2023 Mercedes-Maybach S680 Haute-Voiture…
Quasi toute la population de l’Union Européenne, s’est fait sodomiser grâââââââve et bien profond, en retour de sa procuration de confiance démocratique (sic !) donnée à ses cheffes et chefs, qui ont décidés “dictatucraciquement”, sans demander l’autorisation (ou au moins l’avis) à “leur peuple soumis”, d’infliger une centaine de sanctions à la Russie en rétorsion de son “opération spéciale” d’autodéfense, en suite du non-respect européen des accords de Minsk !
Vouloir, en début 2022, re-jouer aux Cow-Boys Yankees, les “justiciers”, qui ont “génocidés” 99% des populations Amérindiennes pour s’accaparer de leurs terres, dans le même esprit colonisateur que les “civilisateurs européens” qui ont pris possession de l’Afrique, de l’Australie, de l’Amérique du sud, de l’Inde, du Pakistan, de la Palestine et de la Chine, n’était pas du tout dans le nouvel esprit professoral “donneur de leçons et des Droits de l’Homme'”...
En ce cas, lancer toute l’Union Européenne dans des sanctions envers la Fédération de Russie et contre des citoyens Russes non-responsables des actions du Kremlin, dans des actions-sanctions contraires aux valeurs prétendument défendues (droits de l’homme, liberté de la presse, etc…) à détruit tout espoir et toute croyance en nos “valeurs” ! Même si tout ce cirque est téléguidé par les USA depuis10 ans (la prise du pouvoir via les massacres du Maïdan) il eut fallu garder en tête que l’ancien Empire Russe devenu Soviético-Communiste avait largement contribué à sauver l’Europe du Nazisme…
Devenu ensuite la Fédération de Russie, ayant accepté la réunification de l’Allemagne et la libération sociétale de nombreux pays, elle ne voulait toutefois pas que l’Otan s’accapare de l’Ukraine (ancien territoire Soviétique), tout comme les USA avaient réagi de même façon en 1962 lorsque l’Union-Soviétique avait été invitée par Fidel-Castro à Cuba… Piétiner les accords de Minsk, refuser de vrais dialogues constructifs après avoir volontairement humilié Vladimir Poutine lors d’une “Party” dans les grandeurs de Versailles érigées par un Roi de France qui a été guillotiné par la révolution, n’était pas la réponse la plus appropriée qu’il fallait entreprendre.
Donc, cette intro-analytique étant faite en espérant que vous y avez pris plaisir et connaissance, vous savez que suite au retour Boomerang des sanctions européennes, nous sommes en tant qu’Européens, bien plus dans “la merde” que la Fédération de Russie dont quasi tout le monde dépend pour ses ressources “infinies” : pétrole, gaz, minerais rares et blé… De plus, si nous arrivions encore à moraliser les “sous-peuples” malgré nos guerres coloniales et d’autres plus personnelles ( la Libye principalement), il faut oser reconnaître qu’on nous déteste de plus en plus et que nos “valeurs-démocratiques” ne valent plus rien aux yeux de nos colonisés…
Surtout lorsqu’on bombarde les populations pour les sauver de leurs chefs… On les traite de sous-hommes voire de “macaques” et autres termes, mais l’époque des diamants de Bokassa, les empires du diamant et autres en ce compris le Congo propriété du Roi des Belges, l’Algérie Française et autres, c’est terminé, ou presque en ce compris les grandes épopées mensongères d’Iran, d’Irak, de Palestine du Liban et de Syrie… Donc, ça tourne mal, on se ruine, on nous ruine, nos industries déclinent, tout augmente, le temps n’est même plus à manifester en gilets jaunes pour un pouvoir d’achat qui se réduit sans cesse. “Il faut prendre l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire chez les pauvres. Bon d’accord, ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais il y a beaucoup de pauvres”... C’est des plus belles citations de Alphonse ALLAIS. C’est d’ailleurs ce qui se passe…
Question industrie automobile, les actionnaires allemands de l’industrie automobile allemande (sic !) ont du mal à conserver leur morgue, la déconfiture est totale, qui donc va encore acheter une Mercedes Maybach V12 essence entre 2 et 3 millions d’euros plus taxes, frais et emmerdes fiscaux ? Mercedes/Maybach tente le coup quitte à faire refonctionner les usines au charbon, mais c’est râpé pour les Oligarques Russes, ailleurs en Europe il n’y a plus d’idiots en suffisance, l’objectif sont les Arabes… Il faut leur vendre de la Maybach… Et pour cela la pub cible un renouveau du Bling-Bling, couleur or partouze, pas le style bordel des seventies, mais le look “Plantes carnivores de luxe pour Footballeurs et Rappeurs”, le chic-bonbon, ambiance Monaco, St-Tropez, St-Moritz, Lac de Cuemo, un peu Chinois aussi, tout est bon… Même la pub est calculée, raide comme les pénis qui s’érigent , du fait-main-maison, le style Affluenza… qui est pourtant un terme utilisé par les critiques du consumérisme. C’est un néologisme formé de la contraction des mots affluence et influenza.
