Faux, tromperies, escroqueries et blanchiment…
Un internaute lecteur de mes chroniques, me demande le pourquoi et le comment de diverses “ventes aux enchères hyper merdiatisées”…, en ce compris pourquoi certaines de celles-ci, annoncées à grands fracas (sic !), sont annulées pour des raisons grotesquement débilitantes…
Pour ce qui est de la Ferrari “Bardinon” qui devait figurer dans la vente Artcurial de Rétromobile 2018 et qui avait été annoncée avec grand tapage, c’est parce qu’un des héritiers l’a vendue en gré-à-gré, inclus dans le lot des 12 Ferrari de la collection restante, pour 300 millions… et que l’acquéreur n’a pas digéré qu’une des 12 (celle annoncée par Artcurial) soit réservée à la vente Artcurial/Rétromobile 2018, d’où plainte et procès qui bloquent la mascarade de la Ferrari.
Ce fait, remet en cause le battage médiatique de la précédente vente des 5 et 6 février 2016, car une enquête révèle que la Ferrari 1957 type 335 Scaglietti, lot 170) adjugée à 32 millions était déjà vendue au client Américain Mr Ross, AVANT la vente aux enchères Artcurial de 2016… et que pour des raisons de “crédibilité” il avait été décidé de la présenter à la vente aux enchères Artcurial pour faire du “cinéma” et créer un évènement pour une vente à venir ou serait présentée les 12 Ferrari restantes de la Collection-Bardinon…, valeur 300 millions d’€uros !
Les enchères fictives, appelées aussi “bourrages”, sont une atteinte au droit des acquéreurs, elles consistent pour un commissaire priseur à faire monter le prix d’un bien entre un acheteur réel et un ou plusieurs acheteurs fictifs, ou à faire monter le prix entre uniquement des personnes fictives.
Cette pratique ancienne trouve différentes justifications.
L’expression “j’ai une enchère (à gauche, à droite, au fond, au téléphone) de XXX €, en voulez-vous”, signifiant que le commissaire priseur joue à la fois le rôle d’adjudicateur et de commissionnaire disposant d’une offre d’achat faite avant la vente par un acheteur…, et devant créer un ou plusieurs acheteurs fictifs afin d’atteindre ce prix (par exemple, un acquéreur se positionne AVANT la vente sur un prix de (par exemple) 28 millions (plus taxes, fee et frais), alors qu’il n’y a aucun autre enchérisseur au delà de (par exemple) 20 millions…
Le commissaire priseur crée donc des enchérisseurs fictifs qu’il invente se battre (faire semblant d’observer des signes dans la salle) jusqu’à arriver à une seule enchère avant le montant de la convention d’achat !
Maître Hervé Poulain a ainsi tenu une enchère “bidon”, une tromperie écœurante orchestrée par Matthieu Lamoure, car la vente “au téléphone” était inexistante, sauf que pour indiquer à l’acquéreur américain (Mr Ross) que “tout se passe bien”…, cela signifie que cette joute homérique “en voulez-vous ?” était du théatre-trompeur…
Le duo Hervé Poulain/Matthieu Lamoure a accepté de se prêter à cette mascarade (une tromperie vis à vis du monde entier) car cela leur offrait un retour publicitaire énorme… et en cette suite, ils ont obtenu (par convention) de recommencer le cirque avec une autre Ferrari qui pouvait atteindre le même chiffre (32,000.000 millions d’€uros)… mais comme un acquéreur, pressenti par un des héritiers, achetait le lot des 12 Ferrari restantes pour 300,000.000 millions d’€uros ca$h, il n’a pas accepté de se prêter à cette fumisterie…, d’où plainte et procès qui font que Matthieu Lamoure s’est fendu d’un communiqué de presse hilarant pour qui connaît le dessous de cette (triste) affaire.
Chez les flics, il est largement reconnu que “les affaires louches” sont résolues en cause d’informateurs (d’informatrices aussi, souvent qualifiées de “putes”)…
En matière fiscale, en ce qui inclus le blanchiment et autres méfaits, c’est pareil… sauf que pour les “intervenant(e)s” qui font partie de milieux très très très aisés (trop aisés) ayant des ramifications politiques, l’usage est d’y aller “avec des pincettes” plutôt qu’une pince-mon-Saigneur…
D’autre part, lorsqu’un “coup” tordu a “marché”, généralement , pour ne pas se faire “épingler”…, les malfrats (les minables et ceusses “de la haute”)… ne refont pas exactement le même “coup”, sauf au cinéma dans le film “l’affaire Thomas Crow” avec Steve McQueen…
Mais, le tourbillon des dizaines de millions aisément gagnés fait tourner la tête et certain(e)s perdent la notion du danger, se rassurant eux-mêmes d’une sorte d’impunité…, surtout lorsqu’ils (et elles) font partie d’un “Grand-Groupe” internationalement connu dans la sphère des peigne-culs !
Le marché des œuvres d’art est idéal pour des opérations de tromperies, de faux, usage de faux, d’escroqueries et de blanchiment…
Le principe est simplissime : l’argent qui a été “gagné” (gag!) et qui stagne dans un paradis fiscal, voire une société Off-Shore…, ne peut revenir dans la poche du “BO$$” dans un pays libre et civilisé (sic !) comme la France (par exemple), sans que des questions se posent et que des taxes soient perçues…
Donc, “le BO$$$$” va monter une stratégie qui peut (voire qui doit) se construire sur un long terme (pour éviter les soupçons et les enquètes, généralement ce type d’affaire est prescrit après dix ans).
