1967 Matra Jet 6 SS
Vive la France… Et les joueurs d’accordéon… Vive les bals et les flonflons… Vive la France… Vive les pompiers et leur pin-pon…Qui m’ont donné le grand frisson… Y a d’la joie… Y a du soleil et du ciel bleu partout… Y a de oiseaux dans mon cœur qui fait boum… Y a le Fou chantant et y a les clowns… Vive la France… Et les joueurs d’accordéon… Vive les bals et les flonflons… Vive la France… Vive les pompiers et leur pin-pon… Qui m’ont donné le grand frisson…
Y a des vaches et y a des trains… Et y a des vaches qui voient passer les trains… Il y a dans les bois… Des amoureux qui s’donnent d’la joie… Vive la France… Et les joueurs d’accordéon… Vive les bals et les flonflons… Vive la France… Vive les pompiers et leur pin-pon… Qui m’ont donné le grand frisson… Le pays,.. Qui a bercé mon cœur d’enfant, c’est lui !… Qui m’a donné la joie d’aimer, c’est lui !… Ha que c’est bon de vivre ici !…
Vive la France… Et les joueurs d’accordéon… Vive les bals et les flonflons… Vive la France… Vive les pompiers et leur pin-pon… Qui m’ont donné le grand frisson… Vive la France… Ou a été créé la Matra Sport Jet 6SS… Vive Matra et Gordini et Peugeot et Citroen et Renault… Tous qui nous ont donné des émotions… Vive la France…
J’admire toujours le niveau quasi philosophique de certaines Ziziques. Il y a des paroliers qui osent vraiment aller très loin… Énervant non ? Sans aucune explication apparente, on ne peut pas s’empêcher de fredonner l’air de certaines chansons. Pour notre malheur et surtout pour celui de nos proches, ces soupes de notes sont souvent un peu honteuses, comme des brouets de sorcières… D’où viennent ces “mélodies chewing-gum” qui collent à la tête ?
Ces “mélodies fantômes” qui viennent hanter nos esprits, intéressent particulièrement les psychologues, car elles font agir une partie de cerveau qui n’est pas contrôlée. Les chansons qui restent le plus souvent dans la tête présentent une structure simple et répétitive. Dans la quasi totalité des cas, c’est un petit détail qui rend ces musiques différentes des autres. Il peut s’agir d’un accord auquel notre ouïe est sensible ou d’un mot qui retient notre attention.
Pour libérer notre esprit de ces mélodies, certains ont proposé une méthode, calquée sur le jeu de l’ours blanc proposé par Dostoïevski à son frère. Le célèbre écrivain russe lui avait demandé de ne pas penser à un ours polaire. Paradoxal, car en essayant ne pas penser à un ours polaire, on pense constamment à vérifier que l’on y pense pas. Ce qui fait qu’on y pense… Pour éviter le piège, il faut en fait penser à tout à fait autre chose.
Pour ce débarrasser d’une chanson, il faut chanter une mélodie qui ressemble à celle qui est restée dans notre tête. Une stratégie qui pourrait permettre d’effacer le caractère unique de la musique dans notre mémoire. Mais qui pourrait aussi vous mettre un autre chanson en tête… Il n’existe donc pas de recette miracle pour se débarrasser de ces “mélodies fantômes”. Le temps en vient généralement à bout… Quoique rien n’est certain…
Même si un certain chanteur a prétendu que “le temps de fait rien à l’affaire heu”, la la la laaa… Et bien, c’est pareil pour cette Matra Sports Jet 6 SS de 1967… Elle fait “sympa” comme une p’tit belle de 18 printemps encore avec toutes ses dents et les seins qui tiennent en l’air bien fermes en se riant de la pesanteur… Donc, cette petite mignonette fait la convoitise des vieux pervers libidineux qui bandent devant des jeunettes…
CQFD… Un mec sain de 100kgs, 1M90 et ne rentre pas, ni par devant ni par derrière et quand à se faire sucer c’est niet à moins d’y mettre le prix et d’apprendre à se contorsionner aux limites du ridicule… Pfffffffffffff ! Au bal masqué, ohé, ohé !… Elle danse, elle danse au bal masqué… Bal masqué… Elle ne peut pas s’arrêter, ohé, ohé !… De danser, danser, danser, danser, danser… Voilà, vous l’avez en tête également, ce sera pour la journée…
Vous allez donc penser que je vous pourri le reste de la journée, la nuit aussi… Masturbations en perspectives… Et c’est quasi pareil pour la p’tit Matra djet… Cela n’intéresse certainement pas que moi car vous allez l’avoir en tête, si mignonne et pimpante, toute jaune soleil, si menue.. et avec un cul… Putain ! Ce pt’it cul qui remonte… A l’heure où je rédige ces quelques lignes, soyez certains que je suis proche de l’heure de l’apéro et j’y pense aussi…
Cette p’tit bombinette, au demeurant fort mignonnette sexy tourne en tête et vous allez en avoir pour plusieurs heures, longues et interminables heures, surtout lorsque votre bobonne sur le point de péter et voyant que vous bandez pour c’te pt’it affaire, va vous balancer n’importe quel objet qui lui tombera sous la main pour que cela cesse. D’autant que dans votre cortex dérangé vous avez dans l’idée que quelques verres d’apéro apaiseraient vos ardeurs…
Car soudain vous voulez vous en payer une, la même, voire celle là… Mais que nenni. Cette petite pute obsédante et maladroite qui porte bien son surnom “D’Jet” qui suppose un jet spermatique total, s’agrippe, s’accroche, se cramponne, s’acharne à rester là devant vos yeux exorbités… D’ailleurs pourquoi ? Pourquoi est ce qu’elle vous prend littéralement la tête ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Regardez-vous, avachi ou fébrile devant votre écran.
