Ferrari Enzo Crash…
Dès qu’ils croisent une Ferrari de plus haut niveau que celles qui font la joie des Garçons-coiffeurs (les 208, 308, 328, Mondial et 458)…, les Gabelous (Policiers, Douaniers, Fiscards) savent qu’avec des “Enzo“, des “LaFerrari” et autres qui dépassent le ou les million(s) d’€uros, ils peuvent choir sur et dans des affaires potentiellement floues et bien plus…, en conséquence (et prévision), ils prennent quasi d’office le numéro d’immatriculation, vérifient (si possible) la concordance avec le numéro de châssis… et rentrent déposer leur obole dans le vaste réseau d’ordinateurs des Gouvernements du monde, dont les logiciels recoupent toutes les données imaginables…
Par exemple, lorsque trois des voitures parmi les plus coûteuses au monde des années 2000, deux Ferrari Enzo et une Mercedes SLR, ont été impliquées dans un invraisemblable accident à Malibu, en Californie, le 21 février 2006 à 06h08, le branle-bas général à sonné…
Une des deux Ferrari Enzo (une rouge) avait été littéralement pulvérisée tandis que l’autre Enzo (une noire) et la Mercedes SLR (grise) demeuraient introuvables…, le plus incroyable est que, au vu du sinistre, le corps du conducteur (ou du passager) de la Ferrari Enzo (rouge) était lui aussi introuvable…, dans les premières heures après que l’accident ait eu lieu, il y avait donc beaucoup de confusion quant à savoir qui était le conducteur…
Le propriétaire de la voiture s’est avéré être Stefan Eriksson, 44 ans (en 2006), directeur de la société Gizmondo qui avait été impliqué dans un carrousel de TVA en Suède pour compte de la Mafia locale en 1993 et 1994, faits répréhensibles (sic !) pour lesquels il avait été condamné…, suite à cet accident spectaculaire, il a prétendu n’être que passager, ne souffrant seulement que d’une plaie à la lèvre…, alors que le conducteur (s’il l’était vraiment) avait été apparemment sectionné en deux parties !
Stefan Eriksson soutenait à corps et à cris qu’il était seulement passager dans l’Enzo…, qu’il ne s’était rendu compte de rien… et que le conducteur était un allemand appelé “Dietrich”…, qu’il ne connaissait pas…, il a déclaré que la Ferrari Enzo rouge dans laquelle il se trouvait “par hasard”, suivait une Mercedes SLR (grise) qui roulait entre 50 km/h et 80 km/h sur Malibu Blvd et que le mouvement d’air provoquée par une autre Ferrari Enzo (noire) circulant à plus de 250 km/h, avait comme aspiré la Ferrari Enzo rouge… ce qui a provoqué son accident quasi surnaturel duquel il est le seul à en être sorti vivant avec seulement une égratignure à la lèvre…
La police a su démontrer, après enquête, qu’Eriksson avait passé la nuit du lundi et mardi matin à boire avec des amis dans une maison située sur les collines de Beverly-Hills… en suite de quoi Stefan Eriksson et un de ses amis avaient décidé de faire une course de style “Cannonball” à Malibu avec sa Ferrari Enzo rouge (car c’était la sienne) contre un dénommé Trevor pilotant une Mercedes SLR…, la police calculant la vitesse réelle lors de l’impact à 255 km/h.
Les services responsable des immatriculations en Californie, ont de leur coté, mené une enquête sur l’aptitude de la Ferrari Enzo, à résister à un accident au dessus de 200km/h…, en suite de quoi, des experts mandatés par le Gouvernement des Etats-Unis, ont déposé que la Ferrari Enzo, tout comme la Porsche GT, n’auraient jamais du être acceptées pour la libre circulation, la Ferrari Enzo tout particulièrement, étant potentiellement dangereuse et présentant des défauts de conception et de construction amenant un grand nombre de Ferrari Enzo à se briser en deux juste à l’arrière de l’habitacle, en cause d’une structure incapable de résister aux contraintes dues à une chaussée légèrement déformée…
De son coté, la police a appris que la Banque d’Ecosse était engagée dans une procédure judiciaire de “Repossessing” (reprendre possession de la voiture dont Stefan Eriksson ne payait plus les mensualités du crédit) envers la Ferrari Enzo (rouge) impliquée dans cet accident… et que Stefan Eriksson possédait une deuxième Ferrari Enzo (noire) munie d’une immatriculation Britannique.
Les forces de police sont devenues, dès-lors, de plus en plus sceptiques concernant l’explication donnée par Stefan Eriksson et l’ont réinterrogé avec l’assistance d’agents du FBI…, son histoire présentant trop de contradictions devant être éclaircies…, la recherche a également porté sur un domaine fiscal et douanier : “Comment la Ferrari Enzo était-elle entrée aux Etats-Unis et comment Ericksson avait-il eu les moyens financiers pour posséder deux Ferrari Enzo”…
Suite à cette évolution de l’enquête, la police a imaginé que Stefan Eriksson avait eu l’idée de détruire une de ses deux Ferrari Enzo dans une sombre histoire d’escroquerie à l’assurance afin de clôturer l’action en “Repossessing” de la Banque d’Ecosse, racheter l’épave et en placer les documents d’immatriculation et le numéro de châssis sur l’autre Ferrari Enzo…, mais le FBI en contre-enquête a conclu que ce projet n’avait pas été mis en application car il était inimaginable de simuler un accident en roulant réellement à 250 km/h…
La police a alors rétorqué en supposant que Stefan Eriksson n’était peut-être pas dans la Ferrari Enzo, que c’était un comparse cascadeur qui avait réalisé l’accident… et qui était décédé malgré ses précautions parce que l’Enzo Ferrari était une voiture dangereuse, ce qu’il ne pouvait savoir…, une “équipe” aurait alors enlevé le corps…
L’Enzo Ferrari (rouge) détruite dans le crash avait été achetée et financée en Europe, puis ramenée aux USA avec les plaques d’immatriculation européennes de la seconde Enzo Ferrari (noire) de Stefan Eriksson, sous prétexte de participer à des manifestations d’automobiles de prestige…, elle était sous financement de la Banque d’Ecosse qui ignorait son transfert aux USA.
