Ferrari 550 Maranello Camionnette…
J’en tiens une, elle ne m’échappera pas, d’autant qu’il n’échappe à personne que je les tiens en piètre estime. Toutes… Voyons les choses en face : à chaque fois c’est abominable, interminable, pénible, pas drôle. A l’époque de leurs débuts, déjà et encore plus aujourd’hui. J’étais bon, heureux et naïf dans mon entrée en scène de l’aventure fantastique et néanmoins rocambolesque qu’est cette putain de vie “à-la-con” au mitan des années ’70. C’est sur Ferrari que des voix m’ont conseillé de me laisser aller.
Sachez en effet que dans 90% des cas, je n’ai pas agi comme les “gentils journaleux de sévices” qui racontent tout le bien possible imaginé pour être réinvité pour d’autres “essais” (pas en libres parcours mais via des tours de manège accompagnés), tandis qu’agissant en véritable fou mordu de bagnoles dingues et atypiques, j’achetais mes voitures et je tentais de circuler avec elles… Je les réparais, les entretenais (c’était ruineux et vain) payais taxes et assurances ainsi que l’essence et les couts (gigantesques) puis en finale tentais de les revendre. Chaque voiture fut une aventure quasi folklorique !
J’ai ainsi vécu des périodes hilarantes et d’autres cauchemardesques, j’ai été victime d’un nombre gigantesque et ahurissant d’escrocs, de crapules, d’imbéciles, d’ahuris… J’ai pu ainsi et aussi enquêter sur des magouilles de toutes sortes, des plus basiques jusqu’aux plus sublimes, orchestrées parfois par les plus grandes maisons d’enchères et leurs habituels clients spécialistes des carambouilles et délits fiscaux… C’est la somme de tout cela, pas loin de 50 années y passées, qui m’a apporté une vraie expérience que je m’amuse à vous raconter avec beaucoup d’humour et pas du tout de manière ampoulée façon “publi-reportage”… Ceci mis au point, sachez que je me f… totalement du tiers et du quart, je le fais pour mon bon plaisir, qui m’aime me suive !
L’histoire que j’ai vécue tout du long jusqu’ici, où je tapote un Nième texte forgé par mes souvenirs d’épouvante post-pubères dans mon “cher journal intime” de baroudeur qui commence sur le tard à fatiguer d’être devenu un chasseur de dinosaures, concerne une vieille Ferrari 550 Maranello recarrossée et restaurée ! Je n’ai pas découvert avec elle l’existence d’une amulette sacrée protégeant le monde des forces du mal, un talisman rigoureusement indestructible, sauf pendant un jour tous les cent ans où là, éventuellement, les choses peuvent se gâter si, par exemple, pépère Enzo sort de sa tombe et décide d’appeler ses créatures, momies, monstres et tifosis pour déverser de l’huile sanctifiée sur la gueule des impies !
Chaos et cris de goules déferlent alors dans les Blogs et je dois tout mettre en œuvre pour leur barrer la route dans un équilibre parfait entre descriptions cliniques habiles et mise en avant des dernières pitreries sous les hurlements des défenestrés qui piaillent sous un clair de lune : tout y est ci-après, en quantités astronomiques, balancé à un rythme effréné et traversé de répliques démentes. A lire absolument si vous avez moins de 15 ans. A ne rater sous aucun prétexte si vous les avez dépassés depuis longtemps…
J’ai eu le courage et l’inconscience d’évoquer plusieurs fois par le passé avoir été victime de violences et de viols sous formes d’enculades bien profondes de Ferrailleries diverses, au-delà de toutes limites financières de la part de personnages dont j’avais toujours tu le nom. Je vais révéler aujourd’hui qu’il s’agissait d’un groupe de personnes dont la fortune s’est édifiée de longue date sur la prédation et la revente de vieilleries. Pour vous emporter au mieux de vos capacités de lecture et de compréhension, je me dois d’imprimer de suite un style, une intelligence et une impertinence qui donnent un gros coup de fouet à l’atmosphère posée de mes révélations.
