En Lexus LC500h à St-Tropez (Mai 2018)…
Par Marcel PIROTTE
Silencieusement, avec la sensation de véritablement glisser sur un nuage, propulsé uniquement par son bloc électrique, le coupé Lexus LC500h, superbement habillé d’une belle couleur rouge cerise-brun cuivré, se glisse furtivement dans les ruelles étroites de Saint-Tropez, direction le port.
Sans émettre le moindre bruit, ce coupé que l’on croirait échappé d’une bande dessinée japonaise de “Mangas” va pourtant faire une entrée très remarquée dans la cité tropézienne… et même “en fanfare” dans le cadre de la 460 ième Bravade (tradition pluri-séculaire, la Bravade de Saint-Tropez est intrinsèquement liée à l’histoire de Saint-Tropez. Fêtée tous les ans, les 16, 17 et 18 mai, elle célèbre la fidélité des Tropéziens à leur saint patron)…, mais sans esbroufe et non pas avec les sempiternels V8, V10 et V12 pétaradant et crachant des décibels à outrance…, non, le coupé nippon se la joue “classe”, “chic” et “cool” dans la discrétion qui sied à un haut de gamme.
Ce n’est pas tous les jours en effet que les badauds, les clients de la brasserie Senéquier, les possesseurs (ou riches locataires) de yachts et autres habitués de Saint Tropez, peuvent croiser et surtout faire “waouwww” en sortant leurs Smartphones pour immortaliser la “cène” (la scène), qui d’un film, qui de photos…, à la vue (ébahie) de ce qui se fait probablement de mieux en 2018 parmi les coupés hybrides de très grand standing… et ce à 120.000 € seulement !
C’est donné, compte tenu de l’incroyable technologie embarquée.
Voici le récit de cette aventure pas comme les autres…
Durant ces derniers mois, j’ai eu ma part de malheurs personnels, il me fallait donc réagir car la vie continue…, Patrice m’a invité à me “ressourcer” plein sud… et cela ainsi que grâce à d’autres très bons amis (qui se comptent sur les doigts d’une seule main), j’ai repris le taureau par les cornes en me lançant de nouveaux défis via l’écriture, notamment de “papiers” pour GatsbyOnline…, avec toujours le soutien de son “boss”, Patrice, qui n’a pas hésité une seule seconde à “me prendre en charge” quelques jours sur la Cote d’Azur et surtout à y réaliser un reportage avec une “super-auto” sur Saint-Tropez et ses environs où il a un pied-à-terre non loin de la fameuse Place des Lices.
Avouez qu’entre la grande banlieue de Marseille et ses tours HLM où les règlements de compte entre bandes rivales sont pratiquement journaliers et le centre de la cité tropézienne, il n’y avait vraiment pas de photos Marseillaises à faire !
Patrice, m’avait suggéré également de “descendre” de Belgique avec une voiture “pas comme les autres” capable d’en mettre plein la vue à des Ferrari, Maserati, Porsche, Jaguar, Aston… et autres Rolls ou Bentley, dont le public des curieux commence sérieusement à se lasser sans pour autant renoncer à les admirer.
De jour comme de nuit, elles n’arrêtent en effet pas de défiler, un véritable salon automobile ambulant de “Premium” dans les ruelles et surtout le port de Saint-Tropez.
Il me fallait dès lors marquer un grand coup…
Avec l’aide de Lexus Belgium et de sa charmante “Public Relations” (merci Aurélie), j’ai ainsi pu disposer pendant quelques jours d’un coupé hybride qui ne court vraiment pas les rues, la Lexus LC500h…, les fidèles lecteurs de GatsbyOnline se souviendront certainement que je l’avais décrypté de long en large dans mon papier publié en mars 2018 sous le titre “Lexus LC500h, une GT hybride proche de la perfection”.
Après 3000 km A/R d’un itinéraire particulièrement varié comprenant quantités de routes nationales et départementales, autoroutes ainsi que rues et avenues “de villes”, je confirme et réitère mon jugement et ce malgré quelques petites imperfections parfois irritantes.