C’est une douloureuse maladie contagieuse, transmise par la société et dont les signes sont un sentiment de remplissage, le doute, l’anxiété et le dégoût qui résulte de l’idéologie du “toujours-plus”. C’est également le nom donné au sentiment tortueux d’insatisfaction qui résulte des efforts pour continuer la compétition avec ses contemporains alors qu’une épidémie de stress, de travail supplémentaire, de déchets et d’endettement, causée par la poursuite du Rêve Américain plombe les populations hébétées. C’est surtout une addiction maladive pour retrouver la croissance économique. On voudrait que le riche ne pense jamais à l’argent, puisqu’il en a et que, grâce à cette dispense, la liberté lui est offerte, par-dessus le marché ; on voudrait que le pauvre, au contraire, y pense tout le temps, puisqu’il en manque. Grossière illusion née d’une incompréhension mutuelle et qui incline encore plus fortement les individus à rompre le lien social et à s’agglomérer par catégories socio-économiques en redistribuant l’espace urbain par tranche de salaire.
Que doit être la puissance de l’argent pour couper de la sorte l’homme de l’homme et placer chacun vis-à-vis de l’autre dans une situation matérielle de base qui les empêche de se comprendre ? Car avec de telles prémisses, on se demande pourquoi le riche s’enrichirait et pourquoi le pauvre s’en trouverait incapable. Certes, on ne prête qu’aux riches et l’argent va à ceux qui en ont déjà, mais il faut bien qu’ils l’aient désiré. La loterie comme manne tombée du ciel n’est que la consolation du démuni. Il faut bien aussi que le pauvre n’y pense pas pour si peu connaître les moyens d’en gagner. C’est un luxe qu’il ne peut s’accorder. Le temps lui manque ; il a déjà trop à faire : il travaille ou pire, il tente de travailler alors qu’il y a de moins en moins de travail… Mettriez-vous une Maybach V12 dans ce cloaque ? Pas plus que de Rolls et Bentley… Terminé ! Même Bugatti a été liquidé à des gens de l’Est. Qui et ou faire du 400km/h ?
Précisons donc : le riche y pense mais n’en parle pas. La matière est vulgaire, et un scrupule qui lui vient du catholicisme le retient peut-être . C’est en Amérique que pour la première et unique fois, l’argent a trouvé sa patrie et qu’il fut estimé fondamentalement bon : cet instrument du commerce entre les hommes qui a fait qu’ils ne s’instrumentalisent plus les uns les autres… Mais reconnaissons qu’ailleurs il est plus utile au riche de taire sa fortune en ce qu’elle est sa puissance invisible, le ressort de son emprise sociale, le pouvoir qu’il détient sur les choses et sur les volontés. Inversement, encore qu’ils n’y pensent pas, ce sont les pauvres qui en parlent. Il le faut bien, c’est leur moyen de subsistance, par quoi ils intègrent la société capitaliste, de gré ou de force. Mais comme les malfrats, ils lui donnent un sobriquet, même plusieurs, jusqu’à trop, dans la mesure même où ils cherchent à s’en évader. L’argot est ce langage fleuri qui exclut le bourgeois et permet aux travailleurs de se réapproprier ce dont ils furent dépossédés, en compensant leur pauvreté d’argent par la richesse des mots qui servent à le requalifier poétiquement : le blé, le pèze, l’oseille, le fric, le flouze, les biftons, le grisbi, la thune, le cash, le bâton, la tomate, l’artiche, etc.
