EXCALIBUR…“T’as été baisé, te reste qu’à douiller”…
Tu connasses pô les Excalibur’s ?
Moi si…, j’ai été possédé par plus d’une, elles sont pires que des Maîtresses lubriques qui te font les poches et te piquent tes cartes de crédit pour dépenser sans compter…, alors qu’on ne sait plus si c’est vraiment de l’amour ou une possession maudite…, car les Excalibur’s c’est un pneu beaucoup pareil que le BDSM…, c’est du sado-masochisme mécanique…
Les Nananas BDSM, elles sont belles comme des Excalibur’s…, on craque rien qu’à voir leurs gambettes fuselées dans des cuissardes…, leurs seins qui débordent d’une compression cuir-latex à lacets dans le dos…, même qu’on a le pénis qui érectionne…, ouaissss, faut quand même parfaire ton illettrisme-sexuel, mon Popu…
Mais la réalité dépasse la friction, la fiction, l’affliction et les génuflexions devant l’objet du désir…, un malheur, une raclée lors d’une tentative d’érection régionale, départ de l’être aimé pour un maître-chanteur même pas connu, accident de tabouret, crise financière, problèmes d’érection, retour de l’être aimé(e)…, factures diverses…, mais la Nanana BDSM, elle, ben…, elle est belle comme une démone en rut…, on en voit une, on craque la fermeture-éclair, direct…
T’enlèves les échappements latéraux chromés qui fusent du capot, c’est pareil que si la Nanana BDSM n’avait plus de gros seins pendouillant avec les tétons qui surgissent de partout…, tu bandes pas pareil devant une Jane Birkin qui pleure en chemise de nuit que devant une Paméla Anderson qui te lascive en corset ou tout déborde…
Il y en à plein qui me lisent en couilles en se le grattant…, qui se demandent vers quoi je tend à nouveau…, qu’est-ce-que je vais encore raconter comme conneries…
– De Bruyne, il va tout verser sa bile dans le crachoir et en plus il écrit des mensonges même pas vrais…, il est un peu juste sur les arguments, mais il se contente pas de l’enfoncer bien profond à sec…
Généralement je répond pas, mais je pense pas moins que…, à priori…, il ne faut pas croquer de pommes en discutant avec des serpents à sornettes…
Finalement, à force de me lire, toi mon Popu, tu commences à comprendre des tas de choses…, et tu te mets à te poser des questions genre : “Qui suis-je, où vais-je et dans quel état g’ère, pourquoi suis-je à poil, c’est pas ma faute, j’ai cru aux paroles des divers Messies qui m’ont quasi obligé… et j’ai trop picolé hier soir”…, ce qui prouve bien qu’on peut avoir la connaissance et pas être plus malin que ça…
La suite de l’histoire tu la connasses, Popu : “Quand le vin est tiré il faut le boire et quand on a acheté (souvent à prix d’or) une Excalibur, pareil que marié avec un contrat mal ficelé… et qu’une Maîtresse qui elle sait bien ficeler…, pour t’en servir, pour jouir puis pour t’en défaire, t’es obligé de douiller grââââve”…, la tornade…, la ruine… et ça en vient rapido à presque tout qui y passe, sans que t’ y vois plus clair !
C’est dire que si t’es marié, que t’as une Maîtresse et une Excalibur…, piting…, faut que t’as été éditeur comme moi…, ou mieux…, sinon c’est la ruine, Bérézina, Waterloo morne plaine… et si t’as été con, tendance crétin de les collectionner (les Excalibur’s) alors, là, c’est pire, quasi la fin du monde, la soupe populaire, les restos du coeur et l’espoir de gagner à l’Euro million…, sauf si t’as le courage de les vendre…, c’est là que se situe la revanche, tu quittes la position masochiste et PAF tu deviens sadique !
