Ferrari 599 Hy-Kers : elle tue !
Je me suis longtemps demandé pourquoi j’aime autant les voitures vertes…, je me le demande d’ailleurs encore…, peut-être parce qu’il y en a toujours eu dans ma vie…, seul un truc ne me plaisait pas : elle était mate comme une tomate flétrie, mate comme une overdose d’ultraviolets, mate comme une vieille pute ultraviolée jusqu’à l’outrage, toute mate sur son socle tout brillant.
Ainsi, je me suis naturellement intéressé à la Ferrari verte exposée au salon de Genève en 2010…, un gros coupé avec des zones de mou, des poignées d’amour, un coupé qui va trop au restaurant, traditionnellement aussi rouge qu’une boule de bowling (rouge) et dont le prix, même en anciens Francs, me semblait exorbitant, pourtant je ne suis pas spécialement pauvre par rapport au trois-quarts de la planète…, mais là, elle était verte, d’un putain de vert qui vous dilate les globules, verte comme une menthe décuplée, comme mante saturée, elle me hachait les neurones tellement elle m’électrisait, entraînée dans la vaine rotation d’un socle tout brillant.
Je hais les voitures mates…, je hais les voitures rouges et les voitures jaunes…, je me permis de décrocher le bidule interdisant l’accès du stand à la valetaille moite et fétide, afin de m’entretenir avec quelqu’un à même de préparer une commande…, une simultanée crispation traversa les visages des deux hôtesses liquoreuses posées contre les bagnoles, un excédent d’audace, déjà, si tôt, si loin du strass…, en une flexion je crus engendrer la troisième guerre mondiale… et un grand pingouin me fondit dessus, carrure tenante, barrant le chemin du Paradis béni au miséreux transi de foi.
Mollo l’asticot…., c’était une espèce de vieux beau Franco Italo Suisso Germano à cheveux cendré en arrière, qui devait avoir fourgué des trésors toute sa vie pour dealer de la berlinette autour du lac Majeur, le genre à vendre un smart-faune à un Massaï, le genre qui avait l’air de te faire rapidement confiance et qui te prenait par l’épaule pour pouvoir t’enculer plus à l’aise avec tout plein de programmes d’assurances de clubs d’accessoires, de conneries, de souscriptions… et surtout de garantie d’ultra exclusivité de ferailleries, toutes “choses” qui toute ta vie te suivront comme un troupeau de canards sauf si, froids et génériques termes de la probabilité obligent, un incendie accidentel met brutalement fin au contrat…
– Vous voulez me commander un véhicule, vraiment ?
– Laissez-moi donc entrer, je voudrais passer commande pour un véhicule. Il n’y a que chez vous et chez Bentley qu’il y a autant d’histoires pour entrer !
– C’est pourquoi que vous me dérangez ?
– Oui, c’est pour la verte là, mais il faudrait la “démater”, lui remettre du vernis pour qu’elle brille, parce que là c’est affreux, vous devriez avoir honte de prendre les riches pour des cons sans goût ni culture prêts à toutes les dépenses absurdes et pathétiques pour se faire remarquer, flamboyants d’arrogance au point de travestir leur brillance…, je ne vais pas à Gstaad dans une voiture verte mate, c’est impoli pour les reflets, vous n’avez pas une adresse à Genève qui peut me la faire briller rapidos après le salon… et je vous laisse 10% d’acompte en liquide ?…
– Oui mais… Cette Ferrari n’est pas une Ferrari comme les autres. C’est une 599 Hy-Kers. La Ferrari 599 Hy-Kers est une Ferrari hybride.
– Comme la Toyota Prius ?
– Heu, oui. Elle dispose d’un moteur électrique de 110 chevaux.
-Oh ! C’est peu, autant qu’une 206 diesel. Curieux de mettre un si petit moteur dans une si grosse voiture, les performances ne doivent pas être extraordinaires.