L’argent a une essence abstraite, mais on ne peut leur faire reproche de ne pas s’élever jusqu’à la dimension idéale qu’il revêt en tant que simple unité de mesure. Les mots concrets sont l’assurance de sa visibilité et s’ils renvoient bien souvent de façon métonymique à la nourriture qu’il permet de se procurer, c’est parce qu’ils n’y pensent pas, ne désirant pas acquérir plus qu’ils n’ont besoin. Le désir illimité d’argent n’est pas une passion innée ; il a fallu rien moins qu’une morale, une économique, une politique nouvelles pour l’implanter dans le cœur de l’individu moderne et lui faire (bien) comprendre son intérêt. Mais à bien des égards, il lui résiste encore, par fidélité aux anciens mondes. Et s’il subit alors plus qu’il n’obéit aux lois du marché, c’est qu’il n’y entend rien, et il leur résiste chaque fois qu’au lieu de suivre son intérêt propre, il continue d’agir par passion ou par goût du travail bien fait.
Peut-être d’ailleurs n’y entend-il rien, parce que ces lois n’existent pas sinon par approximation statistique sur la base d’individus moyens qui n’existent pas davantage et qu’on suppose prévisibles dans l’exacte mesure où ils sont censés toujours choisir le meilleur pour eux-mêmes. Remarquons toutefois que le passage à l’euro comme monnaie unique a coïncidé avec un appauvrissement sémantique des mots d’argent. Depuis, notre langage incline à tarir leur profusion incontrôlée au profit du terme unique de monnaie, où apparaît clairement l’institution politique de sa valeur au sein de la zone euro et sa gestion par la Banque centrale européenne. C’est une dépossession de plus.
L’immense mystification du capitalisme repose sur cette illusion que l’argent est fécond, qu’il peut créer des richesses jusqu’à s’engendrer lui-même, alors qu’il est la stérilité même et qu’il se nourrit, semblable au vampire, de la force de travail qu’il exploite. Et c’est ainsi qu’insensiblement, en dépit d’une économie politique qui n’a cessé de le contester, il s’est opéré une inversion de la cause et de l’effet, par où la vraie richesse ne fut plus le produit de la terre et des hommes, mais l’or et l’argent qui fixaient son prix marchand. Pecunia, qui a donné en français “pécuniaire” , vient de pecus (bétail, tête de bétail ) et signifiait la fortune en biens avant de signifier l’argent lui-même (pecunia numerata). L’équivoque demeure et nous aimons la naïveté du travailleur qui l’empêche de se laisser tout à fait persuader du contraire. L’argent qu’il gagne, cela reste du blé.
À peine une métaphore, il est ce qui le nourrit, le sel qui lui est donné pour vivre (sal dont dérive salarium). Et même si l’aumône est bien souvent une pièce déposée dans la main du mendiant, c’est pour du pain et du vin que celui-ci s’adresse à nous et que parfois il élève sa prière : “panem nostrum quotidianum da nobis hodie”. L’équivoque demeure pourtant. Et dans nos sociétés, l’argent qui ne devait servir qu’à faciliter les échanges a fini par l’emporter sur la valeur à échanger, asséchant tout ce qu’il y avait de vivant : C’est un cataclysme aussi nouveau que si le calendrier se mettait à être l’année elle-même, l’année réelle. Pour cette raison, nous devons plaindre la naïveté du travailleur, car en croyant récolter de l’argent par son travail comme un paysan récoltait le blé qu’il avait semé, il s’épuise à s’appauvrir et s’étonne d’être devenu stérile. Quelle puissance l’argent ne doit-il pas être pour plonger dans la misère, encore aujourd’hui, nombre d’agriculteurs, d’artisans et d’ouvriers !
