Ex Sultan de Bruneï 1989 BENTLEY TURBO R COUPE + LWD
Pratiquement tous les passionnés d’automobiles hors du commun qui ont lu mes magazines AutoChromes, AutoFolies, Calandres et TopWheels (sans oublier Chromes&Flammes, AutoChromes, AutoMania… puis ont fait défiler devant leurs yeux ahuris et exorbités mes articles publiés dans le célèbre www.GatsbyOnline.com au cours des 20 dernières années, connaissent le sultan de Brunei via les articles lui consacrés. Haji Sir Hassanal Bolkiah Mu’izzaddin Waddaulah, né le 15 juillet 1946 à Bandar Seri Begawan, est le 29e sultan de Brunei depuis 1967 et règne en monarque absolu depuis l’indépendance de Brunei du Royaume-Uni en 1984. Il est actuellement l’un des plus anciens dirigeants en place dans le monde. Le 4 octobre 1967, à l’âge de 21 ans, il accède au trône à la suite de l’abdication de son père. Son couronnement a lieu le 1er août 1968 et il est ainsi fait chevalier par la reine Élisabeth II car Brunei est un protectorat britannique. Le pays, qui regorge de pétrole, devient indépendant en 1984. Hassanal Bolkiah est à la fois Sultan Royal, Premier ministre, Ministre de la Défense, Ministre des Finances, Commandant suprême des forces armées de Brunei, Général honoraire dans les forces armées britanniques et indonésiennes et Amiral honoraire dans la Royal Navy. Il s’est également lui-même nommé Grand Inspecteur général de la Police royale du Brunei.
En tant que monarque absolu du Bruneï, un petit pays d’Asie du Sud-Est riche en pétrole, il est devenu célèbre comme l’un des hommes les plus fortuné du monde, engrangeant des milliards de dollars de revenus grâce à un partenariat lucratif avec Royal Dutch Shell. Une telle richesse fabuleuse a permis au sultan et à sa famille de mener des vies extravagantes, et les beaufs lambda ont longtemps été obsédés par leur étonnante collection de voitures, dont la rumeur dit qu’elle a approché les 7.000 véhicules ! Le sultan possède effectivement l’une des premières fortunes privées mondiales ainsi que la plus grande collection d’automobiles dans le monde. Considéré comme “l’homme le plus riche du monde” par le magazine Forbes, avec une fortune dépassant les 40 milliards de dollars, c’est le deuxième chef d’État le plus riche de la planète, propriétaire d’un palais trois fois plus grand que le palais de Buckingham (son palais de 1.788 pièces a couté un milliard d’euros), de plus de 7.000 voitures de luxe dont une recouverte de diamants d’une valeur de 43 millions d’euros. Après l’une des plus importantes banqueroutes au monde à cause du prince Jefri son frère cadet (accusé de détournements de fonds il s’en est défendu et a été acquitté ), le sultan du Brunei a vu sa fortune fondre de moitié en 2002 mais la hausse du baril en 2005 a de nouveau rempli les caisses de l’État. Selon Forbes, il est non seulement revenu à une fortune de plus de 60 milliards de dollars mais s’est positionné en 2005 en seconde place du Top 5 (après le roi Abdallah d’Arabie saoudite) des plus riches familles régnantes du monde. Ses revenus privés dépendent toutefoisprincipalement du niveau du baril de brut.
Hassanal Bolkiah est aussi connu pour posséder une des plus vastes collections d’automobiles atypiques, de luxe ou même de prototypes qui étaient, à la base, non destinés à la production. Aucune vidéo ou photo n’étaient disponibles pendant longtemps avant que des photographies apparaissent sur Internet avec les débuts de GatsbyOnline sous l’appelation “www.LesAutomobilesExtraordinaires.com” en 2017. On peut alors y voir des rangées de voitures de luxe souvent rangées par thème (par exemple une couleur). Il a eu l’occasion d’acquérir des concepts-car Ferrari qui ont été ingéniés par Pininfarina. Ces demandes étaient tellement spécifiques que, pour la Ferrari FX, il demanda une boîte de vitesse séquentielle qui n’équipait même pas les Ferrari de série. Pininfarina contacta le maître en la matière des boîtes de vitesse séquentielle en Formule 1, Cosworth. Ce dernier arriva à réaliser une prouesse pour l’époque en créant la première Ferrari de route à avoir une boîte de vitesse séquentielle. Ce progrès a précipité la R&D de Ferrari dans ce domaine. La majorité des véhicules de la collection ont été achetés par le neveu du sultan, le prince Abdul Hakeem Jefri Bolkiah qui y a dépensé, selon les sources, plus d’un milliard de dollars en achat de véhicules de prestige neufs chez, entre autres, Pininfarina, Rolls-Royce, Bentley ou encore Ferrari.