– J’ai pas dit qu’elle était électrique mais hybride ! Elle dispose également de son V12 de 620 chevaux. En outre, elle est à récupération d’énergie et peut rouler avec les batteries à plat, elle possède une boite sept rapports et un double embrayage et inaugure le système Start & Stop des Ferrari du futur.
– Ok mais honnêtement je m’en fous, c’est la couleur qui me branche.
– Cette voiture est un concept-car, c’est un laboratoire qui sera tantôt exposé à la galleria Ferrari de Maranello, il n’est donc pas possible de l’acquérir.
– Ca, un concept-car ? C’est une 599 verte ! Déjà que vous appelez “hybride” un coupé douze cylindres de 620 chevaux ! C’est du foutage de gueule, non ?
– Dans ce cas vous préféreriez peut-être une 599 normale, mais verte ?
– Non c’est bon, ça m’intéresse les trucs électriques là, on peut quand même rouler avec le V12 de toutes façons ?
– Absolument, la voiture peut être utilisée en mode traditionnel.
– Mais admettons que je veuille faire un geste pour l’environnement, et que j’utilise seulement le mode électrique pour acheter mon pain, par exemple. Je ne dispose que de 110 chevaux ! Croyez-vous qu’ayant payé une telle fortune pour une Ferrari, qui coûte de surcroît une fortune à entretenir, je vais me balader longtemps avec 110 chevaux comme une vulgaire 206 grise avec un A au cul ?
– Si vous vivez en ville par exemple, et que l’accès est restreint aux véhicules classiques les jours de pollution, vous pourrez quand même circuler avec votre 599.
– Au milieu des Touizi et des Zoé comme si j’étais un écolo progressiste philanthrope ?
– Exactement !
Ce que je fis !
Donc voilà…, le sbire me conseilla de prendre rencart avec Saint-Enzo (j’emprunte la formulation à Quelqu’un de connu)… à Maranello, pour tenter de donner corps à la commande d’un exemplaire identique.
Je gobai d’abord quelques champignons en buvant des Budweiser mélangées à de l’ecstasy écrasé dans de la tisane, j’enquillai mon plus beau costume blanc et me retrouvai propulsé à près de 300km/h sur l’A36 entre Belfort et Montbéliard au volant de la Ferrari 599 Hy-Kers à ventiler des C3 et des Duster dans un potin d’enfer et un enchevêtrement de vibrations quand soudain, Dieu m’apparut et me demanda :
– Alors, elle te plaît la nouvelle Ferrari 599 Hy-Kers ?
– Ouais putain elle marche bien, grazie mille !
– Qu’est ce qui te plaît le plus dans la Ferrari 599 Hy-Kers mon petit ?
– La couleur mon Seigneur !
– La couleur ? Et rien d’autre ? La motorisation hybride ne te branche pas plus que cela ?
– Ben si, c’est super mon Père, et ça marche bien !
– L’as tu seulement essayée mon petit ?
– Heu… Ben… Oui je crois mon Seigneur !
– Tu mens, petite vermine merdique bonne à rien, inutile et feignante, bouffeuse d’air pur ! Si tu veux te rattraper, arrête-toi et appuie sur le bouton vert…
Je n’eus d’autre choix que la résignation.
– Super mon père, ouah c’est silencieux et ça monte vite jusqu’à… jusqu’à…
– Que la grâce divine t’embrasse et te malaxe mon petit.
– C’est bon, je peux remettre les douze cylindres mon Seigneur ?
– Non mon petit, tu as fait vœu de frugalité carbonique donc tu rouleras toute ta vie en mode électrique même quand tes batteries seront à plat, grâce à son système de récupération d’énergie KERS issu de la F1.
Je m’étais fourré dans une sacrée merde.
Sur l’absolument déserte A39, j’errais tel un basset désireux de traverser le Caucase, même pas un œil sur le compteur, semi-avachi dans le siège trop étroit (faudra que je regarde si je peux lui mettre les sièges vermillon de Buick des années 90’s que j’ai à la cave)… et je crois bien que si j’avais emmené mon calibre à cochons je m’en serais tiré une dans les molaires…
Je décidai logiquement de désobéir à Dieu et d’appuyer encore sur le bouton vert.
