“Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas acquis la certitude absolue”.
C’est une citation d’Albert Einstein…
Tirer grands profits de la bêtise humaine est la clé de la réussite d’un très grand nombre de multi-milliardaires devant lesquels les imbéciles ahuris s’extasient…
La réalité du consumérisme est basique, vendre très cher un produit qui doit coûter le moins cher possible à fabriquer…
Cela suppose une exploitation de ceux qui fournissent les matériaux et de ceux qui les transforment en produits à vendre.
Le pillage des matières premières et l’esclavage du bétail humain qui y est lié sous entend que les ressources et les humains ne doivent représenter qu’un infime pourcentage du coût, une équation se forme alors, de maintenir cet état par la force, sauf si celle-ci coûte plus cher qu’un partage de dupes…
Le même principe vaut pour la transformation du résultat de cette exploitation.
Reste à vendre le produit le plus cher possible et cette valeur est liée à ce que des concurrents peuvent également produire de similaire… sauf si le produit est unique et que des gens quels qu’ils soient et quoi qu’ils fassent pour en avoir des moyens sont guidés pour en avoir envie.
C’est là qu’interviennent les informations, les désinformations et les publicités.
En exemple, devenir milliardaire en exploitant femmes et enfants du tiers et du quart-monde pour fabriquer des vêtements ou des automobiles sous un label de prestige (protégé par des dépots de marque)… ce qui permet de vendre avec 100% voire 1000% de marge brute !
Il existe donc du génie dans l’exploitation humaine… et pour le glorifier rien de mieux que de créer des trophées, des fêtes de réjouissances, des prix et donc des cérémonies et des musées/temples de la gloire qui sont tellement importants dans le processus qu’ils deviennent protégés, intouchables, des mythes !
Les grands multi-milliardaires actuels ont donc eu le génie d’arriver à susciter l’envie d’acheter des produits horriblement chers et finalement peu coûteux à produire…
Il est vrai que vendre un pull à l’équivalence d’un mois de salaire d’ouvrier moyen, alors qu’il ne coûte que 5 euros à fabriquer est un exploit !
Aux détracteurs on rétorque soit que c’est du business (qu’ils ferment leurs gueules ces pauvres minables qui mettent des gilets jaunes)… soit qu’ils sont jaloux (et doivent fermer leurs gueules aussi pour ne pas paraître aussi miséreux que les premiers cités)…
Au besoin, on offre des cadeaux généreux aux amis que sont les journaleux des merdias qui fonctionnent de même manière et dont on règle les règles à coup de campagnes de publicités, car sans pubs ils crèvent (c’est ce qui se passe actuellement avec Presstalis)…
C’est comme ça qu’un de mes chers voisins Saint-Tropéziens fonctionne… ceci écrit sans entrer dans un autre chapitre à écrire concernant les moyens de conserver les profits via les œuvres d’arts fabriquées de rien pour le devenir…
Ce système est licite, c’est le business… et notre président Macron tout comme le Président Trump et d’autres, tiennent à ce que ça dure le plus longtemps possible quitte à menacer quiconque mettrait le système en question et en péril, quitte à ce que l’arsenal nucléaire soit utilisé avec justification.
Nous n’y sommes pas encore !
Toujours dans le business, Ferrari est également championne en utilisant le même schéma basique, fabriquer au moindre coût en faisant croire le contraire (une sorte de sacerdoce, le vieux Grigou d’Enzo était très doué pour ça) et vendre à des prix stratosphériques…
J’avais signalé (dans le vide) que la Ferrari F40 tout comme l’Enzo et toutes les autres, ne coûtaient pas plus à fabriquer que le prix d’une Fiat 500 suréquipée, autant prêcher dans le désert…sauf qu’une étude vient s’extasier de la même chose en affirmant que c’est du génie (encore), sur le plan des affaires…
86.369 euros de profits pour chaque voiture vendue… soit 87.500.433 euros de profits pour 10.131 véhicules immatriculés en 2019 !
La recette est bien connue : des voitures de luxe très coûteuses et une aura inégalée dans l’univers automobile, mais aussi une internationalisation réussie et un marketing efficace.
Et pour illustrer à quel point Maranello est une poule aux œufs d’or, le site spécialisé Fiat Group World et le compte Twitter @lovecarindustry (les deux sont tenus par un analyste colombien nommé Felipe Munoz) ont publié un tableau assez saisissant. Celui-ci compare les profits opérés par les constructeurs automobile par rapport à leurs ventes au cours de l’année 2019.
Et l’on découvre ainsi que pour tirer les mêmes profits que Ferrari avec une voiture commercialisée, BMW doit en vendre 30, Volkswagen 56, PSA (Peugeot, Citroën, Opel-Vauxhall, DS) 65, Mercedes 67, Renault 122 et Nissan 926.
Ca donne, à mon sens, plus envie d’acheter une Renault ou une Nissan qu’une Ferrari, ceci pour mesurer proportionnellement la bêtise humaine !
La propagation du coronavirus devrait rebattre les cartes de l’industrie automobile dans les prochains mois !
Voici en finale l’instant magique de la branlette Ferrari avec la “nouvelle” Roma présentée fin 2019 et qui n’a intéressé personne à cause du Coronavirus, démonstration que l’inutilité d’un objet qui n’est pas une oeuvre d’art mais un “déplaçoir de luxe” le rend sans grande valeur lorsque la mort vient roder dans le monde, ce qui est accentué par la vidéo Ferrari qui devient incongrue voire de mauvais goût… et pourtant elle est belle et somptueuse : la vidéo… pas la Ferrari grise terne, moins encore la bleue fade, chacune quelconque et définie comme “intemporelle” ce qui n’est pas une motivation de l’acquérir.
On croirait presque à l’annonce du nouveau James Bond 007, musique pompée, effets virevoltants, jolies femmes énigmatiques dans des situations étranges, l’une court sur les toits pour l’appétence d’un gigolo… l’autre joue en solitaire de la contrebasse en rue, en pleine nuit, sans public…, une adepte du footing sur un des ponts de “Roma” se dédouble et se retourne, les yeux emplis d’envies lubriques envers le mièvre conducteur bellâtre et maigrichon qu’elle ne peut pourtant pas voir… même deux serveurs désœuvrés d’un “ristorante” désert se pâment d’envies… tout comme un beau gosse qui fait semblant de signer des autographes (ou des reconnaissances de dettes) alors qu’une même Ferrari Roma s’invite de concert à la première pour une coursette débile, pilotée par une plante vénéneuse suave et languissante rêvant que le Gigolo lui mordille le clitoris et les tétons…, l’amore, tutti… toujours l’amour, amené dans un plat d’argent en plastique, avec un final “lettré”… la ” Nuova DOLCE VITA”, revisitée… que c’est bôôôôô à pleurer comme un crocodile… Qu’écrire d’autre ? Ahhh ! Oui… Le marchand de glace ouvert au petit matin… Bello e stupido !
Le prix demandé de presque 200.000 euros plus taxes, frais, emmerdes et options infinies, selon l’enquête dévoilée ci-avant, amène à ne voir qu’elle rapportera 86.369 euros de profits… en un moment où les terriens craignent de mourir, gardant toutefois en tête une préoccupation première : trouver et acheter du papier toilette !