A-t-on assez de culture pour nous renseigner sur sa nature et son histoire, sa fonction et ses modalités et nous prémunir contre ses faux prestiges ? Doit-on interroger l’honnête homme, lui qui se pique de savoir “un peu de tout” plutôt que “tout d’une chose” et de pouvoir toujours parler à propos, selon le sujet qui se présente ? Mais en voilà un pourtant, l’argent, qu’il passe volontiers et en lequel, une fois n’est pas coutume, il se reconnaît pareil au sauvage ! : En se flattant d’ignorer tout ce qui touche à l’argent, on montre le peu d’estime qu’on lui porte ; en n’y voyant qu’un vulgaire moyen de paiement, on veut surtout s’assurer qu’il n’est qu’un valet et que nous en sommes le maître, d’où nous tirons notre sagesse.
Mais est-ce bien honnête ? On doit se demander si cet aveuglement volontaire n’est pas une fausse vertu qui dissimule le mensonge à soi de celui qui s’accommode, sans qu’il ait à y songer, des innombrables injustices économiques et sociales dont profite sa tranquillité d’âme. À telle enseigne, l’intellectuel n’est plus qu’une tête au corps bien nourri et oublieux du souci quotidien. L’argent qu’il prend et qu’il donne est un geste pour lui si familier qu’il ne voit plus les ravages qu’il abandonne derrière lui et qui constituent l’angle mort de nos sociétés capitalistes.
Quel étrange jour celui qui lui révèle sa dépendance et quand, manquant des biens qui lui rendaient sa propre condition invisible, il s’aperçoit que la seule chose qui faisait (et défait à présent) ses relations aux choses et aux personnes, et dont il a aujourd’hui tristement, pauvrement, besoin, c’est d’argent et rien que d’argent : Tous les rapports bourgeois, dorés ou argentés, apparaissent comme des rapports monétaires et en se refusant à les voir comme tels, s’était-il cru pur esprit qu’il était demeuré complice de leur potentiel de domination. Voudrait-on qu’ils le fussent moins qu’au temps de Marx ? Ils le sont davantage par l’économie numérique pénétrant de façon plus serrée le tissu social jusqu’à monnayer les relations libres et solidaires qui relevaient il y a peu encore de la simple convivialité !
Peut-être se rendra-t-on compte que cela dont il ne pouvait rien dire, il doit désormais s’en scandaliser et ne plus le taire, et regretter de ne pas connaître à fond ce mystère dans le creuset duquel nos vies modernes ont été façonnées et aliénées. Notre monde, devenu capitaliste, a substitué l’argent comme nouveau seigneur et maître. Et l’argent est invisible, à la fois partout et nulle part. L’argent proprement dit, retiré du flux monétaire, est d’ailleurs une interruption de mouvement par sa mise en stockage dans un bien immeuble : une substance. En tant qu’il est ce trésor, il contrevient à sa valeur numéraire et à sa fonction meuble. Et c’est pour empêcher la thésaurisation que les États ont toujours fait en sorte qu’il vaille moins que ce contre quoi il pouvait s’échanger. Ne serait-il donc pas plus simple de l’éliminer, maintenant qu’on le peut ? Quel rôle l’argent conserve-t-il dans une économie de marché, à l’échelle mondiale, qui ne cesse d’augmenter la vitesse de circulation de ses biens marchands ?
N’est-il pas un nouveau fétiche qu’il faut brûler et un dernier frein à la transaction instantanée ? C’est ainsi qu’à force de manier les pièces de monnaie, elles se sont usées et amenuisées dans nos mains jusqu’à disparaître en une fumée de chiffres, une quantité pure et virtuelle. Et à chacun de nous il a été demandé de continuer de faire confiance, mais cette fois-ci, les yeux fermés. L’or et l’argent démonétisés montrent aujourd’hui qu’ils n’ont jamais eu de valeur intrinsèque. Ils en avaient malgré tout aux yeux de leurs anciens possesseurs. Ceux-ci les tenaient jadis comme un gage à proportion de la méfiance que leur inspiraient ceux desquels ils les avaient reçus. En d’autres termes, la valeur que l’État lui conférait comme monnaie, celui-ci pouvait la lui ôter, il n’empêche que l’argent, sonnant et trébuchant, était dans une société en pleine extension le moyen précaire de paiement qui fut trouvé pour faire confiance à ceux qui n’avaient pas notre confiance !
