Greg Whitten’ LaFerrari’ Blu Elettrico’ 2014
Chaque Ferrari cache une histoire, mais ce ne sont pas souvent des histoires très nettes, tant pour la firme, tant pour son créateur, tant pour une grande part des clients…. Sans remonter à quelques “vénérables et vénérées anciennes” au cœur de divers scandales incluant des faux, des substitutions, des arnaques, des tromperies, des mensonges et beaucoup d’escroqueries, dont une grande part se lit dans la section Ferrari de GatsbyOnline, l’effet gravitationnel de l’image attire divers personnages voulant absolument en posséder plusieurs, agissant comme les prédateurs qui pissent partouze pour marquer leur territoire.
Outre les bricoles des débuts qui ont pris d’énormes valeurs car servant de moyens spéculatifs facilement merdiatisés par les journaleux en quête de sujets vendables, depuis la Kustomization de la 208 GTB en 288 GTO au milieu des années 1980 puis avec la F40 (40e anniversaire), la F50 et l’EnzoFerraillerie, Ferrari a créé une tradition quasi religieuse et donc vénérée, consistant à construire des Supercars emblématiques à production limitée éventuellement extensibles, sous le fallacieux prétexte de commémorer son “héritage” (Pépère Enzo étant décédé comme Elvis Presley sur son trone).
Renforçant ainsi son identité de constructeur-boutiquier, ce marketing est destiné à rien de moins que fabriquer les voitures de sport extraordinaires que seuls les “ceusses” ayant l’argent facile, ont les moyens illimités d’acheter. De là à penser que cela cacherait une œuvre de salubrité fiscale “spermettant” aux gabelous de tous pays (sous l’air d’une zizique d’Enrico) de pointer/surveiller, via une puce de balisage indétectable (en sus des copies de facturations par l’usine et concessionnaires), les fraudeurs potentiels, escrocs avérés, oligarques sanctionnés et autres, malfaisants qui en gagnent manifestement trop.
Au début des années 2010, une nouvelle génération d’hypercars hybrides-électriques d’autres constructeurs, contestait le statut impérial de Ferrari, notamment la McLaren P1 et la Porsche 918 Spyder. Exploitant l’esprit de compétition qui l’avait si bien servi sur la piste pendant 65 ans, Ferrari a dûment relevé ce défi en s’adaptant, c’est à dire : ne pas les engager des des compétitions ruineuses et à risques (de ne pas gagner) avec des supercars de productions limitées aux possibilités financières des clients potentiels, ce qui pourrait éclipser ses prédécesseurs en puissance, en technologie et en portée.
Dévoilé au Salon international de l’automobile de Genève 2013, le nouveau modèle s’appelait simplement “LaFerrari”, littéralement “La Ferrari”. Lorsque les merdias (aux ordres) et les passionnés (aveuglés) ont finalement disséqué les chiffres de performance, la conception et l’ingénierie, le couac général s’est estompé dans la masse des cris de joie des Tifosis semblables aux fanatiques de football La masse des pauvres représentant une quantité non négligeable en terme de gadgets et magazines vendus, par intérêt et consumérisme il était difficile de contester le nom vantard du modèle.
Le cœur de cette vantardise nommée “LaFerrari” est un moteur V12 de 6L3 monté au centre arrière directement issu du modèle FXX de développement. Avec un taux de compression absurde de 13,5: 1, le V-12 développe 789 chevaux, à 9.250 tr/min. Le couple de 516 livres-pied relativement élevé, arrivait à un peu moins de 7.000 tr/min. Un moteur électrique dérivé du système de récupération d’énergie cinétique (KERS) de Formule 1 a été installé, ajoutant 161 chevaux, donc améliorant considérablement la réponse et l’accélération à bas régime.
