Koenigsegg Ragera, Ha Karl et Brennivin. La grande tradition Viking !
Je vous fais participer à un petit voyage de presse-automobile tous frais payés, un de ces voyages comme seules quelques marques, dont les réalisations ne visent que la crème de la mousse du Cappuccino, savent encore en concocter et m’y inviter. Vol en première classe, champagne (généralement le champagne des compagnies aériennes est de bonne qualité) à l’œil durant le voyage, déjeuner de bonne tenue. Transfert de l’aéroport à l’hôtel (un 5 étoiles sinon rien, la présence d’un “spa” est un indéniable plus pour la qualité de l’article) en navette privée et un planning pas trop chargé, mais pas trop vide non plus. Bref, si organiser un voyage de presse demande talent et doigté, y participer demande certains efforts. Le but (il en faut bien un) : était de relancer la notoriété de la Koenigsegg Agera ! La destination était plutôt attirante : le bout du monde (ça change de certaines destinations industrielles vues et revues…)
Cinq journaleux faisaient partie de “mon” voyage. Je suis arrivé en fin de matinée à l’hôtel avec ces 5 hébétés, un très beau 5 étoiles, où le staff du constructeur nous a remis un très beau package comprenant un manteau en fourrure locale pour donner en cadeau à nos compagnes (où seule était brodé en petit, et ton sur ton, le nom de ladite marque), un parapluie (là aussi à l’effigie de la marque), un ordinateur portable contenant tout le nécessaire à la réalisation d’un reportage “positif“… et le kit du parfait touriste (guide local, histoire du pays). Un vaste circuit de 200 kilomètres avait été prévu dans les environs afin que nous puissions nous imprégner des saveurs locales tout en mettant la gastronomie et le tourisme en valeur ! Après un bref passage dans la chambre pour déposer mes affaires, je suis descendu au bar retrouver les 5 pigistes dans les grands salons de l’hôtel, pour entendre un petit briefing.
Je n’ai rien dit à personne, mais mon choix était fait : la rouge ou rien ! Après remise d’un road book (le circuit en détail) nous nous sommes tous dirigés vers les voitures garées devant l’hôtel. Pas de jaloux ! Et c’est parti pour 30 kilomètres, le temps de rejoindre un restaurant gastronomique ou nous attendait l’attachée de presse de Koenigsegg. Première pause. Bien méritée, quoique. Je ne vous épargnerais pas le menu, un extraordinaire “Ha-Karl” servi très chaud spécialement pour les intrépides journalistes-essayeurs que nous étions… et cela dans le respect des traditions locales, à savoir le Thorrablot qui est une fête dans la très grande tradition Viking du IX ième siècle. Puisque j’ai dû le subir, inclus dans le programme d’essai, je vous en livre ci-après la recette descriptive ! En poussant la porte du restaurant, une drôle d’odeur m’a pris les bronches, mate, oppressante, aigrelette avec un fond ammoniaqué…
J’ai alors pensé m’esquiver en douce et continuer mes pas jusqu’à un bordel qu’on m’avait renseigné et situé un pneu plus loin, mais, ma déontologie professionnelle, m’obligeait à subir l’épreuve jusqu’au bout, afin de remercier l’attachée de presse pour les cadeaux reçus. Le plat principal, le “Ha-Karl“, consiste en du requin pourri dont l’odeur tient de celle du bac de chat. De rudes gaillards et des serveuses habillées en filles de Thör, nous ont emmené en chantant des airs indéfinissables vers le buffet qui dégageait des effluves pestilentielles : “Il est mis en terre durant 4 mois“ m’a précisée l’attachée de presse de Koenigsegg… “et les hommes de la région doivent pisser dessus chaque jour pour le garder tiède“… Le goût, car j’ai fait honneur au plat, est horrible, j’ai dû boire plusieurs pichets de “Brennivin“, pour faire passer l’impression de vomi…
Le “Brennivin” est une boisson typiquement locale à base de poisson séché mélangé à de la vodka et du gin parfumé au cumin, appelée “La mort noire“…. Après ces ripailles, j’ai dû prendre le dessert, un pudding de foie de mouton et de poisson-chat séché dans lequel marinent des testicules saurs, d’une consistance de ris de veau d’un goût argileux et sûret. Autour de moi, les quelques rudes gaillards se sont mis à brailler en empoignant les filles de Thör, tout en chantant : “Il fait si froid dehors que notre sperme va geler dans nos bourses”…. Je vous l’avoue, c’était dégueu… L’attachée de presse de Koenigsegg avait également prévu une dégustation de produits locaux, et entre poissons et moutons on devait également boire du Brennivin ! On se saoulait grâââve ! L’attachée de presse m’a avoué que : “Les traditions se perdent car mis-à-part les journalistes-essayeurs et quelques touristes égarés, plus personne d’ici ne veut plus manger ce plat national“.
