Mercedes SLR McLaren Stirling Moss 2009
Dévoilée au Salon international nord-américain de l’auto de Detroit 2009, la SLR McLaren Stirling Moss était l’itération la plus radicale de la Mercedes-Benz SLR McLaren de cette époque. Célébrant la 300 SLR qui avait été pilotée à une victoire record aux Mille Miglia 1955 par Stirling Moss et son copilote Denis Jekinson, elle a été présentée comme étant l’ultime Mercedes-Benz de route la plus radicale et la plus excitante produite depuis la CLK GTR Roadster.
Dans l’esprit de la 300 SLR, presque tout le confort de la SLR Stirling Moss a été sacrifié dans la poursuite de performances aussi illusoires qu’inutiles et pathétiquement sidérantes, une sorte d’aboutissement d’un esthétisme purement intellectuel d’auto-satisfaction destiné à en obtenir un plaisir extrême rien qu’à la voir, plus encore à l’avoir en possession pour en jouir en tant que conducteur émérite (et/ou passagère d’accompagnement fantasmé).
Tout cela à bien évidement une connotation psychologique à tendance sado-masochiste car l’absence de pare-brise et de toit ajoute un abominable drame visuel endomorphique bijectif appelé automorphisme, les occupants subissant une sorte de symétrie structurelle dont l’application à chaque nombre réel multiplié par divers variables de la vitesse, associe son carré x² à l’endomorphisme de l’ensemble des réels soustraits de l’opération multiplicative.
C’est l’évidence mathématique d’un abstract en variation constante puisque (xy)²=x²y², qui n’est toutefois alors plus bijectif, car la scission variable des corps (-x)²=x² et l’ajout des nombres négatifs retranchés dans l’Omega sensitif, ne sont pas des carrés. CQFD 1 ! En revanche, l’ajout de la restriction des données ambivalentes à l’ensemble des réels positifs est bel et bien bijectif, puisque tout réel positif a une racine carrée positive. CQFD 2 !
Tout cela, vous vous en doutez, décuple l’intensité de l’expérience de conduite de toute SLR McLaren Stirling Moss 2009, ainsi que la satisfaction sexuelle masturbatoire commune. En effet, des cobayes humains ont testé la voiture sur route en 2009 pour en comparer l’expérience de l’accélération à plein régime au fait de se tenir debout sur le bout de l’aile d’un Boeing 747 au décollage.
Cette expérience a permis de calculer scientifiquement un temps de 0 à 100 km /h de 3,5 secondes et une vitesse maximale de 354 km / h réalisables uniquement par ceux et celles dont les muscles du cou peuvent le supporter. Ce niveau de performance a été atteint en utilisant le même moteur AMG suralimenté de 5,8 litres équipant la SLR 722 à 200 kg d’économies de poids obtenues grâce à l’adoption du style Speedster de la version SLR McLaren…
L’utilisation intensive de la fibre de carbone pour la carrosserie et le dessous du véhicule-billiaire spermettant de plus d’atteindre un nouvel aérodynamisme. Un reflexe sexuel très particulier, qui n’est obtenu que dans ce véhicule, a été enregistré pour la première fois en Allemagne en 2010 et a été soigneusement analysé comme étant la conséquence d’une masturbation frénétique croisée en réciprocité en cause de l’euphorie de la vitesse…
Posséder un tel engin qui n’affiche que 150 km parcourus de neuf, qui se présente pratiquement dans un état neuf, dans la palette originale des couleurs de la Stirling Moss, c’est-à-dire une peinture argentée métallisée contrastant avec un intérieur en cuir noir et rouge, ne peut qu’ajouter des sensations réellement euphorisantes au plaisir auto-masturbant de posséder un tel engin que les sévices après vente qualifient d’hyper réactif et généreusement qualibré.
Cela s’ajoute, en finale, à la touche avant-gardiste rétroactive de la palette de couleurs portées par les anciennes brontosauriennes 300 SLR lors de la campagne glorieuse de Mercedes-Benz en 1955, où, avec son copilote, Denis Jenkinson, Sir Stirling Moss a franchi la ligne d’arrivée des Mille Miglia dans sa 300 SLR après avoir établi un temps mémorable toujours invaincu de 10 heures et sept minutes !
