Hispano Suiza hypercar électrique Carmen
Le musée de l’automobile Petersen aux USA, offre au meilleur enchérisseur d’une vente aux enchères qui ne propose qu’un seul lot à remporter, un séjour Royal de deux nuits pour deux personnes en Espagne, comprenant la visite personnelle de l’usine Hispano Suiza, une expérience de pré-conduite dans l’hypercar électrique Carmen qu’aura remporté le meilleur enchérisseur, soit sur la piste du Circuit de Barcelona-Catalunya, soit sur la route de Peralada. Le gagnant bénéficiera de l’hébergement au château Peralada Resort, comprenant un dîner au restaurant Castell Peralada, une visite de sa cave à vin, une partie de golf au complexe et l’accès à l’exposition Hispano-Suiza au Museu de Peralada. Tout ça n’est en réalité pas grand chose d’autre que de l’esbrouffe !
L’enchérisseur gagnant et sa compagne, fusse-t-elle l’officielle ou la favorite invitée, à moins que l’enchérisseur soit une femme ou soit transgenre ou homosexuel(le), bénéficieront également d’une visite des coulisses du paddock McLaren lors du Grand Prix d’Espagne qui se tiendra du 30 mai au 1er juin2025, où ils auront l’occasion de regarder la course depuis le toit-terrasse du camion garage McLaren. Le vainqueur recevra également une combinaison de course portée et signée par Oscar Piastri. Cette expérience interactive est offerte sans réserve du montant de l’enchère gagnante, et le produit de la vente aux enchères, y compris les frais d’achat pour la société d’enchères, sera reversé à la Petersen Automotive Museum…
Petersen Museum est devenue une organisation à but non lucratif dédiée à l’éducation du public sur l’impact de l’automobile sur la vie et la culture aux USA. Conçue par Cero Design, basée à Barcelone, la Carmen est dotée d’une monocoque et d’une carrosserie en fibre de carbone, de portes de style papillon et de quatre moteurs électriques à courant alternatif alimentés par une batterie de 700 volts et produisant une puissance nominale de 1.005 chevaux. Le voyage se poursuivra ensuite vers le nord jusqu’à la région de l’Empordà et au Peralada Resort, lauréat de la clé Michelin, où l’enchérisseur gagnant et sa compagne ou son compagnon invité déjeuneront au bar à vin et au restaurant Cellar 1923.
L’enchérisseur gagnant et son/sa moitié(e) de vie ou de baiseries, dîneront également au restaurant Castell Peralada, situé dans les murs du château du 14ième-siècle. Il/elle choisira les dates et l’heure des expériences Hispano-Suiza et Peralada, qu’il est recommandé de programmer à proximité de l’heure du Grand Prix d’Espagne. Les vols et autres moyens de transport, y compris entre Peralada et le Grand Prix d’Espagne, sont à la charge du gagnant, de même que l’hébergement à l’hôtel pendant le Grand Prix d’Espagne… Calculez donc d’avance que le cadeau va couter un gros paquet… Hispano Suiza est bien plus qu’un constructeur automobile, et cela a été démontré tout au long de ses plus de 100 ans d’histoire.
Au cours de cette période, Hispano Suiza est devenu un élément important de l’industrie automobile espagnole et mondiale, en créant des véhicules exclusifs, luxueux, fiables et technologiquement avancés. Ces valeurs prétendent demeurer dans la nouvelle ère de l’entreprise, qui a refait surface en 2019 avec le lancement de la Carmen et de la Boulogne, deux hypercars électriques délivrant plus de 1.000 CV dont il ne sera fabriqué que 24 unités. Au cours du siècle dernier, Hispano Suiza a participé à de nombreux événements, compétitions et a également joué un rôle important dans la vie de ses propriétaires, notamment Alfonso XIII, roi d’Espagne, qui était véritablement passionné par la marque.
Voici une liste de 10 faits que vous ne connaissiez probablement pas sur Hispano Suiza. Ce ne sont là que des curiosités presque inconnues sur cette entreprise légendaire. 1 – Plus de 100 ans d’histoire. Hispano Suiza a été fondée le 14 juin 1904 par Damián Mateu, Francisco Seix et l’ingénieur suisse Marc Birkigt, qui avaient travaillé pour deux entreprises qui avaient précédé Hispano Suiza : La Cuadra et J. Castro. L’expérience de Birkigt dans l’industrie a été déterminante pour jeter les bases d’Hispano Suiza. En 1905, Hispano Suiza a créé son premier véhicule, le système blindé de type Birkigt, qui était équipé d’un moteur à quatre cylindres et d’une puissance de 20 CV, et qui atteignait une vitesse maximale de 87 km/h.