Il ne se passa rien : Dieu m’avait baisé.
Toute ma vie je roulerais en mode électrique avec une Ferrari 599 de 110 chevaux qui coûtait un chiffre que je ne sais même pas écrire.
Mais ce n’était rien à côté de ce qui m’attendait…
Bref, je m’arrêtai donc chez Tatol… et il se produisit que je ne parvenais absolument pas à ouvrir la porte…, ni l’autre…, je ne saisissais même pas si ça venait d’une avarie électrique ou si cette bagnole était tellement mal construite que la coque avait travaillé de manière à ne plus permettre aux portes de s’ouvrir, ça dura quatre, cinq jours, peut-être six ou sept, me souviens plus, alzeimer sans doute…, ce fut épouvantable…, j’avais envie de bouffer un truc infâme plein de petits E, un truc vendu hors de prix chez Tatol par exemple, un truc acide et bigarré pour les enfants, fabriqué avec plein d’amour, une saloperie perdue dans le sucre et les arômes.
Je m’en foutais, j’aurais juste aimé sortir…, mais non…, donc tant pis, je suis reparti limer le bitume à la vitesse d’un quinze-tonnes chargé de mélasse, le coccyx coincé dans le baquet… et j’ai roulé comme ça sans même pouvoir espérer vider le réservoir…
J’ai essayé la nouvelle A75 qui dessert le Massif Central, je suis passé en Poitou, en baie de Somme, en Champagne, dans l’arrière-pays varois, je suis remonté par Epinal puis j’ai tracé vers Aurillac avant de franchir les monts d’Auvergne plongé dans les nuages et de zoner un peu en Périgord Noir pour finir par un crochet par la Sarre…, j’en avais un peu marre…, ça devenait de pire en pire, de moins en moins fascinant, de plus en plus lassant, j’errais de mirages en hallucinations…, livide, verdâtre, plus bon à rien…, lessivé, terrassé, moite, suintant, amorphe, mal partout, sans conscience ni nerfs ni tension…, pas même un résidu de cadavre…, à peine une amibe marinant dans son aquarium, scellé par les crampes, ankylosé par l’exiguïté, paralysé par des rebords et des rainures, mal aux genoux…, putain…, dans les quadriceps, en bas du dos, à la nuque, affreusement coincé…, si seulement je pouvais gambader, sauter partout, courir loin…, mais depuis des jours rien…, des bandes blanches, des soleils, des prairies, des roundballers de paille, des restoroutes…
Dieu m’avait puni…, non seulement la Ferrari 599 Hy-Kers ne s’arrêtait jamais, mais en plus, il était impossible d’en sortir, j’allais mourir là, de soif, dans ma Ferrari 599 Hy-Kers…., très peu d’entre nous ont connu la soif…, vraiment…. et au bout de cinq jours sans boire, mon esprit m’avait quasiment déjà quitté lorsque retentit à l’intérieur de l’habitacle un bruit encore jamais entendu.
Mon regard finit par faire la mise au point sur un halo qui secouait mes neurones depuis quelques minutes de définitive sécheresse…, il émanait d’un témoin jailli du milieu des compteurs : Check Control Maranello …, à 5.000kms, il fallait déjà changer les pneus, vérifier les flexibles, les turbines, les batteries et tout un tas de trucs qui coûtent une fortune et qui se répètent de surcroît fréquemment si bien qu’on finit par s’en lasser…, mais moi j’y voyais surtout autre chose : à Maranello ils vont forcément me sortir de ce cloaque et je vais illico l’inscrire chez RM Auctions pour qu’elle dégage chez un émir le plus loin possible…
– 550 à droite… 550 une fois… Pardon ? Plaît-il ?
– Je n’ai pas dit 550, mais 510.000 !
– Je vous rappelle cher Monsieur, qu’au delà de 500.000 les enchères se font par tranches de 50.000, c’est écrit dans le catalogue… Alors, 550 ?
