2004 Orca C113
Cette authentique et véritable Hypercar nommée Orca, avait pour ambition de donner des sueurs froides aux constructeurs de bolides du monde entier, elle était en effet capable de dépasser 400Km/h créant la stupéfaction auprès des méga-milliardaires acquéreurs d’engins résolument hors normes. Au fil du déroulé de mon texte, les internautes, hébétés, pourront apprécier mon verbe minutieux et tranchant relatant l’épopée de la marque Orca Engineering et de ses Géniteurs et Maîtres d’œuvre : René Beck et son fils Ralph, des esprits qui avaient l’ambition de détruire les deniers mirages intellectuels façonnés par plusieurs décennies de pensée sinistrogyre en démontrant la supériorité planétaire de l’ORCA une marque de voitures de sport basée au Liechtenstein.
Ce qui va sans nul doute possible frapper sous la ceinture des internautes lisant cet article destiné prioritairement aux enfiévré(e)s compulsifs(sives), c’est bien le panachage stylistique générant une véritable symbiose se mêlant inextricablement tout au long de ce texte à la précision implacable de mon touché-clavier. A la fois simple à lire et exigeant dans certaines de mes références et réflexions, je vise un public large qui sera soumis à la seule condition préalable qu’est l’acceptation unilatérale de la satire, de l’exagération et de la caricature, magnifiques conquêtes de la liberté qui restent encore au peuple français... Mon lectorat pouvant seul apprécier, découvrir et constater l’état critique dans lequel se trouve l’automobile dans sa généralité.
Un constat clinique, à la fois sinistre et réaliste, s’impose : le monde de l’automobile va mal. Simplification à l’extrême que d’aucuns auront déjà pu très certainement observer. Aller au-delà du constat et désigner l’ennemi de l’extérieur que sont les obtus et dans une moindre mesure les ignares qui font l’objet d’une attention particulière car étant à 99% les disciples adorateurs des texticules de Serge Bellu, le prototype du sous-homme houellebecquien ayant abdiqué face aux connaissances auxquelles il n’a de toute façon pas accès, lui faisant établir les modalités du massacre des automobiles atypiques au gré de son idéologie classieuse “politiquement correcte” inspirée par la pensée “anti-essentialiste” dominante, mystique et inquisitoire, destinée à nous essentialiser.
Les “Boomer’s Nitrocéphales” ne sont pas en reste, ces derniers s’adonnant à leur activité favorite : “Pouvoir détruire l’avenir du Kustom une deuxième fois“… Mais des ténèbres surgissent les Chromes et les Flammes de l’espoir. Dans cet état d’esprit, la vision de René Beck fut cette supercar : l’Orca C113. Au cours de 15 années de luttes intellectuelles et morales au Liechtenstein, René Beck a personnellement financé le développement de cette voiture qui selon lui rivalisait avec la Pagani Zonda, la Porsche Carrera GT et l’Enzo Ferrari…. René m’a dans ce sens déclaré : “Nous construirons la voiture de route la plus rapide du monde”. Son projet a commencé en 1987, mais la première Orca a été achevée pour être exposée au Salon de l’auto de Genève 2003,…
La mise sur le marché de l’Orca C113, a obligé l’entreprise à se concentrer, dans un premier temps, sur les régions allemandes, autrichiennes et suisses en mettant en place un réseau de services et en promouvant l’Orca C113 lors d’événements automobiles ainsi qu’en pages de pub’s dans de grandes publications. René Beck a utilisé un conceptuel modulaire pour la construction de la C113. Son châssis se composant de trois grandes pièces en fibre de carbone/nomex pouvant être retirées individuellement pour l’entretien. La carrosserie était fabriquée à partir de dix pièces qui vissées en place pour un remplacement facile. L’ensemble de la structure était soutenu par des inserts en aluminium placés dans les douze couches de fibre de carbone du châssis.
Ford a reculé et refusé que ses moteurs V8 puissent servir une concurrente de leur Ford GT. Les Orca ont alors utilisé un moteur Audi V8 spécialement préparé par MTM en partenariat, car MTM disposait d’un réseau de soutien bien établi ainsi que d’une connaissance approfondie du réglage des Audi depuis 15 ans. Le V8 spécialement préparé pour Orca était le moteur de l’Audi S6 en version biturbo offrant 11,6 psi de pression pour créer 641cv à 5400 tr / min. L’une des caractéristiques principales de l’Orca C113 était une suspension active fournie par Maxtrac. Le système utilisait un amortissement contrôlé électroniquement pour assurer une adhérence maximale. Lors de manœuvres serrées, le système pouvait augmenter ou abaisser la hauteur de caisse.