Ce n’est que suite aux infos envoyées par la police, suite à l’accident, que la Banque d’Ecosse a su que la voiture était aux USA…, elle tentait d’en reprendre possession en Europe sans vraiment savoir ou se trouvaient Mr Ericksson et la Ferrari Enzo (rouge).
Un témoin aux yeux d’aigle est alors intervenu suite aux infos de la presse locale…, il avait par hasard filmé Stefan Eriksson conduisant une Ferrari Enzo noire autour des collines de Beverly-Hills, cette Enzo noire était suivie par une Mercedes SLR grise, elle même suivie par une Ferrari Enzo rouge… et tout cela quelques jours avant l’accident…, dans ce film réalisé sur son téléphone portable, on voit Stefan Eriksson aider une jeune femme à descendre de cette voiture, puis lui donner un baiser.
Selon enquête et constatations par la police après visionnage, les deux Ferrari Enzo n’avaient pas de plaques à l’avant (ce qui est légal en Californie), l’Enzo noire avait à l’arrière la plaque d’immatriculation américaine d’une Ferrari 458… et l’Enzo rouge disposait d’une immatriculation enregistrée à Manchester, Angleterre, datant de 2004…, il s’est alors avéré qu’une des filiales de la société Gizmondo était situé à Manchester ou avait été immatriculée la Ferrari Enzo (noire) au nom de la compagnie, car les voitures “de fonction” peuvent y bénéficier d’une réduction d’impôt sur l’essence et les coûts opérationnels…
En suite de leur enquête, la police a découvert qu’une Mercedes SLR (grise) avait été dévolue au directeur de la gestion européenne de Gizmondo… et qu’il devait sans doute s’agir de la même Mercedes SLR (disparue) contre qui Stefan Eriksson faisait une course de type “Cannonball“, de plus, par recoupements divers la police à défini (sous toutes réserves) que le dénommé “Dietrich”, qui devait être le conducteur de la Ferrari Enzo noire (disparue) était le directeur de la succursale allemande de Gizmondo… et que donc Stefan Eriksson les connaissait tous les deux très bien…
Un autre témoin a déclaré avoir vu Stefan Eriksson devant un restaurant des collines de Beverly-Hills une semaine avant l’accident, il a filmé les deux Ferrari Enzo (la rouge et la noire) qui étaient parquées devant le restaurant, à coté d’une Mercedes SLR grise…, l’Enzo noire avait là aussi l’immatriculation d’une Ferrari 348 (comme indiqué dans le premier témoignage), l’Enzo rouge ayant l’immatriculation anglaise relevée sur la voiture de l’accident… et il a entendu Eriksson appeler l’homme assis dans le siège du passager “Eeeh…, vieux connard de Dietrich, on va bouffer ? Sors de la caisse…” !
En outre, la police a reçu une photo ou se trouvait Stefan Eriksson, la même nuit, avec une jeune femme assise dans le siège passager de l’Enzo rouge qui sera pulvérisée une semaine plus tard…, la police a donc entamé une recherche visant à retrouver la jeune femme (de l’Enzo rouge) et le dénommé “Dietrich”…, mais…, l’enquête a pris un autre tour…, un tour très bizarre…
En effet deux hommes, se présentant comme officiers de la sécurité des Etats-Unis (CIA) sont intervenus auprès des forces de police enquêtrices afin de ré-écrire la scène de l’accident après avoir parlé avec Stefan Eriksson pendant quelques minutes…, Eriksson avait curieusement affirmé la veille qu’il était lié avec la sécurité des Etats-Unis également… en cette suite il a ensuite refusé d’être interrogé plus avant…, il a toutefois indiqué à police qu’il avait une fonction officielle au Gouvernement Américain dans l’anti-terrorisme… et était membre d’une unité anti-terroriste de la police de la vallée de San Gabriel…
La police a confirmé ensuite à la presse américaine, que l’histoire racontée par Stefan Eriksson n’était pas vraie… et qu’elle avait laissé l’histoire réécrite par Stefan Eriksson avec l’assistance de la CIA, circuler dans la presse pour voir comment Eriksson réagirait…, mais qu’en réalité il avait créé et participé à une course privée de style “Cannonball” avec la Mercedes SLR grise ET une Ferrari Enzo noire, telles que le montraient diverses vidéos automatiques des surveillances des autoroutes Californiennes
La police a reconstitué l’accident… et il s’est avéré qu’il y avait un autre homme se tenant près de Stefan Eriksson avant l’accident… et que c’était Eriksson qui conduisait, preuve formelle en était grâce aux analyses des traces de sang, de quelques restes humains (le corps ayant mystérieusement disparu) et de l’habitacle… ce qui a définitivement enterré la version d’une escroquerie à l’assurance.