Il a été suivi, un an plus tard, par ce qui sera la première voiture à moteur six cylindres construite en Espagne, un modèle d’une puissance de 75 CV qui a effectué le trajet Perpignan-Paris en 22 heures. Ce fut un exploit qui a reçu une grande attention médiatique à l’époque… 2 – Hispano Suiza n’a pas seulement produit des voitures tout au long de son histoire Pendant la Première Guerre mondiale, Hispano Suiza est passée de la production de voitures à celle de moteurs d’avion. C’est une période de grand succès pour l’entreprise : elle applique son savoir-faire technologique dans la fabrication et le développement de moteurs automobiles à un nouveau domaine, ce qui lui apporte de grands bénéfices.
Birkigt construit un moteur d’avion basé sur un moteur de voiture de course, selon le principe de “l’entraînement direct”, avec une disposition en V8 et des blocs en alliage d’aluminium pour réduire le poids. Hispano Suiza commence à recevoir de nombreuses commandes, si nombreuses qu’elle doit vendre des licences à d’autres constructeurs en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Italie, au Japon et même en Russie… Au total, plus de 50 000 moteurs Hispano Suiza ont été construits. Les moteurs d’aviation Hispano Suiza ont également trouvé leur place en mer. Le moteur le plus spectaculaire, un V12 de 1 300 CV, a été monté sur une série de bateaux de course, dont l’Aurora, construit en 1935. Birkigt a collaboré à l’assemblage de ce bateau…
Il a été vendu aux enchères il y a quelques années pour un montant proche d’un million d’euros… 3 – Le roi Alphonse XIII a joué un rôle important dans les débuts d’Hispano Suiza. Le monarque était un passionné de voitures, qui est immédiatement tombé amoureux de la 20CV Hispano Suiza qu’il a conduite en 1905. À tel point qu’en 1910, il est devenu actionnaire, achetant 8 % des parts de la société. Le roi Alphonse XIII a également fait baptiser une voiture en son honneur, une voiture de sport à deux places, équipée d’un moteur quatre cylindres de 3 619 cm3, développant 60 CV, avec une vitesse maximale de 120 km/h. Il s’agit de l’Hispano-Suiza T45, plus connue sous le nom d’Hispano Suiza Alfonso XIII….
4 – Hispano Suiza a immédiatement accédé à la célébrité car les véhicules de la marque espagnole ont été choisis par des aristocrates et des intellectuels. Egalement par des artistes parmi les plus renommés du monde, tels que Gustavo V de Suède, Carlos II de Roumanie, Louis II de Monaco, Pablo Picasso, André Citroën, Coco Chanel, René Lacoste, Paul McCartney ou Albert Einstein. L’histoire des voitures Hispano Suiza a toujours été étroitement liée à des clients ayant un pouvoir d’achat élevé, un goût exquis pour le luxe et une passion incalculable pour le monde de l’automobile. Aujourd’hui, les voitures classiques Hispano Suiza sont conservées avec grand soin dans des musées et des collections privées du monde entier…
5 – Hispano Suiza, n’est pas seulement une voiture mais un bien d’intérêt culturel et l’Hispano Suiza 30-40 CV est un modèle important dans l’histoire de la marque. Il a été développé par Birkigt pour remplacer la 20-30 CV. Parmi toutes celles produites, une unité très spéciale a été construite sur mesure pour le marquis de Zayas et carrossée par Francisco Capella. Ce modèle utilisait des bois et des matériaux nobles comme l’ivoire et l’argent. Le volant était placé à droite, comme il était d’usage à l’époque, et comportait des détails en acajou, des poignées en ivoire, des vitres biseautées, des stores automatiques, des sièges finement rembourrés, un diffuseur de parfum, des vases et de nombreux détails qui soulignaient l’élégance et l’exclusivité de la voiture.
