Koenigsegg Jesko Absolut 2024 : 400km/h
L’Hypercar Koenigsegg Jesko Attack Absolut, a battu (temporairement) le record du tour du Laguna Seca (en Californie), dès son premier essai, devenant la reine du tire-bouchon… Ce terme évoque la transsexualité des Hypercars en lien avec l’hyper-rapidité, à dégainer…, ce qui est peu mis en valeur, quoique le phallus jaillissant hors du slip, a été un sujet de sidération à Paris dans quelques peep-shows, mais il faut noter que le “Théâtre des Deux Boules” a fermé ses portes depuis pas mal de temps, car établir sans cesse des records de renommée mondiale, nécessite plus qu’une simple vitesse brute… Particulièrement “bien montée”, la transsexuelle Koenigsegg, a donné l’impression que c’était facile, en établissant un nouveau record au Laguna Seca Raceway avec un pilote “qui en avait dans le slip”, et n’y était jamais allé auparavant, en ce cas dans une Hypercar qui n’y avait jamais roulé des mécaniques… Waouwwwwww !
La Koenigsegg Jesko Attack Absolut, est comme une monstresse transsexuelle revêtue d’une peau en fibre de carbone et disposant de 1.600 chevaux. Son poids à vide est inférieur à celui de toutes les autres Hypercars… Elle développe plus de 1.500 livres d’appui à 150 m/ph, ce qui est entré en jeu à Laguna Seca, puisque cette Jesko Attack Absolut s’est présentée comme étant assez puissante pour atteindre cette performance, trois fois, en suites bandatoires quasi “muscleuses”, sur la piste de 2,24 miles… Aux commandes de la bête : Markus Lundh, pilote d’essai et technicien en prototypes chez Koenigsegg… C’était la toute première fois que Lundh se rendait sur cette piste assez particulière et que le constructeur automobile y amenait la Jesko. Malgré cela, Lundh a réussi à la piloter en 1:24:86, soit plus qu’incroyablement plus que rapide pour prendre la couronne à la Czinger 21C, qui avait réussi un 1:25.44 en 2021…
Considérez qu’une ARX-01B, qui est une véritable voiture de course de la série Le Mans, détient actuellement le temps au tour absolu le plus rapide jamais établi à Laguna Seca, ayant réussit un 1:10:10… Le fait que la Koenigsegg qui n’est pas une voiture de course sur pistes, n’est qu’à quelques centièmes, est la démonstration de ses capacités… De plus, Koenigsegg y est parvenu la toute première fois qu’il a amené la Jesko sur la piste de Laguna Seca, ce qui signifie que s’il avait pu y consacrer plus de temps… Ohhhhhhh, ce serait l’extase jouissive éjaculatoire… Lundh, bien que rapide pour y arriver en un tour de main, pourrait probablement être encore plus rapide avec plus d’expériences sous le regard extasié de quelques belles admiratrices…. Avec une vitesse maximale de 256 mph, la Koenigsegg Jesko Attack Absolut est désormais l’Hypercar de production la plus rapide de tous les temps.
Quelles que soient les invraisemblances fonctionnelles de libérer la vitesse maximale éjaculatoire de votre Zobautomobile aux yeux de toutes et tous sur les routes publiques, tout comme l’action de sortir votre pénis turgescent du slip ou vous le cachez… et avoir direct une érection phénoménale sans aucune préparation intellectuelle et manuelle… c’est un exploit, car il y a toujours quelque chose de magique à savoir à quelle vitesse le Zob se déploie pour être ensuite manipulé afin d’obtenir un geyser phénoménal après quelques techniques, le tout ne pouvant qu’être cité comme un évènement… Et le géniteur suédois n’hésite pas à montrer à quel point son rejeton transsexuellement pénétrant, dénommé affectueusement Jesko Attack Absolut, est proche du miracle. La marque vient de surcroit d’annoncer une série de nouveaux records du monde de vitesses encore plus sauvagement éjaculatoires !