Si donc l’économie politique est plus ou moins un marché de dupes où l’on ne joue qu’avec des dés pipés, force sera de reconnaître alors que la communauté monétaire a moins été fondée sur la confiance que sur un perpétuel abus de confiance. Car l’individu pour qui la valeur or ou argent était un refuge devait encore faire confiance à l’État et aux banques centrales qui la frappaient en monnaie et la garantissaient comme valeur d’échange. Or ceux-ci n’ont pas manqué de s’enrichir à ses frais par les moyens régaliens dont ils disposaient : ce fut d’abord le métal gratté et remplacé par un alliage moins coûteux, en sorte que la valeur faciale des pièces devait s’écarter de plus en plus de leur valeur réelle. Ce fut ensuite la planche à billets que l’on fit tourner, qu’on eût besoin de financer une guerre militaire ou de surmonter une crise économique ! C’est ainsi que l’État profite de prix faibles par une augmentation de la masse monétaire que son injection dans le marché contribuera aussitôt à élever. Premier arrivé, premier servi, il s’appuie sur une inflation constante et s’offre une liquidité nouvelle qu’il déprécie par son usage même. Par cet écart, sa valeur n’est déjà plus la même pour celui qui donne et pour celui qui reçoit. La communauté monétaire a moins été fondée sur la confiance que sur un perpétuel abus de confiance.
Depuis, l’accélération croissante des flux monétaires et le système de régulation de leur cours ont empêché de prévoir la crise financière de 2008. Elle est partie de la chute du marché immobilier américain en raison de l’insolvabilité des clients subprimes et irradia sur l’ensemble des pays capitalistes en entraînant une chute de confiance dans le marché interbancaire. Les clients subprimes (crédits à haut risque) sont des pauvres qui n’avaient pas d’autre gage que la maison que leur crédit devait leur permettre d’acheter. Est-ce tout ? Des banques de crédit hypothécaire (par exemple, Fannie Mae et Freddie Mac) leur ont accordé un prêt non sans qu’il soit à un taux plus élevé que celui qu’elles accordaient aux riches pour une somme équivalente (prime rate). Est-ce tout ? Garanties par l’État américain et par le système de réserve fédérale, ces agences pouvaient emprunter à un taux préférentiel et devaient par là s’assurer des marges très confortables.
C’est, une fois qu’elle a crevé, ce qui définit une bulle spéculative, ou comment les plus riches se font de l’argent sur le dos des plus pauvres. On connaît la suite, qui a entraîné, par une réaction en chaîne, la faillite du système tout entier. Ou plutôt, on ne la connaît pas, dans la mesure où les interdépendances sont aussi nombreuses que complexes. Y a-t-on remédié ? Ou faut-il craindre d’autres crises dans un avenir proche ? Les avis divergent. Mais si la solution apportée par la banque centrale fut d’actionner la planche à billets en vue de renflouer les banques surendettées, le remède n’a alors résidé que dans l’aggravation du mal par le décuplement de la dette des États. C’est ce que dans le milieu trader on appelle à voix basse, mais sans trop de honte : “a kick at the can”, donner un coup de pied dans la canette et remettre la catastrophe à plus tard.