Pourtant, au-delà de l’ampleur de la collection, la nature quasi mythique des voitures elles-mêmes est ce qui fascinait. La famille royale avait les moyens de se livrer à ses fantasmes automobiles les plus fous, ce qui a donné lieu à de multiples créations uniques : Bentley 6 roues motrices 16 cylindres, Ferrari break de chasse, McLaren F1 cabrio, Jaguar XJ220 limo, une salle pleine de Ferrari Enzo de toutes les couleurs imaginables, des dizaines de Rolls-Royce et de Bentley reconstruites avec des carrosserie étranges, des prototypes uniques et bien plus encore telles les 20 Panther, 32 Excalibur, 15 Stutz, toutes personnalisées. Il possède également une collection d’une vingtaine de Formule 1 et plus de 7.000 voitures de luxe dont 531 Mercedes-Benz, 367 Ferrari, 362 Bentley, 185 BMW, 177 Jaguar, 160 Porsche, 135 Toyota, 130 Rolls-Royce (il fut un temps propriétaire de la moitié de la production annuelle totale de la marque), 79 Aston Martin, 62 Lexus, 42 Land Rover, 32 Jeep, 20 Lamborghini, 9 McLaren F1, 4 Bugatti EB110, 2 Renault 5 Turbo 2, 2 taxis londoniens, également quelques Hot-Rods dont la fameuse Olds’48 C&F ainsi qu’une reconstruction du Trike V12-C&F… Hassanal Bolkiah est également propriétaire d’une centaine de motos, d’une cinquantaine de voitures de golf et de plusieurs avions de ligne (dont un Boeing 747 décoré d’or). Il possède aussi plusieurs yachts, dont les canots portent le nom de Nipple 1, Nipple 2, Nipple3 etc.etc…
Presque toutes ces voitures ont été produites dans le secret pour être expédiées dans les sous-Palais automobiles anti-atomique souterrain (sur 3 sous-sols étanchifiés) du sur-Palais quasi impérial de la minuscule nation souveraine de l’île de Bornéo, certaines pour ne plus jamais être conduites ou revues, étant conservées/gardiennées par une armée disposant de moyens anti-infractions, anti-émeutes, supérieurs à ceux de la réserve d’or mondiale voire au palais du Kremlin et à la résidence-palais privée de Vladimir Poutine…
L’hypothèse-mythifiée quasi religieusement a souvent été que toute la collection appartenait au Sultan de Bruneï, cependant, une grande partie des dépenses débridées a été effectuée par son frère, SAR le Prince Jefri Bolkiah qui a été ministre des Finances et chef de la société de développement Amedeo, gérée par l’État de même que l’infrastructure du pays… et a servi de société mère à un réseau de plus de 250 sociétés-écrans contrôlant des propriétés et des hôtels somptueux dans le monde entier, y compris le chic Beverly Hills Hôtel.
Une telle position a donné au prince Jefri le pouvoir de tracer et signer des chèques à l’infini de ses humeurs, mais… Ooooooh ! Les a-t-il écrits de sa blanche main droite ? Il a pourtant réellement brûlé près de quinze milliards de dollars pour des voitures, des jets, des hélicoptères, des yachts, des poneys de polo, de l’art, dont des tapis de fil d’or massif… dont la plupart ont été agités sous son nez par une paire de courtiers-frères londoniens entreprenants : Rafi et Vatche Bob Manoukian.
Le prince Jefri a plus tard allégué que les deux Manoukians facturaient entre 100 et 600% des majorations sur tout ce qu’ils géraient pour lui et la famille royale, réalisant ainsi des profits gigantesques pour eux-mêmes. Les voitures dans ce contexte ont toujours été un sujet brûlant, et, alors que les Ferrari et les Lamborghini étaient des choix évidents pour les “Royals”, ce n’est qu’à la fin des années 1980 que la famille a forgé sa longue et vitale relation avec Rolls-Royce et Bentley Motors. Tout cela grâce aux Manoukians et à un gamin de 15 ans : le Prince Hakeem.
