Ferrari, le trucage officiel des essais “usine“…
J’étais, le week-end dernier, en plein swing avec mon pote Guy, que je fais apparaître de temps à autre dans mes histoires dont je me passerais bien de les écrire… et soudain, j’ai ressenti un besoin fort naturel, conséquence de tout ce que nous avions bu en chantant les filles du bord de mer au teint si clair qui étaient hospitalières… et, avisant une assez pitoyable bagnole rouge, j’ai pissé dedans…
J’ai été applaudi par quelques olibrius qui se sont permis de faire de même, sans pourtant réussir à la remplir complètement…, ça m’a fait un bien fou, un vrai soulagement qui a marqué le cuir délicat des sièges, que même ça faisait des bulles et dégageait un peu de fumée.
M’apercevant, que c’était une Ferraillerie, j’ai pleuré de bonheur, que j’aurais même eu envie de chier dessus…
Vous inquiétez pas, les mâles et femelles de chez Ferrari en feraient autant dans une Excalibur si une venait se garer dans le parking de l’usine, ces gens n’ont aucun respect pour les Excalibur, même pas pour les Corvette ni les Porsche… et quand ils voient une Lamborghini passer à portée d’un jet de vomi, ils se lâchent…, c’est comme ça, que pépère Enzo à durablement marqué les esprits de façon scatologique à force de pêter plus haut que son cul… et c’est resté comme une marque de fabrique.
Rentrant dans le bar à putes, je me suis laissé aller à raconter mes exploits et j’ai dit que c’était vraiment tout bonheur, sauf qu’un bellâtre m’a brandi sa carte de journaleux de je ne sais plus quel merdias sous le nez, en gueulant que c’était une bagnole de presse et qu’il l’avait décapotée avant de rentrer dans le bar pour un besoin urgent…
Les olibrius qui, entretemps, avaient fini de pisser eux aussi dans la bagnole, sont alors également entré dans le bar pour recharger leur vessie en beuglant des insanités dégueulasses, ponctuées d’un refrain en choeur “On a pissé dans une Ferrari et on va retourner chier dessus”…
Les putes ont dit qu’ils pouvaient le faire, vu que le journaleux était radin question champagne… et en finale, tout est parti en couilles…, c’est logique !
Reste avec moi, toi qui me lit, ça pourrait prendre un certain temps pour jouir…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=725&cat=auto
Ma passion pour les Ferrailleries dure depuis que Jacques Swaters (qui est mort raide il y a quelques années, sans laisser de traces ni de grands souvenirs auprès de ceux qu’il a faisandé), m’avait dit que si je n’étais pas d’accord de payer la valeur d’une BMW 2002 Turbo pour les 8 bougies et les 5 litres d’huile de l’entretien de ma 308 GTB plastique, je n’avais qu’à aller pisser…
C’était dans les années ’70, et ce mec raffiné, érudit-philousophe qui n’avait jamais vu un dictionnaire de sa vie, était persuadé que Molière était un hôpital et Victor Hugo une avenue…, mais question d’enculades, c’était un champion, que même pépère Enzo en avait du respect…
J’ai, suite à ça, liquidé mes Ferrari à des cons qui ne savaient pas (ne se doutaient pas non plus) qu’ils allaient vivre l’enfer…, que même que j’ai été salaud moi-même en ne leur disant pas que ces bagnoles coûtaient la peau des fesses et n’avaient que des problèmes qui obligeaient à venir enrichir Jacques Swaters (et d’autres clones comme lui), qui, devenant de plus en plus riche au fur-et-à-mesure que le nombre de crétins inféodés grandissait, s’imaginait devenir comme un omnipotent génie…, alors qu’il se transformait en prétentieux pathétique, fier-à-bras…
Ses ouailles étaient aussi pires, mais quasi toute cette tribus a été décimée par le sens inexorable de la vie qui est de mourir à la fin de notre histoire !
Bref, ensuite et suite à tout cela (entre autres folies), je suis devenu l’éditeur le plus lu d’Enzo qui se faisait envoyer mes magazines en super express dès que je dézinguais une de ses turlutes…, l’apothéose survenant avec l’affaire Favre, reconstructeur de Ferrari-GTO sur base de 250 et 330 GT… qui, à l’époque, ne valaient que dalle, nada, des biscottes !