Stefan Eriksson a alors indiqué à police que cet homme s’appelait Trevor et était effectivement passager de l’Enzo Ferrari rouge…, mais cela ne “collait” pas, car si c’était exact, cela ne correspondait pas avec un témoignage…, en effet, une Dame, témoin, qui s’était arrêtée après l’accident, a déposé que, sans qu’elle lui demande son identité, un homme est entré dans sa voiture, s’est assis à coté d’elle, se présentant comme étant “Monsieur Trevor”…, lui demandant s’il pouvait employer son mobilophone… et il l’a utilisé… tout en se reposant 20 minutes dans sa voiture… et, après que ce Trevor fut parti, la Dame a découvert un pistolet chargé à coté du siège… et ce Trevor a finalement été retrouvé sous forme d’un cadavre coupé en 3 dans la cale du yacht de $14 millions qu’il possédait…, amarré dans le club de plaisance de Marina Del Rey… (cette découverte étant la résultante de l’enquête menée car l’appel téléphonique de “Monsieur Trevor” était destiné à un “Mr Trevor” propriétaire du dit Yacht)…
L’affaire s’embrouillait…, il y avait donc un mort qui selon l’examen de l’habitacle de l’Enzo Ferrari avait été sectionné dans l’accident…, cadavre qui n’a pas été retrouvé dans l’Enzo Ferrari rouge explosée… mais dans SON Yacht amarré à la Marina Del Rey…, on avait donc emporté immédiatement après l’accident (l’ambulance et la police sont arrivées environ 10 minutes plus tard) les morceaux de ce même cadavre pour les placer dans le Yacht…
Qui était donc “le” “Trevor” qui s’était présenté à la Dame pour utiliser son téléphone portable pour se téléphoner à lui-même sur le téléphone du Yacht… et pourquoi toute cette mise en scène invraisemblable ?
Le FBI a ordonné une expertise ADN et : coup de tonnerre…, l’ADN prélevé dans l’habitacle de l’Enzo Ferrari n’était pas le même que l’ADN du corps du cadavre retrouvé dans le Yacht…, qui plus est, la décapitation n’était pas le fait de l’accident… et l’ADN de la tête n’était pas le même que celui des deux parties du corps ni le même que dans l’habitacle de l’Enzo Ferrari rouge explosée…, il y avait donc TROIS morts puisque trois ADN (un dans l’accident…, un pour les deux parties du corps retrouvé dans le Yacht… et un pour la tête qui de plus avait été rendue méconnaissable car écrasée à coup de masse)…, il y avait aussi deux Trevor : un se présentant auprès de la Dame en précisant qu’il se nommait “Monsieur Trevor” et un, en trois morceaux retrouvés dans la cale de “son” Yacht !
De plus, le FBI était perplexe quant à la raison que la police de la vallée de San Gabriel avait besoin d’une unité d’anti-terrorisme, surtout utilisant Stefan Eriksson… et le FBI â donc lancé une enquête pour savoir pourquoi ils avaient même besoin d’une force de police…, l’enquête a révélé que le siège de cette unité anti-terroriste était en réalité une agence d’autobus pour handicapés…, s’occupant également de transports de voitures accidentées…, les choses devenaient de plus en plus étranges…, pourquoi est-ce qu’une société d’autobus pour handicapés qui s’occupait également de transports de voitures accidentées disposait-elle d’un département de police incluant une unité d’anti-terrorisme ?
La réponse, complexe, s’avéra simple eu égard aux particularismes typiquement américains…, la possession, dans certains Etats d’Amérique (contrairement à la croyance populaire) d’excédents d’armes diverses dont des mitrailleuses automatiques, est légal…, toutefois, les lois changent d’Etat à Etat, rendant l’achat et la propriété d’armes diverses difficiles à impossible…, dans tous les Etats américains, vous ne pouvez pas acheter d’armes entièrement automatiques si vous êtes un criminel condamné…, mais si vous êtes membre d’un département de police, même avec un casier judiciaire, vous pouvez acheter et posséder toutes les armes imaginables, y compris un tank… et bien sur, toutes les munitions que vous voulez…, mais qu’est-ce qu’une compagnie d’autobus pour handicapés pouvait faire avec tous ces pistolets MP5, ainsi que des Uzi Israéliennes et des mitrailleuses lourdes, sans oublier des torpilles pour un sous-marin et 200 kgs de cocaïne ?