Alors, j’ai eu une idée, que j’ai noté pour retranscrire ici, présentement, à l’intention des femmes stressées et déprimées de ce site qui doivent subir les réceptions d’amis ou inviter des importuns voire la belle-mère aux dîners de leur mari : Faites “Thorrablot” pour eux, préparez du “Ha-Karl” en soignant et expliquant les détails suaves de préparation… Vous aurez la paix, vous serez invitées dans les meilleurs restaurants pour que vous n’ayez plus l’audace de refaire la même chose… Bon appétit… Après ce repas, seulement arrosé de 6 grands pichets de “Brennivin“, je suis reparti sur les routes locales, suivi par un chien fou mais affectueux : le seul, des 5 journaleux intrépides, qui n’avait pas été passer le reste du voyage au bordel local ! En clair cela voulait dire que deux grands malades quasi ivres-morts, fonçaient à plus de 270 km/h dans la campagne. Les limitations de vitesse ? Quelles limitations de vitesse ?
Et vas-y que je double à droite, que je te coupe les lignes blanches, que je ne respecte rien. Au bout de 100 kilomètres, plus motivés que jamais, plus irrespectueux que jamais, ce qui devait arriver, arriva, j’ai pris deux virages un peu trop serrés et j’ai frotté la carrosserie sur un mur. Revenu à l’hôtel, l’attachée de presse ne s’inquiéta même pas des dégâts, trop occupée à discuter avec les 4 journaleux qui râlaient ferme qu’elle était allé chercher “en force” au bordel local, absolument râââââvis de ne pas avoir “pu” essayer une des deux Koenigsegg… Pas le temps de finir un n’ième verre de “Brennivin“, que nous étions tous emmenés dans un restaurant très chic… et là ce fut l’effroi… Je ne suis pas spécialement farouche en ce qui concerne l’alcool, mais là ça a dépassé tout ce que je pouvais imaginer. Le “Brennivin” coula de nouveau à flot, et plus encore même.
Boire n’a rien de dramatique, il suffit de fixer une limite, haute ou pas, c’est le décalage d’alcoolémie entre les participants d’une soirée qui peut totalement et complètement ruiner l’ambiance. Il faut vraiment prendre un soin particulier à ce que tout le monde soit bourré en même temps pour que la soirée soit plus ou moins réussie. Bref je m’égare. En ce qui me concerne, mes rapports avec la fée alcoolisée sont ambigus, certains élixirs me font plonger dans un état semi comateux avec zéro créativité à la clef, je pense aux alcools forts qui tapent plus qu’ils n’envoient en l’air, par contre le Mojito soigne très bien les pannes d’inspiration. Je voulais ici en venir à l’alcool comme stimulant à l’écriture, à l’imagination et dans une certaine mesure (celle de sa résistance aux vapeurs de l’alcool) à l’inspiration. Et pour apprécier l’effet, pour une fois tout est question de modération. Trois journaleux déclarèrent forfait, direction la chambre.
