La Bugatti 57 SC Atlantic StuntCar du Film Overdrive vendue 95,500€

Cette réplique de la Bugatti 57 SC Atlantic a été construite par “Morgan” et “Ciné-Cascade” en Angleterre pour être utilisée dans le thriller d’action “Overdrive” de 2017. Alors que les 4 exemplaires originaux de la 57 SC Atlantic valent potentiellement au nord de 100 millions de dollars chacun, cette voiture de film-cascade, réplique non originale et non-immatriculable (décemment et légalement), qui était évaluée à plus de 120.000€, à été vendue par “The Market by Bonhams” sur leur site-web, en moins de 24heures et 11 enchères portées par seulement 4 enchérisseurs, pour 95.500 € sans frais de vente (le propriétaire était Pierre Morel le réalisateur du film “Overdrive”).

Le film Overdrive est porté par 3 répliques ! Réplique de la Bugatti 57SC noire… Réplique de la Ferrari 250GTO… Réplique de Clint Eastwood… Un nom légendaire en haut de l’affiche ? Que nenni ! Ce n’est pas lui, c’est son fils, dont le prénom reste à faire. Mais vu le père et son sublime “Gran Torino”, son fils Scott, avec une bonne prestation dans Fast & Furious 8, devait être à bonne école pour quelque chose de sympa pour “Overdrive”. De plus, ce film étant produit par un Français : Pierre Morel, réalisateur des “Taken” (qui sont d’excellents thrillers), “Overdrive” devait casser la baraque !

Le film : des voitures sublimes, légendaires, présentées comme les personnages principaux, des cascades et des poursuites à fond d’accélérateur (puisque les scénaristes sont ceux de “Fast & Furious”)… et des paysages exceptionnels de Marseille et ses environs. Sur ce dernier point, habitant maintenant St-Tropez et ayant eu l’occasion de faire les 400 coups en Hot-Rod entre Monaco et Toulouse, le “Plein-Sud-France” du film me chauffait un max ! Bref, tous les ingrédients réunis pour une super soirée cinéma et qui plus est, une salle calme et respectueuse, sans allumage de portables intempestifs en cours de visionnage,

Premières images, première cascade et un générique qui mettent dans l’ambiance. Et cette Bugatti Type 57SC Atlantic de 1937… Indescriptible tant elle est belle, et bien que je sais pertinemment que c’est une réplica, la voir évoluer est un pur régal ! Quelques autres bijoux sont également dévoilés même s’ils ne sont présents que comme faire-valoir de la Bugatti… Le second joyau de ce film c’est la Ferrari 250 GTO de 1962. Réplique également. En fait, rien que pour le son et les images de ces voitures, ainsi que des vues de la Cote-d’Azur plutôt réussies, la place est rentabilisée.

Ensuite, que dire… Une base intéressante : Andrew et Garrett Foster, deux demi-frères, pilotes et voleurs d’exception sont spécialisés dans les braquages de haut-vol de voitures de luxe. Mais le vol de la Bugatti va les mettre en mauvaise posture vis-à-vis du Parrain Marseillais Jacomo Morier… Le scénario d’Overdrive est alors poussif, vu et revu, et les acteurs qui manifestement n’y croient pas plus que moi, font qu’entre 2 scènes de voiture, il faut avouer que je me suis un pneu emmerdé. Scott est sympa, mais n’a pas le côté ténébreux, taciturne de son père, ni et son charisme dans ce film ! De plus son complice fait plus que jouer le con, il l’est !

Du coup, patatras, il faut prendre ce film comme une série B (à 22 millions d’euros quand même !) et focaliser sur les poursuites, cascades et paysages… Et non, je resterai taiseux sur Ana de Armas en maillot ! Les amourettes adolescentes en Bugatti 57SC et Ferrari 250GTO ça ne passe pas plus dans ma tête que le gangster qui tire au pigeon d’argile… Tout cela se regarde comme un épisode d’une série Netflix, pour agréablement tuer le temps. Mais bon, il n’empêche que réunir sur un même plateau une Ferrari 250 GTO et une Bugatti Atlantic, c’est beau ! Même si elles sont fausses… Et c’est dommage que ça ne débouche pas sur un film mieux construit.