Le site-web de la police locale www.police.sgvta.gov a été mis en stand-by peu de temps après l’accident… et l’enquête y concernant, finalement, à été clôturée sous pression de la CIA…., la Banque d’Ecosse n’a pas donné suite à son action de “Repossessing“… et n’a plus demandé le paiement du crédit de la Ferrari Enzo qui a pourtant été entièrement remboursée à Stefan Eriksson par son assurance accident…, celui-ci a ensuite mis en circulation sa deuxième Ferrari Enzo (la noire) avec les documents de celle qui avait été détruite (la rouge), sans que la police ne lui réclame quoi que ce soit…
La Ferrari Enzo rouge qui était une épave après l’accident, a prétendument été entièrement reconstruite “à neuf” chez Ferrari, mais repeinte en noir “Nero-Daytona”…, c’est la version officielle…, mais lorsqu’on voit la Ferrari Enzo rouge coupée en deux avec le moteur/boîte et train arrière arrachés, tout comme la moitié du train avant…, c’est impossible… et, à examiner la “belle Enzo noire”, à moins que ce ne soit une Enzo “volée” ayant été maquillée par transfert des plaquettes d’identification et du numéro de châssis… on ne peut que deviner/supposer que Ferrari a construit une Enzo flambant neuve et y a placé le numéro de châssis et les plaquettes d’identification de l’épave (vedette de cet article)…, plus simple et plus rapide que tout réparer (par impossible)…
Une tromperie grandiose, se juxtapose ainsi dans cette histoire rocambolesque…, la raison basique est que cette façon de faire permet de ne plus devoir payer de taxes puisque déjà payées pour l’Enzo rouge qui appartenait à la Banque d’Ecosse qui en faisait un leasing à Stefan Eriksson…
Comme cette Enzo multi-facettes a été vendue en 2016 à Paris…, il serait intéressant de savoir qui vendait cette curieuse voiture qui a été adjugée 1.568.000 €uros dans une vente aux enchères organisée par RM-Sotheby en 2016 à Paris l’occasion de Rétromobile…
A moins que le nouveau propriétaire Français était un fou et un parfait idiot (qui d’autre achèterait 1.568.000 €uros, une voiture refaite à partir d’une épave)…, impossible qu’il ignorait que sa voiture trimbalait un f… pédigrée et avait été une épave (il y a de quoi rire) entièrement refaite “à neuf” selon ce qu’en écrivait RM-Sotheby dans son catalogue, (un extrait est repris ci-après)…
Effectivement, c’est une Enzo neuve sur laquelle ont été placé les plaquettes d’identification et le numéro de châssis de l’épave de l’Enzo rouge…, c’est l’oeuvre de Jean Todt grand manitou à la FIA et aux destinées de Ferrari qui a acheté l’épave de l’Enzo rouge, l’a fait acheminer chez Ferrari pour la faire détruire à 1000%…, qu’il n’en reste plus un atome de poussière…, et a fait fabriquer une nouvelle Enzo 100% neuve sur laquelle a été greffé l’identité de l’Enzo rouge, évitant ainsi une homologation hypothétique et les taxes…, Ferrari certifiant qu’il s’agissait d’une “restauration” et l’Enzo Ferrari peinte en noir a été vendue par RM Sotheby avec une description et une historique mensongère, ce qui est d’autant plus grave et malhonnête que Jean Todt est membre du Conseil Consultatif International de Sotheby’s…
L’acquéreur, un an et quelques plus tard a vendu l’Enzo en gré-à-gré à un important collectionneur français situé près de Saint-Jean de Luz…
“The Enzo presented here, chassis 135564, is a 2004 model that was originally finished in Rosso Corsa (DS322) and fitted with seats trimmed in Nero (VM 8500) leather with four-point harnesses and instruments in Rosso”.
“The car left the factory in Maranello in January of 2004 and was sold new to its first owner through Maranello Concessionaires in the U.K. on 12 February 2004. The car then made its way to the United States in 2006, where it was unfortunately damaged in a road accident”.
“The chassis was repaired and overhauled at the Ferrari Technical Assistance Service, where it was finished in a stunning colour combination of Nero Daytona over Rosso leather seats. The car was built with a handful of special features, including satellite navigation, a Bose stereo system, a reversing camera, power windows, and a rear spoiler in carbon fibre with ‘Enzo script’, adding a touch of luxury to the otherwise spartan interior. Currently, the car has only 2,500 kilometres on its odometer and has remained in Europe since its rebuild”.
“Furthermore, the car has been fully blessed and certified by Ferrari Classiche, confirming its authenticity in every way. Today, it remains in virtually as-new condition and is ready to be enjoyed on the open road.
Presented here is a very unique Enzo with a fascinating array of special features that were unavailable on any other Enzo built. Fully certified by the Factory, this is perhaps the most exclusive Enzo available today. It is a unique Ferrari without peers and one to be cherished and appreciated”.
https://www.rmsothebys.com/pa16/paris/lots/2004-ferrari-enzo/1078446
La Mercedes SLR grise a ensuite été localisée…, elle appartenait à Stefan Ericksson…, la police s’est alors rendue compte que Stefan Eriksson possédait une seconde Mercedes SLR et que chacune était immatriculée de même façon que les deux Enzo…, une avec des plaques US (en ce cas d’une banale Mercedes 190)…, l’autre en tant que SLR…, c’est alors de mes investigations que la CIA, via un membre de l’ambassade de Bruxelles, accompagné de membres de l’anti-terrorisme belge…, m’ont contacté et demandé de détruire tout ce que j’avais obtenu en reportage sur cette affaire…, m’expliquant que si je publiais quoique ce soit dans www.GatsbyOnline.com, je risquais d’avoir beaucoup de problèmes…
Le dénommé “Trevor” a été enterré (en deux morceaux) avec les honneurs militaires (sauf la tête disposant d’un autre ADN qui est restée dans le formol dans les archives frigorifiques de la CIA)…, le Yacht (qui devait devenir propriété du Gouvernement Américain puisque ce “Trevor” n’avait aucun héritier mais Yacht qui était sans aucune surveillance)… ET, le dénommé “Dietrich” ont disparu (corps et biens)… !
Donc, faisant fi de la demande de la CIA et des “autorités” belges…, j’ai continué mon enquête…, Stefan Eriksson s’est avéré n’être un voyou unidimensionnel, ce que divers journalistes de la presse américaine ont peint à grands traits…. spécifiant que ce qui avait fait “le succès” de Stefan Eriksson, c’est qu’il jouait à être plus grand que nature tandis que l’ébullition sybaritique que lui avait apporté ses richesses “délictuellement” obtenues, sa notoriété de multimillionnaire… et sa naïveté feinte… étaient le revers de l’arrogance et de l’excès qui a fait s’effondrer son monde.