Les trois autres et moi pillèrent littéralement le bar, champagne, vodka, whisky, les bouteilles défilant sur la table et sur la note de Koenigsegg, ce dont le staff ne se souciait pas une seule seconde, au contraire. Vers 4h du matin, tout le monde était bien minable, l’attachée de presse, sémillante demoiselle le matin était devenue une barrique alcoolisée, elle eut quand même la force de me sussurer : “Je suisse po fatiguéeeee, on a qu’à alléééééé dans taaaaaa chambreeeee, je ne connais po mieuxxxxxxxx“... Arrivée dans mon antre provisoire, l’attachée de presse a fait le tour du lit en se dessapant, ne sachant pas quoi dire, à quoi m’en tenir, je lui ai proposé un dernier verre, un dernier verre comme on demande pour savoir quand on couchera ensemble, elle a direct accepté en enlevant illico ce qui lui restait de vêtements…
Un baiser alcoolisé et pétillant plus tard, elle se faisait câline, la nuit fut délicieuse. Endormis l’un contre l’autre, le réveil de son portable sonna à 8h du matin, à peine ai-je eu le temps de comprendre de quoi il s’agissait, qu’elle était hors du lit ! Pas de douche, pas de petit-déjeuner, à peine un baiser et elle s’était déjà envolée. Moi, visage bouffi, mal de tête… Tout le monde se retrouva pour le petit déjeuner, à 9h précises. C’était le départ de la seconde partie de ce voyage de presse, ordinaire pour les journaleux auto. La plupart m’ont paru plus que leur âge, ventripotents, j’ai pensé qu’avec des essais comme celui-ci ils allaient probablement claquer avant la retraite. Ça vous étonne ? L’attachée de presse est arrivée à 9h30… et nous a fait un discours. Relancer en effet une supercar qui doit redevenir la référence du marché comme étant encore plus performante qu’en première version, était une gageure, que peu réussissent.
J’en ai retenu, grâce au contenu de l’ordinateur reçu en cadeau, que lorsqu’en 1994 le projet Koenigsegg a été lancé, peu ont cru en sa réussite. Regardez donc Bugatti qui est toujours en phase de développement fiscal, même si on nous promet que les emmerdes approchent désormais à grands pas. En 2000, la petite équipe s’est entourée de nouveaux propriétaires investisseurs et de spécialistes dans leurs domaines respectifs pour mettre au point et élaborer une supercar s’inspirant de la technologie de la Formule 1 ! Peu après, la Koenigsegg a même inscrit son nom dans le Guiness Book comme la voiture de “route” la plus rapide du monde avec 390 km/h et en 2004, un nouveau modèle encore plus performant (395 km/h) a vu le jour, baptisé Koenigsegg CCR…, puis il y eu l’Ahora, la Regata, la Baraka, le Registratata…, l’Agaga et… Youplà… Hipssss !
A la différence d’autres fabricants de supercars comme Pagani avec sa Zonda et son moteur Mercedes-Benz, Koenigsegg a développé son propre V8 avec turbocompresseur. Toute la mécanique de la Koenigsegg a été conçue pour répondre au cahier des charges suivant : fiabilité, performances et légèreté ! En reportage, on ne chôme pas : la moyenne des verres d’alcool ingurgités à écouter des conneries dépasse la douzaine.., on enchaîne, c’est dire si nous sommes sérieux et presque austères… A la fin de ce briefing j’ai donc dit qu’il fallait aussi visiter les bars et clubs échangistes locaux : un louable effort pour connaître la culture locale et pour encore partager avec l’attachée de presse quelques plaisirs d’épiderme, entendre son souffle et son plaisir dans une langue étrangère. Un programme qui m’amuse toujours. Un “deal” a donc été trouvé, je partirais avec l’attachée de presse et je laisserais tranquille les 5 journaleux !