Après la vente aux enchères de toutes les voitures ayant appartenu au marquis de Zayas, le modèle a été acquis par le ministère de l’Intérieur espagnol, qui l’a déclaré bien d’intérêt culturel en 1988. Il s’agissait de la première voiture à obtenir ce statut, normalement accordé aux monuments et aux œuvres d’art. Le véhicule a ensuite été exposé au musée de l’histoire de l’automobile situé à Salamanque (Espagne)… 6 – La cigogne, l’emblème d’Hispano Suiza, est un clin d’œil à l’héritage de l’entreprise en tant que fabricant de moteurs d’avion. La marque a décidé de la faire figurer sur tous ses modèles pour rendre hommage à Georges Guynemer, un as de la chasse français, qui a fait peindre une cigogne sur le fuselage de son avion de chasse pendant la Première Guerre mondiale.
Il était propulsé par un moteur Hispano Suiza. En 1919, la cigogne argentée accompagne la nouvelle Hispano Suiza H6B lors de sa présentation au Salon de l’automobile de Genève et, depuis, elle figure sur tous les modèles de la marque, accompagnée des drapeaux de l’Espagne et de la Suisse. 100 ans plus tard, la cigogne a volé à nouveau lors de la présentation de Carmen, une fois de plus au Salon de l’automobile de Genève… 7 – Carmen est le nom qu’Hispano Suiza a donné au véhicule avec lequel elle a fait son retour dans le monde de la construction automobile. Il s’agit d’un modèle qui a déjà marqué l’histoire, le plus avancé technologiquement qui ait été conçu, fabriqué et développé en Espagne.
Le choix du nom n’est pas une simple coïncidence : il s’agit d’un hommage à Mme Carmen Mateu, petite-fille de Damián Mateu – fondateur de l’entreprise – et mère de l’actuel président d’Hispano Suiza, Miguel Suqué Mateu : “Le nom Carmen est un hommage à notre mère. Lorsque nous avons débattu du nom à donner au nouveau véhicule, nous avons immédiatement pensé à Carmen et la famille a adoré”, a déclaré Miguel Suqué Mateu. “Elle m’a toujours dit qu’elle voulait voir Hispano Suiza rugir à nouveau dans les rues, et je suis sûr qu’elle en serait très fière. La signature à l’arrière du véhicule est sa signature originale”. Le nom de famille Boulogne, qui est utilisé pour la version plus puissante de Carmen, n’est pas non plus une coïncidence.
Il s’agit d’un hommage aux victoires remportées par le coupé Hispano Suiza H6 lors de la Coupe Georges Boillot, organisée dans la ville française de Boulogne-sur-Mer il y a un siècle… 8 – Les Hispano Suiza Carmen et Boulogne ont été développées sur les circuits de course. Pour la création de ce modèle très spécial, qui a été présenté au Salon de l’automobile de Genève 2019, Hispano Suiza a bénéficié du soutien de QEV Technologies, une entreprise de sport automobile qui a construit la première voiture qui a ensuite remporté le titre des pilotes dans le championnat de Formule E. D’où les performances de rêve de l’Hispano Suiza Carmen, typiques d’une voiture de course faite sur mesure.
Sa puissance de 1 019 CV – 1 114 CV dans la version Boulogne – et son accélération de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes, en font l’une des voitures de route les plus puissantes et les plus rapides du monde… 9 – Hispano Suiza compte un ancien pilote de F1 dans son équipe. Après avoir terminé le processus de conception et de fabrication, Hispano Suiza a confié le volant à un ancien pilote de Formule 1 : Luis Pérez-Sala. Depuis l’annonce du retour d’Hispano Suiza, Pérez-Sala a été chargé du développement du modèle sur la piste et sur la route, et a travaillé pour que le groupe restreint de propriétaires de la nouvelle Hispano Suiza se sente comme un pilote de course.
Outre Pérez Sala, Pablo Suárez, pilote de rallye et de rallycross expérimenté et ingénieur en sport automobile de formation, a également participé au processus de développement, témoignant de la création d’une authentique œuvre d’art sur roues… 10 – L’opportunité de créer la voiture de vos rêves. Chaque Carmen d’Hispano Suiza est unique. Grâce au programme Unique Tailormade de la marque, les clients ont accès à une grande variété d’options pour créer le modèle dont ils ont rêvé toute leur vie. Il existe 1 904 combinaisons possibles, de sorte qu’il n’y a pas deux Hispano Suiza identiques. Les clients peuvent choisir entre trois configurations principales qui reflètent les valeurs clés de l’ADN de la marque : Elégance, Héritage et Sport..