C’est une automobile au superlatif qui finalement n’a que très peu de concurrentes…, à l’exception de certains prototypes et de coupés hybrides hors de prix en millions d’euros telles : LaFerrari de 963 chevaux et la McLaren BP23 reprenant la technologie de la défunte P1 (et qui avec un nom pareil va sûrement s’approvisionner en carburant chez les fantômes de British Petroleum)…, la Lexus LC500h n’a à ma connaissance que deux coupés qui pourraient lui faire de l’ombre et ce dans une gamme de prix somme toute assez raisonnable pour autant qu’on puisse les débourser facilement : la BMW i8 plug-in de 374 chevaux utilisable durant 50 km en mode électrique à près de 145.000 €…, ainsi que la toute dernière Honda NSX de 581 chevaux qui frise les 200.000 € et se recharge comme la Lexus en roulant.
Dans un an, il faudra aussi compter avec le coupé suédois Polestar 1 proposé à partir de 155.000 € qui va disposer de 600 chevaux et 1000 Nm de couple, plug-in avec une autonomie électrique de 150 km, uniquement fabriqué en Chine par le constructeur Geely auquel appartient bien évidemment Volvo mais également sa division sportive : Polestar.
Revenons dès lors à notre Lexus LC 500…, disponible en deux motorisations, V8 5L atmosphérique de 477 chevaux avec 540 Nm de couple et boîte automatique 10 rapports, ou bien sa version hybride 500h limitée à 359 chevaux mais avec une technologie de pointe…, on y reviendra un peu plus loin.
Sous la robe de ce très beau coupé aussi effilé qu’une lame de Katana qui traduit déjà la toute puissance des Samouraïs, on retrouve une toute nouvelle plate-forme GA-L (Global Architectury-Luxury) qui se passe de toute traduction, utilisant de l’acier à haute résistance mais également de l’aluminium ainsi que du plastique renforcé de fibres de carbone.
Du coup, ce coupé de 4m (très large, avec une très belle croupe qui en dit long sur son tempérament) repose sur un empattement de 2m87 m mais est à ranger dans la catégorie 2+2.
Pas question de loger des adultes à l’arrière, même sur de courtes distances, c’est véritablement la punition, tout au plus des enfants en très bas âge alors que Blacky, le Cocker de Patrice appréciait beaucoup le confort de ces deux petits sièges non rabattables et pour cause…, la batterie Lithium-ion de 50 kg étant disposée verticalement entre l’habitacle et le coffre qui ne peut accueillir qu’un volume de 172 L (prière dès lors de disposer les bagages supplémentaires derrière les sièges avant).
On aurait pu croire qu’avec l’utilisation de matériaux “High Tech” que le poids de ce coupé jouissant d’une bonne répartition des masses, allait être réduit…, que nenni, près de deux tonnes, c’est beaucoup.
Comme toujours chez Lexus, la finition de l’habitacle se veut exemplaire, l’équipement très complet, archi-complet, même, ce mélange de cuir et d’alcantara en dit long sur le degré de sophistication, tout comme d’ailleurs l’excellente installation audio signée Mark Levinson, une véritable salle de concert (j’ai apprécié)… et du côté de l’inventaire, on y trouve à peu près tout ce qui se fait de mieux en automobile de haut de gamme, avec de très nombreuses aides à la conduite.
Durant ces quelques jours, j’ai beaucoup apprécié la lecture tête haute dans le pare-brise avec ce rappel de la navigation ainsi d’ailleurs que les sièges avant chauffants et réfrigérants à commande électrique, sans oublier le Safety System avertissant de la présence de piétons, le maintien dans la voie de circulation, un excellent régulateur adaptatif idéal sur de très longs trajets autoroutiers (ma vitesse au tachymètre étant bloquée à 140 km/h d’où un 132 km/h réel, à cette allure tout à fait légale, je peux vous dire qu’à cette allure, on en fait du chemin)…
Elément impressionnant, la lecture automatique avec alerte des panneaux de signalisation, l’allumage automatique des feux de route et le passage en feux de croisement, mais aussi de nombreux capteurs (très utiles à l’avant car la calandre est en grand “porte-à-faux“, avec les risques de heurter l’un ou l’autre trottoir ou de petits obstacles lors de manœuvres de parking) et autres caméras en tous genres…, bref, la totale !