J’aime que les choses se passent et pourquoi pas vite… Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, ma connaissance de la gastronomie scandinave s’est longtemps limitée à ce qu’on pouvait en apercevoir dans le film Le Festin de Babette, du réalisateur Gabriel Axel. Mais plutôt celui où Babette, alias Stéphane Audran, fait le tour des nécessiteux du village avec sa marmite de “soupe de pain” sous le bras. Je ne fais pas ici référence au passage où les convives dégustent des “cailles en sarcophage” en s’enfilant du clos de Vougeot…, non ! “Soupe de pain”, c’était dans la version française, parce que dans la VO, c’était du “øllebrød”…, ce qui, en phonétique locale donne quelque chose comme “Euleubreud”… Ce plat est encore plus mythique que le “Thorrablot”…Que mes amis scandinaves inexistants m’accordent leur pardon, mais j’utilise le nom “Euleubreud” pour désigner une assiette peu ragoûtante !
Un plat raté ou un truc aussi immangeable qu’innommable. genre “gloubi-boulga”, quoi, pour moi, c’est du “Euleubreud”… Je le concède, voilà la cuisine nordique réduite à un cliché difficile à effacer. Que celui qui n’a jamais vécu un samedi chez Ikea me jette la première pierre… Il y a toutefois Ikea et ses boulettes suédoises : les ô combien fameuses “köttbullar” (apparemment, cela se prononce “chetbeular”), par portions de quinze, englouties sans le moindre remord après avoir erré des heures, piégé comme un rat dans un labyrinthe infernal fait de bibliothèques “Billy”, d’étagères “Bestå” et de meubles “Faktum”. Le coût de la vie en Scandinavie y est tellement prohibitif que pas grand monde ne s’y risque, surtout que les mœurs sexuelles locales ne sont plus du tout un rêve libertaire, l’affaire du Big-Boss de Wikileaks, Julian Assange, refroidissant définitivement toutes velléités sexuelles en ce compris l’onanisme…
Les sociétés de protection de la nature poursuivent même les pauvres hommes qui feraient pipi sur un arbre, au même titre que s’ils demandaient leur route à une dame en rue… C’est dire la profondeur de l’abîme que Koenigsegg était appelé à combler auprès des fins gourmets automobiles comme moi ! Pour ma part, avant d’attaquer la présentation de la dernière-née de ce constructeur, je m’en voudrais de vous laisser sur votre faim, sans partager avec vous la recette du véritable “Euleubreud” : émiettez 500 g de pain de seigle bien noir dans une casserole ; saupoudrez de 2 cuillères à soupe de sucre ; versez 300 ml de bière brune, puis finissez de couvrir le pain avec de l’eau ; couvrez et laissez reposer une nuit ; le lendemain, faites cuire lentement sur feu doux, en remuant pour éviter que la préparation attache : le pain va commencer à ressembler à une pâte ; remuez encore et encore et encore…
Continuez jusqu’à ce que la préparation atteigne la consistance d’un porridge, ensuite, en finale, servez chaud ou tiède, avec du lait froid, de la crème ou de la crème montée… “Velbekomme”, ça veut dire : bon appétit. Les amateurs ne seront pas déçus ! Comment en effet ne pas saliver devant de la raie faisandée cuite dans la graisse de mouton ? Mais je n’en ai pas terminé. Certes ça pue un peu, mais ça se mange. On notera en passant, que bon-nombre de scandinaves se nourrissent à peu près exclusivement de plats cuisinés préemballés où l’ingrédient principal est le mouton fumé, des plats réchauffés au four à micro-ondes. Je sais que “tant qu’on n’a pas goûté, on ne peut pas dire qu’on n’aime pas”, mais tout de même. Sachant que les scandinaves ne dédaignent pas à l’occasion déguster des testicules de bélier macérés dans du petit-lait, j’ai senti se dresser mes poils plus efficacement qu’avec l’évocation du plus sadique des crimes.