Car si Stefan Eriksson n’avait fait qu’écraser une banale Porsche 911T, ou même une Lamborghini bas-de-gamme classique, au lieu d’une Ferrari valant plus d’un million de dollars, en sus qu’il en possédait une autre ainsi que deux Mercedes SLR…, il n’aurait pas attiré l’attention “mondiale” sur lui avec son accident stupide…, ce qui a finalement ébranlé la confiance de sa banque en Ecosse… et lancé une course internationale fiscale et policière avec multiples enquêtes, contre lui…., s’il avait roulé à 55 mi/h, au lieu de 190 mi/h…, il est peu probable que l’accident ait même bloqué le radar local de Los Angeles…, non, c’est son égo, sa vanité, sa personnalité grandiose qui ont hypothéqué son succès volcanique… qui, atteignant de tels niveaux absurdes, l’a fait imploser.
Eriksson était connu par la police suédoise comme étant “Tjock-Steffe”, “Fat Steve” ou, “The Banker”, par la foule locale dans la quatrième plus grande ville de Suède d’Uppsala, située à environ 60 km au nord de Stockholm…, il a débuté sa carrière criminelle avec des vols et une peine d’emprisonnement de trois mois en 1981, suivi en 1988 par un autre condamnation de trois ans et demi pour des faits délictueux liés à la cocaïne et aux armes…, au début des années 90, Stefan Eriksson est devenu le chef d’un groupe que la presse suédoise surnommait “Uppsalamaffian” (la mafia d’Uppsala ou Uppsala mob), responsable, avec son frère Peter, de crimes violents et très médiatisés rarement vus dans le pays.
Connu comme un playboy, il a souvent utilisé un bateau “de course en mer”, le Sea Ray de 1200 chevaux (890 kW), capable d’une vitesse maximale de 56 noeuds (104 km/h)…, il l’avait nommé “Snövit” (Blanche-Neige) et amarré sur une petite rivière au centre-ville d’Uppsala…, il conduisait une Mercedes 190 SL avec la plaque d’immatriculation “GEO” (en suédois, c’est prononcé similaire à l’argot cubain “llello” pour “cocaïne”, terme utilisé par Al Pacino dans le film “Scarface” de 1983).
Surnommé “Kanoninkasso” (collectionneurs de dettes Canon), son groupe mafieux prospérait en utilisant des menaces et de la violence…, s’établissant une réputation…, les frères Eriksson ont commencé à s’habiller dans des costumes coûteux et à organiser des réunions d’affaires dans des hôtels exclusifs de Stockholm… pour en finale frauder la banque suédoise “Giro Central” de 22 millions de couronnes, Eriksson et Peter Uf-Eriksson, ont toutefois été arrêté et condamnés en 1993, à dix ans de prison…, mais Stefan Eriksson n’a purgé que la moitié de sa peine…
Divers documents de la Cour montrent les deux frères Eriksson faisant irruption dans la maison d’un homme, détruisant ses biens et lui donnant des coups de poing à plusieurs reprises au visage…, puis menacant l’homme de lui couper les doigts s’il témoignait au tribunal… et Stefan a finalement enfoncé un pistolet dans sa bouche de l’homme… (La police suédoise a eu beaucoup de mal à trouver des personnes qui osent témoigner contre les frères Eriksson… surtout que le témoin principal a par la suite survécu à deux attentats à la bombe)…
En 2001, Eriksson a rejoint la société britannique Gizmondo, qui avait l’intention de rivaliser avec Nintendo et Sony pour le marché des jeux vidéo portables…, le salaire d’Eriksson en 2004 s’élevait à 1,100.000 million de livres Sterling annuels, avec des primes mensuelles d’un montant de 145.000 livres Sterling et une allocation d’automobile de 5.000 livres Sterling par mois…, dans une tentative de promouvoir le produit, en 2005, Stefan Eriksson a participé aux 24 heures du Mans, il y est arrivé dans une Enzo Ferrari grise et est entré en course dans une Ferrari 360 Modena GTC commanditée par Gizmondo, mais s’est retiré pendant la matinée avec des ennuis mécaniques…
Puis, en octobre 2005, un journal suédois a révélé des irrégularités dans les affaires de Gizmondo et le passé criminel de certains membres de la direction, particulièrement Stefan Eriksson qui venait de subtiliser/utiliser 300 millions de dollars à son seul profit, impliquant dans divers litiges : Swedish Ogilvy Group…, MTV… et l’ancienne équipe de Formule 1 Jordan Grand Prix…, Stefan Eriksson a alors “officiellement” pris le contrôle de Gizmondo et est parti s’installer dans la villa la plus luxueuse de Bel-Air près de Los Angeles, en Californie pour un lancement de Gizmondo aux Etats-Unis.