Plus précisément, Koenigsegg revendique désormais le record du monde d’éjaculation en série homologuée pour le 0-400 km/h, accélérant jusqu’à 250 m/ph en seulement 19 secondes. Mais ce n’est que la moitié de l’histoire, car la Jesko Attack Absolut a réussi à s’arrêter à partir de 400 km/h en seulement 9,01 secondes, pour un temps total de 0-400 km/h-0 de 27,83 secondes. Dans l’ensemble, la giclée de spermatizoïdes Jesko Attack Absolut a réussi à atteindre une vitesse de pointe de 412 km/h soit 256 m/ph au moment de la pénétration… Toutes les données ont été vérifiées par un système de surveillance RaceLogic…. C’est wouaaaahhh ! Koenigsegg est en concurrence avec elle-même dans cette catégorie. Il y a seulement un an, le record a été établi par la Regera de Koenigsegg à Örebro, en Suède, avec un temps de 28,81 secondes. C’est le même Markus Lundh, qui utilisait le même modèle Jesko Absolut.
De plus, le V8 biturbo de 5,0 litres était propulsé par de l’E85, laissant les 1.600cv s’écouler vers les roues arrière. Grâce à la transmission exclusive de Koenigsegg, avec neuf vitesses et sept embrayages multidisques à bain d’huile dans un ensemble compact, les changements de vitesse rapides faisaient indéniablement partie de la série primée. Pareil que Lucky Lucke qui tire plus vite que son ombre : “Mais c’est plus mouvementé”, a répondu Lundh en comparant son nouveau record à son précédent en Regera, “C’est beaucoup plus glissant dans les airs, mais c’est un flot continu, tout simplement”… Purée, les idées et les fascinations qui s’expriment dans cette représentation, mais aussi l’originalité de cette représentation dans l’histoire, sont sidérantes. Au dix-neuvième siècle une exploitation dichotomique du même thème est à remarquer dans laquelle la machine symbolise un progrès voulu ou non voulu…
Dynamisme, vitesse, sexualité, mort… Détachés de toute idéologie, se distanciant de l’exploitation dichotomique du thème et s’en servant de façon humoriste… C’est géant… Ce qui reste est un rapport imaginaire et ludique. Il n’y a pas que la machine à baiser et à jouir, il y a aussi la machine à décerveler, la machine à écrire, la machine à explorer le temps qui ne fait que passer. . . La machine joue à chaque fois un rôle primordial et dichotomique. Par suite de l’industrialisation et des développements techniques et scientifiques, un véritable thème de la machine est même apparu dans la littérature dès le dix-neuvième siècle. Il s’est alors développé une exploitation dichotomique du thème avec un courant qui adoptait la machine en tant que symbole de la modernité et d’un progrès voulu. Produit de la technologie inventée par l’homme, la machine représentait la supériorité de l’homme par rapport à la nature.
Elle ne pouvait qu’annoncer un avenir heureux. On trouvait de telles idées dans les utopies technologiques et, par exemple, dans la philosophie socialiste de Saint-Simon, qui proposait un système politique où l’industrie jouait un rôle crucial. Inspiré par ce Saint-Simonisme, le poète Maxime Du Camp à lui, proposé dans “Les chants-modernes”, une esthétique forcément (c’est pré écrit) moderniste. Et, ce n’est pas tout, car la poésie, selon Du Camp, devait refléter les problèmes du temps et prendre comme sujet les inventions de la science et de la technique. C’était au fond une première tentative d’établir une beauté vraiment moderne dans la poésie. Une pareille attitude favorable au progrès technique se trouvait aussi chez Zola dans “Le cycle Rougon-Macquart”, mais aussi dans “Les Voyages extraordinaires” de Jules Verne. Eux aussi voyaient dans la machine une force libératrice pour l’homme et la société.
De l’autre côté, il y avait un courant qui rejetait la machine et les manifestations du ‘progrès’. Produit et symbole de l’industrialisation, l’objet technique était considéré comme une source d’oppression pour les ouvriers rendant l’homme inutile. Encore plus d’écrivains condamnaient alors “la machine” pour des raisons esthétiques ou morales, et dénonçaient la laideur de la technologie par rapport à la nature et à l’art… Représentant le progrès, le rationnel, la modernité, bref la réalité, la machine était une source de décadence morale et artistique. Dans sa préface aux “Poèmes et poésies”, le poète Leconte de Lisle répliquait aux idées de Maxime Du Camp : “Les hymnes et les odes inspirées par la vapeur et la télégraphie électrique m’émeuvent médiocrement, et toutes ces périphrases didactiques, n’ayant rien de commun avec l’art, me démontreraient plutôt que les poètes deviennent d’heure en heure plus inutiles aux sociétés modernes”.