Cet article est en effet l’occasion d’une sorte d’entretien concernant mes expériences et découvertes en matière de ferrailleries. Que sommes-nous face à cette démence telle qu’elle m’est apparue, prétexte à vous dévoiler la matière même de vos perfides divertissements qui gravissent l’échelle du chaos ! C’est que je refuse de cauchemarder un monde plus dystopique que celui qui nous violente d’autant que j’ignore quel appétit vous auriez pour des histoires stupides alors que notre monde s’effondre, ce qui m’incite à une catharsis par le rire quand s’y noyer ne suffit plus !
Donc, avec une autodérision qui n’enlève rien au vertige, je mets en scène mon propre emballement de dissecteur d’histoires contaminées par l’ère du soupçon généralisé vous dévorant par mon passionnant sujet d’étude : “Que fait-on quand on regarde les images, et que font les images quand on les regarde ?”…
Pas grand monde n’en connasse plus qu’il n’en faut de la Ferrari 250 GTO SWB Breadvan, un seul exemplaire fut fabriqué en suite d’une querelle entre pépère Enzo Ferrari et trois de ses ingénieurs qui dénonçaient la trop forte influence de Laura Dominicata Ferrari, la femme du Commendatore, concernant la mauvaise gestion de l’entreprise, ce qui leur valu d’être licenciés.
Avec une montagne d’or “offerte” aux infortunés (sic !) par le Comte Volpi, les “scélérats” ont créé la “Scuderia Serenissima”, une claque pour Enzo Ferrari, qui va se tirer une balle dans le pied en annulant alors la commande que le Compte Volpi lui avait passé pour deux Ferrari 250 GTO destinées à concourir aux 24 Heures du Mans. Volpi avec le savoir-faire des 3 scélérats va transformer sa vraie 250GTO acquise avant cette histoire, en une Ferrari 250 GT SWB Breadvan qui fut engagée dans la course Mancelle en 1962 mais contrainte d’abandonner !
The Le Mans 24 Hours; Le Mans, June 23-24, 1962. The Breadvan which was a special Bizzarrini-designed and highly modified Ferrari 250GT with performance up to GTO standards. Owned by Scuderia Serenissima and driven by Carlo Maria Abate and Colin Davis, it did not last long due to a broken gearbox. (Photo by Klemantaski Collection/Getty Images)
Le carrossier néerlandais Niels van Roij, connu pour ses créations plébiscitées dans le monde entier dont une Tesla Model S réinventée sous forme de break de chasse, s’est attaqué à son interprétation d’une “nouvelle 250GTO Custom-Délivery“! C’est en réalité faux car ce n’est pas une Ferrari 250 GTO, mais une vieille 550 Maranello 1992 d’occasion déjà largement utilisée par divers pervers masochistes, qui a été retravaillée façon camionnette Kustom-Delivery par les ouvriers œuvrant pour le garage de Niels van Roij. C’est astucieux car le cout de la restauration de la 550 Maranello 1992 aurait été équivalent à une modification de la carrosserie, par contre le prix de vente pouvait être multiplié par 10 selon l’état mental de l’acquéreur.
La finition est plutôt bonne même si certains détails dénotent un peu. Les Comodo’s bas de gamme n’ont pas leur place dans cet machine spéculative.L’espace “camionnette” derrière les deux sièges permet d’y stocker quelques petites et insignifiantes affaires ! L’habitacle originel a été remanié avec de nouveaux sièges baquet recouverts d’Alcantara bleu foncé, tandis que du cuir matelassé habille la console centrale ainsi que les contre-portes. Aucune évolution n’a été apportée au V12 5,5 litres atmosphérique de 485 chevaux qui demeure donc totalement inchangé !