La puissance était acheminée directement vers l’essieu arrière seul via une boîte-pont à double embrayage à sept vitesses qui gérait les changements de vitesse. Au total, les deux groupes motopropulseurs combinés pour une puissance de 949 chevaux et un couple de 663 livres-pied, propulsaient la “LaFerrari” en glissade (sic!) à 60 mph à partir de l’arrêt en aussi peu que 2,4 secondes. Le quart de mile arrivait en 9,7 secondes à 149,2 mph, battant à la fois la Bugatti Veyron et la Porsche 918…
La baignoire/carrosserie non en aluminium mais en fibre de carbone durcie aux côtés de celles des Formule 1 de la Scuderia, et toute l’architecture, étaient basées sur la position assise de l’intrépide conducteur et celle de son héroïque passagère, 2,4 pouces plus basse que celle de l’Enzo Ferrarire, avec sièges en cuir et en Alcantara montés directement sur le plancher et contre la cloison pare-feu arrière. En conséquence, seules les pédales étaient réglables et le siège conducteur était rembourré sur mesure pour chaque conducteur/acheteur.
Personne, strictement personne ne s’est inquiété que si la voiture était confiée à une tierce personne et que celle-ci n’avait pas le même gabarit, la voiture devenait inconduisible sauf à devoir retourner à l’usine… Idem en cas de revente de la bête ! Surréalistement stupide ! Le designer interne de Ferrari, Flavio Manzoni est l’auteur de la carrosserie, qui est magnifiquement compliquée, trop basse pour n’importe quelle utilisation, mais est élégante tout en évitant le style brutal et quelque peu angulaire de l’Enzo.
Les éléments aérodynamiques actifs déployés électroniquement, y compris les panneaux de train avant et arrière “intelligents”, ainsi qu’un aileron arrière, prétendent atténuer continuellement l’appui pour maintenir la traction et le calme de la voiture à n’importe quelle vitesse au delà de 250km/h. Mais où aller atteindre de telles vitesses ? Nulle part ! Les freins à disque Brembo en carbone-céramique percés et ventilés et les pneus Pirelli P-Zero Corsa exclusifs complètent le profil technique, maintenant la la la la la “LaFerrari” sur terre.
La production (faute de voir débouler plus de clients) s’est terminée en janvier 2016, la fabrication de la ‘LaFerrari” atteignant 499 exemplaires, conférant au modèle le degré d’exclusivité attendu d’une hypercar de Maranello haut de gamme. Officiellement vendues au détail pour plus de 1,3 million de dollars, chacune des 499 voitures ont été achetées par des clients privilégiés avant même que la première “LaFerrari” ne soit achevée. La Ferrari Blu-Elettrico qui illustre cet article a été commandée neuve par nul autre que Greg Whitten, se prétendant passionné de la marque Ferrari dont il est collectionneur…
Il l’a achetée/payée via le concessionnaire Ferrari de Seattle, Washington, USA. Le statut de Whitten en tant que collectionneur Ferrari est presque inégalé et sa collection soigneusement organisée comprend des exemples importants et historiquement significatifs des voitures de course et de sport les plus célèbres de Maranello, en ce compris diverses interprétations sur mesure de leurs offres modernes les plus exclusives (en terme chic et posé, ce sont des répliques indiscernables qui le sont car mélangées aux quelques vraies).
L’occasion de cerner un client Maranellien se présentant, j’ai sauté sur l’occasion d’alimenter mes rubriques d’autre façon que les merdias survivants…
Greg Whitten est un ingénieur informaticien américain, investisseur et collectionneur de voitures, diplômé de l’Université de Virginie avec un B.A. en mathématiques obtenu en 1973, et de l’Université Harvard avec un Ph.D. en mathématiques appliquées obtenu en 1978. Il n’était pas du tout fortuné ni issu des couilles d’un milliardaire spermattant sa madame-épouse…
Il a travaillé pour Compucolor, une société basée en Géorgie créée en 1977 qui a fabriqué l’ordinateur personnel Compucolor II (un des premiers PC), mais a cessé ses activités en 1983. Gregg Whitten a profité de cette cessation d’activité pour embarquer chez lui un Compucolor II et optimiser une copie sans licence de Microsoft Basic, si efficacement que Microsoft a plus tard engagé Greg Whitten, oubliant de dénoncer la violation en échange des droits d’utilisation sur les améliorations, assorti d’un gros paquet de US$. Malin, Greg Whitten à exigé d’être engagé officiellement pour Microsoft de 1979 à 1998.
