Porsche 935/991.2 911 GT2 RS Clubsport Carbon 700cv 1.626.000$
Pour tirer profit financier du 70ième anniversaire de Porsche en septembre 2018, l’icône 935 a été ravivée avec une édition limitée réalisée sur la base de la 991.2 911 GT2 RS Clubsport. Cette nouvelle 935 a été produite à seulement 77 exemplaires et a été conçue sans tenir compte de quoi que ce soit de légal… La carrosserie “ultra” a été réalisée en fibre de carbone inspirée par la course, avec de larges élargisseurs d’ailes distinctifs, un nez plat, un diffuseur et un aileron gigantesque, l’ensemble avait ainsi été réalisé pour “en imposer un max” faisant écho à la légendaire Moby Dick 935.
La bête “ultime” était peinte en gris agate avec le thème atypique Martini et équipée de jantes à verrouillage central et de freins à disques façon “turbines”. Sous son extérieur en fibre de carbone, cette 935 était propulsée par un moteur six cylindres à plat biturbo de 3,8 litres dérivé de la 991.2, doté de turbocompresseurs à turbines variables, d’un refroidissement par admission et pulvérisation d’eau et d’une injection directe. ce monstre produisait 700 chevaux à 7.000 tr/min et 553 pi/lb de couple entre 2.500 et 5.000 tr/min, assurant des performances puissantes.
La boîte de vitesses PDK à 7 rapports, était soutenue par des systèmes de contrôle de traction et de stabilité réglables de qualité course. À l’intérieur, la voiture était équipée d’un volant inspiré de la GT3R, de sièges Recaro en carbone avec harnais, d’une cage de sécurité complète, d’un système d’extinction d’incendie embarqué et d’une trappe d’évacuation sur le toit. 77 unités ont été produites, prétendument en hommage exclusif à la 935 originales, mais en réalité ce n’était qu’une opération commerciale sur le basique du consumérisme qui est :“Quoi inventer et fabriquer pour générer du profit ?”...
Pour augmenter le potentiel (la cible) quelques exemplaires pouvaient être peinturlurés en Interscope Racing et suréquipés d’un différentiel à glissement limité calibré pour la course, des freins Brembo, des amortisseurs réglables, un aileron arrière encore plus grand avec feux intégrés et un siège de course Recaro aux normes FIA. La Porsche “de collection” était alors également livrée avec un ensemble de pièces de rechange d’usine dans une camionnette VW/Porschette renfermant des pièces diverses et une assistance directe par ordinateur via un spécialiste “usine Porsche Racing” dédié.
Il était capable d’envoyer une assistance immédiate par Lear-Jet dans le monde entier sous les 6 heures du S.O.S. L’ensemble coutait évidement un pont d’or aux “élus”... Après la vente des 77 un peu partout dans le monde, est arrivé le temps ou les acquéreurs “pour la vie” ont commencé à vouloir revendre “l’oeuvre d’art”… Et ce n’était pour eux, pas si simple qu’imaginé… On vient m’a proposé d’en acheter une des 77, la numéro 70… Le montant demandé était astronomique et pour m’appâter, l’affaire à faire “sans délais inutiles” comprenait “la belle bête” et ses documents d’achat originaux…
Il y avait la copie certifiée de l’acte de vente co-signé par chaque gars ayant œuvré à la construction de l’oeuvre d’art (je suppose qu’il en était de même envers toutes les autres personnes ciblées car décrétées capables de claquer plusieurs millions pour devenir membre du club des Soixante-Dix-Sept connards)… Annoncée à 4 millions, ce montant a été diminué par étapes téléphoniques téléphonées (sic !), avec un baratin créatif et répétitif toutes les 48 heures… Je suis resté inflexible et j’ai appris que la belle bête qui m’avait été destinée en secondes mains, a finalement été vendue 1.626.000 $ aux USA.
Il faut y ajouter les frais, transports, taxes et abonnement aux sévices des réparations et conseils)… ce qui était plus facile que de me l’envoyer à Saint-Tropez avec la camionnette d’accessoires… Cette Porsche 935 2019 était donc la 70ième des 77 construites “en hommage” (sic !) à la plate-forme de course originale de la 935 dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire de Porsche… Cette chose avait été commandée neuve en avril 2019 et est restée chez son propriétaire d’origine jusqu’à son rachat en août 2022 par le concessionnaire vendeur local Porsche aux USA.