– …
– C’est un beau chiffre 550, un chiffre Ferrari ! Laissez-vous tenter, vous n’en verrez pas d’autre…
– 550.
– Merci Monsieur. 550 à droite… 600 au fond. 650, Monsieur ?
– …
– 650, comme les Ducati… Un chiffre qui sent bon l’Italie !
– …
– C’est dommage, elle va vous passer sous le nez. En plus je connais bien le Monsieur du fond et je sais qu’il n’ira pas plus loin… Vous l’avez presque, cette mythique 599 Hy-Kers…
– 650.
– Merci Monsieur. 6… 700 au fond.
Les jeunes filles s’ennuyaient…, ça ne les intéressait pas spécialement, de voir deux ahuris se battre pour cet oignon…, surtout qu’après que RM ait mendigoté 50.000 nouveaux € tout frais auprès du fébrile indécis, Wayne Russell Jr, le fils de Wayne Russell Sr, se précipita jusqu’à sa ferme aux commandes de son énorme moissonneuse-batteuse… et c’est pas rien, treize hectares de platitude à remonter à fond de ballon dans la poussière et la fureur, une Beude coincée entre deux gros cuissots sur un air de country préhistorique parce qu’en plus, il y a la radio et plein d’autres machins pour que Wayne Russell Jr se sente tout à son aise dans sa moissonneuse qui coûtait le PIB du Bhoutan…
Mais rien à faire, quelle branlade, quel climax dans la vie de Wayne, quelle suée, déjà qu’il suait beaucoup sans rien glander, le cul dans sa moissonneuse, mais là fallait que ça aille plus vite, comme s’il lui fallait chier dans l’urgence immédiate…, comme si toute sa famille allait mourir…, et même enfin parvenu devant le perron de son palais de la charcuterie, tout n’était pas acquis…, fallait encore mouvoir son ahurissante quantité de graisse recelant toutes sortes de maladies dormantes et trahissant d’apocalyptiques addictions nutritionnelles jusqu’au premier téléphone à saisir et là…
Donc Wayne Jr a le cul dans sa moissonneuse, il n’a même plus besoin de lever son gros cul de sa putain de moissonneuse en fait, puisqu’on est en 2018 et pas en 1984 comme je le crois parfois, (j’ai des soucis de mémoire immédiate et d’assimilation d’informations qui font de moi un journaliste de talent reconnu, salué, plébiscité par l’ensemble de la profession).., une Beude entre les couilles, il mâchouille un bout de cigare qui pue et il téléphone en gueulant très fort pour couvrir le son de sa moissonneuse :
– Héïeunréd ! Aïesé hé-unred !
Il aboyait comme un rorqual qui se serait coincé le pouce dans une porte de Volvo (un exemple vécu, j’en reparlerai)…, Wayne Russell Jr n’était pas n’importe qui, c’était le fils de Wayne Russell Sr… et sa particularité était de posséder une incroyable collection de Ferrari entassés dans son ranch du Texas. Yeah, fucking acheteur du Texas ! Yeah man !
– 800 au téléphone.
Les journalistes engourdis qui dormaient presque tous au déroulement tragique de cette pathétique entourloupe consistant à vendre le max possible le pire poumon de la planète, se redressèrent : on aurait peut-être une Ferrari verte hybride à un million à mettre en couverture…, la bière avait un goût bizarre, comme si elle était coupée avec de l’eau…, je regardais les filles qui apportaient des dossiers, même quand personne n’achetait rien…, heureusement qu’il y’avait Wayne pour foutre le feu à la fête… et’ahuri rempila…, il avait l’air d’un intermédiaire issu d’un bled qui n’existait pas il y a vingt ans, c’était pas un émir qui vit sous sa tente avec plein de chameaux, mais bien son intermédiaire, le genre un peu hype avec des cheveux un peu longs et un grand front abritant plein de neurones au service du pognon et de la finance.