Mais bon, c’est vieux tout ça, Favre à gagné le procès que Fiat-Ferrari lui a fait, mais dès qu’il a palpé le pognon, il s’est fait suicider d’une balle dans le dos tirée à deux mètres…, depuis, pépère Enzo est mort de mort, Ferrari a été racheté… et les nouveaux Maîtres ont amélioré ce qui méritait de l’être, c’est à dire presque tout…
Moi, je m’en foutais totalement, vivant mon époque Corvette, mais en 2007 j’ai appris que Ferrari fabriquait des Ferrari spécialement pour les essais des journaleux triés sur le volet, c’est-à-dire ceux qui disent du bien des Fiat et des Alfa et des Maserati et de je ne sais quoi d’autre qui fait partie du groupe…, le principe étant que le vrai journaliste intègre qui écrit ou qui dit ce qu’il pense vraiment, paf !…, il devient persona non grata, indésirable, exclu…, mais il en était qui disaient sur l’oreiller, que ça devenait difficile d’écrire positivement de voitures de plus en plus merdiques !
Un journaleux qui écrit ça et c’est l’excommunication immédiate et définitive…, fini les voyages au long-cours, les cadeaux, parapluies, casquettes et ordis, ainsi que les fardes de presse qu’il peut revendre à la douzaine chez des revendeurs de catalogues dans les shows de bagnoles…
Mais comme ça se propageait comme le cancer d’une tôle d’Alfasud pré-gangrénée de rouille, le choix “Ferrarien” était soit de voir les journaleux disparaître tous, soit de préparer des Ferrari de presse, spécialement fiable pour supporter des essais…
La pourriture s’était fixée depuis de trop nombreuses années plus tôt dans ce jeu de dupes…, l’usine s’est donc dotée d’une équipe ne devant s’occuper que des tests sur le circuit de l’usine, également chargée d’optimiser les Ferrari d’essais pour obtenir les meilleures performances imaginables, le tout avec l’encadrement d’un personnel “relation-presse”, formé aux arcanes de la psychologie des masses, car les chiffres sont publiés dans les merdias….
Sous une fausse identité, j’ai pu tester ce nouveau service, qui m’a invité à une semaine de relaxation “à la plage”, hôtel compris, avec péripatéticiennes spécialisées en chambre, tout payé, frais et extras inclus… et test d’une 599 GTO pendant une journée.
Sournois, j’ai profité un max… puis j’ai écrasé la voiture, le chef du service presse se retrouvant comme un gland décapuchonné, tandis que le bolide retournait à l’usine pour réparations.
C’est triste à dire (à écrire), mais l’extase de conduire une nouvelle Ferrari est maintenant presque toujours éradiqué par la douleur de faire face à l’organisation usine… , alors, pourquoi ai-je pris la peine de te dire (de t’écrire) cela, toi qui me lis avec l’avidité prépubère d’un ahuri qui s’ignore ?
Parce que je suis énervé avec tout ça maintenant…, c’est devenu hors de contrôle…, au point qu’il sera bientôt, pour les lecteurs de magazines et sites-web automobiles, inutile de croire ce qu’ils lisent sur les essais de Ferrari réalisés par les voies habituelles (les voies du Saigneur le sont), parce que c’est truqué…
Bref, c’est un copain déjanté comme moi, Chris Harris, œuvrant au sein du magazine anglais Autocar, tout en étant chroniqueur chez Jalopnik, qui m’a informé que la 599 GTB qu’il pouvait essayer pour un essai routier, n’avait plus que l’aspect extérieur identique aux autres 599 GTB vendues aux couillons qui veulent se la pêter grââââve…, si on réalise l’essai vidéo d’une nouvelle Jaguar sur YouTube…, 20 personnes la regardent…, mais faire la même chose pour une 430 Scuderia… et 500.000 tifosis regardent.
Comme n’importe qui avec un demi-cerveau, j’ai voulu couper un peu de mou, parce que Ferrari c’est la marque de voiture la plus rapide et célèbre de toutes… et le fabricant de voitures que tout le monde vénère comme Jésus.
Tous les journaleux qui se prosternent devant Ferrari sont des manipulateurs en conneries, ils savent que leurs lecteurs-beaufs sont prêts à accueillir leurs cargaisons de conneries… ce qui assure la continuité d’un système consumériste.