Une autre caractéristique unique était la transmission séquentielle à 7 vitesses ou l’unité à neuf vitesses en option. Avec toute la technologie intégrée dans la C113, il était difficile d’imaginer que la voiture était essentiellement une machine “homebrew” construite à partir du minuscule garage pour deux voitures de René Beck… Le succès public mondial escompté pour la C113 en tant que Supercar de série limitée n’a jamais eu lieu, et René Beck s’est ruiné dans la création de l’Orca… La société était perpétuellement à la recherche d’investisseurs pour démarrer une production “suivie” qui ne l’a jamais été. Un triste désastre… Une version roadster en préparation est ensuite mort-née, Il est donc temps pour vous, mes Popus, de regarder les photos en relisant les détails…
La société Orca a d’abord conçu et fabriqué une petite série d’Orca 113, et comme le succès n’arrivait pas (7 voitures construites : 3 C113, 2 R113 et 2 SC7), en 2007 la Beck LM800, ultime espoir, a été mise en chantier. Cependant, l’Orca 113 s’est avérée être la quatrième voiture la plus rapide au monde pour son temps (0 à 100 km en 2,5 secondes. Vitesse maximale : environ 410 km/h). L’Orca SC7 aurait été de loin l’automobile la plus exclusive fabriquée. On n’en sait pas grand-chose de plus si ce n’est qu’elle ne pesait que 850 kg et était construite autour d’un V8 biturbo Audi et créditée d’une vitesse de pointe de plus de 420 km / h. En 2012, la Beck LM 800 était la seule sportive en cours de développement chez Orca Engineering. On n’en sait presque rien d’autre…
Beck Engineering & Composits GmbH de Muri près de Berne en Suisse a pris la suite, voulant perpétuer l’esprit Beck et a présenté un nouveau modèle au salon de l’automobile de luxe de Vienne, le 10 janvier 2007 où la Beck LM 800 a été présentée pour la première fois au public mondial…. La société s’est avérée n’être qu’un petit fabricant suisse spécialisé dans la production de super voitures de sport haut de gamme… Les principales caractéristiques mises en avant, était la construction légère et l’utilisation de matériaux variés de faible densité, tels que l’aluminium, le magnésium, le titane, ainsi que les derniers matériaux plastiques et composites tel le Kevlar mis en exemple. Selon la tradition suisse, les exigences les plus élevées en termes de qualité s’appliquaient…
L’entreprise tirait son nom de René Beck, qui se prévalait d’une histoire de plus de 20 ans dans la construction de prototypes et de véhicules, stipulant que même quand il était écolier, à chaque minute libre, il jouait déjà avec des voitures de sport artisanales et travaillait sur ses rêves automobiles. Sa devise d’alors étant toujours la même : “Nous commençons là où d’autres ont déjà abandonné”... Beaucoup dans les domaines de la construction légère et de l’aérodynamique très raffinée ont été empruntés à la nature, car la nature démontre toujours un niveau d’efficacité extrêmement élevé dans toutes ses conceptions. En outre, certaines solutions étaient présentées comme ayant leurs origines dans la Formule 1 en ce qui concerne les composants techniques.
Le très faible coefficient de traînée (valeur cw) résultait d’une réduction de la section transversale du véhicule à un minimum absolu. Il n’y avait pas de matériau superflu pour entraver les lignes, de sorte que la mise en œuvre cohérente de ‘la forme suit la fonction” a conduit à une apparence très spéciale avec sa propre esthétique futuriste hautement technique et axée sur la performance. La Beck LM 800 était une voiture qui donnait un sentiment de pur plaisir sportif, avait des caractéristiques de conduite optimales grâce à son châssis actif à commandes électroniques, et disposait d’énormes réserves de puissance en raison de son poids très léger. De plus, le véhicule était très facile à entretenir, grâce à sa construction modulaire et à son système de levage intégré.
La construction de base de la voiture était similaire à une Formule 1 avec une monocoque centrale en matériaux composites qui protégeait le pilote et fournissait la rigidité nécessaire. Le support du moteur et de la boîte de vitesses ainsi que les bras de suspension transversaux avant du châssis y étaient fixés. La monocoque centrale prenait toute la charge statique et fournissait à la voiture sa rigidité nécessaire. Elle était composée d’un châssis en aluminium et des matériaux composites les plus récents. Le même mélange de carbone, de Kevlar et d’aluminium qui était utilisé pour la monocoque l’était également pour diverses pièces de carrosserie. Cela présentait le grand avantage que les nouvelles réglementations avaient déjà été mises en application.
Toutes les pièces de fixation étaient faites d’un alliage d’aluminium à haute résistance, broyé à partir de pièces ayant subi un traitement de surface et ensuite traitées en électrolyse. Les quatre couches supérieures des parties visibles étaient en carbone et les composants recouverts de tissu et de cuir étaient en 100% Kevlar. Toutes les pièces étaient vissées et/ou collées ensemble. Les sièges de forme ergonomique étaient fabriqués spécialement à partir de plusieurs couches de Kevlar qui étaient ensuite bien rembourrées. Les instruments numériques satisfaisaient même les démons les plus difficiles… La voiture disposait d’un châssis actif hydraulique contrôlé électroniquement, comme normalement utilisé dans les voitures de Formule 1.
Les jantes étaient également fabriquées à partir de pièces en aluminium spécialement fabriquées. Le moteur était un V8 d’une cylindrée de 4,2 litres, équipé d’un turbocompresseur spécialement produit pour la Beck LM 800. Une boîte de vitesses semi-séquentielle à 7 rapports assurait une transmission en douceur via un différentiel à glissement limité, avec beaucoup de réserve à 650cv. Le changement de vitesse s’effectuait soit avec un levier de vitesses conventionnel, soit à l’aide d’un interrupteur à bascule sur le volant. Le système de levage pneumatique intégré, qui faisait du changement de pneu un jeu d’enfant, était très innovant dans une voiture approuvée pour une utilisation sur route, car normalement utilisé sur les voitures de course. Résultat nul…