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Lorsque le scénario du film “Overdrive” a été écrit par Michael Brandt et Derek Haas, il comprenait l’utilisation importante d’une voiture qui serait impossible à trouver, une 57 SC Atlantic originale. Pour contourner ce problème, une réplique de voiture a été construite par “Morgan” au Royaume-Uni, avec une carrosserie en fibre de verre personnalisée par “Ciné-Cascade”, propulsée par un V8 Rover couplé à une transmission manuelle. Pour les cascades, un frein à main hydraulique a été ajouté. La voiture forme un point central de l’intrigue dans le film, apparaissant au début, à la fin et plusieurs fois tout au long. La Bugatti 57SC étant conduite avec enthousiasme par les cascadeurs, ils font bon usage de ce frein à main hydraulique.

La voiture vient d’être proposée dans une vente aux enchères en ligne en direct sur “The Market by Bonhams”, indiquant que, bien qu’elle ne soit pas légale pour circuler, il serait possible de l’enregistrer en UK pour une utilisation sur route. Il conviendrait toutefois de revoir beaucoup de points mécaniques et aussi de refaire de A à Z la totalité de l’habitacle en copiant correctement une authentique Bugatti 57 SC Atlantic. Bien que le film n’ait pas été particulièrement réussi au box-office, il est resté populaire auprès des fans du genre dans les années qui ont suivi sa sortie.

Le prototype original du concept-car Atlantic s’appelait Bugatti Aérolithe, basé sur un châssis Bugatti 57 raccourci habillé d’une carrosserie légère fabriquée à partir d’un alliage magnésium/aluminium appelé Elektron qui ne peut pas être soudé, c’est pourquoi l’Aérolithe avait une couture rivetée prononcée le long de la ligne médiane. Et bien que les 57 SC Atlantic étaient fabriquées à partir d’un alliage d’aluminium plus traditionnel, la couture rivetée distinctive a été maintenue en place “Rien que pour le look”...

Une légende complexe a été construite par VW-Bugatti (vendu depuis peu dans un des ex-pays du bloc soviétique) comme quoi seuls quatre exemplaires de la Bugatti 57 SC avaient été construits, trois pour les clients et un pour Jean Bugatti. Les trois voitures clientes sont toutes actuellement comptabilisées, mais la voiture de Jean Bugatti a disparu pendant la Seconde Guerre mondiale quelque part en France et n’a jamais été redécouverte. La localisation de la 57 SC disparue a longtemps intrigué les historiens de l’automobile et de nombreux chasseurs de trésors sont partis à la recherche de la voiture au fil des ans pour revenir les mains vides, convaincus que si la 4ième Atlantic était découverte, même dans un état de délabrement, elle vaudrait probablement plus de 100 millions de dollars américains.

C’est une histoire “bidon” qui n’est pas à mettre à la gloire du groupe VW qui cherchait à valoriser la “nouvelle voiture noire”… Un colossale et longue enquête à permis de découvrir la réalité et de souligner les mensonges ! Ce “mystère” est un canular, une fumisterie, une tromperie… une escroquerie intellectuelle semblable à une escroquerie au jugement, c’est-à-dire la volonté de tromper la “religion” d’un juge pour obtenir un jugement orienté… une crapulerie médiocre qui fonctionne en affirmant qu’il existerait 2 Bugatti Atlantic portant le même numéro de châssis 57453 ! VW-Bugatti avait en effet osé écrire que : “La Voiture Noire” de 2019 faisait référence à “une des quatre Bugatti Type 57 SC Atlantic produites dans les années 1930. Celle portant le numéro #57473 ayant été achetée par un homme d’affaires parisien, Jacques Holzschuh. Elle était la deuxième Atlantic produite par Bugatti. Elle fut livrée en octobre 1936 et elle a disparu durant la guerre 39/45″… Tout cela est faux !

Que Bugatti (du temps d’Ettore) aurait réalisé deux châssis portant le même numéro est invraisemblable… Que cette tromperie vienne de Volkswagen impliqué dans les mensonges et traficotages des normes antipollution, donne une autre consistance à cette affaire ! Qu’il y aurait eu une erreur de numérotation sur les registres est par contre possible, quoique l’erreur n’est pas d’attribuer 2 voitures pour un même numéro de châssis, mais d’avoir tapoté un 7 au lieu du 5… Pffffffffffffff  ! C’est pourtant ce que VW-Bugatti colporte dans un but mercantile… Les raisons sont celles-ci : 1° valoriser “La voiture noire” qui a été créée en référence et lui attribuer une valeur stratosphérique de la plus chère voiture neuve construite dans le monde puisqu’elle est son clone-miroir existentiel… 2° créer une assise de notoriété inexistante (créer un mensonge pour en tirer parti)… 3°promouvoir une “nouvelle” Bugatti Atlantic à 1 million d’euros, qui va finalement rester à l’état de “project-car-unique”...

