Inubérante où exubérante ? Rodin FZero 2024
Aston Martin avait, dit-on avec dévotion dans divers milieux aux extrêmes de tous les bords… repoussé les lois du design avec sa Valkyrie, l’Hypercar hybride qui se veut toujours et encore être l’incarnation, aussi folle que stupide et inutile, d’une sorte de F1 recarrossée en hypercar pour y mourir de manière atroce sur les routes “ouvertes” (à moins d’en ressortir vivant mais tétraplégique) avec sûrement le bonheur pré-morbide d’y avoir “claqué” quelques millions pour s’y sentir confiné sur le dos les jambes en l’air tout en circulant “à tombeau ouvert” de manière criminelle… Cet exemple de “faire du fric” sur le dos des milliardaires appréciant les inutilités du monde est devenu un micro terrain de jeux pour sado-masochistes maladivement dangereux…
En effet, car ils s’avèrent tous être littéralement imbibés de croyances barbares. Pour ne pas donner l’impression de nullité, acquise par VW Bugatti et appuyée par sa revente à des Romanichels électrisés par la pèche aux explosifs envers les milliardaires, Lotus a annoncé rentrer dans le jeu : “Qui à la plus longue quéquette et les plus grosses couilles”, avec son Hypercar entièrement électrique : l’Evija, qui annonce une puissance folle de 2.000 chevaux… Ce coup de bitte bien profond dans les anus dégorgeant des milliards en diarrhées diverses, a été surpassé par Rodin Cars présentant l’exubérante FZero. La société néo-zélandaise qui a conçu et fabrique cette chose venue de nulle-part pour s’en aller dans l’oubli des enfers, appartient à David Dicker.
C’est un milliardaire du quart-monde qu’est la Nouvelle-Zélande (sic !) qui n’a jamais voulu avouer avoir assassiné l’ancienne, mais a développé des logiciels informatiques pour gagner un max de pépettes pour pouvoir bâtir ses rêves ! C’est ce qui a amené la création de la Rodin FZero, une HyperCar qui s’affiche comme une HyperPute avec des tarifs de passe et autres plutôt étourdissants. La version destinée aux multimilliardaires de bas de gamme est motorisée d’un V10 4L0 atmosphérique de 700cv. Une autre variante destinée aux milliardaires de milieu de gamme, est dotée de deux turbos spermettant d’afficher 1.600cv… Mais là où la Rodin FZero va battre ses adversaires c’est sur le ratio poids/puissance.
En effet, l’Hypercar néo-zélandaise n’accuse que 605 kg sur la balance, pilote suicidaire à bord ! La force générée par les ailerons serait de 4.000 kg, alors que la Valkyrie déjà championne dans la catégorie produit 1.800 kg d’appui aérodynamique et des frais d’utilisation dignes de vrais méga-milliardaires… Rodin Cars s’est de plus associé avec les meilleurs faiseurs de rêves pour arriver à de tels résultats, qualifiés d’exponentiels infinis… Financièrement les frontières de l’infini sont atteintes… Mécaniquement, c’est à l’avenant, la transmission par boite de vitesses séquentielle à 8 rapports a été confiée à Ricardo, le moteur, lui, est développé par la société britannique Neil Brown Engineering.
Cette firme travaille notamment sur les moteurs DTM des Audi A4, sur les blocs Honda et BMW en BTCC ou encore les Formule 3 japonaises). Et c’est Graham Dale-John, un ancien de chez Corsworth et Ford qui supervise l’affaire qui, d’exubérante apparait en réalité d’une totale et vicieuse inubérance… Le mot est écrit… Ce mot que je suis le seul à utiliser, est un néologisme qui restera vraisemblablement si rare que même Internet n’en portera pas une trace éternelle… Il désigne le contraire de l’exubérance dans son coté inutile… Le secret de maints bons articles est qu’on y sent un auteur (je cause bien sur de moi) qui sait de son sujet beaucoup plus qu’il n’en dit, et qui donc le présente comme une richesse virtuelle, tournée vers le dedans…
Cela se traduit donc comme étant une sorte d’inubérance déployée comme “indéfiniment”. En effet, un bon article est un explosif dont le lecteur sent qu’il éclatera quand l’écrivain en décidera l’instant… C’est comme narrer le plaisir de conduire hyperCool une cylindrée très puissante. L’inubérance est donc une vertu à une époque d’exubérance exigée au nom de la santé (ce qui est retenu est assimilé à un poison), de la véracité et de la vérité (on s’épanouit dans la sincérité et on rapproche du vrai soi-même et les autres en rendant publics ses états privés), du progrès (aller jusqu’au bout est la condition du dépassement), de la morale (autrui a droit à la vérité et à la transparence), de l’efficacité (il faut se donner à fond pour impacter) etc…