Mais peut-être qu’une telle crise n’a pu avoir lieu que sur fond d’un événement plus ancien et qui avait déjà provoqué bien des secousses avant elle : le découplage de l’or et du dollar avec la fin des accords de Bretton Woods par le président américain Nixon le 15 août 1971. La dette américaine était devenue si colossale (guerre du Vietnam et conquête de l’espace) que le dollar pouvait encore constituer une monnaie pivot pour les autres monnaies, il cessa quant à lui d’être indexé sur l’or. Avec la perte d’un étalon-or débute le régime des changes flottants et une longue période d’instabilité monétaire qui résulte des variations soudaines que la valeur du dollar, fixée désormais par le libre marché, faisait subir à l’économie mondiale. En se détachant du sol de la production et du commerce, le capitalisme est devenu plus financier qu’il ne l’avait jamais été et l’endettement des États ne cesse de s’accroître de façon vertigineuse.
En 1971, la dette américaine était de 370 milliards de dollars ; en 2008, elle était de 10.050 milliards de dollars, en 2019, elle était de plus de 22.000 milliards de dollars. Actuellement (fin 2022) elle est à 60.000 milliards de dollars ! Abyssal ! Inrattrapable, sauf une guerre totale, atomique… Affranchie de toute matière finie, la monnaie révèle la puissance infinie du quantitatif pur. Jamais les différences de salaire ou de capitaux ne furent si abyssales qu’aujourd’hui. Le riche a un avoir sans possession, une fortune dont la grandeur même se refuse à lui ou sans autre usage que celui d’un pouvoir. Il n’est pas très étonnant que François Pinault et Bernard Arnault aient préféré surenchérir l’un sur l’autre et à coup de millions pour la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris plutôt que pour l’aide aux plus démunis.
C’est dans la nature des choses qu’un riche privilégie toujours la représentation au réel. Ce qui l’est davantage est qu’on l’ait attendu d’eux et que la richesse les ait faits aussi grands dans notre monde et semblables à des décideurs politiques. Actuellement il n’est plus question de la Cathédrale, mais de l’Ukraine, on donne 50 milliards d’argent public à l’Ukraine et le “donateur” est ristourné personnellement de la moitié ! Parce qu’elle est tranchante, la quantité fait la qualité ; quelques zéros en plus ou en moins font une différence de nature et non pas de degré, par quoi l’argent a pris au moins deux formes bien distinctes qu’à leur charnière la banque seule a réussi à nous faire croire qu’elles étaient identiques : celle d’être un moyen de paiement quand il entre dans la poche du salarié et celle d’être une puissance de financement quand il s’inscrit dans le bilan d’une entreprise. En sorte que vouloir mesurer les deux ordres de grandeur à la même unité analytique est une pure fiction, une escroquerie cosmique, comme si l’on mesurait les distances intergalactiques ou intra-atomiques avec des mètres et des centimètres. Il n’y a aucune commune mesure.
Et parmi les tentatives politiques de stabilité monétaire qui sont nées après la crise de 2008, il faut compter la création du Bitcoin et de la monnaie électronique en général. Loin d’être une monnaie de crédit qui repose sur la confiance, le Bitcoin est la reconstitution virtuelle de la matière que signifiaient pour une monnaie les réserves aurifère et argentifère. Il est une pièce de monnaie (coin) créée avec de l’unité d’information binaire (bit). Par artifice numérique, il s’est ainsi redonné une matière avec tous les attributs qu’il aurait eus s’il était lui-même un métal rare et précieux : en étant un moyen de paiement, il est une valeur qu’on peut échanger ; par son infrastructure décentralisée et la mainmise sur chacune des étapes de la transaction, il dispense qu’on se fie à un tiers (blockchain) ; comme l’or ou l’argent, sa masse monétaire a une quantité finie, puisque sa production est limitée à 21 millions d’unité, chiffre qui ne sera atteint qu’en 2140 !
Comme l’or ou l’argent, chaque unité s’acquiert grâce au minage qui consiste ici à résoudre des équations mathématiques, nécessitant du temps et de l’énergie. Et comme dans une mine, la difficulté s’accroît à mesure qu’on y pénètre, descendant toujours plus péniblement de bloc de 50 unités en bloc de 50 unités ; en tant qu’il est un bien qui a été produit, il a une valeur marchande et peut s’acheter ; puisqu’il peut enfin être stocké et placé dans un coffre à plusieurs clés, il est un bien qu’on possède. L’histoire de la monnaie n’est plus à un paradoxe près ; le Bitcoin n’est qu’inchoatif, sa tentative avorte peu à peu, ses résultats sont détournés de l’intention qui y avait conduit, mais c’est ainsi que, par le numérique, certains ont voulu rendre à nouveau visible l’argent et par là redevenir maîtres du numéraire.