Cinquante-quatre ans plus tard, Mercedes a reproduit cette Stirling Moss sous forme de la dernière des McLaren SLR en édition spéciale définie comme étant le Top des Supercars. La Mercedes McLaren SLR Stirling Moss et la Mercedes 1950 SLR des années 300 sont en effet des similitudes différentes l’une de l’autre et inversément, par effet miroir multi-sensoriel… Côte à côte, le lien visuel entre-elles est lamagnificence intellectuelle de la fonction visuelle !
Certes, celle-ci est augmentée d’un méta-embolisme larvé en cause des tuyaux latéraux chromés proéminents et du dôme électrique situé derrière le siège du conducteur, et ce bien que la nouvelle SLR Stirling Moss ait également un dôme derrière le passager tandis que le cockpit volontairement minimaliste ainsi que la suppression du pare-brise soient plus que symboliques, c’est-à-dire un autre lien historiquement fort, créé spécifiquement pour l’obtenir.
Bien que minimalistes, les cockpits des deux voitures révèlent l’écart de génération. L’ancienne incarne le minimalisme avec un compte-tours de la taille d’une crêpe Normande, des sièges en tartan Ecossais, un volant amovible en bois d’arbre du Canada véritablement reconstitué en Chine et une boîte de vitesses “dogleg” ouverte à toutes manoeuvres contre-nature, un ensemble qui offre au téméraire et inconscient conducteur tout ce qu’il rêve d’obtenir.
Dans la SLR 2009, la fibre de carbone tapisse également les garnitures de porte, le cuir étant remplacé par du tissu et la boîte manuelle remplacée par une boîte automatique. Les instruments sont plus petits, au format d’assiettes à sucres et volontairement à peine lisibles pour ne pas distraire le conducteur, tandis qu’une climatisation sans gaz Russe remplace les les volets de ventilation bruts. Il n’y a de plus pas de radio, ni de téléphone et de GPS.
Par contre, dans un souci de faire compliqué plutot que simple, des palettes de changement de vitesse complexes, un bouton vérouillé ESP en Off et un volant multifonction dodu qui n’aurait pas l’air déplacé dans un taxi diesel ont été choisis. La Mercedes McLaren SLR Stirling Moss se comporte dès-lors comme une allemande délurée jouant sexuellement avec une saucisse de frankfurt préalablement grillée sur les échappements latéraux..
Elle expose ainsi malheureusement sans vergogne ses occupant(e)s à la vindicte populaire des démunis souvent nécessiteux dont le manuel d’entretien de la voiture déconseille la fréquentation et tout dialogue qui exposeraient les occupants à diverses compromissions sexuelles peu recommandables. Vous devez noter que l’exhibitionniste étant une pratique en adéquation avec le style de la voiture, les hommes et femmes plus sages doivent porter un casque.
Tout ce qui précède vous donne une bonne idée de mon épuisement physique et cérébral de conduire l’ancienne et la nouvelle Mercedes. C’est un peu comme baiser la mère et la fille (majeure pour éviter des ennuis complémentaires). La plus jeune étant plus dynamique spermet des accélérations stupéfiantes et l’impression de se tenir à poil sur le bout des ailes d’un Boeing 747, le sexe érigé, le vent donnant à vos cheveux un aspect de film muet.
Les collisions inopinées avec quelques insectes volants s’avérent toutefois douloureuses. Néanmoins, ce pénible ”calvaire” ne concernait qu’une poignée de malheureux, prêts à s’alléger d’une somme rondelette avoisinant les 75. 000 euros de l’époque ou cet engin a été présenté… Actuellement, les malheureux se voient obligés de payer 4 millions d’euros pour avoir exactement la même avec plus de kilomètres, plus vieillie, sans garantie et totalement dépassée…
Les 75 exemplaires assemblés à cette époque ont ponctué depuis longtemps la fin de la production de la SLR au sein de l’usine McLaren de Woking en Angleterre, dans un baroud d’honneur et un usage limité pour le seul plaisir (masochiste toujours et encore) que les insectes s’incrustent dans ls dents. Et si les muscles de votre cou peuvent le supporter, la SLR Stirling Moss vous propulsera de l’arrêt à 100km/h en 3,5 secondes et à près de 350Km/h.