L’Atlantic “Fantôme” 1936 # 57453 ou #57473-BIS : Ce qui est vrai dans ce souk, c’est que tout est faux, l’histoire et l’auto ! Quid que Bugatti aurait construit en 1936 une seconde Bugatti Type 57 SC Atlantic portant le même numéro 57473 ?… Quoique certains prétendent que ce serait 57453 et pas 57473… C’est là que nous arrivons à “La Voiture Noire”… Un sous-titre qui sonne comme un album des aventures de Tintin… Cette 57473 Bis aurait été l’exemplaire de Jean Bugatti. Il la trouvait tellement élégante qu’il l’avait gardée pour lui seul et baptisée “La Voiture Noire”. À quelques très rares exceptions, il était le seul à pouvoir s’asseoir à son volant. Mais ce qui la différencie des deux autres exemplaires, c’est que ceux-ci existent toujours dans des collections privées (sous réserve de la #57453 Koux qui est une reconstruction, donc une fausse qui porte le fameux “nouveau numéo”)!

La Bugatti personnelle 57473 de Jean Bugatti n’a pas disparu, elle n’a jamais existé… Donc affirmer que personne ne sait ce qu’elle est devenue un jour de 1940 durant lequel, pour échapper à l’invasion des troupes allemandes, lors de la Seconde Guerre Mondiale, elle avait été envoyée par train de Molsheim à Bordeaux est une fable mensongère ! Ce qui est présenté comme un des grands mystères de l’histoire de l’automobile (sic !) réveille évidemment de vieux fantasmes que de voir un jour réapparaître une Bugatti Atlantic , comme on a vu resurgir de nulle part une Ferrari emmurée portant le n° de châssis d’une autre non emmurée (gag !)retrouvée dans le Lac de Cuemo portant le même numéro de châssis qu’une pareille vendue à un Japonais par la même maison de vente aux enchères qui va vendre “la découverte” à Peter Mullin aux USA … deux Mustang Bullit de Steve McQueen… et encore la fameuse Ferrari 250 GT SWB California Spider réapparue dans la collection Baillon ou elle ne s’est jamais trouvée (une mise en scène signée/orchestrée par le tandem Lamoure/Novikoff pour Artcurial )…

Dans sa campagne de com’, la firme VW-Bugatti prétendait que si la Bugatti Type 57 SC Atlantic #57453-bis de Jean Bugatti réapparaissait, elle dépasserait sans doute les 100 millions d’euros, alors les 16,7 millions demandés pour l’exclusive nouvelle Bugatti Chiron “La Voiture Noire”, unique au monde, c’était presque une broutille pour des milliardaires… Idem pour la “nouvelle” Bugatti Atlantic dont le projet sera abandonné ! La voiture fantôme fait donc partie de la mise en scène orchestrée par Bugatti et c’est une honte… ! Le fait est que dernièrement Johan Buchner dans son site http://www.bugattibuilder.com/ adapte les histoires en découvrant un nouveau numéro, laisse plus pantois que perplexe… Ces gens se font complices d’une escroquerie et c’est lamentable…

Vente en ligne “The Market by Bonhams” de la réplique Bugatti Atlantic “Overdrive” – Estimation €120,000
TONDI MAURO 2022-06-07 19:14:21 Placed a bid of €95,500 WINNER
DANNY D8 2022-06-07 18:16:10            Placed a bid of €95,000
DANNY D8 2022-06-07 18:16:10            Placed a bid of €94,500
TONDI MAURO 2022-06-06 16:15:22 Placed a bid of €94,000
TONDI MAURO 2022-06-06 10:15:22 Placed a bid of €93,000
DANNY D8 2022-06-05 22:06:57            Placed a bid of €83,333
DILUCA 2022-06-04 22:43:28                   Placed a bid of €81,599
DANNY D8 2022-06-04 21:01:40            Placed a bid of €77,777
NEI.SILV 2022-06-03 01:23:19                   Placed a bid of €65,050
DILUCA 2022-06-01 12:44:46                    Placed a bid of €63,500
DANNY D8 2022-05-31 17:32:11             Placed a bid of €50,000
The car is currently not registered anywhere, the seller thinks that it could be possible to register the car in the UK because of the rules that are easier than in Continental Europe.