Le 6 avril 2006, six semaines après le crash de l’Enzo Ferrari rouge, faisant fi des menaces de la CIA…, la police et le FBI ont fait une descente dans la maison de Stefan Eriksson située dans le riche quartier Bel Air (Los Angeles-Californie)… et l’ont arrêté pour possession d’armes, vol de voiture, conduite avec facultés affaiblies, possession de cocaïne, fraude aux immatriculations, importations non-déclarées, escroqueries diverses et détournement de fonds…, il manquait le détournement de cadavres et les meurtres ou assassinats, mais le Procureur manquait de preuves probantes et irréfutables…
“J’ai reçu un coup de téléphone disant que la maison de Stefan était encerclée et attaquée par les Shérifs du comté de L.A., le FBI et Interpol”, se souvient mon ami Anthony du jour où la fête s’est finalement terminée… “Alors je me suis précipité, c’était à 100 mètres de chez moi…, j’ai pu entrer avec ma carte de presse du “Los Angeles Chronicles” et j’ai vu Stefan Eriksson au milieu du couloir, menotté à une chaise, avec des policiers armés qui le gardaient, il était brisé, je ne l’avais jamais vu aussi pathétique”…
Stefan Eriksson a du faire face à la justice en furie, le Procureur exigeant 140 ans de prison…, il y avait de lourdes charges, même le Fisc s’y était mis…, le procès du 3 novembre 2006 a été mis-à-mal pour cause de “Jury dans l’impasse” (un 10-2 en faveur de la condamnation)… et Eriksson a finalement accepté “une négociation de plaidoyer”, c’est typiquement américain, façon justice de Cow-boys…, Eriksson était défendu au procès par Jim Parkman, qui avait représenté avec succès l’ancien PDG de Healthsouth : Richard Scrushy…, Stefan Eriksson était également défendu par le plus brillant partenaire du cabinet d’avocats Parkman : William White…, le procureur de Los Angeles était Alec Rose…., les avocats d’Eriksson ont profité de cette situation ubuesque plaidant contre deux chefs d’accusation de détournement de fonds et un chef d’accusation de possession illégale d’armes à feu… et, en échange, outre la confiscation de tout ses biens et avoirs : maisons, voitures, sociétés… jusqu’à ses vêtements personnels…, il n’a été condamné qu’à trois ans de prison avec expulsion définitive et irrévocable des USA, en finale…, il faut svoir que la confiscation portait sur environ 300,000.000 millions de US$…, ce qui fait cher la balade en Enzo Ferrari…
Il a toutefois été libéré de prison le 21 janvier 2008 et déporté en Suède, mais sa liberté a été de courte durée…, le 30 mars 2009 (un peu plus d’un an après sa libération et son expulsion des USA), Stefan Eriksson a été arrêté à Stockholm (Suède) pour extorsion, agressions diverses avec circonstances aggravantes et vols divers, également aggravés par des préméditations établies…
Stefan Eriksson, qui se croyait “tiré d’affaire”, aidé par sept autres personnes était illégalement occupé à se renflouer en escroquant une femme nommée Daniela Kovacs dans l’intention d’acquérir illégalement des objets d’art, des appareils électroménagers, des meubles, des vêtements, des chaussures, téléviseurs, consoles de jeux vidéo et bijoux d’une valeur totale de 1 millions de couronnes (un peu plus 100.000 US$), une affaire MINABLE qui est considérée légalement comme un crime en Suède, en raison du montant volé (le montant doit être supérieur à 1 million de couronnes)…, une charge ridicule en rapport des sommes faramineuses qui avaient été brassées par Eriksson.
Dans les journaux Suédois, le petit ami de Daniela Kovacs a été désigné comme organisateur de l’entourloupe… et comme co-auteur de la minable escroquerie par la justice Suédoise…, le dit petit ami de Daniela Kovacs n’était nul autre que l’ancien compagnon et frère d’armes (sic ! eu regard au trafic d’armes et de cocaïne retrouvés et confisqués aux USA dans l’affaire de la police de la vallée de San Gabriel qui n’était qu’une société d’ambulances et de transports d’autos accidentées) de Stefan Eriksson…
Il se nommait Peter Uf-Eriksson, était le frère de Stefan Eriksson… et dirigeait le groupe dénommé : “La mafia d’Uppsala”, qui réalisait les basses-œuvres de Stefan Eriksson…, il s’est avéré être le co-auteur de la disparition (du meurtre ou de l’assassinat) du fameux Trevor, puis de celle de son Yacht (revendu à un milliardaire Chinois)…, et du dénommé “Dietrich” dont c’était vraisemblablement la tête disposée (stupidement) sur le corps (en deux morceaux) de Trevor…, c’était aussi l’un des deux hommes qui se sont présentés prétendument comme agents du département de la Sécurité intérieure (CIA) après le crash de l’Enzo Ferrari…, d’abord auprès de la police de Los Angeles, ensuite auprès de moi et des autorités (sic !) belges qui se sont fait duper.. !
Le 10 juillet 2009, Stefan Eriksson a été reconnu coupable des charges invoquées, mais toujours pas des meurtres ou assassinats sous prétexte qu’on ne peut juger quelqu’un qui a déjà été jugé pour les mêmes faits…, même si Stefan Eriksson n’avait pas été jugé et condamné aux USA pour cela…, il a donc bénéficié d’une erreur… et n’a été condamné en conséquence qu’à 180 mois dans une prison Suédoise à sécurité maximale.