Faut comprendre, Popu…, faut comprendre l’enfer vécu au quotidien avec cette pute, elle rend fou, dingue, t’arrêtes pas de douiller grââââve…, une ça peut passer pour un retour affectif, un besoin, un manque…, voire de l’abnégation sexuelle, ça existe…, mais plusieurs…, elle s’y entendent, en bande, elles s’arrangent entre-elles pour te ruiner…
Un jour j’ai voulu jouir avec une…, m’a laissé en rade la salope…, la deuxième, pareil…, la troisième aussi…, la quatrième voulait plus démarrer… et la cinquième n’avait plus de freins tandis que la sixième les avait bloqué…, sournoisement…, j’ai quand même tenté mon va-tout avec une septième…, la pute : panne des sens (d’essence)…, dégouté, me suis plus intéressé aux autres, je suis parti en beuglant : “Bande de morues, demain je vous mets en vente, finirez dans un Bocson d’Istanbul”…
Elles furent facile à fourguer…, le Mac Mec qui vient acheter une Excalibur, il est dans le même état d’esprit et d’érection que celui qui tombe devant une Nanana BDSM, il bande et ne réfléchit à rien, l’est obnubilé grâââve par les nichons, les échappements et toute la quincaillerie, l’accastillage, les accessoires, y se sent plus, l’est prêt à courir à poil partouze…, y s’imagine des voluptés incroyables, des jouissances infernales…
L’Excalibur et la Nanana BDSM, idem…, y a rien à dire, aucun argument n’est nécessaire, le bandard fou y fait les réponses et les questions, il a déjà la queue en l’air en attente… tout est dans son imaginaire, pas besoin de baratin, y se f… de tout, du kilométrage, de l’usure, de l’huile qui pisse, des bazars électriques qui n’ont jamais fonctionné…, s’il lui reste un doute, suffit de mettre le moteur en marche, il va se liquéfier pareil que si la Nanana imite le grognement d’une bête féroce, direct l’est cuit…, carbonisé, prèt à être dépiauté…
Les cons-naisseurs, les spécialistes du néant, les collectionneurs et les marchands d’occazzes le savent…, y en a plus qui proposent à leurs clients d’acheter, sauf a moitié prix… et encore, des coût si lourds ça fait peur, c’est bonbon…, courage fuyons… débandade…
Le Paradis c’est dans le ciel d’où nous arrivent aussi la pluie, la foudre, la grêle et les bombes, ça fait réfléchir sur le fait que là haut ils ne veulent pas que du bien aux Excaliburomanes, les excaliburophiles également… ils savent les anges, que le mec qui roule dans ces fourbis, il est à la fois Maso et Sado en attente, rien à faire…
C’est qu’en pluche des frais, y a la fiscalité, Popu…, un truc de ouf inventé par des démons déguisés en comptables…., on passe sa vie de con à remplir des déclarations, d’IR, d’aujourd’hui, d’ISF, de taxe parafiscale, on doit chercher des niches alors même que beaucoup n’ont pas de chien…, faut être un peu cintré, c’est indubitablement une idée d’un Belzebuth pas malin…, alors quand tu y ajoutes les frais du Paradis…, c’est l’enfer !
On t’a dit que le Paradis Fiscal a été inventé aux Iles Caïman…, moi je veux bien, mais des caïmans, ou des portefeuilles en croco, c’est bête et des bêtes par définition sont trop bêtes pour inventer des trucs aussi tordus qu’un bateau Offshore, la TIPP, une Excalibur ou la taxe sur la valeur ajoutée…, faut pas pousser Mémé dans les ordis.
A la lumière de mes arguments lumineux de clairvoyance, il t’est donc inutile de vouloir te pendre à la plus haute branche de l’arbre de la connaissance que de toute façon on a fait couper…, sans arbre, pas d’ombre, alors les idiots ils rôtissent, surcuits de jours et de nuit…
Soit-en sur mon Popu, une Excalibur c’est LE paradis artificiel, l’Eden des beaufs, un bazar de faux plaisirs qui excite même les appétits sexuels… et financiers aussi…,. un truc magique où, parait-il le Roi-Arthur et Merlin le désenchanteur ont, en personne, fait une apparition…, pile poil à l’heure avec l’exactitude de coucous suisses, une mauvaise foi virginale… et leur moitié à chacun qui compte double comme toutes les moitiés (ce genre de remarque ne mange pas de pain noir et ça peut éventuellement servir un jour)…, manque t’a la pelle de dernière minute, les irréductibles empêchés par un débarquement d’amers et qui l’amer aussi.
Popu…, je sais…, in petto en toi-même à l’intérieur de ta tête où se trouvent par ailleurs divers autres organes…, que c’est du lard ou du cochon, que je te prends pour un jambon et que ce billet doux d’amour, à la spiritualité illuminée et à la fécondité exacerbée, sur un thème aussi fort et audacieux…, est incompréhensible au commun des mortels.
Forcément, y en a papa des masses ki savent se payer une Excalibur, pas qu’elle est vraiment chère au départ, c’est comme une pute, on te montre le tarif bas…, les options c’est juste avant que tu jouisses… et t’es là, la queue en l’air, pareil que ton pif en avant quand t’es au volant d’une Excalibur qui commence à plus tourner rond…
Et tu as raison de pas comprendre, c’est la preuve que tu n’as pas d’Excalibur, ni de Maîtresse sadique… et un bon contrat de mariage sans partage…, c’est lumineux…, à tel point que t’as parfois du mal à saisir l’essentiel de mes messages et le cheminement de mes pensées qui devraient pourtant être tes fleurs préférées, quand la lumière s’allume !.
Ce qui est sur, c’est que ça n’a rien à voir avec le cri de ralliement des Excaliburophiles : “Dieu est avec nous”... leur dernier tube d’aspirine, qui est une menterie, parce que si Dieu était avec eux, il aurait pitié et ne leur infligerait pas cette parodie de Mercedes SSK qui n’est pas une ode, forte et courageuse…, quoique bon, on se dit que c’est juste un assemblage de bric et de broc, comme ça, dans le but d’être dans l’air du temps et de faire un pneu d’oseille.