Pour ma part, je n’ai heureusement jamais plus à faire face à la machine de communication (lobotomisation) devenue folle de Ferrari (et d’autres) qui ment au sujet de tout, pliant les règles déontologiques pour obtenir ce qu’elle veut…. et c’est tout aussi bien d’être indépendant, parce que je ne pense pas que je vais être invité à revenir à Maranello dans un avenir proche…, d’autant que la question qui se pose est simple : “Jusqu’à quel point cela va-t-il continuer ?”…
Honnêtement, je ne sais pas par où commencer…, ni si on peut permettre une certaine marge de manœuvre de l’usine puisque le mensonge est le propre de l’homme (comme le rire), mais selon mon ami, toutes les limites imaginables sont dépassées…
Une Ferrari réservée à la presse a été chronométrée par Chriss Harris (Autocar et Jalopnik) deux secondes plus rapide sur 400 mètres que la voiture d’un client qu’il a également testé : même jour, même heure, dans les mêmes conditions, sur le même circuit.
Ferrari ne veut pas admettre que ses voitures de presse sont spécialement préparées, mais a le culot de les présenter au public via les grands magazines européens : en binômes cachés…, une pour le test en ligne droite, l’autre (avec les mêmes plaques et détails) pour les virages et les exercices de “manutention”.
Parce que, en finale, ce qui arrive quand un beauf-crétin achète une Ferrari, persuadé de la réalité des reportages/essais…, c’est que Ferrari ne livre pas deux voitures préparées pour des usages différents…, pour le prix d’une…, non…, ils vendent seulement une voiture…
Dans toute autre industrie, cela ne serait pas autorisé à se produire…, ce tout pue, c’est malhonnête, et quasi-tous les journaleux et merdias automobiles jouent le jeu de Ferrari, parce qu’ils ont trop peur de ne plus être invité à conduire la prochaine nouvelle Ferrari !
Mon ami anglais est allé à Maranello afin de discuter de toutes ces conneries de triche, soulignant que les voitures essayées ainsi n’étaient pas représentatives de ce que le client pouvait obtenir à conduire et à acheter, il s’est fait jeter !
Et c’est là l’essentiel : Comment baiser sans devenir paranoïaque si on vous a collé en tête l’image d’une normalité qui affiche un pénis de 30 centimètres, alors qu’avec 20 vous pensiez être bien monté ?
Je veux dire que c’est comme si, en fonction de votre propre communication, vous n’êtes un leader incontesté de la baise qu’en affichant un pénis de 30 centimètres…, c’est comme si Ferrari n’est à ses yeux, le meilleur fabricant des meilleures voitures de sport dans le monde, que si elles gagnent à tous les coups, partout…
Ce que Ferrari fait clairement, c’est une stratégie visant à gagner chaque épreuve à tout prix…, ce qui est finalement contre-productif, cela sape complètement le travail de ses propres ingénieurs…. et que disent-ils que Ferrari n’est disposé à prêter une voiture pour un essai à un magazine, que si un ordinateur portable peut être branché à disposition d’une équipe dédiée spécialement, qui a besoin de passer plusieurs jours sur la piste d’essai désignée pour préparer la voiture ?
Ils disent que c’est complètement fou, un comportement qui semble encore pire lorsque les marques rivales réalisent un meilleur temps que leur voiture… et, que l’essai est alors reporté avec rien de plus qu’une suggestion polie, obligeant le journaleux (aux ordres) à revenir une semaine plus tard.
Il y a quinze ans, si “votre” 355 n’était pas aussi rapide que le fabricant l’affirmait, vous pouviez donner un mal de tête épouvantable au concessionnaire…, car il lui était impossible d’atteindre les performances de la voiture modifiée spécialement pour les essais-presse…, pleurnicher au club local des propriétaires de Ferrari non plus d’ailleurs.
Aujourd’hui, vous vaporisez votre message dans le monde entier et tous les bougres qui lisent et décortiquent savent tout à ce sujet en quelques minutes.
Quand Jacques Swaters à acheté une Ferrari de collection volée aux USA, en toute connaissance de cause puisqu’il a immédiatement changé les plaquettes d’identification et le numéro de châssis, cela s’est su immédiatement : je l’ai publié et le plus grand forum de ferraristes au monde : Ferrari-chat, a republié mon article dans les 10 heures !