Que ce soit celui de votre Smartphone, de votre tablette ou de votre ordinateur… Tout ce qui compte c’est son prix… Combien pour l’avoir ? Combien pour la posséder ? Combien pour la pénétrer, mettre le contact et foncer à donf tel un marteau piqueur de l’enfer ?… Pensez que viendra le temps ou vous vous demanderez comment vous en débarrasser… Un peu comme le ver d’oreille et le ver solitaire mais on n’est pas sur les mêmes orifices.
Désolé de cette comparaison inopinée des plus cavalières mais c’est entêtant, une sorte de virus qui s’installe se répépète… Vous remarquerez la sémantique se rapprochant de celle d’une scène de crime. Car oui, z’êtes proche du comportement d’un serial killer psychopathe. Cet épisode de crise peut durer plusieurs heures et se reproduire assez fréquemment. Nous ne sommes pas tous égaux face à ce genre de choses. Les Français y sont plus sensibles…
Du moins que les Mongols à cause de leurs contacts plus étroit. Ce n’est juste pas de bol. La faute à pas de chance. La déveine. La guigne. La baraka d’une huitre. Avec le temps qui passe, ce serait comme avec votre Madame, ses hormones, ses règles qui ont disparu, ses vergetures, ses bouffées de chaleur, sa ménopause purulente. Ce n’était apparemment pas suffisant pour vous qu’en plus elle rêve d’une nouvelle cuisine. Il vous faut subir encore plus…
Maintenant que je vous rajoute une petite couche bien épaisse d’envie d’une petite salope alors que vous êtes avec Madame dans une affaire de karma au niveau de la nappe phréatique, vous vous posez des questions angoissantes… Existe-il des solutions ? Oui. Et la première est de vous farcir l’intégralité de cet article. N’ayez alors aucun scrupule à le lire et le relire attentivement dans sa totalité. Mais si par le plus grand des malheurs, vous coincez, continuez à rêver.
A cette petite salope qui serait à votre merci sous vos assauts vociférant, biensur… Mettez pleine balle un autre article qui va gommer, annuler, zigouiller (n’ayons pas peur des mots) cette p’tite vicieuse… Je vous rappelle que vous êtes en présence d’une vraie salope. Mais un p’tit travail intellectuel permet de combler votre cerveau et de virer définitivement cette satanée pute. Il s’agit en un click de lire mon article jusqu’au bout, mes mots et groupes de mots…
Tous sont obtenus par transposition des lettres, cela va calmer votre libido et, entre nous, ce n’est que justice. Œil pour œil. Dent pour dent. Oreille pour oreille. En effet, si c’était ma p’tite à moi, je verrai d’un très mauvais œil un connard comme vous, lorgner sur elle… Putain, du respect… Les SecretsInterdits pourraient vous calmer… Vivre un drame textuel aussi flou, ce n’est plus de votre âge… Prenez un p’tit dernier de circonstance, pensez à la crise économique.
Pensez à la guerre en Ukraine, aux milliards donnés à Zeelinsky… Un scénario comique. Voilà, vous êtes désormais armé pour lutter contre la connerie. Cette p’tit pute est comme Cosette, elle a été achetée à peine née par un soldat américain stationné en Europe après le Salon de l’auto de Paris 1968 et amenée de force aux États-Unis. Elle était marquée comme les Nazis ont fait aux Juifs, d’un numéro gravé sur ce qui était déjà “son beau châssis” : #30198…
Elle a ensuite passé du temps en Californie et au Texas avant d’être déplacée dans le Wisconsin en 1973 et a été démantelée lors du lancement d’un projet de rénovation à la fin des années 1970. Elle n’avait que 12 ans la “pôvrette”... Un Français qui passait par hasard tel Jean Valjean, est tombé amoureux de la pôvrette abandonnée, il l’a acquise/soustraite à la bestialité des américains et emmenée aux Pays-Bas, où elle a été relookée dans une reconstruction totale.
Elle s’est achevée au début des années 2000. Elle avait alors 32 ans, la fleur de l’âge… Elle présentait un “Body” en fibre de verre monté sur un châssis en acier intégrant une suspension indépendante aux quatre roues avec amortisseurs Koni ainsi qu’une direction à crémaillère et des freins à disque, la puissance étant fournie par un quatre cylindres en ligne Cléon-Fonte de 1.255 cm³ d’origine R8 Gordini équipé de deux carburateurs Weber 40 DCOE.