A 950.000, je sentis l’émir vaciller sous sa tente…, un éclair me traversa, drainant plein d’informations glanées dans la tête de l’émir, l’émir en avait marre, il avait déjà trop de Ferrari, 326 ou 346, il ne sait jamais…, et là, le svelte super-subalterne seul autorisé à demeurer en permanence auprès de sa Sainteté Majestueuse le Maharadjah Grand Mollah Vizir Suprême Emir Guide Sidéral Roi des Tartares d’ordonner au conscrit sous-subalterne d’aller recompter, pour la huitième fois de la journée, les Ferrari, car tout le monde sait bien que les amnésies de l’émir ne sont que des prétextes à s’entendre répéter : “Vous avez 346 Ferrari ma Sainteté Majestueuse le Maharadjah Grand Mollah Vizir Suprême Emir Guide Sidéral Roi des Tartares”, ce qui lui procure un ravissement visible et manifeste qui fait gargouiller son gros bide plein de volaille)…
L’émir en avait marre, donc… et songeait à ne pas franchir la barre du million afin d’acquérir cette guimbarde génétiquement modifiée dont la sophistication ne lui inspirait rien de bon, et l’émir, il s’y connaît en Ferrari, il sait bien que déjà quand il n’y a rien dedans tout tombe en rade alors plus y’en a…
C’était chiant, j’avais déjà traversé l’esprit de l’émir, fallait que je ré-implore le soutien céleste pour visiter le plouc.
– Dieu ?
– Oui ?
– Y’a moyen de passer vite fait chez le Texan ? Après je ne t’embête plus de la journée.
– Mais dis-moi mon petit, que vas-tu faire avec tout cet argent ? Un million ! Tu te rends compte ! C’est énorme !
– Hé oui mon Seigneur… Ce sont les affaires…
– Je veux que tu réinvestisses cet argent dans les énergies renouvelables. Sinon, tu n’iras pas chez le Texan.
– Heu, je suis un peu pris de court là, la situation est urgente, on en recausera après si tu veux, ok ?
– Non mon petit, il faut me répondre tout de suite, je suis Dieu, je suis plus fort que deux-trois pingouins de chez RM alors ne commence pas à discuter.
– Bon, écoute bien, le plus fort ici c’est moi, alors tu vas arrêter de me casser les couilles avec tes idées à la con et je vais me passer de tes services. Jusqu’à demain.
Flouipchhhhh…, alors là, fallait que je me débrouille tout seul.
Putain de Texan à la con…, je le sentais pendu à son combiné pendant que sa grosse moissonneuse tournait dans le vide, dégoulinant et vain tel un gros poulet suspendu sur un fil à linge en train de se demander qu’est ce qu’ils foutent ces cons…, je sentais qu’il était toujours là, qu’il allait bientôt couper le moteur de sa moissonneuse parce qu’il n’y a rien qui l’énerve davantage que de laisser tourner sa moissonneuse dans le vide et surtout je sentais que c’était le bon moment :
– 950. J’ai 950.000… 950.000 une fois… 950.000 deux fois…
Putain de silence… Sauf dans le combiné…
– Ouah ? Ouah ? Aïsé one fucking million !
– Un million au téléphone !
Des oh , des ah et des oah suintèrent… 50.000 de plus ou de moins, le Texan, il en avait rien à battre, mon tas de ferraille transgénique était enfin hors de ma vue…., son histoire s’arrête là… et après un émolument psychédélique laissé à la Sainte-Maison pour l’orchestration de tout ce merdier, je me suis tiré de là et je me suis mis en quête d’autre chose pour me rendre intéressant…
Wayne Russell, quant à lui, a connu un drôle de destin…, il est mort moissonné…, accidentellement…., pas de chance…, un tartare…, deux mois plus tard, la 599 Hy-Kers était à nouveau chez RM.
– 750… Comme la mythique Ferrari 750 Monnnnnzaaaaa ! Un chiffre Ferrari cher Monsieur ! Allez, laissez-vous tenter…
Hé oui !
Fin !
Roulax Photographe à Ferraille