En 1988, le fils aîné de Jefri, le prince Hakeem, alors qu’il séjournait à l’hôtel familial Beverly Hills, a fait du shopping avec les Manoukians chez le concessionnaire Rolls-Royce/Bentley local : Gregg Motors. Ignorant qu’il avait 15 ans et qu’il n’avait pas de permis de conduire, le concessionnaire était plus qu’heureux de se livrer corps et âme au désidératas facétieux du Prince et de l’aider à acheter ses premières voitures en l’occurrence deux Bentley Turbo R. Mais il y avait un hic ! Le jeune Prince considérait la berline à quatre portes “trop à l’ancienne pour lui” et voulait un coupé deux portes.
Bentley ne produisait pas de Bentley Coupé 2 portes Turbo R à l’époque, mais ce n’était rien que quelques centaines de milliers de livres supplémentaires ne pouvaient pas réparer. Un accord a été conclu pour une Turbo R Coupé 2 portes blanche (RBK25450), et une Berline Lwb Turbo R gris anthracite… Hakeem disant “La berline LWB est pour mon père, je garderai le Coupé blanc”...
Cela aurait pu facilement être la fin de l’histoire, cependant, il s’est avéré que ce n’était que le début. Grâce aux efforts des historiens Phil Neff et Chris Summers, l’histoire extraordinaire de ces Turbo R, surtout la blanche châssis RBK25450, a été découverte. Gregg Motors pour préserver l’anonymat du Prince Hakeem à fait parvenir la commande des deux voitures à l’usine au nom de Tom Speigel (un ami du propriétaire de Gregg Motors) pour une berline Turbo R LWB anthracite métal et un Coupé Turbo R blanc acrylique.
Les dossiers de production de Rolls-Royce indiquent que les voiture ont quitté Crewe pour un voyage secondaire chez Hooper and Co Coachbuilders Ltd, à Londres, pour réaliser la conversion en coupé deux portes selon les directives du prince Hakeem, mais aussi pour peaufiner de même cuir rouge leurs intérieurs respectifs. Chez Hooper, la Turbo R blanche du prince Hakeem a été minutieusement convertie en Coupé deux portes, devenant la première de centaines de Bentley “Brunei Specials”.
Les documents de construction Hooper au nom de Rafi Manoukian détaillent la transformation, qui comprenait la conversion de base en 2 portes, une lunette arrière de style limousine, des conduits d’air de style NASA (sic !) sur le capot, un toit ouvrant coulissant en verre, un aileron avant Hooper, un badge unique et bien plus encore… Cela s’est étendu à l’intérieur, entièrement retravaillé pour le Coupé et la Berline LWB avec de nouveaux sièges avant et console centrale de style Hooper, des boiseries et des poches de carte inférieures plaquées en bois précieux.
Connolly a fourni le cuir pour l’approbation du client avant l’installation, et les artisans de Hooper ont recouvert pratiquement toutes les surfaces de cuir rouge, ne laissant aucune fixation exposée. Les tapis Wilton ont également été approuvés par le client, et même les sur-tapis en mouton ont été teints en rouge pour correspondre. Parmi les autres détails, citons des tables de pique-pliantes dans les dossiers des sièges (avec des placages), des cubbies de rangement arrière et un système audio sur mesure avec deux lecteurs CD et stéréo/cassette Alpine avec des haut-parleurs entièrement améliorés, un ajustement nécessaire pour un jeune prince playboy.
Une fois terminée, le Coupé blanc RBK25450 a été livré à Beverly Hills et stocké à la résidence des Manoukian. Le prince Hakeem n’a utilisé sa Bentley Turbo R Coupé qu’une seule fois pour se rendre à la plage de Santa Monica et en revenir, puis l’a garée à la résidence Bolkiah derrière l’hôtel Beverly Hills. Le Coupé blanc y est resté pendant des années sous la garde de Steve Hui, l’assistant de la famille royale. À la fin des années 1990, juste au moment où le monde du prince Jefri commençait à se défaire dans un tourbillon d’allégations étonnantes, la Turbo R blanche de Hakeem a obtenu un titre mis à jour !
C’était probablement dans le but de protéger l’actif. En entendant parler de la voiture par les canaux locaux, le célèbre collectionneur de marques Chuck Swimmer a pu l’acheter en 2000 et l’a inscrite auprès du Rolls-Royce Owner’s Club en 2001. En 2004, le Coupé a été vendu à Robert et Arlene Connolly de Pompano Beach, en Floride, avant d’être confié aux soins de son plus récent propriétaire en 2009. Après un service complet, le propriétaire le plus récent a apprécié la Bentley Coupé Turbo R dans les événements et les spectacles du club.