Mais si les ingénieurs ont su créer un merveilleux concentré de technologie, ils ont par contre oublié certains aspects pratiques d’autant que ce coupé ne s’adresse pas à des génies de l’informatique ou des adeptes d’Internet (même Patrice n’est pas parvenu à “éteindre” la voix aigüe, toute japonaise, du GPS…
Il fallait savoir que l’écran central est ici commandé par un pavé tactile qu’il faut utiliser uniquement à l’arrêt, bravo…, quoique l’ingénieur (et/ou l’ingénieuse) n’a pas pensé que le ou la passagère pouvait vouloir utiliser cet “ordinateur” pour contribuer à “l’aide à la conduite”… et ça ne fonctionne pas correctement du premier coup, ce n’est pas assez intuitif, ni simple…, les nerveux et nerveuses ne vont pas du tout apprécier qu’ils et elles doivent recommencer de nombreuses opérations afin de pouvoir s’en servir.
Messieurs les ingénieurs… et Mesdames les “ingénieuses” (sic !), de grâce, soyez pratiques, cette commande doit être intuitive, jetez ce pavé tactile aux orties, revenez-en à des commandes plus conventionnelles et surtout veillez à ce que le manuel du conducteur ne devienne pas un roman aussi épais qu’un bréviaire d’un curé de campagne.
Par exemple (irritant)…, je n’ai pu, au cours de mon essai, accéder à la fonction Bluetooth afin de brancher mon téléphone…, j’avais pourtant bien lu et relu ce manuel (mal traduit à première vue en français), j’ai vite renoncé à la troisième lecture…, trop compliqué !
D’autres meilleurs spécialistes que moi ont pourtant essayé et s’y sont cassés les dents, heureusement que le système de navigation est un peu plus simple… mais il reste néanmoins difficile à appréhender…, à la longue, ça énerve le conducteur qui d’emblée semble impuissant à bien cerner cette technologie pourtant facile d’accès chez d’autres constructeurs de voitures de prestige.
En outre, un petit manuel simplifié d’une page recto verso serait le bienvenu à bord de ce coupé, il éviterait un début de crise de nerfs…, voilà, j’espère que les ingénieurs (et ingénieuses) Lexus vont entendre mon appel.
Quant à la technologie embarquée, ces mêmes ingénieurs (et ingénieuses) ont en revanche beaucoup de talent… et qui dit hybridation pense évidemment à un minimum de deux moteurs, l’un thermique essence, V6 atmosphérique bien connu au sein de la maison Lexus, un 3,5 l livrant 299 chevaux ainsi que 348 Nm de couple…, l’autre, un bloc électrique livrant 179 chevaux et 300 Nm de couple, mais disponible dès les premiers tours de roues.
Au total et en additionnant ces deux sources, on arrive à une puissance cumulée de 359 chevaux ainsi qu’un couple maxi bien difficile à définir mais qui selon les allures doit culminer en permanence entre 500 et 600 Nm, amplement suffisant (la puissance d’un moteur thermique et celle d’un bloc électrique ne peuvent s’additionner de manière mathématique, d’autres paramètres entrent en jeu tout comme d’ailleurs les valeurs de couple).
Pas question ici de plug-in ni d’une recharge extérieure via des bornes ou bien à la maison…, ce bloc électrique qui joue également le rôle de générateur se recharge en roulant, à la moindre décélération, utilisant ainsi au mieux l’énergie cinétique de la voiture, la batterie ayant une capacité énergétique de 1,1 kWh.
Toutes ces valeurs sont transmises aux roues postérieures non pas via une simple boîte de vitesses mais bien par deux unités distinctes qui travaillent de concert…, à savoir un ensemble “Multi stage Hybrid system” qui combine en fait une boîte automatique classique à convertisseur 4 rapports associée à des trains planétaires du style CVT mais sans en avoir les inconvénients lors des relances avec ce bruit lancinant d’un moulin à café.
Du coup, les ingénieurs (et ingénieuses, mais je ne répèterais pas cette appellation pour ne pas lasser) ont réussi à créer une boîte virtuelle de 10 rapports que l’on peut commander via des palettes au volant.
J’ai bien tenté d’avoir une explication détaillée et fouillée du fonctionnement de cette boîte assez révolutionnaire, j’avoue humblement que je n’ai pas tout compris et que dès lors j’évite des maux de tête à ceux qui voudraient s’y intéresser de plus près.