Il est nécessaire pour lui d’acheter un maximum d’objets qui sont susceptibles de prendre de la valeur, au moment ou ces objets ne valent quasi-rien…, par exemple des cochons tatoués, des peinturlurations diverses, du caca sur toile, des bagnoles de course sans grande valeur… ainsi que des copies de tout cela (sic !) qui pourront être authentifiées par un expert (il n’existe pas de diplôme d’expert, de même qu’il n’existe aucune école d’expertise, en matière de peinturlurations débiles, de cochons tatoués, de copies de bagnoles et même de voitures de collection, ni surtout concernant les cacas sur toile et autres folies…, c’est donc un milieu propice)…
Dès que “le Bo$$” possède quelques croûtes infâââmes, divers faux plus ou moins authentifiés par des moyens grotesques par des “experts hurluberlus” à grand renfort de pépettes… il est temps d’abord d’en réaliser un article (avec photos) dans “les merdias sous contrôle” afin de préparer la lobotomisation générale…et, après “un certain temps” d’en placer divers dans une vente aux enchères d’envergure pour assurer un maximum de crédibilité…, et ce avec un autre battage merdiatique d’envergure, du genre : “On a retrouvé un VanGogh surpeint sur une toile de Picasso qui était elle même peinte au verso d’une esquisse de Léonard de Vinci”, valeur basse estimée par la célèbre maison “Gagaga&co” pour 50.000.000 d’euros…, l’œuvre ayant été acquise 50 anciens Francs, 30 ans plus tôt par un collectionneur dans une brocante de Mesnil-Montant auprès d’une pute de Barbés qui l’avait retrouvée dans le grenier de sa Grand-mère…
C’est le genre d’histoire hyper crédible (gag !) que les beaufs lisent dans divers merdias…, elle est duplicable en toutes matières, en ce compris l’automobile “de collection” qui est le plus grand panier de crabes de notre univers…
Tout le monde crie au miracle… et la vente à lieu de manière hyper merdiatisée…
Paf !
L’œuvre se vend 52.000.000 (montant au hasard) PAR TELEPHONE (qui est-ce donc ?) ou via un intermédiaire qui ne peut dévoiler le nom de son client… le montant dépasse bien évidemment l’estimation de l’expert (profession je le rappelle qui ne nécessite aucun diplôme), information relayée par la maison de ventes aux enchères elle-même (d’autant plus facilement qu’elle fait partie d’un groupe de presse, qui fait lui même partie de la galaxie d’un milliardaire intouchable)… et par les journaleux et leurs merdias (itou)…
C’est “énaurme”…
Goebbels disait que au plus c’est gros au plus les gens l’avalent…
Et puis, c’est fini…
Qui vérifie ?
On se pose des questions… quand même…
Mais comment vérifier ?
Surtout l’identité de l’acquéreur au téléphone…
C’est quand une affaire quasi identique se représente avec les mêmes personnes et sociétés, toujours avec une œuvre de même style, avec une histoire encore plus rocambolesque, que les pandorres et fiscards se disent que des moyens devraient être déployés pour tenter de comprendre… (ils lisent les chroniques de www.GatsbyOnline.com aussi…) !
Et lorsque d’autres œuvres semblables, par exemple étendu au monde faisandé des bagnoles “de collection” se découvrent avec des doublettes de numéros de châssis…, comme la Bugatti retrouvée dans le fond du lac de Cuomo dont “la doublette” avait été vendue quelques années auparavant à un Japonais par la même maison de vente aux enchères qui vendra l’épave du Lac de Cuomo)…, et comme l’Alfa Roméo 8 bleue faisant partie du patrimoine Français, vendue “à la sauvette” en Angleterre, alors qu’existe une autre même Alfa Roméo 8C noire en Allemagne…, et comme la Ferrari Super America, 100% fausse authentifiée par Ferrari, alors que la vraie, volée, a été vendue avec le N° de châssis d’une 330…, alors ça commence à remuer…, mais avec calme et discernement, car l’Etat Français possède lui-même des “œuvres” du même tonneau qui contribuent à augmenter artificiellement la valeur du Patrimoine national…
Les exemples sont légions.
Comme le fisc (Bercy) commence à s’en inquiéter (les fiscards lisent de plus en plus attentivement www.GatsbyOnline.com), ils commencent (enfin) à surveiller le grouillement des crabes dans le panier…
Et, pour ne pas qu’on découvre le filon (aucun rapport avec le fumeux Fillion), certain(e)s qui pensent plus loin (les avocats des divers “BO$$”), leurs conseillent “de la mettre en sourdine”…
Voilà… pourquoi certaines oeuvres sont retirées de diverses ventes…
Cette chronique, bien évidement, qui est “une oeuvre” satirique, humoristique et loufoque…, ne vise personne en particulier ni en général, toute confusion est accidentelle, si vous croyez y voir plus, c’est une erreur de votre part…
Pour mieux en connaître :
https://www.gatsbyonline.com/automobile/l-enfer-du-monde-des-automobiles-dites-de-collection-357151/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/retromobile-2016-vente-ferrari-bardinon-par-artcurial-32-075-200-millions-d-367613/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/pierre-bardinon-les-lapins-et-la-ferrari-335-s-spider-scaglietti-1957-366980/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/alfa-romeo-8c-1932-figoni-chassis-2211079-379278/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/une-bugatti-sauvee-des-eaux-1-348639/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/une-bugatti-sauvee-des-eaux-2-349809/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/une-bugatti-sauvee-des-eaux-3-349948/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/1957-410-ferrari-scaglietti-boano-superamerica-s-n0671sa-et-s-n0579gt-361374/