Cette Bentley affiche actuellement moins de 10.000 miles et reste exceptionnellement originale, sans aucune modification à ses spécifications d’origine et est proposée dans un état superbement bien conservé à l’intérieur et à l’extérieur. Au-delà de son histoire unique, le châssis RBK25450 est extrêmement important. On pense qu’il s’agit de l’une des rares conversions Hooper Turbo R et qu’il s’agit de l’exemple le mieux conservé et le plus original qui subsiste. Alors que d’innombrables autres véhicules ont été laissés à pourrir dans l’environnement hostile de Brunei lorsque le monde du prince Jefri s’est effondré, cette voiture solitaire a survécu indemne. Mais peut-être plus notable est l’importance de cette voiture pour la survie même de Rolls-Royce et Bentley.
À la fin des années 1980, Rolls-Royce a lutté sous la propriété conservatrice de Vickers et manquait de financement pour le développement de nouveaux modèles. Le Coupé Turbo R blanc est devenue le catalyseur de leur longue et lucrative relation avec la famille royale du Brunei. La mentalité financière “no-limit” de la famille a permis à Rolls-Royce de les facturer pour tous les aspects du développement de nouveaux modèles et de nombreuses fonctionnalités sont apparues plus tard dans les modèles Bentley et Rolls-Royce de production en série. La famille Bolkiah a acheté des centaines de modèles sur mesure, y compris une flotte de VUS Bentley Dominator exclusifs destiné au Brunei à 3 millions de dollars chacun, plus les coûts d’ingénierie.
Leur richesse a soutenu les marques historiques dans les années 1990, rendant possible l’acquisition de Volkswagen et la scission ultérieure de Rolls-Royce à BMW. Il a été bien documenté que Rolls-Royce et Bentley d’aujourd’hui n’existeraient pas en tant que fabricants sans le voyage de magasinage extravagant du Prince à Beverly Hills en 1988. A vendre pour 289.500 US$ Offres de bienvenue et échanges partiels pris en compte…
Mais il y a aussi la Berline Turbo R LWB anthracite métal disposant de la même finition en cuir rouge que le Coupé Turbo R blanc… La voiture a été vendue à un jeune Prince Italien de Venise qui l’a utilisée durant 70.000 km ! Il m’arrive encore de passer dans le garage de mon loft, quoique de plus en plus rarement car mon coté enfant qui vient de temps à autre regarder le contenu de sa boite de jouets s’estompe, je me rend compte de plus en plus souvent compte qu’à bientôt 73 ans le temps qui passe m’indiffère !
Je me suis toutefois posé une question basique devant ma Bentley Turbo-R 360 chevaux LWB de 1992 : “Ma Bentley de 1992 n’a que 72.411kms et peut foncer à 235 km/h ! Je devrais l’utiliser plus souvent avant de mourir, et l’amener à Saint-Tropez !”… Jusqu’avant le Coronavirus, 10.000 acheteurs de Bentley apportaient chaque année leur obole a la marque Bentley en signant un chèque d’autant plus adéquat que chaque nouveau modèle permettait d’aller encore plus vite… Aristote Onassis, Cary Grant, Peter Sellers et des centaines de stars et tycoons d’affaires, ont chacun possédé une Bentley parce qu’elle représentait la classe automobile à l’état pur.
Depuis la faillite de Rolls-Royce /Bentley, il y a un p’tit bout de temps, ces deux marques se sont réincarnées après 70 ans d’insularité britannique, Rolls Royce a échoué entre les mains de BMW toujours entre les mains de la famille Quant proche amie d’Adolf Hitler… et son concurrent Volkswagen créé par Ferdinand Porsche grand ami proche du même Adolf Hitler s’est porté acquéreur de Bentley… l’empire Rolls-Royce/Bentley dont les fabuleux moteurs Rolls Royce Merlin avaient gagné la bataille d’Angleterre… a été ainsi décomposé entre les compères industriels fournisseurs du Troisième Reich de mille ans les ennemis de la Perfide Albion… L’Allemagne a ainsi gagné la guerre, il suffisait d’attendre, de prendre son temps … Arbeit, arbeit… drôle de voiture du peuple maintenant que la VW-Bentley qui, par un malicieux clin d’œil de l’histoire, permet aux apparatchiks russes et chinois de pouvoir l’adorer, sans doute parce que ce salon roulant conforte leur statut de néocapitalistes dorés sur tranche.
