une entreprise de vente de jets privés établie à Dubaï, et un riche homme d’affaires pakistanais avec son fils. Pour inviter les particuliers à plonger au plus près de l’épave du célèbre paquebot, l’entreprise Ocean Gate proposait des billets affichés à 250.000 dollars”.
Une expérience extrêmement coûteuse, mais surtout à hauts risques pour les cinq personnes à bord qui ne disposaient que d’une capacité d’oxygène de 96 heures. Le goût pour l’extrême n’est pas nouveau. Un magazine pourrait en comparaison titrer : “Une McMurtry partie explorer les dessous de Saint-Tropez est portée disparue avec son conducteur, le PDG d’une entreprise de vente de Hors-bords. Le PDG avait acheté la semaine précédente sa McMurtry pour un million et demi de dollars”… Chez les Ultra-High Net Worth Individuals (UHNWI) c’est-à-dire les personnes qui pèsent plus de 30 millions de dollars de patrimoine, le “No limit” du tourisme haut de gamme a même prit une ampleur inédite ces dernières années.
Faire le tour de l’océan Indien en hydravion, plonger dans les fonds marins pour contempler les récifs coralliens ou des épaves de navires, naviguer sur le trimaran le plus rapide du monde, survoler le pôle Nord en ballon… Les agences de voyage de luxe redoublent de créativité pour offrir à leurs clients (qui sont sensés avoir déjà tout vu et tout vécu), des expériences exceptionnelles qui ne leur seraient même pas venues à l’esprit tel une McMurty à 1.5 millions de dollars et, pour ceux qui disposent d’au moins je quadruple des “UHNWI” un ticket pour l’orbite terrestre à 60 millions de dollars. Aller là où personne ne va… Pour plusieurs millions de dollars par personne (voire plus !), les richissimes sont prêts à tout pour échapper au “comme tout le monde des ceusses de la masse”.
Et puisque les frontières sont toujours repoussées, certains vont même jusqu’à s’envoyer en l’air… littéralement. C’est ainsi, qu’avec des entreprises comme Space X, Virgin Galactic ou Blue Origin, le tourisme spatial est devenu une réalité dont certains rares fortunés ne se privent plus. Le premier touriste dans l’espace était Dennis Tito, un multimillionnaire américain. Il a été envoyé en 2001 sur la Station spatiale internationale (ISS) où il a passé près de huit jours en contrepartie de 30 millions de $. Au cours des huit années qui ont suivi, six autres civils ont acheté un ticket pour rejoindre l’ISS. À ce moment-là, les touristes n’avaient qu’une seule destination possible. Puis le tourisme suborbital s’est développé, et le nombre de possibilités a explosé.
Le tourisme suborbital, c’est la “classe éco” de l’espace en quelque sorte. Moins loin et moins long (2 à 3 heures maximum, comme un “saut” dans l’espace), le voyage permet tout de même de faire l’expérience de l’apesanteur et de voir la Terre depuis le ciel, le tout pour un prix d’appel de 500.000 dollars, là où une semaine passée sur l’ISS coûte au moins 60 millions de dollars par personne. Certes, le temps passé en l’air n’est pas le même. Les sociétés Virgin Galactic et Blue Origin se concentrent sur les vols suborbitaux, tandis qu’Axiom et Boeing travaillent sur des missions orbitales. Space X, l’entreprise fondée par Elon Musk, privilégie le tourisme lunaire, même si sa capsule, Crew Dragon, effectue des vols orbitaux pour transporter des astronautes jusqu’à l’ISS.
Le tarif pour un “lunaire” devrait dépasser les 300 millions de dollars. Depuis quelques années, on observe un emballement pour le tourisme suborbital chez les ultra-riches. La promesse de démocratiser le tourisme spatial a toutefois échoué, elle est dans l’impasse aujourd’hui. L’objectif est avant tout de rentabiliser la sous-traitance du transport d’astronautes par des sociétés privées, pas tellement de commercialiser l’accès à l’espace. Les prix ne devraient pas baisser de sitôt, l’espace se réserve pour la clientèle la plus fortunée de la planète. Puisque la Lune se refuse à nous pour ce week-end, pourquoi pas Saint-Malo ? Je vous déconseille Saint-Tropez, le tarif des putes explose.