L’inhubérance devrait donc renforcer la confiance des internautes, car apportant le bonheur des ménages, la joie de revivre des jouissances réellement fortes, l’intérêt du public et la sécurité des faiseurs de choses, qui savent alors sur qui ils peuvent compter, etc.etc… Certes il faut soupçonner ce qu’à de faux l’exubérance, car n’apprend-on pas dans les écoles de communication à cacher qu’on sait beaucoup moins qu’on n’en dit, à présenter comme richesse actuelle, tournée vers le dehors un pauvre masque appris dans les livres de culture générale ? Ce qu’elle cache d’adhésion primaire à des croyances douteuses, de racolage minable, pour rêver à l’introduction d’une retenue qui ne serait ni refoulement, ni mensonge, ni pusillanimité, ni hypocrisie…
J’ajoute “Inexistence” car elle est seulement consciente que le silence est d’or quand il s’agit de dire non à ce qu’on croit, et qu’on sait… Certes l’inubérance dont je fais l’éloge n’a pas (encore) la dimension militaire et conquérante que je voudrais lui donner. Elle n’est pas en effet réservée aux seuls journalistes “haut-de-gamme”, lesquels d’ailleurs perdraient sans doute beaucoup d’articles et de lecteurs à se convertir à elle, qui ne serait pas à usage personnel mais rayonnante pour qui aurait la perspicacité de discerner sous les quelques mots le savoir réservé aux rares hyper-intelligents. Mais imaginons un journaliste inubérant : il n’aurait pas la moindre chance d’intéresser les internautes éduqués à l’exubérance, policés quelquefois par une politesse exubérante…
Vraisemblablement ils le jugeraient ennuyeux (imaginons en plus qu’il ait la prudence et la rigueur des analytiques)… La seule tactique serait de simuler l’exubérance pour, petit à petit, au fil des semaines, s’inubérer et par là-même transmettre la saine inubération… Je m’y emploie et m’y efforce. Notez que l’hypercar Rodin FZero a fait un pas de plus vers une réalité tangible en existant réellement sous forme d’un prototype qui a prisla piste pour la première fois dans le centre d’essais néo-zélandais de la firme constructrice qui espère et prie y engranger la fortune… Cette monoplace qui existera en biplace, a été annoncée pour la première fois en 2022 comme étant une automobile “hors-normes” qui réécrira les règles de l’hypercar…
Mais de plus, le mettra également en lambeaux. Libérée des contraintes de l’homologation des voitures de route, la firme de bagnoles de sport automobile a conçu la FZero pour offrir des performances de piste ultimes, complétées par un moteur V10 biturbo de 4 litres. Générant 1013cv à 9500 tr/min, il propulse la FZero à une vitesse de pointe de 330km/h… Les plans de la Rodin FZero dévoilés l’ont donc été pour que cette chose pose en rivale sérieuse de l’hypercar à moteur V10 de 1160 cv pour la RB17 de Red Bull… Waouwww ! Comme pour l’Aston Martin Valkyrie que Rodin cite ouvertement comme une référence pour la FZero, la nouvelle hypercar est habillée d’une carrosserie en fibre de carbone conçue pour l’aspirer dans le sol (sic !)…
Le moteur est installé derrière un cockpit fermé en forme de goutte d’eau, flanqué d’énormes ailerons extérieurs pour dévier l’air vers l’aileron arrière, qui fonctionne avec un séparateur avant en forme de pale pour générer de l’appui aérodynamique. À l’origine, la FZero était présentée comme utilisant une boîte de vitesses hydraulique à huit rapports et un système hybride exclusif pour compléter le V10, mais il n’est pas clair si ceux-ci se rendront jusqu’à la voiture finale. Il a également été question d’une version potentielle homologuée pour la route une fois que la production de FZero serait en cours, mais aucun autre détail n’a été annoncé. Le fondateur de Rodin, le milliardaire australien David Dicker, est plus impliqué que les dirigeants d’autres constructeurs.
Il a en effet lui-même conçu le V10 de 4 litres et s’est attaché à la FZero pour effectuer son premier test tout en s’exprimant sur la nouvelle hypercar, il m’a déclaré : “Bien qu’il y ait un long chemin à parcourir en matière d’essais et de développement, piloter la FZero pour la première fois me procure une immense fierté de ce que tout le monde chez Rodin Cars a accompli pour donner vie à ce programme. Le test s’est très bien passé et nous avons pu travailler sur notre programme. Nous sommes enthousiastes à l’idée que le projet FZero entre dans sa prochaine phase. C’est vraiment une voiture pas comme les autres. Et vous, qu’en pensez-vous ?”.… J’ai rétorqué que je le remerciais d’avoir payé les tickets d’avion A/R, l’hôtel, la pute, les repas et la balade au volant de ce monstre…