Peter Eriksson a disparu…, mais l’affaire ne s’est pas arrêtée ainsi…, dans le fatras des meubles et archives de Stefan et Peter Eriksson, la police Suédoise avait saisi du matériel, ordinateurs, téléphones portables, des cassettes, des CD’s et des consoles de jeux : Gizmondo, bien sûr… et la police Suédoise a eu l’idée d’écouter les cassettes et CD’s “au cas où ?”…
L’histoire de Gizmondo s’est ainsi avérée n’être une adaptation moderne de “Wall Street” de la fable : “Death in Téhéran”…, seulement au lieu d’un coursier arabe du sang le plus pur livrant la mort à la porte du protagoniste…, dans le cas de Stefan Eriksson, c’était une Ferrari Enzo brisée en deux…, mais le résultat restait le même: “Plus on essaie de distancer son destin, plus on y va”…, l’affaire est donc repartie, un des enquêteurs de la police Suédoise a pu ainsi dire à Stéfan Eriksson :
– “Tu dois être vraiment stupide, tu étais méga-riche, ton affaire, Gizmondo, te rapportait des millions à la pelle… et voilà qu’au lieu de te la couler douce, tu achètes des Ferrari et des Mercedes de plus d’un million de dollars pièce, tu ne les payes pas totalement, voire pas du tout, ce qui est stupide quand on a tant d’argent…, puis tu flambes avec des putes, tu fréquentes la mafia de ton frère, tu exploses ta bagnole de mac d’un million de dollars que tu conduis à près de 200 miles p/h, ivre, cocaïné à mort…, avec un pistolet chargé sous ton siège et de la cocaïne dans le coffre, plus des documents que tu n’es pas censé avoir, comme un insigne de la police… De plus tu as créé avec ton frère une fausse affaire d’ambulances et de transports pour camoufler un réseau de cocaïne… Tu n’es qu’un mafieux… Tu n’es pas un citoyen américain, tu n’as jamais eu de visa, tu as un casier judiciaire chargé… Tu es tellement stupide que tu pensais pouvoir t’en tirer avec tout ça… Et le pire, c’est que ton frère a filmé le tout, toute la nuit, avec une pute à son coté… La drogue, l’argent black en gros sacs, 200 kgs de cocaïne… en ce compris la course façon Cannon-Ball cause du décès de trois personnes, dont Dietrich et Trevor… tes amis…. Comment est-ce que tu es aussi stupide?”…
Ce à quoi Stéfan Eriksson, hagard à répondu :
– “Pardonnez-moi, je demande le pardon, qu’est-ce que je risque de plus après ma peine en Suède ?”…
– “La prison à vie, pauvre cloche, parce que nous avons l’enregistrement vidéo, mec, réalisé par ton connard de frangin… et mieux encore, je peux te le montrer…”
Pendant des jours, je suis resté en attente d’un appel d’un de mes contacts qui m’avait informé de ce rebondissement… et comme les jours s’étiraient en silence, je suis devenu de plus en plus sceptique quant à l’existence de l’enregistrement : Peter, le frère de Stefan Eriksson aurait-il pu filmer toute leur nuit de débauche ainsi que la course façon “Cannon-Ball”, puis le sauver…, emporter les deux parties du corps de Trevor, se faire passer pour lui auprès d’une automobiliste… et le placer le corps sectionné dans le Yacht de celui-ci avec sans doute la tête de “Dietrich”…, est-ce qu’il avait été à ce point imprudent, ou d’une rare audace et ingéniosité ?
De nombreuses conversations avaient été nécessaires avec mon contact bien introduit auprès de la police Suédoise pour me prouver l’existence de cet enregistrement…, mais j’ai finalement reçu un appel d’un policier Suédois m’invitant à un rendez-vous… et une semaine plus tard, j’étais assis à la réception d’un hôtel au centre de Stockholm…, ce policier ayant à contrecœur accepté “de le jouer” (le CD) pour moi… et donc la rencontre dans ce bâtiment art déco était un moment exceptionnel.
Il est arrivé, il n’était toujours pas clairement convaincu qu’il devait mêler “un étranger”, qui plus est possédant un site-web archi-connu… à la connaissance du contenu de cette vidéo, mais “ON” lui avait dit de s’exécuter…, alors il m’a conduit au fil de plusieurs couloirs dans une pièce aux fenêtres dont les lourdes tentures étaient fermées…, il a glissé un DVD dans un lecteur et s’est assit à côté de moi pour regarder via un écran TV.
De l’intérieur d’une voiture, une horloge indique 5:39 du matin sur l’affichage lumineux de tableau de bord.
L’odomètre marque 192 miles P/h…, le conducteur est en 5ème vitesse… et le cheval au galop de Maranello est luminescent derrière le compteur de vitesse.
Nous sommes dans une Ferrari Enzo noire…
À travers le pare-brise, nous pouvons voir une autre Enzo, rouge, sur la Pacific Coast Highway pas loin de Malibu… et une jeune femme rigole comme une écolière en chaleur.
– “Nous sommes James Brown, chienne!”…, quelqu’un jappe dans un épais accent irlandais…, le policier me dit que c’est la voix de Trevor Karney, un Irlandais qui travaillait pour Stefan Erikssen…, la police irlandaise a communiqué des renseignements à la police Suédoise sur son ADN…
Une voiture de police apparaît soudainement venant de la direction opposée.
La seule chose qui évite à l’Enzo d’être ciblée par le radar est à ce moment précis le passage d’un camion U-Haul qui obscurcit complètement sa vision…
C’est un chronométrage obscène…
Normalement, on dirait qu’ils ont eu de la chance de ne pas avoir été pris au radar…, mais sachant ce qui va se passer à l’horizon, on se demande comment les choses se seraient déroulées si elles avaient été arrêtées alors… et là…
-“Mets-toi à l’aise pendant quelques minutes, ne me suce plus le gland, pouffiasse, il y a toujours beaucoup de policiers ici”, prévient la voix irlandaise en passant face au Surf Hôtel, devant une Mazda Miata argentée.