D’où la nécessité pour moi de toujours avoir à portée de main un livre-antidote. J’ y retrouve à l’occasion des plats étranges, comme “la souris d’agneau confite en piperade” ou le “cabillaud des îles” : pour ce dernier, confectionner une marinade avec le jus de 2 citrons verts, 30 g d’oignon ciselé, 1 gousse d’ail râpée, 30 g de gingembre râpé, 30 g de piquillos coupés en petits dés et 3 cl d’huile d’olive ; faites mariner un dos de cabillaud dans un plat creux, puis passez-le au four dans sa marinade à 180ºC pendant 20 minutes ; retirez le poisson de sa marinade et réservez cette dernière ; faites un rougail en mixant 250 g de tomates mondées et épépinées, 60 g d’oignon blanchi, 3 gousses d’ail, 250 g de lait de coco, 25 g de beurre de cacahuètes, 1 cuillère à soupe de jus de citron, 1 cuillère à café de curry, 50 g d’huile d’olive, 1 botte de coriandre et 25 g de gingembre, jusqu’à obtention d’une purée…
Ce n’est pas fini ! Maintenant incorporez 25 cl de lait dans 250 g de farine, puis ajoutez deux œufs ; roulez des cubes d’ananas dans cette pâte et faites-les frire ; faites frire également 2 bananes plantain, comme des frites ; dressez le poisson surmonté de sa marinade saupoudré de coriandre fraîche concassée avec bananes frites, acras d’ananas et sauce rougail… Personnellement, depuis quelques jours, je trimballe dans mon sac “Le Saint James en 65 recettes” de Michel Portos, dans lequel je m’empresse d’aller m’aérer la tête… Bien, dans cette même veine gastronomique, l’artisan scandinave n’a pas mégoté, avec une cavalerie supérieure à 1.000cv, cette rivale scandinave de la Bugatti a de sérieux arguments pour faire fondre la glace. Des caractéristiques outrancières, qui gratifient l’engin d’une vitesse maximale stratosphérique de 419 km/h.
Ces performances s’accompagnent d’un accastillage démonstratif, combinant jantes Vortex Generating Rim en forme de turbines et coffre de toit en fibre de carbone. Dans une tentative désespérée et un peu vaine de sacrifier au politiquement correct, le constructeur suédois propose également une version fonctionnant à l’agrocarburant E85, qui réduit la puissance à 940cv et 1.100 Nm… Pendant que quelques clients fortunés la rangeront avec bonheur dans leur garage, Koenigsegg pourra se féliciter d’avoir rempli son objectif, l’Agera étant encore meilleure que la CCX. Saluons d’abord la ligne “bathyscaphe”, de l’engin qui gagne a être cabriolet, bien que Koenigsegg reconnaisse sans complexe qu’elle résulte davantage d’une évolution que d’une révolution. Entre autres améliorations techniques, je cite notamment le nouvel aileron arrière aux multiples réglages électroniques installé pour soigner l’appui au sol.
La Ragera abat en effet le 0 à 100 km/h en 3’1 secondes, ce qui devrait refroidir plus d’un téméraire (vous ?) qui osera défier la Suédoise, qu’il soit flic ou pilote. Boule de nerfs sans un poil de graisse, la Koenigsegg devient furie sous l’impulsion de son V8…, si vous aimez frissonner en lisant des fiches techniques, lisez ce qui précède mais n’oubliez pas ce qui suit. Encore faut-il choisir son camp !
0-100 km/h : 3.1 sec 0-200 km/h : 8.9 sec. 0-200 > 0 km/h : 13.7 sec Vitesse maximum : 390 km/h (419 en version “R”)
Distance de freinage : 30.5m (100-0 km/h) Force latérale : 1.6 G Ratio poids/puissance : 1.42 kg/hp Prix : Plus d’un million d’€uros et quelques plus taxes et divers… Je me suis en finale retrouvé à l’aéroport… Le reportage était terminé !
2 commentaires
les photos sont stupéfiantes !
cher patrice,vous avez survécu à un barathon scandinave ,bravo !
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