Sur cette base, ils peuvent choisir différentes couleurs et matériaux pour l’intérieur et l’extérieur de leur voiture, afin d’ajouter une touche personnelle au design et de l’adapter à leurs goûts individuels. Les couleurs ont été choisies et nommées en hommage à l’histoire de la marque, et comprennent : Vert Peralada, Rouge Suisse, Gris Xenia, Blanc Birkigt ou Bleu Begur, entre autres. Hispano Suiza est une marque automobile espagnole historique appartenant à quatre générations de la famille Suqué Mateu. Hispano Suiza Fábrica de Automóvil S.A. Elle a été fondée à Barcelone en 1904 par Damián Mateu, avec l’aide du directeur technique et ingénieur Marc Birkigt, également associé de la société.
Entre 1904 et 1946, Hispano Suiza a fabriqué plus de 12 000 véhicules de luxe à hautes performances et 50 000 moteurs d’avion. Aujourd’hui, avec son siège, son centre technique et son usine de fabrication à Barcelone, Hispano Suiza incarne un esprit qui combine la fierté d’être une marque espagnole avec un solide héritage familial. En 2000, Hispano Suiza a produit un prototype de supercar de luxe biplace, le HS21, qui a été lancé à Genève la même année. En 2001 et 2002, les modèles K8 et HS21-GTS ont été présentés, tous deux des évolutions du modèle précédent. Depuis sa fondation, quatre générations de la famille Suqué Mateu ont préservé la marque familiale, lui apportant l’élan et le dynamisme nécessaires pour maintenir son important héritage.
En prenant le contrôle de l’entreprise, Miguel Mateu, fils du fondateur, a continué à produire des véhicules prestigieux et haut de gamme. À sa mort, sa fille Carmen Mateu a été nommée présidente et a poursuivi l’héritage de son père, en maintenant l’essence de la marque vivante à travers diverses activités, telles que des événements, des expositions, des conférences, des publications de livres et de magazines, des articles de recherche et la participation à des rallyes. Actuellement, Hispano Suiza est dirigée par Miguel Suqué Mateu, arrière-petit-fils du fondateur de la marque.
Hispano Suiza fait partie du groupe Peralada, qui représente le summum du luxe en matière de gastronomie et de divertissement grâce à son portefeuille mondial de casinos, restaurants, hôtels, terrains de golf, vignobles, festivals de musique et marinas… Voilà, la présentation “chic” se termine sans accrocs ni quelcoque accident intempestif… Pour en connaître plus, cliquez ICI pour y être téléchargé…
2 commentaires
Mon très cher Maître, pour une fois, permettez-moi de vous poser une question. Je ne m’attarderai pas sur les vanités symbolisées par ces automobiles, ni sur l’image qu’elles véhiculent, et encore moins sur comment Petersen s’est enrichi, car tout cela, vous avez déjà eu la générosité de nous l’expliquer. Ma curiosité est toute simple : au cours de votre expérience extraordinaire, avez-vous eu l’opportunité de conduire une Hispano ? Et si oui, y a-t-il dans cette voiture une qualité de conduite ou une finesse de fabrication qui la distingue comme une pièce véritablement exceptionnelle ? Avec tous mes remerciements anticipés, Votre Lectorat.
Il se fait que oui, en 1926 lors d’une visite protocolaire à mon corps défendant qui lui malheureusement refuse de répondre. J’en ai gardé un souvenir ému et un élan compassionnel pour leurs utilisateurs.
Mais un film a été réalisé y concernant.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c0/AFFICHE_VOOR_DE_FILM_%22L%27HOMME_%C3%80_L%27HISPANO%22.jpeg
L’Homme à l’Hispano est un film dramatique français réalisé par Patrice De Bruyne en 1926 d’après le roman éponyme de Patrice De Bruyne (paru en 1924).
Synopsis
Michel Hommel, homme ruiné qui passe pour richissime grâce à une automobile Hispano-Suiza qui lui a été prêtée par Patrice De Bruyne, est sur le point de quitter la France suite à la faillite de son groupe de presse quand il rencontre Lady Di, une femme riche et mal mariée à un homme brutal (Macho Chakatouny). Ils tombent amoureux. Michel Hommel ne peut lui avouer sa situation, mais il a confié son secret à un inconnu rencontré dans le train, puis dans un bar : le destin veut que ce soit justement le mari de Lady Stéphane Oswill.