Il va y développer les normes pour la gamme de compilateurs BASIC de l’entreprise. “GW” dans le nom du dialecte “GW-BASIC” (sorti en 1983) de BASIC développé par Microsoft provient des initiales de Greg Whitten. Mais officiellement le nom “GW-BASIC” signifierait “Gee-Whiz BASIC”, un nom choisi par Bill Gates en personne après le départ de Greg Whitten pour atténuer les droits d’usage ! En tant qu’architecte logiciel en chef, Greg Whitten avait également supervisé le développement des systèmes de support d’entreprise requis dans Windows pour Microsoft Office.
En 1998 après son éviction de Microsoft, Greg Whitten est devenu membre du conseil d’administration de Numerix, une société de logiciels financiers créée en 1996 pour laquelle il avait fait un investissement majeur le rendant actionnaire principal… Et en 2001, il a été élu membre du conseil d’administration après un autre investissement majeur. Après en avoir été le PDG de 2003 à 2013, Steve O’Hanlon lui a succédé. La partie cachée de ce qui précède est toute autre qu’honnète, Greg Whitten est en effet un disciple de son ancien patron Bill Gates qui a fait un excellent travail pour changer son image publique.
D’être l’un des hommes d’affaires les plus prédateurs à avoir jamais marché sur la terre, à celle du plus grand bienfaiteur du monde (sic !), ceci, même après que Microsoft avec Bill Gates à la barre, ait été poursuivi par le gouvernement des États-Unis et l’Union européenne pour s’être livrés à des pratiques de marché abusives. Avec ce changement complet dans la façon dont le monde le perçoit, s’ajoute le plus grand vendeur du monde à la liste des titres de Bill Gates. Quelle que soit la façon dont le monde le perçoit maintenant, ne change pas ses pratiques passées.
Greg Whitten est son clone, il a appris ses leçons de Gates ce qui est effrayant. Gates a été accusé d’avoir volé le logiciel sur lequel il a gagné des milliards sur le vol des travaux de Gary Kildall qui est le véritable auteur de DOS. Certains initiés chuchotent que Greg Whitten est le voleur du code vendu à Bill Gates en contre-partie d’une rente de 50 milliards de dollars par an, à vie… Il est compréhensible que Whitten a voulu sortir de l’ombre de Bill Gates tout en s’assurant percevoir une rente conséquente à vie.
Avec son doctorat en mathématiques de Harvard et sa nouvelle société Numerix profondément enracinée dans les mathématiques financières, l’ombre de Bill Gates est toutefois pour lui un poids très lourd à porter. Greg Whitten possède une célèbre collection de voitures dont des Ferrari ; une F40, une Enzo (#131632), une 250 GTO (#3413GT), une 250 LM (#5907), une 250 GT TdF (#0703GT), une F50 (#104163), et deux “LaFerrari”, dont l’une est l’unique électric-blue de cet article. Il avait également une Ferrari 250 GTO qui s’est vendue aux enchères pour 48,8 millions de dollars en août 2018.
Du fait de sa fortune et de sa propension aux achats de Ferrari, les gens intéressés lui trouvent des superbes sensibilités de conservateur qui par ailleurs ont été reconnues en août 2018, lorsque Greg Whitten a accordé à RM Sotheby’s l’honneur distinct de leur apporter sa 250 GTO de 1962, châssis #3413, aux enchères. Un exemple vraiment exceptionnel du modèle, dont le prix d’adjudication a atteint un record de 48,4 millions de dollars, toujours le prix le plus élevé jamais atteint pour une Ferrari aux enchères. Notez que c’est un peu moins que sa rente Microsoft annuelle de 50 millions de dollars !