Il a activé le réseau Porsche mondial concernant la revente à des “cibles” correspondant à divers critères. Et il a dû ajouter 73 aux 90 miles réels en cause des manipulations de pré-revente… Immaculée, n’ayant jamais été utilisée que comme ornement de garage et “oeuvre d’art” elle était toujours dotée de sa carrosserie en composite de fibre de carbone enveloppée de la livrée historique d’Interscope Racing, et “propulsable vers l’inconnu” par un six cylindres à plat biturbo de 3,8 litres associé à une boîte-pont PDK à double embrayage à sept rapports.
L’équipement supplémentaire comprenait toujours un différentiel à glissement limité optimisé pour la course, des freins à disque Brembo fendus et ventilés avec biais réglable, des amortisseurs réglables en trois directions, Porsche Stability Management avec paramètres réglables, des jantes en alliage de 18 pouces à verrouillage central à largeur décalée, un aileron arrière avec des feux intégrés dans ses plaques d’extrémité, une trappe d’évacuation de toit, des sorties d’échappement doubles à l’emporte-pièce, une pile à combustible FT3 de 115 litres et une cage de sécurité soudée à l’ensemble.
Il n’y avait qu’un siège de course en fibre de carbone Recaro conforme à la FIA, un pommeau de levier de vitesses en bois lamellé, un volant multifonctions en fibre de carbone, la climatisation et un tableau de bord numérique Cosworth. Cette “merveille” a donc été amenée à Jacksonville, en Floride, avec toutes les pièces de rechange d’usine (jamais utilisées, toujours emballées et en caisses) qui était une option de 44.000 $ à l’état neuf. Il y avait également une copie de son contrat d’achat d’origine, des documents d’usine et un acte de vente auquel était joint le baratin d’époque (toujours valable)…
Il indiquait que cette 935 partageait ses fondements avec la 911 GT2 RS tout en arborant une carrosserie distincte évoquant celle de la voiture de course originale 935/78 victorieuse au Mans…. Indication était également faite que la construction intégrait une coque composite en acier et en aluminium enveloppée de panneaux de carrosserie en composite de fibre de carbone avec des ailes évasées et un profil arrière longue queue inspiré de la “Moby Dick”. Stipulé aussi, qu’en plus de la finition standard gris agate, la 935 pouvait être commandée avec un choix de huit autres habillages…
Ils incorporaient des livrées de course classiques, mais cet exemplaire avait été commandé dans une livrée noire, rouge, orange et rose recréant celle portée par une 935 originale à la victoire d’Interscope Racing aux 24 Heures de Daytona 1979. Suivait alors une farde luxueuse reprenant les caractéristiques extérieures : Une trappe d’évacuation dans le toit en composite de fibre de carbone, un aileron arrière réglable en fibre de carbone apparente avec des feux à LED intégrés dans ses plaques d’extrémité, un séparateur avant, un diffuseur arrière, des vitres latérales fixes, des rétroviseurs latéraux 911 RSR.
Il y avait aussi des persiennes d’ailes avant en fibre de carbone apparentes, des phares à LED logés dans les entrées d’air avant, des cocardes numéro 70 et des sorties d’échappement à l’emporte-pièce doubles inspirées de la voiture de course 908 de Porsche. Un ajout soulignant que les jantes en alliage forgé BBS mesurant 18×11,5 à l’avant et 18×13 à l’arrière étaient finies en noir mat et sécurisées par des écrous de blocage centraux à code couleur et que des pneus Michelin Pilot Sport GT de 30/65 et 31/71 étaient montés respectivement à l’avant et à l’arrière.
Le tout était précis en tout, “à l’Allemande”, comme au temps du Troisième Reich Nazi, il était même indiqué dans une farde spécifique, que le système de freinage intégrait des étriers monoblocs en aluminium Brembo avec six pistons agissant sur des disques fendus et ventilés de 380 mm de diamètre à l’avant et quatre pistons agissant sur des rotors de 355 mm à l’arrière et que la polarisation avant-arrière était réglable à l’aide d’une barre d’équilibrage, tandis que les commandes électroniques permettaient de régler ou de désactiver l’ABS, le contrôle de traction et l’entrée électronique de stabilité.