Et Mercedes-Benz là dedans, quoi fait-il en jouant le grand saigneur ? Mercedes cherche une survivance ! Mercedes cherche à vendre ce qui devient invendable. Mercedes a donc dévoilé dans le cadre d’un évènement dédié à la mode organisé à Dubaï, aux Émirats arabes unis, la Mercedes-Maybach S 680 “Haute Voiture”, une édition limitée hyper “Bling-Bling” qui s’inspire du monde de la mode et du luxe façon pays du Golfe. C’est même “lunaire”, totalement en inadéquation des évènements récents et le super gag d’une Dame haut-placée dans la direction de l’Europe se fait pincer les fesses d’avoir reçu des millions d’euros du Qatar pour favoriser son business… Lamentable ! Mercedes-Maybach totalement “à pouf” propose simultanément ses bagnoles “Bling-Bling” hors de prix jouant la note de l’excellence en termes de confort et de luxueuses finitions, ce que le constructeur à l’étoile a de mieux à offrir…. Cette édition limitée Haute Voiture est en fait de la Haute Voltige au dessus d’un gouffre abyssal dans lequel va plonger la Mercedes-Maybach S 680, un saut d’une rare élégance qui reflète la philosophie décalée de “luxe sophistiqué” de la marque.
Cette édition limitée imaginée par l’équipe de design placée sous la direction de Gorden Wagener, le responsable du design du groupe Mercedes-Benz AG, marche sur les traces du Concept “Haute Voiture” présenté l’été dernier par Mercedes-Benz, avant l’opération spéciale de la Fédération de Russie dans le Donbass… La voiture eut été parfaite pour les Oligarques Russes, elle en reprend les principaux signes Bling/Bling identiques aux gouts des milliardaires Arabes… La Mercedes-Maybach S 680 “Haute Voiture” reçoit en effet une livrée bicolore combinant le bleu nautique métallisé pour sa partie supérieure, avec une teinte rose pour sa partie basse. Le véhicule repose par ailleurs sur un set de jantes également réalisé dans la teinte bleu nautique.
L’habitacle, à l’intérieur duquel on est accueilli par des motifs animés projetés sur le sol à l’ouverture des portes, reçoit des habillages de couleur bleu marine foncé et or rose, rehaussés de touches de couleur cristal et opale blanche. Un tissu bouclé de haute qualité reprenant les teintes bleu, beige, or rose et or dur, est également présent. Il arbore des détails complexes visibles au niveau des habillages de sièges et des coussins. Enfin un cuir de couleur cristal blanc recouvre les consoles, portes et coussins, tandis que lin et mohair sont utilisés pour la fabrication des tapis de sol…
Ce n’est pas tout, un système d’infodivertissement MBUX est quant à lui parfaitement raccord avec les finitions apportées à la Maybach. Dans le menu de sélection de profil, le conducteur est accueilli par une fleur de magnolia et des particules scintillantes, et douze avatars différents habillés avec élégance (smoking, queue de pie ou robe de soirée) sont proposés via cette interface. Pour compléter l’expérience Maybach, la “Haute Voiture” est accompagnée d’un service de flûtes à Champagne de couleur or rose, d’une housse de voiture spéciale et d’un coffret cadeau fait main avec son numéro de badge, ainsi qu’un modèle réduit et un porte-clés… “Ses caractéristiques complexes et ses éléments de design exclusifs font de la Mercedes Maybach Haute Voiture l’un des modèles les plus extravagants que nous ayons jamais créés : elle représente le luxe sophistiqué dans sa forme la plus pure”, conclut Gorden Wagener. “Nos clients ont accès au style de vie le plus ambitieux, nous avons donc voulu refléter cela en créant quelque chose de tout à fait désirable, et en utilisant des composants jamais vus auparavant sur une Mercedes-Maybach”... Bonne chance !