Posséder une Ferrari, c’est comme entrer en religion et croire aux miracles de Saint-Enzo, il faut être humble, très humble même, c’est à dire devenir un ahuri crétin capable de réciter par cœur le contenu des fardes de presse. Et pour se rendre compte de l’insondable bêtise humaine, il suffit d’apercevoir les fidèles qui patientent derrière les grillages (depuis une éternité semble-t-il) dans le simple et le plus pur vain espoir de voir passer quelques instants “leurs” Ferrari. Alors imaginez un peu, prendre le volant d’une ancienne presque épave reconstruite doit engendrer une vive et sainte érection ! Mais assez d’états d’âme. La messe est dite : il est temps de communier avant l’excommunication…
Faire d’une vieille 550 Maranello de 1992 une voiture ultra-performante, distillant de fortes sensations sans compromis, mais utilisable au quotidien (ou presque) pour transporter des reliques fut un chemin de croix. Le moteur est un monument de complications inutiles et inutilisables dans notre nouveau monde qui se rebâti sous les contraintes du Covid19 : Admission à géométrie variable, échappement à contre-pression variable et distribution hydraulique assurent d’avance que les factures d’entretiens et réparations seront réservées à une élite capable de dépenser sans compter.
Le poids de la belle (1,7 tonne pour la Maranello originale, 1,9 tonne pour la version camionnesque), tempère toute velléités d’aller rejoindre Schumy sur un lit hôpital, cela permet d’aller faire ses courses de manière sportive quoique le pédalier est mal disposé et que l’amortissement est un peu souple, la voiture adore la traitrise et décroche facilement, il faut être bien conscient que cette espèce d’automobile pour vaniteux semble appelée à disparaître sous la pression des normes environnementales et d’un changement de société…
Tout semble facile, vu du siège passager, ou de son fauteuil devant un ordinateur… mais une fois derrière le volant, ce n’est plus la même histoire, d’autant que les averses et les routes grasses ne sont pas là pour mettre en confiance, alors mieux vaut mettre son ego de côté et apprécier le trajet tel que pourrait le proposer une camionnette Custom-Delivery. Pour profiter du caractère “sauvage” de la bête, laissez écrire les journaleux et profitez du spectacle dans les limites de la légalité bien difficile à toujours respecter… Ce qui est bien avec cette 550 Maranello Camionnette, c’est qu’elle pousse presque à être altruiste et à laisser les clés à un autre couillon. Pourquoi ? Tout simplement pour profiter de la vie !
2 commentaires
Patrice De Bruyne
Osez déposer votre réponse sur ma page si vous êtes réellement LE Gerald Pinaut Back que vous prétendez être ! Venez donc ! Imposteur ! Je vous reconnasse de loin comme n’étant de fait (les faits sont là), que quelqu’un d’autre qu’un faux vous-même vous poussant à m’écrire ! Je me dois donc de reprendre le combat contre ceux qui affirment être des philosophes de métier et promeuvent un nouveau modèle de vie, celui du filousophe contemplatif, inspiré par les figures de Farabi, d’Avicenne et de Ghazali. Ce modèle, en effet, est indissociable d’un rapport à la vérité qui ne repose pas sur la suprématie de la théologie sur la philosophie, mais sur l’ascèse du travail intellectuel ! Décérébrant pour les uns, éducatif ou simplement récréatif pour les autres, il est en réalité assez vain de tenir un discours absolument technophobe ou technophile. En effet, écrire en parlant comme vous le faites ci-avant ne mène nulle part ; c’est un peu comme parler de rien à personne, comme si l’on pouvait réduire le néant en un tout généralisé, à un principe général où l’on rangerait commodément chaque non-être tout entier. Certes, il existe des invariants communs à tout artefact (comme le fait de renvoyer à une réalité virtuelle, par exemple), mais entre un solitaire et un autre à son inverse, il existe des différences qui discréditent d’emblée les discours dogmatiques et absolus, qu’ils soient amateurs ou détracteurs… et c’est de vous qu’il n’est ainsi pas question !!!.
Vous basculez dans une nébuleuse limpide à mes yeux, la frange la plus polémique du genre, à savoir l’onirico-ludique-automobile dont le principe et l’effet se résument à divertir et/ou à faire rêver sans réelle prétention didactique quelconque dont les repères historiques et littéraires sont plus des prétextes nécessaires au déploiement de votre texte que de réelles autres motivations. Votre ton alarmiste concerne le potentiel addictif des stupidiés automobiles. Malgré la légitimité de cette inquiétude, je souhaiterais montrer que vos réflexes peuvent être particulièrement contreproductifs en ce qu’ils résument immédiatement la question des rapports au ludisme-transcendental amenant de manière perverse à une pulsion débilitante niant les marges de manœuvres humaines dans la construction d’une éthique tournée vers l’absurdité textuelle masturbante selon des réflexes pré-innés.