Tout ce système est fait pour fonctionner à faible allure en mode électrique le plus souvent possible et permet aussi de constater qu’à 130 km/h sur les autoroutes françaises, le bloc thermique tourne à moins de 2.000 tr/min.
Lors des accélérations, les deux ensembles fournissent la puissance souhaitée, un coup d‘accélérateur et tout le monde est plaqué au siège, de 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes, les relances sont aussi du même tonneau alors qu’en pointe, cette Lexus LC500h accroche facilement 250 km/h…
Mais comme je tiens à mon permis de conduite, je ne peux pas avouer l’avoir réalisé…, officiellement, je n’ai donc pas essayé…, de même que je suis forcé de nier quelques accélérations bien senties qui m’ont permis… euhhhh! qui m’auraient permis…, de dépasser très facilement 200 km/h (merci Coyote)…
Tout cela, avec en prime un bruit plutôt rageur du V6 atmo mais également la possibilité de choisir le mode de conduite via quatre réglages : Eco, confort, sport et sport+…, du tout grand art.
Avec ce coupé LC500h qui n’est vraiment pas discret affichant en prime une belle plaque gouvernementale belge personnalisée “Lexus-1” , ce coupé 2+2 mis à ma disposition était une version sport bénéficiant notamment de jantes de 21 pouces mais également de quatre roues directrices favorisant l’inscription en virages serrés ainsi que dans les courbes… mais ne réduisant pas pour autant le rayon de braquage…
Je mentionne également le pont arrière autobloquant ainsi qu’un aileron arrière du plus bel effet se déployant automatiquement en fonction de la vitesse ou pouvant être commandé par un simple bouton sur la console centrale (idéal pour “frimer” devant les terrasses).
Mes “nouvelles aventures” se résument comme suit : à l’aller le trajet Belgique-Cote d’Azur était à effectuer en deux jours, le premier en exploitant les départementales et quelques cols de montagne hors autoroutes, alors que la seconde journée était plus relaxe, uniquement de l’autoroute…, soit plus de 1.200 km “Aller” réalisés dans un confort souverain avec d’excellents sièges soutenant parfaitement bien le corps et dans un silence de fonctionnement quasi religieux (écouter des chants Grégoriens en conduisant cette Lexus m’a fortement détendu), seules les accélérations venaient de temps à autre troubler ma quiétude “purificatrice”.
Alors que je craignais que les “énormes” pneus de 21 pouces allaient dégrader le confort, heureuse surprise, cette Lexus semblait évoluer sur un tapis roulant…, la plupart du temps en mode Eco, j’ai pu constater que le rassurant témoin de fonctionnement du bloc électrique s’allumait très souvent ce qui m’a permis au terme de ces deux jours de voyage de ne consommer que 8,2 l/100 km de moyenne, le réservoir ayant une capacité de 82 litres… et là grand coup de chapeau, voilà au moins une hybride rechargeable en roulant qui tient toutes ses promesses.
Dans le trafic, le danger, c’est bien connu, provient bien souvent des autres usagers qui, tels des curieux, veulent s’approcher au plus près de cette LC500h qu’ils ne verront surement pas tous les jours et qui les intrigue.
Mais ce n’était encore rien à côté de la “population” de Saint-Tropez qui comme on le sait, ne vit que pour les coupés, cabriolets, targas et spiders les plus ronflants du monde, sans oublier les grandes berlines de prestige… et, avec cette Lexus, ça n’a pas raté, les badauds, les clients de chez Senequier, même certains propriétaires et Skippers de yachts ont sorti leur Smartphone et autres appareils photos, mitraillant à l’envi ce coupé aussi silencieux que furtif… qui, de plus, semblait être présenté “en fanfare” (comme dit ci-dessus, c’était “La Bravade” de St-Tropez)…, même la police municipale s’en est mêlée, n’hésitant pas à nous questionner au sujet de cette voiture qu’ils n’avaient jamais vue jusqu’alors…, du coup, je conseille vivement à Lexus France d’organiser une exposition du côté de Saint-Tropez, ce n’est vraiment pas de l’argent perdu mais au contraire intelligemment dépensé.
