Faire la foire quand tout se déglingue… (Brussels Collection Car 2008)
Faire la foire quand tout déglingue…
Lenhams Brothers, AIG, Washington Mutual…, les banques sont frappées de plein fouet par le retournement du marché immobilier et par la panique de leurs clients…
Les clients de Washington Mutual, par exemple, la sixième banque américaine avec plus de 300 milliards d’actifs et, en même temps la principale caisse d’épargne américaine…, ont retiré en quelques heures plus de 12 milliards de dollars…, obligeant cette banque à mettre la clé sous le paillasson, car incapable de continuer à faire face aux opérations basiques et légitimes de leurs clients…
C’est la treizième faillite bancaire aux Etats-Unis !
Mais…, elle pourrait en annoncer d’autres car le Fonds Américain de garantie des dépots (FDIC) a recensé 117 banques qui pourraient avoir des problèmes…
Lorsque les “grands stratèges” planétaires et leurs “grands argentiers“, la famille Rockefeller en tête, ont imaginés contrôler le monde (lisez : www.LesProtocolesDeSion.com), avec les masses d’argent que les gnous petits épargnants confiaient aux banques, ils n’imaginaient pas que tout leur échafaudage ne tenait ensemble que sur le seul principe de la consommation…
Tout avait en effet été imaginé au départ de la consommation des gnous… et, pour ce, tout fut imaginé pour consommer toujours plus…
Cette vidéo est, pour vous aider à comprendre, édifiante !
Le début de la fin, pourtant, aurait du être, toujours pour eux, la dernière ligne droite menant au Nouvel ordre Mondial via la “Stratégie de la peur” qui a débuté avec les faux attentats terroristes du 11 septembre 2001 et ensuite ceux de Madrid, Londres et autres…, ouvrant théoriquement une voie royale pour la suppression des libertés fondamentales, pour un renforcement des moyens repressifs, police et justice… et pour l’application du principe d’attaquer et détruire avant même d’être attaqué (si on avait tué Hitler en 1933, la seconde guerre mondiale n’aurait pas eu lieu…, si on tue des groupes arabes avant qu’ils ne viennent vous piller, ils ne vous pilleront pas…, si on exécute Saddam Hussein avant qu’il n’attaque le monde “libre“, il ne pourra le faire… etc etc…) !
Tout cela aurait du aller beaucoup plus vite que prévu, permettant aux forces Israélo-Américaines d’atomiser l’Iran…, mais la Chine a montré les dents (elle achète le pétrole Iranien)… et ensuite, ce fut la Russie qui a montré ses crocs lorsque les même Israélo-Américains ont poussé la Georgie à se consolider en réalisant un génocide avec la population d’Ossétie afin d’avoir le champ libre pour le grand pipe-line contournant la Russie et permettant ainsi de l’asphixier économiquement…
La Russie, qui a toujours prétendu via ses généraux que les attentats du 11 septembre étaient l’oeuvre des services secrets américains et israéliens et que le terrorisme international n’existait pas (L”interview exclusive du Général Léonid Ivashov… Le terrorisme international n”existe pas… Général Ivashov : « Le terrorisme international n’existe pas »), a réagit en aidant l’Ossétie, pulvérisant de ce fait, la finalité du plan de conquète israélo-américain en matière énergétique… et, en donnant un sérieux coup d’arrèt à l’attaque suivante qui devait viser le Vénézuela d’Hugo Chavez…
Dans cette courte période d’incertitude, la Russie à poussé ses pions plus avant en envoyant sa flotte en manoeuvres conjointes avec la flotte Vénézuelienne…, une manière de dire “Maintenant ça suffit… pas touche !“…
Et les marchés Occidentaux ont plongé !
Le Nouvel Ordre Mondial étant en panne, stoppé dans sa grande conquère planétaire, embourbé dans des dépenses faramineuses de guerres diverses et d’aides financières à Israél, n’a plus eu la confiance d’une grande partie des populations qui devaient être assujetties et devaient consommer pour produire de l’argent ponctionné ensuite en taxes et impots…
Pire encore, beaucoup de gens n’ont plus voulu continuer à être des vaches à lait, payant toujours plus…
Ce fut un mouvement généralisé, les gens ont commencé par refuser de continuer à payer des intérèts pour le crédit de leurs habitations, préférant perdre celles-ci…
L’ampleur inattendue de cette réaction à déclenché une crise majeure (l’affaire dite des “Subprimes“), et le système capitaliste a commencé à prendre l’eau de toute part…
Empétré dans leurs guerres coûteuses et autres aides confraternelles (Israél ne pourrait survivre sans l’aide financière américaine), les USA et leurs amis (formant le Nouvel Ordre Mondial) se sont retrouvés sans liquidités pour continuer à imposer leur hégémonie planétaire…
La Russie et la Chine, pendant ce naufrage (tout comme quantité de pays auparavant humiliés par les USA et les pays Occidentaux), ont fermés leurs robinets énergétiques et commerciaux, amplifiant le désastre…
Et les banques américaines ont commencé à tomber…, le départ d’un grand jeu de dominos risquant d’entrainer l’Occident dans la ruine !