En fait, son sujet, son œuvre, à l’inventeur de l’engin, c’était du pur bénévolat, il a fait tout fait gratis, bénévole total, par plaisir…, si, si, si…, tout pour la quête, la recherche du mythe, du sacré Graal, de l’inaccessible étoile, du big one, de l’épée magique…, le foyer cosmique de la roue du temps de l’universalité éternelle qui n’a pas de fin…
Tente le coup, mon popu…, tu en achètes une, au hasard…, tu verras bien, Inch Allah… et si tu trouves que mon mot d’amour est trop long, je te résume :
– Excalibur :T’as été baisé, te reste qu’à douiller…
Simple…, je précise que j’en ai eu plus d’une douzaine en même temps, tous les types de chaque série, Roadster et Phaéton…, même Sedan en dernière série…, c’est comme un bateau, il y a deux moments de joies intenses…, quand on l’achète… et quand on le vend…
En finale, pour pas que tu crois, Popu, que je suis un âne-ô–nyme, voici mon CV…, C’est vrai que je le publie sans craintes et sans reproches dans un but sûrement pervers dont je ne connais ni les tenants pas plus que les abrutissants…, je me suis simplement senti obligé de me dévoiler pudiquement…, de faire face à la déplaisante, l’ingrate et poussive besogne qui consiste à présenter, organiser et condenser, en quelques lignes un Curriculum Vitae, pour rassurer la populace en rut (en l’occurrence : mes lecteurs et lectrices)….
Je suis devenu un flegmatique détaché des choses matérielles de ce monde mesquin et cupide (avant d’il y a quelques temps c’était l’inverse)… cet exercice est donc, pour moi, un calvaire qui heurte mes sentiments de poète, de versificateur, même si mes vers sont plus des verres que des verts.
Alors que je me désolais de ne pas me souvenir du nom exact de ma première maîtresse, mon esprit espiègle se mit à folâtrer… et j’ai finalement décidé de mettre à exécution mon projet…
Cul-rriculum Vinae :
Nom : Psykopat dit Psyko dit Pat…
Age : Au moins 7 ans de moins que ce que tu penses, l’abus d’alcool ne fait rien à l’affaire…
Situation familiale : Néant absolu…, ce dont je ne souffre pas…
Situation financière : Oui…
Enfant(s) : 1…, mais plus en âge de nuire, encore que…
Situation psychologique : Légers désordres de la personnalité. Psychotique. Maniacoptimiste éco-morbide bipolaire. Stakhanoviste de la débouche. Schizophrène et schizoïde cyclothymique à tendances paranoïaque, mais je me soigne au Pinot Noir…
Formation : Sur le tas, mais je ne dirais pas son nom… Animation d’un colloque: “l’humour n’est pas soluble dans l’éther, mais dans la connerie”…
Talents & compétences : Ouvert à toutes les propositions, même indécentes… Hétérosexuel forcené… Allergie totale aux crétins et cons… Traqueur compulsif…
Langues : Cris, hurlements, larmes, sourires narquois, glapissements, mails débiles et texto désopilants…
Divers : Bonne foi infinie et patience illimitée… Compréhension, soutien et don de soi à “ceusses” qui ne le méritent pas… Aptitude à la connerie abyssale, à la résilience éclair et au pardon (tueurs d’automobiles (de) en série inclus)… Tueur d’automobiles (de) en série…
Voilà…, j’en ai fini (toi aussi, mon Popu, tu arrives à la fin, ce qui est un double-sens) avec les Excalibur’s…, quoique…, ben… oui…, mais il m’arrive de boire d’autres substances…
L’autre soir en fin de matinée, par exemple, hipssss !…, je sors de chez mon chez moi et je tombe sur une Excalibur inconnue encore fumante…, je rentre pour boire un verre de Rosé-Pamplemousse pour me remettre et quand je ressors (de montre) de chez mon chez moi, paf, l’Excalibur inconnue a disparu…
Du coup de re-entre d’ou je venais c’est à dire de mon chez moi pour décompresser en buvant un verre de Cognac à la menthe… et paf, quand je ressort d’ou je venais après un aller-retour, une autre Excalibur inconnue est là, à la place de l’autre qui était là mais ne l’est plus, j’étais stupéfait et me suis mis à me poser des questions auxquelles je ne pouvais répondre (je ne me rappelle d’ailleurs plus très bien de quoi il s’agissait)…
Je suis donc à nouveau rentré mais subrepticement afin de prendre je ne sais qui ou quoi sur le vif du sujet (ma voisine aurait fait l’affaire, mais je suis tombé sur le porte-manteaux)…, mais c’était sans compter sans que le destin et le hasard réunis me poussent bizarrement à prendre un verre de vodka fraise… hipsss !…
Et chose étrange, retournant voir devant par l’arrière, je suisse arrivé curieusement au point de départ qui était aussi hipssss !…, le point de non retour…, abasourdi, je n’ai pu me résoudre qu’à retourner je ne sais ou… ou il m’a semblé voir je ne sais plus quoi dont je n’ai gardé aucun souvenir…
Voilà, Popu, si tu peux m’aider à retrouver mon chien, ce serait sympa…
Hipsss !…Blacky, Blacky, t’es ou t’est ?
@Pluche