Le cockpit n’abritait toujours qu’un seul siège de course enveloppant Recaro avec une coque en fibre de carbone, une sellerie noire, un réglage longitudinal et un harnais Schroth à six points. Parmi les autres caractéristiques, étaient cités un arceau de sécurité, un filet latéral avec bouton-poussoir, une garniture de tableau de bord en Alcantara noir, des poignées de porte rouges, un réglage électrique des rétroviseurs, la climatisation, un système d’extinction d’incendie, des interrupteurs de carburant et d’électricité, ainsi qu’un levier de vitesses en titane avec un pommeau en bois lamellé, clin d’œil Porsche 917.
Le volant en composite de fibre de carbone à dégagement rapide accueillant des palettes de changement de vitesse et des commandes à boutons pour le tableau de bord numérique Cosworth ICD, flanqué d’une minuterie Sport Chrono et d’une jauge de suralimentation, faisait à lui seul l’objet d’une farde spécifique. Le compteur kilométrique numérique affichait seulement 146 kilomètres (90 miles), dont 73 miles avaient été réalisés sous le propriétaire ce qui ne concordait pas vraiment avec d’autres indications, ce qui en soit n’avait aucune importance, si ce n’est de souligner des erreurs de comptages humaines.
Selon le concessionnaire vendeur, la voiture avait été conduite à deux événements et pour une séance photo. Un badge apposé sur le côté droit du tableau de bord de même que l’indication d’une facture, identifiait la voiture comme la 49e des 77 exemplaires de la 935 construite alors que la voiture était indiquée comme la 70ième fabriquée. J’ai pris prétexte de cela pour déplorer une arnaque potentielle me visant ET arrêter les discussions… Cela est remonté jusqu’à l’usine Porsche qui s’est confondue en excuses me proposant de faire un DON à GatsbyOnline pour que j’oublie cet “incident fâcheux”…
Le montant au plus important était-il, au plus il effaçait l’outrage, j’ai accepté de ne pas dévoiler le montant du don s’il était doublé… Il est vrai que cet incident tombait au plus mal alors que je venais de publier un article sur une autre Porsche… La discussion a ensuite porté sur des informations techniques que je devais en conséquence publier… Les voici : Le six cylindres à plat de 3,8 litres de type MA173 refroidi à l’eau est doté d’un calage variable des soupapes VarioCam Plus, de deux turbocompresseurs et d’intercoolers air-air, recevant un refroidissement supplémentaire par pulvérisation externe d’eau distillée.
Il devait aussi être indiqué que la puissance d’usine était de 700 chevaux à 7 000 tr/min et de 553 lb-pi de couple entre 2 500 et 4 500 tr/min et aussi que l’équipement supplémentaire de cette Porsche comprenait une batterie lithium-ion montée du côté passager dans le cockpit ainsi qu’une pile à combustible FT3 de 115 litres dans le compartiment avant. Sans oublier que les roues arrière sont entraînées par une boîte-pont automatique à double embrayage PDK à sept rapports montée sur support rigide et un différentiel à glissement limité optimisé pour la course à réglage électronique. Et pas que tout cela…
Je devais aussi mentionner que la suspension intégrait des maillons forgés, des roulements sphériques et des amortisseurs réglables dans trois directions, tandis que la direction était gérée par assistance électromécanique et que la voiture était également équipée d’un système de cric pneumatique… Voilà… J’ai donc satisfait pleinement à l’accord proposé. Je souligne que la facture d’usine indiquait l’habillage optionnel au coût de 27.500 $ ainsi que l’ensemble des pièces de rechange avec la camionnette VW pour un prix total de 1.048 080 $ en septembre 2018 et que la même a été revendue pour 1.626.000 $…
C’est donc un profit intermédiaire pour l’intermédiaire de 578.000 $… Mon silence de non-publication pour l’autre motif indiqué n’étant que de 10.000 $ en Don… J’ai donc ajouté cette information… N’hésitez pas à vous même déposer un DON par le moyen su système installé (à grands coûts) en coté droit milieu de la page d’accueil… Merci… J’en ai maintenant terminé avec cette Porsche et suis particulièrement heureux de ne pas m’être embarqué dans un achat qui se serai avéré aussi vaniteux qu’inutile pour moi et ma sécurité physique… J’espère toutefois subir d’autres aventures épiques pour vous les narrer… Bye bye…