2 commentaires
On prête cette phrase à Michel de Montaigne : Sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul !
Deux mille ans avant que Michel de Montaigne s’amusa à re-philosopher les excrémentassions humaines, Théophraste, qui était un philosophe péripatéticien, enseignait le Cynisme entendant prouver qu’il était impérieux de vivre selon la nature, et rien que la nature, ce qui passait par le mépris absolu des conventions sociales et autres artifices, jusqu’à la fornication et la masturbation en public… Comme il m’en plait quelquefois de répondre aux bien-pensantes qui en tables de restaurants chics et chers me cassent les couilles concernant la section SecretsInterdits de GatsbyOnline, que même le Pape vient du fait normatif humain que son papa et sa maman ont forniqués, le papa mettant son pénis érigé dans le vagin de maman jusqu’à éjaculer en poussant l’un l’autre divers borognymes… Le même pape tout comme les rois et reines ainsi que Présidents, ministres et riches fortunés d’affaires, chient (font chier tout le monde aussi) et baisent… surtout leurs secrétaires. Cela remet le cul en avant de ce qu’il serve à s’asseoir soit dans l’herbe soit sur un trône !
Mes commentaires sont souvent assez “dow tempo” pour nuits noires et réverbères, arides et parfois dépouillés, mais jamais (au grand jamais) avares en effets de style. Je contribue ainsi à minimiser les additions. Avec un peu de chance je prend l’exemple d’une mélopée en musique de fond ou un gros crade qui hurle via les haut-parleurs qu’il va dépuceler sa sœur, qui est un gros thon, pendant ses règles, ce qui sonne bizarre, mais les franchouillards ne connaissent pas la traduction des borognymes crachés par les gueulards musicaux qui s’en foutent de tout, qui veulent juste déblatérer sur leur grosse bite, sur les filles aux cheveux rouges et sur l’envie de souiller le string de leur mère… Parce que les franchouilles se contentent de se se prendre la tête le sourire aux lèvres… et à guetter les multiples pirouettes dépravées, décuplées par la voix imitable d’un gars interchangeable, parfait mélange entre un débile qui aurait fumé de l’amiante et un glandeur sous dogmatyl atteint d’un cancer de la thyroïde…, des paroles littéralement dégueulées dans les oreilles. Bref, c’est un peu comme avoir devant soi un mec qui crie avec une voix de charretier : “Ta gueule, mes grandes passions dans la vie, c’est l’alcool et la baise”… avant que le tout s’emballe, orgasmes sur orgasmes, distillé avec une préciosité affolante qui pue le cul à outrance, mais noyé dans un épais nuage de fumée psychotrope…
On tombe aussi sur des créations d’artistes par hasard, et la claque est toujours gigantesque, non pas par la grandeur ou la sophistication… mais tout simplement parce que c’est beau, superbe, ultra abouti, comme regarder un porno romantique dans une cave pleine d’opiomanes, ce qui prouve surtout que dans la création, tout est une histoire d’être transporté dans les nuages, histoire d’avoir des papillons dans le ventre. Il y a un potentiel hallucinant dans le sexe flingué dans une nappe de brouillard… et le mythe des artistes est le pendant bandant et fringant, l’opposé des parties de jambes en l’air avec un mannequin après avoir fait le beau toute la soirée en paradant main dans la main en expirations aguicheuses… Je termine en disant doctement qu’en attendant, on a tous envie de faire de l’échangisme dès qu’on voit les stars et les starlettes, donc que c’est savoureux, que du bonheur… et en plus, je souligne que je suis trop haut et loin dans mes délires textuels pour être rattrapé par la populace…
Donc… je termine au dessert par un peu de déconnage puant le foutre et la transpiration, affirmant que ça fait du bien, surtout quand c’est moite, que le rentre dedans alcoolisé et la baise en chiottes de club, si c’est largement assez bien branlé pour faire partie des coups de cœur… c’est une friandise testiculaire, surtout avec des mannequins en talons hauts…
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