Il ajoutait : “Voici que le moment est proche où ils devront cesser de produire, sous peine de mort intellectuelle. Et c’est parce que je suis invinciblement convaincu que telle sera bientôt, sans exception possible, la destinée inévitable de tous ceux qui refuseront d’annihiler leur nature au profit de je ne sais quelle alliance monstrueuse de la poésie et de l’industrie, c’est par suite de la répulsion naturelle que nous éprouvons pour ce qui nous tue que je hais mon temps”… On retrouvait ces idées à travers tout le dix-neuvième siècle, dans le mouvement romantique, dans les œuvres de Baudelaire et des Parnassiens. La littérature symboliste fin-de-siècle se montrait aussi hostile aux manifestations de la vie moderne, y inclus le progrès technique et la machine. L’œuvre de Villiers de l’Isle-Adam fut exemplaire de cette attitude. Dans “Les Contes cruels”, mais surtout dans le roman “L’Ève future”, il s’est servi de l’image de la machine pour se moquer de l’esprit scientfique.
Il est vrai que tout dans ce siècle, était alors positiviste et optimiste. Pourtant, Villiers montrait lui aussi une fascination sincère pour l’objet technique en présentant la machine comme un substitut artificiel de la nature et comme un idéal symboliste à atteindre… Villiers précédait déjà en quelque sorte le renouvellement du thème de la machine. Le pessimisme symboliste cédait à un esprit plus optimiste dans cette période. L’invention du moteur à explosion et la création des automobiles et des avions semblaient inspirer une littérature qui exaltait la perfection technique, la vitesse et la modernité. Un exemple de ce nouvel esprit venait d’Octave Mirbeau, dans un récit lyrique de voyage en automobile. Au début du vingtième siècle les différents mouvements d’avant-garde vont toutefois essayer de vraiment intégrer la technologie dans l’art et dans la littérature.
Cannery Row à Monterey en Californie est un endroit d’une extrême puanteur, emplie de bruits grinçant, mais d’une qualité de lumière exceptionnelle, qui donne un ton, une habitude, une nostalgie, un rêve, alors que sur l’autoroute 68, voisine, c’est le bruit grinçant du WeatherTech Raceway Laguna Seca, avec la puanteur de l’essence (par opposition aux sardines du Monterey des pêcheurs d’antan), qui a mis une piste de rêves nostalgiques dans la ligne de mire juridique… Le circuit appartenant au comté de Monterey a été construit sur une partie de ce qui était jusqu’en 1994 le “Fort Ord” de l’armée américaine, où les soldats d’infanterie s’entraînaient avec des fusils et de l’artillerie, depuis la Première Guerre mondiale jusqu’à la guerre du Golfe. Aujourd’hui, la piste se défend contre les salves des critiques, qui réagissent aux notes d’échappement tonitruantes des voitures Indy et des voitures de course historiques.
Mais aussi aux tentatives de records absurdes et inutiles tel ce qui est l’énoncé du début de cet article. Les résidents de la Coalition de l’autoroute 68 affirment que les rugissements apocalyptiques qui les dérangent, se sont étendus au-delà des limites autorisées. Leur poursuite juridique a bloqué un contrat de location-gestion (approuvé par le comté avec Friends of Laguna Seca FLS) qui pourrait durer 55 ans. C’est, bien sûr, frustrant pour les dirigeants de FLS, y compris le coureur de longue date et titan de la restauration : Bruce Canepa qui a dit que le sport automobile devait se pencher sur la façon de rendre les voitures un peu plus silencieuses. Il s’attend à ce que les véhicules électriques finissent par s’imposer sur les pistes, mais il ne considère pas le silence comme de l’or : “Les voitures de course ont besoin d’un cœur et d’une âme, et c’est le bruit du moteur qui crée la musique des lieux”… A suivre…