1988 Aztec ItalDesign Giorgetto Giugiaro
Polémique.. Trop de gens ont prétendu et persévèrent au cours des années depuis 1988, que cette Aztec Ital Design est un chef-d’œuvre du célèbre designer Giorgetto Giugiaro, créé pour commémorer le 20e anniversaire d’ItalDesign…Il me semble évident que ce ne sont que des vues de leur esprit uniquement visuels et que peu d’entre-eux, si pas aucun n’on tenté de s’y installer et de la conduire pour ce qu’elle est ; une automobile… Concept-car ultra-rare des années 1980 présenté au Salon de l’Automobile de Turin en 1988, l’Aztec a ensuite été produite à 25 exemplaires par la société Japonaise Compact, toutes motorisées d’un 5 cylindres Audi avec une transmission intégrale de Lancia Delta… 12e exemplaire sur les 25, l’Aztec illustant cet article n’affiche que 475km au compteur qui était toujours débranché pour et lors des essais/presse et prèts amicaux….
La bête est estimée entre 275 et 325.000$ (ou €uros qui sont presqu’en même parité), ce qui est une valeur subjective… Autocouture Motoring a réalisé une révision complète en mars 2024 dans le but de la vente, ce qui est un gage de sérieux si toutes les factures sont réelles et jointes… L’Aztec est une bizarrerie façon Batmobile, avec un cockpit double, des verrières s’ouvrant en “papillon”, divers panneaux de services extérieurs dans l’esprit aviation militaire, des inserts de porte transparents, des phares escamotables absolument horribles et indignes d’un designer ainsi qu’un gigantesque aileron arrière en fibre de carbone qui change d’inclinaison et bouche finalement totalement la vue arrière pour une adhérence tendant à obtenir un effet de soulèvement plutôt de de poussée… Ce n’est donc que du look et faire du look pour du look qui n’est pas du design…
Propulsée par un moteur cinq cylindres en ligne Audi turbocompressé associé à une boîte-pont manuelle à cinq vitesses et à un système à quatre roues motrices dérivé de Lancia Delta, cette “chose” dont le numéro de châssis ZA9TIP03A00D50012 est sensé garantir une provenance de top-niveau, rend les gens perplexe… Depuis plus de cinq décennies, ItalDesign de Giorgetto Giugiaro a constamment livré des concepts et des conceptions de production prétendues “révolutionnaires” telles que la Delorean DMC-12 qui ont façonné le paysage automobile, mais pas nécessairement dans une ascendance révolutionnaire, mais comme étant du Look pour du look. Pour commémorer le 20e anniversaire de la firme en 1988, un trio de concepts prétendument “intelligents” de style similaire, a été dévoilé au Salon de l’automobile de Turin : le break spatial Asgard, le coupé Aspid et la Barchetta Aztec.
L’attrait “rêve d’adolescent” de l’Aztec résidait dans sa configuration unique “Batmobile” à double cockpit, offrant des espaces séparés mais interconnectés pour le conducteur et le passager. Les deux cockpits étaient identiques en taille et en dispositions, y compris la présence d’une console semblable à un volant abritant un ordinateur de bord du côté passager. L’habitacle du conducteur a mis en valeur l’attention portée par Giugiaro à l’ergonomie, avec le volant parfaitement adapté à la forme du groupe des compteurs, ce qui permettait de garder la série de boutons au sommet, à portée de main, à tout moment. Sous forme de concept, la pièce maîtresse de la cabine était un ordinateur monté sur la console centrale destiné à prendre en charge les systèmes de navigation embarqués alors naissants.
Cette caractéristique avant-gardiste a sans aucun doute ajouté à l’attrait de l’Aztec en tant qu’objet du décor futuriste dans le film d’horreur de 1990 “Frankenstein Unbound” qui n’a pas marqué l’esprit du public… Cette réinvention prétendue “audacieuse” de l’agencement conventionnel des voitures de sport a été complétée par des carénages latéraux très complexes abritant des panneaux de service futuristes… Ces panneaux, activés par des codes à trois chiffres, promettaient des caractéristiques théoriques telles qu’un robinet de vidange d’huile, un rangement pour la trousse d’outils et un système de vérin hydraulique, un aperçu de la vision grotesque d’un avenir qui n’est pas venu au rendez-vous de l’avenir de Giugiaro et n’a de surcroit engendré aucune interaction automobile.
L’Aztec était toutefois opérationnelle, propulsée par un moteur cinq cylindres turbocompressé Audi 5000 Turbo Quattro couplé à une boîte-pont à cinq vitesses, ainsi qu’un système à quatre roues motrices dérivé de la Lancia Delta. Ce groupe motopropulseur, associé au poids mesuré à vide de 2.800 livres et à sa forme aérodynamique désuète, permettait une vitesse de pointe théorique de 220km/h ce qui n’était pas enthousiasmant…Bien qu’initialement conçu comme un concept unique, le design “révolutionnaire” de l’Aztec a attiré l’attention de l’industriel japonais Mario Myakawa qui dans un geste sans précédent, a négocié pour sa société Compact, de pouvoir construire au Japon 50 Atzec pour investir les marchés japonais et européens (sic !)… Ce fut un échec, moins de 25 ont finalement été produites.
L’exemplaire présenté ici, le châssis numéro 12, aurait été exposé au Musée de l’automobile de Shanghai entre 2011 et 2015, avant d’être importé aux États-Unis pour la collection Blackhawk de renommée mondiale en 2015. Récemment, ce concept-car rare a fait l’objet d’un rafraîchissement mécanique par Autocouture Motoring en mars 2024, résolvant divers problèmes dont le système d’allumage et reconstruisant les freins, entre autres éléments. D’un montant total de 4.908,18 $, ces travaux récents soulignent l’engagement du propriétaire actuel à faire en sorte que l’Aztec soit enfin vendue à “un croyant” et reste une pièce de l’histoire de l’automobile incarnant l’esprit visionnaire de Giorgetto Giugiaro et l’excellence stylistique d’ItalDesign… C’est une recomposition de l’histoire qui s’en serait bien passée…
Toutefois, pour qui à les moyens financiers d’acquérir une inutilité, tout en bénéficiant d’une provenance du grand écran dans un film inconnu, d’apparitions fantomatiques lors d’événements nuls telle que la vente des Escrocs Coys en parallèle du Grand Prix de Monaco 1992 (ou se trouvait cette Aztec, vpyez lesphotos) et d’un héritage de design enfantin qui a mal influencé les futurs concepts comme la BMW Nazca C2, qui elle aussi fut un ratage qui aurait pu générer un procès pour escroquerie intellectuelle, il semble évident pour les collectionneurs maintenant avertis, à la recherche du summum du design chimérique et de la rareté des prétendues supercars des années 1980, que l’Aztec est toutefois unique dans son transgenre affiché… L’amour transgenre, c’est vulgairement de l’enculage réciproque…