Vous ai-je écrit que le moteur suralimenté de 5,8 litres est bon pour 641chevaux à 6500 tr / min avec un énorme 605lb pi à 4000 t /min ? Non ? Sachez alors que lorsque vous devez ralentir, une feuille d’argent remplit le rétroviseur lorsque le frein à air apparaît. C’est une configuration de freinage violente conçue pour effacer la vitesse en un coup de pédale. Sur les routes sinueuses, la SLR Roadster standard offre toutefois une expérience de conduite intense.
C’est cette version finale SLR qui est la plus convaincante dynamiquement. L’avant ne devient plus épileptique sur les crêtes, l’arrière est généralement moins enclin au louvoiement tandis que la direction devient douce et progressive. Cependant, les freins sont toujours serrés et le rayon de braquage reste aléatoire. Elle est l’occasion incroyable de profiter de ce qui est sans doute la Mercedes-Benz la plus célèbre construite jusqu’à présent dans le 21ème siècle.
Qu’a pensé Stirling Moss ? “Vous savez déjà que je suis partial”, m’a dit Moss en riant. “J’aime vivre dans le passé. La nouvelle SLR est une excellente voiture, mais trop parfaite pour quiconque est habitué à du mou dans la direction, qui dirige la voiture principalement avec l’accélérateur et garde le pied enfonçé vers le bas parce que c’est dans ses gènes”... Le verdict est sans appel ! Lorsque Mercedes a construit la 300 SLR d’origine d’époque, seulement six ont quitté l’usine.
Maintenant, elles appartiennent toutes à des musées ou résident à l’usine Mercedes en souvenir du temps passé ! Les valeurs vont de 10 à 25 millions d’euros pour la voiture portant le numéro gagnant 722 des Mille Miglia. Par rapport à cela, la SLR Stirling Moss était une aubaine à sa présentation, bien qu’il fallait déjà être un client McLaren SLR pour être éligible à posséder l’une des voitures de l’édition finale-rurale.
La SLR originale était la quintessence de la course des années 1950 car fabriquée par un constructeur de légende. La magie de Moss perdure en effet après plus d’un demi-siècle. Mais son homologue moderne vit sur la gloire reflétée. Avec de nombreux constructeurs produisant des Supercars telles que la McLaren Elva, les Ferrari SP1 et SP2, et l’Aston Martin V12 Speedster, la SLR Stirling Moss a sûrement fourni une certaine inspiration à ceux qui ont suivi.
Avec les fondements d’une automobile conçue par les ingénieurs de Mercedes-Benz et de McLaren, ces voitures ont été considérées comme des objets de collection modernes depuis le moment où elles ont quitté l’usine et cet exemplaire est sûrement le seul n’ayant parcouru que 150 km. Il offre pour environ 4 millions d’euros la possibilité de payer 54 fois plus cher ce qu’on pouvait obtenir à sa première présentation en 2009, soit même pas 14 ans !
A un tel montant stratosphérique il me semble plus “Fun” d’acheter une Vision SLS AMG créée pour le jeu vidéo Gran Turismo 6, mais qui a été mise en en production taille réelle à travers d’une série de cinq exemplaires au prix unitaire d’1 million et demi d’euros. La base étant une SLS AMG à la carrosserie toute en carbone recouverte d’une peinture chromée, son moteur étant le V8 6L3 de 591 chevaux déjà présent sous le capot de la SLS AMG GT et accouplé à la boîte DCT Speedshift à sept rapports. Deux exemplaires sont réservés à l’Europe, deux au Moyen-Orient et un aux Etats-Unis. Plus cool !