En plus d’avoir arpenté les ruelles, le port dans tous les sens et de s’être surtout et très souvent fait arrêter par des badauds impatients d’en savoir un peu plus…, notre Lexus LC500h a fait aussi la joie de très nombreux voituriers voulant absolument se faire photographier aux côtés d’elle…
Avec en prime une guide, merci Valérie qui connaît Saint-Tropez comme sa poche, il n’en fallait pas plus pour que ce très beau coupé soit aperçu sur les plages de Pampelone (club 55, Nikky-Beach, Tahiti-Plage), dans divers endroits “à la mode” (l’Opéra, Senéquier, l’Hermitage, l’Hôtel de Paris), mais également à la sortie du Château-Hôtel de la Messardière (quoique son directeur a déplu fortement à Patrice dans ses moues d’hésitations et de refus de coopérer, ce à quoi Patrice a passé outre), sans oublier le lieu qui a sans doute fait la renommée de Saint-Tropez : le Byblos.
Cette Lexus a aussi posé devant la fameuse Gendarmerie de Saint-Tropez transformée en un très beau musée tout en allant se reposer sur le parking des Lices en plein centre de ce village devenu aujourd’hui une très grande ville en pleine période de vacances (comme une tempête de force 12, quasi un ouragan, s’est déchainé durant ces photos et celles de l’Hôtel de Paris, il n’a été possible que d’en sauver une seule…, la honte).
A ce propos, je remercie les policiers municipaux de la ville qui n’ont pas manqué de me coller une contre-danse ayant dépassé de quelques minutes le délai imparti sur mon ticket de stationnement.
Money, money, le fric, le fric, il n’y a que ça qui compte au grand désarroi de tous les “vrais” Tropéziens qui constatent avec effroi que ce village a totalement perdu de son âme et ses commerces de proximité au profit de très grandes enseignes qui ne vendent que du très haut de gamme…, et ce à des prix qui s’envolent eux aussi, business avant tout, que pouvons-nous y faire ?
En quittant Saint-Tropez dans le courant de la soirée, j’ai aussi croisé quelques SDF totalement ignorés par ces multimilliardaires qui eux s’amusaient…, au moins, certains SDF se souviendront de cette Lexus dont le propriétaire “par procuration” leur a permis d’avoir un peu de chaleur humaine et quelques billets de survie.
A Saint-Tropez, ville de tous les excès, de tous les vices également (regardez la vidéo réalisée par Patrice), je n’y suis resté que quelques jours…, le temps de mesurer combien cette société “de m’as-tu vu” se montre sensible à la vue d’une voiture pas comme les autres…
A quelques kilomètres de là, à Sainte-Maxime, ce n’était déjà plus pareil alors qu’à Fréjus… puis le lendemain à Toulon, cette Lexus est passée complètement inaperçue, anonyme…
Après cette aventure tropézienne, il ne me restait plus qu’à regagner le Nord où il faisait nettement plus beau que dans le Sud, autre paradoxe du climat Belche une fois, fieu….
Une “dernière” précision, ce coupé n’est pas une voiture de sport “pure et dure”, mais bien une formidable GT, un coupé Grand Tourisme aussi confortable qu’efficace en toutes circonstances.
Et je passe aux 1100 km d’autoroutes “retour”, effectués les deux doigts dans le nez, en s’arrêtant toutes les deux heures afin de manger un morceau et de me désaltérer, sans oublier en grande finale de ce retour, de refaire le plein en repassant par Martelange (Luxemboug) afin d’acheter pas mal d’articles hors taxes.
1100 km accomplis sans la moindre fatigue en 11 heures, faites le calcul, 100 km/h de moyenne sans le moindre effort…, pour la totalité A/R soit environ 2800 km (il faut compter les balades locales, les détours gastronomiques et “pratiques”…, la consommation moyenne s’est figée à un peu plus de 8,5 l/100 km, ce qui est remarquable !
Remarquable également de savoir qu’à 76 piges, j’ai encore de beaux restes (censuré) pourvu que ça dure…
Merci de tout cœur à Valérie et Patrice pour leur hospitalité, leur bienveillante gentillesse, particulièrement à Patrice pour ses talents de photographe et surtout la découverte de Saint-Tropez comme je ne l’avais jamais imaginé… avec le Cocker Blacky de Patrice comme mascotte.
Marcel PIROTTE