Il y avait également une culasse à flux croisé en aluminium et un collecteur d’échappement quatre en un, le changement de vitesse se faisant par une boîte-pont manuelle à quatre vitesses. Les autres équipements comprenant un volant Moto-Lita, une instrumentation Jaeger, des sièges baquets à dossier bas garnis de vinyle noir et des jantes en alliage Cosmic de 13 pouces. Cette Jet 6 dispose de courriers de Matra Sports ainsi que de ses dossiers d’entretien.
Nous n’allons pas nous quitter sans que vous finissiez la lecture complète de cer article qui m’a couté une grosse journée de travail acharné… Me reste à aborder sérieusement la partie historique… Pour la construction en série du Coach Djet, René Bonnet s’est installé à Romorantin dans les bâtiments de la manufacture textile Normant, et signé le 27 Juillet 1961 un bail avec le SCI Romorantin Sauldre (Contrôlé par les sociétés Engins Matra et Normant).
En 1961 la société des Engins Matra a créé a Romorantin la Générale d’Application Plastique (GAP) pour produire les carrosseries des Djet dès leur entrée en production en Juin 1962. La diffusion était confidentielle (198 véhicules entre Juin 1962 et Décembre 1964). Claude Bonnet, fils de René et directeur technique de la société, conscient des faiblesses de la Djet entreprend à l’insu de son père une série d’évolutions pour corriger certains défauts.
Il allonge la carrosserie, agrandi le volume utile ce qui aboutira au Djet V présenté au salon de Paris en 1964. Le 23 Septembre 1964, lors du conseil d’administration de la société des Automobiles René Bonnet qui n’est plus capable d’honorer ses échéances, René Bonnet est contraint de démissionner de ses fonctions. Le 14 Octobre 1964 une assemble générale désigne un nouveau président (Philippe Chassagny fils de Marcel qui est au commande de Matra).
La raison sociale devient “Automobiles Bonnet”, le fonds de commerce est donné en location-gérance pour 2 ans à Matra-Sports créé le jour même (SARL au capital de 1.665.000 Frs). La GAP est absorbée par Matra-Sports qui devient la vitrine grand publique de Matra. En avril 1965, la production des nouvelles Djet V et VS sous le nom Matra-Bonnet débute, ils arborent le capricorne (l’emblème est le signe zodiacal de René Bonnet) avant le logo Matra-Sports.
En Octobre 1966, Automobiles Bonnet est mise en liquidation. Matra prend la suite., les Matra-Bonnet Djet V et et VS évoluent toutefois en Matra-Sports Jet 5 et 6. Matra en produira 1495 jusqu’en 1968, soit un total de 1693 véhicules toutes versions confondues (en y incluant les 198 produits par René Bonnet). La Djet fut la première voiture commercialisée au monde a disposer d’un moteur central arrière.
La Matra-Bonnet Djet 6 vedette de cet article a été produite en 1967 et présente une carrosserie évasée en fibre de verre avec des ailes Pescarolo. La carrosserie a été peinte dans sa finition Jaune Soleil dans le cadre de la rénovation susmentionnée achevée aux Pays-Bas. Les phares H4 sont protégés par des couvercles transparents et accompagnés de phares antibrouillard Marchal, les feux arrière ronds Seima sont accentués par des contours lumineux.
Un capot avant ventilé, des rétroviseurs latéraux et des évents de custode sont d’autres détails. Les jantes en alliage Cosmic à trois pattes de 13 pouces sont montées avec des pneus Toyo 310/175, et une roue de secours assortie est rangée dans le coffre avant. La voiture est dotée d’une direction à crémaillère et d’une suspension indépendante à bras triangulaire aux quatre roues avec amortisseurs Koni personnalisés, dont deux sont montés à chaque coin à l’arrière.
Le freinage est assuré par des disques aux quatre roues révisés en 2024. Le cockpit abrite des sièges baquets à dossier bas garnis de vinyle noir qui s’étendent jusqu’au contour du tableau de bord, à la console centrale et aux panneaux de porte. Une lampe de lecture est fixée à la console centrale et un extincteur est rangé devant le siège du conducteur. Des sangles en cuir fixent le capot moteur. Le volant est un Moto-Lita.
Le tableau de bord en simili bois abrite l’instrumentation Jaeger, notamment un compteur de vitesse et un tachymètre à 8.000 tr/min. Le compteur kilométrique à cinq chiffres indique 20.000 miles. Le quatre cylindres en ligne Cléon-Fonte de 1.255 cm³ provient de la R8 Gordini il a été reconstruit dans le cadre de la rénovation et est équipé de deux carburateurs Weber 40 DCOE, d’une culasse à flux croisé en aluminium et d’un collecteur quatre en un.
La correspondance d’époque sur papier à en-tête de Matra Sports datant de 1968 note que cette Matra Sports Jet 6 numéro de série 30198 a été construite en 1967. Une copie du certificat de garantie délivré en 1968 accompagne la voiture ainsi que les photos prises à différentes étapes de la remise à neuf ainsi que les dossiers d’entretien, les catalogues de pièces et d’autres documents. La voiture est immatriculée néerlandaise…