Les grands Maîtres ont alors poussé Bush et son gouvernement à injecter 700 milliards de dollars dans le système bancaire “pour sauver les meubles”, mais les opposants à ce Nouvel Ordre Mondial proné par Bush, n’ont pas envie que toutes les familles américaines (et eux inclus) payent 3.000 dollars par habitant pour renflouer le système hégémonique et ainsi redonner des liquidités aux “Maîtres du monde“…
On en est là, en ce dimanche 28 septembre 2008….
Et, dans cette tourmente, se déroule le Brussels Collection Car…
Après vous avoir expliqué l’environnement économique dans lequel le Brussels Collection Car 2008 vient courageusement se positionner, il me faut malgré-tout en revenir au but même de cette manifestation…
Tout ce que l’homme a fabriqué comme engin roulant est collectionnable.
Et si une pièce est introuvable, on peut toujours la refabriquer ou lui substituer une pièce équivalente…
C’est du moins ce que nous vivons aujourd’hui avec nos anciennes…
Mais demain ?
Nos enfants pourront-ils conserver les voitures de leur jeunesse ?
Rien n’est moins sûr.
Nous sommes entrés dans l’ère de la voiture jetable.
Tout juste bonne à être recyclée avant de finir en copeaux.
La faute à l’implantation massive de l’informatique et au multiplexage.
Quelques exemples pour bien comprendre les problèmes qui attendent nos descendants.
Prenez une voiture moderne, flambant neuve… et débranchez la batterie.
Qu’advient-il ?
Lorsque vous la rebranchez, ce n’est plus un tableau de bord que vous avez sous les yeux, mais un sapin de Noël, avec témoins allumés dans tous les coins.
Mais le plus ennuyeux est ailleurs, parce que l’auto s’est rendue compte de ce que vous lui avez fait… et elle s’est mise en sécurité.
Autrement dit, si elle veut bien démarrer, elle va plafonner à 70 km/h !
Et vous êtes bon pour repasser par la case concessionnaire pour apprendre qu’il faut changer le boîtier moteur, le boîtier de commande d’airbag et un faisceau d’airbag de siège…
Certes, ces pièces sont sous garantie et disponibles…, mais avouez que ça la fiche mal.
Un autre exemple ?
Vous voilà au volant de votre belle Renault Laguna flambant neuve et il vous prend l’idée saugrenue d’aller aux sports d’hiver.
Par précaution, vous achetez quatre roues avec pneus hiver que vous montez vous-même sur la voiture, et vous partez, fiers de vous…
Grave erreur, parce que l’informatique embarquée détecte une anomalie dans la pression de ces pneus et le boîtier électronique se met en sécurité.
Vous voilà donc, à nouveau, contraint de rouler à 70 km/h maximum et de vous rendre chez le concessionnaire le plus proche pour faire reprogrammer le boîtier…
Pourquoi ?
Simplement parce qu’on vit aujourd’hui à l’ère du multiplexage.
Avant lui, le faisceau électrique, c’était du billard et on pouvait se le refaire sur l’établi.
Chaque fil avait une fonction bien précise et il suffisait de suivre le schéma pour s’y retrouver.
Avec le multiplexage, c’est bel et bien terminé car dans un même fil peuvent passer plusieurs informations destinées à plusieurs accessoires.
Impossible, dans ces conditions, de greffer un quelconque accessoire qui ne serait pas d’origine et prévu par le constructeur.
Cela dit, ce multiplexage pose désormais tellement de problèmes que certains fabricants envisagent de l’abandonner…
Pour passer à la fibre optique ?
A l’infrarouge ?
Autre frein majeur à la collectionnite aigue : les airbags.
Devenus indispensables, ces coussins gonflables de sécurité vont désormais par paires (deux, quatre, six voire huit par auto !).
Problème : comme la fameuse boîte de petits pois, ils n’ont qu’une durée de vie limitée et doivent être remplacés avant la date de péremption.
Et on doit alors changer également le boîtier de commande de chaque airbag et son faisceau !
C’est, aujourd’hui, réalisable…, mais dans dix ans ?
Vous m’objecterez que, d’ici là, on aura réussi à constituer des stocks de boîtiers électroniques, de circuits imprimés, de RAM, ROM, PIC…
Et vous aurez sans doute raison.
Mais qu’en sera-t-il des ordinateurs qui servent à les programmer ?
A la vitesse où évolue l’informatique, rendant obsolète les logiciels et systèmes d’exploitation tous les deux à trois ans, je vois mal comment on pourra faire tourner des programmes écrits dans des langages qui n’existeront sans doute plus.
Sans parler des connectiques ou supports qui évoluent aussi vite.
A l’évidence, nos enfants devront être, d’abord et avant tout, des génies de l’informatique…, ou accepter l’idée que les voitures de leur jeunesse ne seront plus guère visibles que dans les musées… et que plus jamais ils n’entendront le bruit des mécaniques qui auront bercé leur enfance !