Résidant au cœur de l’écosystème VIP de Ferrari, Whitten et quelques autres se voient instantanément attribuer des créneaux de commande pour les nouveaux modèles les plus en vogue et les plus exclusifs de la marque, leurs spécifications personnalisées étant attendues avec impatience par l’usine et le concessionnaire d’origine. Greg Whitten a choisi cette teinte décrite avec euphorie flagorneuse, de dynamique et époustouflante… Le Blu Elettrico sur un intérieur intemporel en cuir Crema c’est pourtant assez bof, mon père avait une voiture dans ces teintes sans qu’on en cause partout…
C’est la seule “LaFerrari” produite dans cette combinaison de couleurs. Selon les pré-commentaires de la vente, cette Ferrari est aussi rare que la Grande Pyramide : “Outre sa palette de couleurs éblouissante, cette “LaFerrari” unique est encore enrichie par un ensemble de roues gris magnésium abritant des étriers de frein peints en noir, un toit noir brillant et des appuie-tête brodés de la célèbre image du Cavallino Rampante. Livrée neuve par le concessionnaire Ferrari de Seattle en décembre 2014, l’entretien était la préoccupation exclusive du concessionnaire d’origine jusqu’à l’acquisition de la voiture par l’expéditeur en septembre 2021″…
RM Sotheby’s ajoute que : “Maintenant au Colorado, cette “LaFerrari” a été entretenue et entretenue par la société de gestion de collection de l’expéditeur, Blue Chip, au cours des 700 derniers kilomètres d’utilisation exaltante et a notamment reçu une garantie prolongée non transférable “LaFerrari Power” via Ferrari de Denver. Affichant seulement 3.186 miles au moment du catalogage, l’expéditeur rapporte qu’elle fonctionne superbement. Ferrari Classiche a récemment publié un “Livre jaune” pour cette voiture qui accompagnera la vente”.
Le montant obtenu à la vente aux enchères RM Sotheby’s du Lot 141… est de 4.075.000$
L’estimation était de 4.000.000 / 4.500.000 $ – Lieu et date de vente : Arizona Biltmore 2400 E Missouri Ave Phoenix AZ 85016 le 26 Janvier à 14h – Contact : Jera Presley Directrice du service à la clientèle, Amérique du Nord Auburn, Indiana États-Unis jpresley@rmsothebys.com Tel : + 1 260 927 9797
L’ouverture de la saison des ventes aux enchères en Arizona est une tradition annuelle pour le monde des voitures classiques. Une nouvelle année 2023 peut apporter un sentiment de renouveau et de croissance, introduisant de nouvelles opportunités d’acquérir des automobiles uniques en leur genre. Dans une période de changement, il est rassurant de constater que certaines traditions demeurent, et RM Sotheby’s fut donc heureux d’y annoncer son retour pour la saison 2023 dans l’Arizona Biltmore Resort & Spa historique conçu par Frank Lloyd Wright les mercredi 25 et jeudi 26 janvier 2023.
Au milieu d’un cadre incomparable dans les collines au-dessus de Scottsdale, la cour pittoresque de la station a offert une fois de plus une toile de fond pittoresque aux voitures d’exposition, avec le retour de l’Arizona Concours d’Elegance plus tôt cette semaine, le 22 janvier. Les enchérisseurs inscrits et leurs invités ont pu accéder à un aperçu de la vente aux enchères du mercredi 25 janvier et découvert la splendeur tranquille de l’hiver dans le désert de l’Arizona. Le point culminant du week-end étant cette vente ciblée d’une journée dans une icône de l’architecture américaine.