Donc, quand mon ami d’Autocar a réalisé l’essai d’une 430 prêtée par un propriétaire lambda parce que Ferrari ne voulait pas lui confier la même voiture d’essai, il a été doublé en ligne droite par une Porsche GT2 et une Lambo LP 560-4, en dépit de tous les chiffres officiels d’essais routiers Ferrari suggérant que la 430 était plus rapide que la comète de Halley…, les forums sont devenu fous et certains propriétaires ont à juste titre estimé qu’ils avaient été roulés car leur voiture ne correspondait pas à la voiture “officielle-Ferrari” dont ils avaient lu l’essai dans tous les merdias aux ordres.
Quelles sont les lois établies par Ferrari ?
– En dehors de la piste d’essai Ferrari, il est expressément interdit de conduire une Ferrari d’essai sur route ouverte…
– Il est totalement interdit de conduire d’une manière qui n’est pas celle que l’usine prescrit…
– Sans la permission de l’usine, rien n’est autorisé…
Donc, c’est comme si un client qui veut conduire sa voiture, doit demander à l’usine s’il lui est permis de conduire la voiture ?
Je serais presque tenté d’acheter une F12, juste pour le plaisir de téléphoner à Maranello tous les matins en demandant si je peux aller déposer mon enfant à l’école.
Toujours est-il, sans rire, lorsque j’utilise personnellement la ou les voitures de divers propriétaires pour réaliser des reportages et des tests de comparaison, Ferrari déteste absolument cela, même si par impossible je me laisserais aller à écrire des choses gentilles (gag !)… Ferrari est même activement intervenu à plusieurs reprises quand j’ai demandé à emprunter une Ferrari récente à son propriétaire.
Honnêtement, les merdias sont dangereusement proches d’être totalement obligés de soumettre les articles ou il est question de Ferrari…, tout est de plus en plus validé par le bureau de presse Ferrari avant qu’ils ne soient libérés, ce qui, bien sûr, a toujours été le cas dans certains magazines…
Le contrôle s’est encore aggravé pour le lancement de la FF il y a quelques années, les journalistes ont du envoyer leur article préalablement à la publication, sous peine d’être définitivement exclus à vie des essais officiels Ferrari…, comme si c’était une question de vie ou de mort, le monde des supercars est assez peu sérieux !
Bien sûr, les pressions mises en place pour arrêter mes commentaires sur les Ferrari, est, pour moi, devenu un sport encore plus palpitant que d’en conduire une… et durcit tout simplement ma volonté !
Cette vidéo résume assez bien l’usage quasi exclusif d’une Ferrari…, elle est tellement inutile en usage quotidien, particulièrement en ville (circulation, parking souterrains, casse-vitesse, entrées et sorties de garage avec dénivellations trottoir/chaussée…, quoiqu’elle est tout aussi inutilisable sur toutes les routes ou la vitesse est limitée, qu’exceptés les fabuleux animateurs de Top Gears (et moi sur GatsbyOnline), strictement personne n’a jamais essayé de Ferrari en ces situations réelles de vie quotidienne…
Et ne croyez pas que les Ferrari sont à l’aise dans des cités friquées comme Monaco…, les rues y sont toutes aussi quasi-impraticables pour les Ferrari, sauf à se placer sur la place m’as-tu-vu du Casino…, un vrai délire !
Donc, cette vidéo résume le seul usage possible d’une Ferrari, sur un circuit fermé pour y faire des zigzags débiles en tentant de la maintenir sur la piste dans des dérapages pathétiques qui usent les pneus pour le seul plaisir de claquer son pognon de la manière la plus imbécile qui soit…
Ca ne sert à rien d’autre, car après, la voiture retourne mourir lentement dans un garage en attente d’un autre coup de folie de son malheureux propriétaire, qui, lassé, finit par la vendre à un autre illuminé qui lui, n’a pas les moyens d’en acheter une neuve… et ainsi de suite…
Rien de tout cela ne fait aucune différence pour Ferrari qui survole mes critiques, de même que les tifosis ne peuvent admettre que j’écrive que trop souvent les Ferrari sont des ferrailleries surcotées…, mais j’en ai assez de voir les journaleux dissimuler ce qui se passe, au point que je ne veux plus être propriétaire d’une Ferrari.
Ceci ressemble sûrement à un coup de gueule bien déprimant…, je vais donc m’arrêter là…, rappelez-vous tous ces trucs lorsque vous lirez un essai comparatif dans un magazine…