D’ou l’intérèt de pouvoir acquérir (compte tenu des moyens financiers de chacun) une véritable automobile de collection, simple et fiable, c’est à dire, à mon sens, pas après l’invasion de l’électronique embarquée dans les voitures (années70/80)… privilégiant les avant-guerre (années ’30)…
De plus, compte tenu de la crise économique, il ne faut pas oublier de diversifier ses actifs, et, si moyens financiers suffisant, une véritable automobile de collection à toute sa place, car étant un investissement ludique !
L’automobile complexe comportant trop d’électronique embarquée est donc condamnée à disparaitre, un processus qui a déjà commencé avec le sentiment d’une certaine désaffection envers les automobiles semi-anciennes (à partir des années ’80), très complexes à réparer…
Plus de 100 ans d’automobiles diverses, pour en arriver là !
A un “non-sens”, car trop de sophistication amène à un rejet par quasi-impossibilité de réparer… surtout par rapport aux coûts faramineux engendrés !
Dès 1900, les paysages urbains que l’on connaît aujourd’hui ont été dessinés spécialement pour la voiture et ce, de façon universelle.
En 1907 par exemple, Paris installe son premier sens giratoire pour réguler le trafic.
Bientôt, la vitesse automobile détermine l’efficacité et le succès des transports publics, bus et métros.
Les usages de la voiture se démocratisent donc presque instantanément, tandis que sa possession en propre prend plus de temps.
C’est la première grande période, l’âge d’or de l’automobile dans le siècle.
La véritable révolution démocratique, elle, aura bien lieu…, mais aux États-Unis.
Avec la Ford T, centenaire cette année, les Américains inventent l’automobile de masse et dament le pion aux Français.
Nous ne rattraperons jamais plus notre retard…
Les États-Unis deviennent le pays de la voiture.
Un deuxième âge s’ouvre alors entre 1914 et le milieu des années 1960 : une période d’adhésion et d’aspiration massives à l’automobile.
Partout on assiste à sa généralisation, à sa banalisation.
Le monde entier y voit un grand progrès.
La voiture fascine plus que jamais… et on se l’approprie désormais tout autant comme objet de liberté ou de contestation.
C’est le début de la troisième grande période, que l’on peut situer entre 1968 et la crise économique des années 1970.
C’est une époque de contestation idéologique qui accompagne les crises du pétrole et de la société de consommation.
D’ailleurs, c’est à ce moment qu’on brûle les premières voitures, synonymes du confort bourgeois de Papa.
Ceci dit, il ne faut pas surestimer la portée de ces actes qui sont surtout le fruit des jeunes gens aisés du quartier Latin.. et qui horrifient la classe ouvrière.
Aux États-Unis aussi, les autoroutes urbaines sont remises en question et certains chantiers sont annulés.
Ce troisième âge de subversion-fascination s’efface devant le quatrième volet de la saga de l’automobilisme, au début des années 1990.
C’est le début d’une contre-révolution automobile dans les centres-villes occidentaux et le triomphe de l’environnementalisme…, l’équipement automobile moyen des foyers en centre-ville, à Paris par exemple, est désormais de 50 % contre 80 % en périphérie et en zone rurale.
Les temps ont changé : les voitures ne sont plus produites en ville et les anciennes usines qui ont fait la fierté et le renom de Paris ont fermé (Javel pour Citroën, Boulogne-Billancourt pour Renault).
En cette fin de siècle, la mixité des espaces publics l’a emporté avec notamment la fermeture des voies sur berges le dimanche.
Bien sûr, c’est un âge principalement occidental de reconquête de l’espace public.
Ailleurs dans le monde, sur les autres continents en Chine, en Inde, en Amérique du Sud ou en Afrique, l’automobile reste une aspiration profonde.
Pourtant, l’automobile continue à déchaîner les passions, comme si la réalité écologique ne pouvait effacer le mythe ! Les artistes ont depuis toujours été exaltés par la voiture et son art de vivre : Proust, Sagan, Nimier, César mais aussi Lalique.
Elle a été et reste un objet culte.
Les grands carrossiers et selliers s’en emparent dès ses débuts.
L’Amérique lui consacre un genre cinématographique : le road movie.
L’objet de série se sacralise dans l’art, jusqu’à en devenir une icône.
Roland Barthes compare la DS Citroën à une cathédrale : conçue par et pour le peuple, en rassemblant tous les savoir-faire de l’époque, suscitant dévotion et héroïsme.
Ce rapport au sacré, c’est parce que la mort aussi est en jeu…
Avec James Dean et Grace Kelly, des destins fauchés sur la route entrent dans la légende.
Mais la voiture est surtout le fidèle reflet de l’évolution des tabous et libérations de la société au fil des décennies.
L’alcool au volant, alors toléré, est aujourd’hui inacceptable.
Tout doucement, la voiture libre-arbitre et fantaisie devient une servitude (embouteillages, accidents, grégarisation, limitations de vitesse…).
Aujourd’hui, on se trouve à la croisée de chemins.
La Chine, comme d’autres pays, n’en est encore qu’au deuxième âge de l’automobilisme et va sans doute accéder aux premières voitures non polluantes de la planète.
Sans nécessairement passer par la case contestation…