Ils prennent alors d’assaut la colline en direction de l’Université Pepperdine…
Le vent hurle de plus en plus fort…
Les mouvements de la main de la passagère partent en tous sens comme une navigatrice de rallye…, alors qu’une fourgonnette essaie désespérément de s’écarter à temps.
Oupssss…, c’est passé au millimètre, le conducteur est cinglé…
– “C’était au moins à 200 [mph]!”… hurle celui qu’on m’a dit être Trévor…: “C’est ‘enfer Fuh-king“…
Soudainement, il y a une brève observation de type fantôme…, on se trouve à coté de l’Enzo-Ferrari rouge…, une image de quelques secondes de Stefan Eriksson… il est plié de rire dans l’Enzo Ferrari Rouge, penché…, le crâne écrasé contre la fenêtre et tirant la langue…, il porte un maillot de corps thermique gris à coutures rouges…, ses cheveux sont coupés courts, encerclant son cou, il y a sa fameuse chaîne en or, pas un collier, mais une chaîne faite d’or, le genre utilisé pour cadenasser les vélos.
Alors que l’horloge du tableau de bord indique 6h04, le matin s’est cassé et le ciel est d’un pourpre profond, il n’y a plus de goudron noir…, à la lumière, se détachent des silhouettes de palmiers qui émergent de chaque côté de la route…, le V12 de 6,0 litres hurle bruyamment derrière le siège de la camérawoman… et le compteur de vitesse est en train de re-taper à une vitesse effrayante : 185, 190, 196, 200 Miles p/h…
Ensuite, la caméra se concentre à l’avant à l’approche d’une camionnette grise à la droite… qui est dépassée comme si elle était garée.
Des petites bosses pressenties sur la route en suite d’un panneau de limitation à 35 Miles p/h secouent violemment la caméra…, et donc l’Enzo Ferrari…, c’est la prémonition de ce qui va arriver.
C’est comme une scène de film d’horreur, Trevor monologue, auto-absorbé…
– “Il s’agit d’une zone à 35 mi p/h…, je suis déjà passé à 120 milles ici… et je ne suis jamais allé au tribunal pour ça”, rit l’Irlandais…, ajoutant : “Ça a juste marché pour moi”, plaisante-t-il, complètement inconscient de l’ironie froide avec laquelle la Ferrari rouge sang accourt derrière l’Enzo noire…
T-moins 90 secondes jusqu’à la catastrophe complète…, il y a quelque chose d’inconfortablement pervers à regarder, ce CD, c’est comme du voyeurisme morbide !
La Ferrari est secouée, vibrant rapidement, c’est dangereux et déséquilibré… il y a un caquetage joyeux à l’arrière-plan, le rire nerveux de deux imbéciles qui ne s’amusent pas fiévreusement, mais qui essayent plutôt de remplir leur cœur trépidant de courage… et jusqu’à la fin, ils doivent être convaincus qu’ils sont lui le roi et elle la reine du monde…, ne se tirent-ils pas de toutes les situations avec Stefan et son frère, le gang Erikssen : les vitesses létales, les détournements de fonds, les extorsions, les drogues, les femmes, le monde ?
A droite, l’Enzo rouge coupe soudain la route devant l’Enzo noire… et à gauche apparaît une Mercedes SLR grise qui klaxonne…, c’est comme un spectre qui apparaît le long de cette route côtière sombre, dans les collines perdues de Malibu…
Même à 200 miles par heure, l’élégante machine italienne rouge trouve encore de la ressource pour accélérer… encore…, encore…, encore…, même en vidéo, je peux sentir les forces “G” dans mon intestin…, même en connaissant l’avenir, je ressens leur sens de l’invulnérabilité, leur stupide confiance…, il est 6h08…
Soudainement, l’Enzo rouge décolle…, elle a tapé on ne sait quoi…, sans doute un poteau de signalisation…, elle virevolte, elle rebondit sur le rail “de sécurité”… une glissière effrayante et un bruit sourd.., un souffle d’air, un flou de lumière….
– “Shit… Stefan à tapé… J’espère que lui et ce connard de Dietrich vont s’en sortir, son frère Peter dans la Mercedes SLR va sûrement s’occuper d’eux, je ne peux m’arrêter à cause des immatriculations, shit, shit et shit”…
– Soit cool Trevor, mon trésor, roule moins vite maintenant”…
Ensuite, il n’y a que du statique… et le silence…, la jeune dame a coupé la caméra, ou est-ce son Smartphone… ?
Tout est fini maintenant, l’affaire est limpide…, Trevor s’est enfui avec “sa pute”…, c’est Peter Eriksson qui a fait immédiatement le ménage, ce devait être “Dietrich” qui était le passager de l’Enzo Ferrari rouge qui a été sectionné en deux (premier ADN dans l’habitacle)…, puis Peter Eriksson a du venir je ne sais où liquider Trevor (second ADN, le corps également sectionné retrouvé dans le Yacht)…et la fille aussi… et la tête ?…
C’est qui, la tête ?
L’effondrement de Gizmondo, œuvrant en marge de toute légalité, est une débâcle en cause d’un stupide accident… avec des meurtres en prime…, c’est ce qui a détruit une société multinationale florissante en escroquant des centaines de millions de dollars auprès d’investisseurs niais…, des mises à jour supplémentaires seront nécessaires quand on retrouvera Peter…