Mercos SLR McLaren Roadster 2008 BDSM…
Je vais renverser l’approche habituelle de tout journaleux automobile soucieux de garder son emploi précaire… et publier mon ressenti d’acquéreur potentiel d’une Mercos SLR McLaren Roadster 2008 que la plupart des gens considèrent extraordinaire par le fait que ce sont des branleurs accrocs aux réseaux asociaux qui n’ont pas les ressources financières de s’en payer une, sauf en miniature, car c’est aussi un moyen de jeter l’argent dans des inutilités.
Cette kitschissime chose s’est avérée gravement imparfaite après un parcours d’essai. Ceux (et celles) qui radotent lors de discussions de poivrots que c’est l’une des meilleures supercars du second siècle après Jésus (qui n’a jamais existé), n’en ont aucune expérience, surtout pas même celle des pigistes qui font place actuellement à des logiciels/robots de non Intelligence Artificielle. L’ère moderne, l’air de rien, est remplie de pauvres hères.
Oui, je vous écris que la Mercedes SLR McLaren est largement surestimée. D’abord les arguments de l’accusation : Oui, la SLR qu’on a voulu me fourguer était équipée d’un convertisseur de couple automatique, de freins carbone arrachés et d’une direction étrangement nerveuse. Et, oui, compte tenu de sa construction sophistiquée entièrement en carbone, elle aurait dû peser une demi-tonne de moins que ses 1.768 kg.
Les puristes de supercars se moquent de la SLR affirmant que Mercedes a cloué sur la croix (nazie ?) exactement ce que les acheteurs de supercars rêvent, pas ce que les fabricants pensent qu’ils veulent. L’ennemi à l’intérieur de la SLR est confronté à deux problèmes importants, tout d’abord, c’était en 2008 la contemporaine de la Ferrari Enzo et de la Porsche Carrera GT ainsi que de nouvelles putes qui comme Pagani et Koenigsegg commençaient à s’établir.
Ne pas oublier que la Murcielago, toujours présente, prospérait pour le bonheur des contorsionnistes dont c’était le nirvana d’y entrer et d’en sortir ! Et dans cette gaffe s’est glissée la SLR, carrossée en carbone mais lourde, exotiquement kitch et coûteuse sans être gouteuse (elle ne suce pas, n’avale pas et ne gratouille pas les couilles), chargée d’une gadoue à cinq vitesses.
McLaren a apporté sa provenance et son expertise en matière de carbone, mais le partenariat qui avait livré deux championnats du monde de F1 en piste était apparemment moins harmonieux dans la création d’une voiture de route, une McLaren F1 new-âge ce ne l’était pas non plus. La production de construction en carbone n’est pas facile et la plus grande concurrence était interne à Mercedes.
Pourquoi ? Parce que pour un tiers de l’argent, les connards friqués pouvaient avoir une SL55 avec essentiellement le même moteur et la même boîte de vitesses. Le fait qu’à l’œil non averti, elle ressemblait et même sonnait comme une SL glorifiée, n’a vraiment pas aidé. Pour la deuxième fois, Mercedes a appris la leçon et est allé en interne, la SLS réussissant à faire la distinction entre sa supercar et les gammes AMG régulières.
Et, alors que les Ferrailleries se rapprochaient de sept chiffres et que les Carrera GT étaient considérées comme de bonnes merdes, la SLR s’est retrouvée sur la même liste de courses potentielles au supermarché des conneries qu’une SLS d’occasion. Une comparaison détaillée sera pour une autre fois, mais pourriez-vous vraiment considérer le génie imparfait de la McMercos contre le festival des sourires infaillibles des sexy’SLS ?
Le feriez-vous ? Le pourriez-vous ? Je pense que vous le pourriez, oui, parce que vous êtes des machos… Quoique… Même 15 ans plus tard que pluche tard, car si vous ajoutez 15 ans à une pute de 35 ans, vous obtenez une vieille branleuse d’un demi-siècle en chair en os, en fausses dents et faux seins… Quoique c’est toujours un événement plus que suffisamment dramatique…
Devant ce spectacle affligeant, on bande mou devant celle qui a volé la vedette à une plus accomplie, comme l’atteste le nombre de caméras de téléphone pointées sur elle lorsque j’ai photographié cette péripatéticienne en montrant ses dessous… Mis à part la vue de profil gênante, elle a bien vieilli, son look/design étant beaucoup plus exotique, agressif et cohérent que celui d’une Mercos SLS.
Aussi dramatique que soit cette dernière, c’est une supercar transsexuelle “junior” dans la ligne plus où moins hard des 458 et Gallardo, mais la SLR reste la vraie affaire plus où moins baisable (elle a un cul magnifique qui est un appel aux enculades)… Ensuite, il y a son cachet d’une construction entièrement en carbone, relative à l’importance (et aux défis) de la production de Mercedes et McLaren sur un marché relativement de masse. C’est mieux que du latex !
Faire une supercar en carbone construite à la main est une chose, la faire par milliers et répondre aux normes de qualité d’une marque grand public comme Mercedes en est une autre. Ce n’est pas une perspective tout à fait stupide à courir non plus. Le moteur M155, évolution à carter sec du M113 5,5 litres suralimenté au cœur de la gamme AMG au début des années 2000, a fait ses preuves.