Acquérir une Bentley peu après cette reprise en main, exigeait en effet un peu de moyens (sic !), surtout si on optait pour le modèle Speed disposant d’un moteur de 610 chevaux avec un châssis surbaissé, des grandes roues de 20 pouces, des freins en carbone…, vous connaissez le reste : dispositifs de sécurité et de confort, fantastique système audio Naim de 1100 W avec quinze haut-parleurs laissant croire que l’on a toujours à bord un pianiste ou un guitariste tant les attaques instrumentales paraissent réelles… et le fameux effet catapulte quand on écrase l’accélérateur.
Actuellement la gamme s’est enrichie de toutes sortes d’engins baroques dont un très moche 4X4, les prix sont stratosphériques, parfois on a l’impression que les occasions valent plus cher encore que leurs prix neufs… ça se vend “à la pelle”, à la terrasse de Senequier on les voit passer en caravane, à la queue-leu-leu, très chic et snob… puis elles vont parader à Monaco/Monte-Carlo devant le Casino (celui ou on joue gros, pas le supermarché)… quoique depuis que le “carrelage” a été refait façon salle de bain de luxe, c’est moins “fun”, on s’ennuie, on ne sait pas à quoi elles servent qu’être garée pour faire chic, et parader pour faire choc devant la plouquesque sans moyens, sauf pour les suaves vénéneuses qui espèrent en l’enculade phénoménale avec pension alimentaire en finale…, elles se disent qu’une hôtesse de l’air s’est fait shooter par le Prince en personne, alors comme l’exemple vient d’en haut, l’espoir fait vivre…
On ne sait toutefois plus trop qui sont les putes, car de suaves beautés éphémères et vénéneuses circulent par deux en papotant de loques ou de techniques gratouilleuses en cabriolet… sans regarder quiconque, comme si les odeurs populaires pouvaient abimer leur peau… c’est l’attraction locale, à ne pas rater, ça grouille de partouze pour “faire” des photos Smartphone… Pour 5 fois moins que la moyenne des 200/300.000 euros nécessaires pour s’offrir une basique Bentley 2014, le rêve et le mythe restent accessibles pour qui veut goûter au plaisir d’être politiquement incorrect en écornant (un peu) le rêve et en profanant (légèrement) le mythe…
Acheter une Bentley Turbo R de moins de 100.000 kms qui a déjà, ou presque 30 ans (ce qui spermet une fantastique économie de taxes)…. d’où ma pensée filousophique : “Ma Bentley est techniquement et philosophiquement bien plus au TOP de l’image des Bentley’Boys”, pour autant que je n’aille pas m’humilier à Monaco sur la place “m’as-tu-vu ?”… la honte de ne pas suffisamment paraître… Voilà où je veux en venir : si vous n’êtes pas accro de l’intérieur surpiqué à la Bentley-germano-anglaise, la Turbo R offre tout autant à meilleur compte pour posséder le parfum des Bentley 100 % britanniques d’autrefois… en effet quel plaisir de rouler dans un modèle réellement exclusif et dont la cote augmente d’années en années, sauf que je ne roule plus avec elle… c’est crétin, non ?
La Bentley Turbo R est une berline de luxe à hautes performances construite à 7.230 exemplaires par Bentley Motors entre 1985 et 1997, qui partageait le châssis et le moteur de la Mulsanne Turbo, agrémenté d’un système d’injection Bosch MK-Motronic pour un couple accru… le magazine Motor-Trend (qui a été stoppé fin 2019 faute de lecteurs) l’avait appelée : “La première Bentley à mériter ce nom depuis des décennies“… lors de son essai de la voiture à son introduction aux États-Unis en 1989… Alors, le mot de la faim (de la fin), vous avez le choix entre le Coupé Blanc à vendre pour 289.500 US$ (il faut le ramener des USA et payer un paquet de taxes et frais) où acheter ma Bentley Turbo R qui n’a que 74.000 kms réels pour le quart de ce prix, à discuter, offres de bienvenue et échanges partiels pris en compte… de_bruyne_patrice@hotmail.com Pas tous les jours que deux Bentley historiques sont à vendre !