Sa robustesse et ses paramètres même avec plus de 600 chevaux forcent le respect comme suite à une pipe bien faite… De même avec la boîte de vitesses, “slushmatic” ou non… Et malgré toute sa construction exotique, c’est une voiture relativement simple, une brave Gretchen avec des amortisseurs passifs et une technologie généralement éprouvée partagée avec de nombreuses Mercos contemporaines.
La plupart couvrent à peine un dixième des kilométrages des autres mais avec la SLR vous avez beaucoup plus de préoccupations que n’importe quelle autre Mercos haut de gamme. A tel point que c’est parfois irréparable sauf si vous pouvez payer plus cher qu’en acheter une même d’occasion qui n’est pas encore en panne des mêmes problèmes…Elles sont trop bourrées d’appareillages Mercedes génériques, de bidules genre conquète spatiale…
Mais lorsqu’elle est en forme, elle est monstrueusement rapide, extrêmement charismatique et terriblement bandatoire avec 626 chevaux encore plus que suffisant et la façon dont il faut s’y prendre ne laisse rien manquer. L’apport de McLaren se fait sentir avec une aérodynamique discrètement intelligente pour permettre une vitesse de pointe illégale partout dans le monde.
Cette SLS AMG est aussi bonne qu’une muscle-car équipée d’un Hemi V8 Blower mais ‘pomposité’ façon “Ride Of The Valkyries” à travers ses échappements latéraux hyper bruyant, mais officiellement ostensiblement pour créer un plancher aérodynamiquement plat, mais, vraiment, parce qu’ils sont juste follement cool et exotiques. Tout comme le spoiler variable et l’aérofrein, qui fait discrètement référence à celui utilisé par la SLR 1955 du Mans…
Oui… La tueuse ! Celle qui a oté la vie à une cinquantaine d’innocents spectateurs du Mans. Quel massacre ! L’immense rigidité et la direction curieusement “Darty” rendent la SLR beaucoup plus excitante que la SL glorifiée qui également le suggère, quoique les proportions comiques signifient que l’extrémité avant semble se balancer sur un axe vertical situé quelque part derrière vous… C’est une sensation étrange, semblable à une toupie sexuelle…
Elle fait partie du caractère unique de la SLR dont les freins sont également tristement célèbres car modulés par un changement de la composité des plaquettes qui parfois rendent l’âme sans prévenir. Une SL 55 n’est peut-être pas trop loin sur le papier, mais la SLR est dans une ligne différente, elle a besoin de beaucoup d’espace pour vraiment se pavaner (et freiner)…
Et vous savez quoi, la boîte de vitesses correspond en quelque sorte à la bande de puissance étroite du moteur qui a besoin de changements de vitesse rapides et urgents. Que de fatigues ! Mais c’est immense dans n’importe quel rapport, à n’importe quel régime le changement de vitesse paresseux n’est vraiment pas un problème comme vous le pensez.
En outre, s’attarder dans le rapport, c’est quasi sexuel et cela laisse entendre cette sublimissime note de moteur de perceuse pneumatique et la mélodie hurlante du compresseur superposé qui s’exprime comme tout supplicié à qui on arrache les couilles avec une tenaille… Quel bonheur ! C’est l’une des grandes expériences acoustiques de cette supercar, objet cultissime pour les sado-masochistes dégénérés adeptes des pratiques médiévales…
Le mode manuel (un double-sens) est évidement un régal à utiliser, mais on en voudrait un avec les palettes appropriées introduites (de force) par l’édition 722 (650 chevaux, changements de vitesse plus rapides, 44 kg de moins et quelques dixièmes de moins que les temps de sprint de référence parmi les révisions) en 2007. Regardez 75 ans en arrière pour la véritable inspiration…
La SLR 2008 semble toutefois confuse et surclassée par ses rivales. Mais il faut la replacer dans un contexte plus large. La comparer avec des voitures comme la Carrera GT, l’Enzo et la Zonda n’est pas vraiment approprié. Il faut regardez plus loin, dans une époque précédente, avec les Mercedes suralimentées opulentes mais techniquement plus avancée et incroyablement rapides.
Des voitures comme la 540K Autobahn-Kurierwagen, fleurons du National Socialisme Hitlérien nazi. La voiture fétiche du Maréchal Goering qui s’y pavanait avec délice…Avec cet héritage nazi à l’esprit, tout cela commence à avoir un sens, la SLR (la SS-LR eut été plus en phase) est une voiture spéciale dont les défauts irritant font partie de son charme et de son originalité, elle s’apprécie de tout amateur de pratiques sado-masochistes hard ! Waouwww !
2 commentaires
Maître, collectionner une auto des années 20, 30, 40, 50… c’était évoquer des temps glorieux où la conduite pouvait être un sport (les pannes aussi), où on sentait la route, le vent… nous avons connu les années 2000, la conduite de ces autos n’avait rien de sensationnel en dehors du bruit du moteur, c’était conçu pour aller vite et bien ?
Votre missive a retenu toute notre bienveillante attention et une réponse appropriée vous sera communiquée par un de nos spécialistes en sexologie.
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