Puisque le sujet est des plus concrets, je propose de commencer avec une anecdote analytique de votre moi réel et personnel.
Cela faisait déjà trois semaines que le très attendu Gatsby N°2 était disponible lorsque vous vous l’êtes procuré en le cachant subtilement dans un exemplaire du Canard Déchainé. Sa sortie coïncidait avec une période d’activité professionnelle aussi intense qu’importante à vos yeux. Comme tout désir dont la satisfaction est différée, celui-ci n’avait cessé de grandir en vous. C’était un de ces désirs patients, ceux qui savent se faire discrets tout en restant puissants. Les désirs patients sont malins : ils savent que leur emprise est fonction du temps que l’on met à les satisfaire. Si on ajoute à cela l’immense plaisir que vous avez eu à lire le précédent Gatsby N°1, on imagine aisément l’impact de ces trois semaines d’attente sur votre libido ésotérique ! Conscient de l’effet addictif que Gatsby peut avoir sur vous, vous avez décidé de créer un subterfuge, que certains pourraient trouver radical, celui de de ne pas être tenté au quotidien par les joies de la masturbation intellectuelle par le biais de mes texticules assez couillus publiés dans http://www.GatsbyOnline.com qui savent persuader les internautes de les prolonger indéfiniment. Mais la volonté perd sa faculté régulatrice au profit du corps, quoiqu’ il est souvent déjà « trop tard ». Voici quelques effets ressentis généralement par les GatsbyManiaques : picotement oculaire, aggravation temporaire du point de non-retour, barre sur le front, mal de dos, crispations musculaires ; cela peut même aller jusqu’à une petite poussée de fièvre ! Et je ne parle pas des effets comportementaux ! L’honnêteté exige toutefois que vous vous posiez cette question : ces effets somatiques ne sont-ils pas le résultat de votre restrictivité ?
Je voudrais maintenant expliquer pourquoi cet « abus » n’en est pas un ce qui implique de réfléchir au soi inné. Plutôt que de tomber dans une morale ascétique au sens fort du terme, c’est-à-dire une morale privative qui bannit purement et simplement une chose au motif qu’elle n’est pas exempte d’effets, j’opte pour une morale inclusive fondée sur la vertu de la mesure, une morale qui compose avec et à partir de son objet, ce qui n’a pas toujours eu bonne presse !
Cette approche est défendue par le philosophe hollandais Steven Dorrestijn dont la pensée éthique s’articule autour de la notion de vie et de mort !
Sur ce point, Dorrestijn s’inscrit dans la continuité de la pensée grecque, déjà décrite par Foucault dans le tome II de l’Histoire de la Sexualité, où l’éthique est perçue et pratiquée comme un art de vivre au sens esthétique du terme. L’activité morale consiste alors à donner une forme désirable à nos vies par le biais de nos pratiques. Ce désirable est le fruit d’une composition, jamais d’une négation. Dans le cas de Gatsby, la lecture des divers articles doit consister à trouver la « bonne place » dans votre fauteuil afin de vous spermettre de jouir intellectuellement tout en conservant quelques moyens financiers à accorder à son éditeur afin qu’il dispose de ressources suffisantes ! Bref, abonnez-vous à http://www.GatsbyOnline.com … 4,99 euros par mois !
Gérard Pinot-Bach
La conclusion résume tout : Profitons de la vie ! J’ai connu le centième de ces aventures, mais c’est suffisant pour parler la langue… -j’ai une inclination naturelle pour les langues étrangères, surtout pour pouvoir m’écrier de temps en temps Kakaïa krassivaya divotchka ! (Какая красивая девушка!) sans qu’on puisse me traiter de primate libidineux – Nicolas, visionnaire encore plus affûté que moi dans la fouturologie (néologisme de Philippe Guillemant), qui avait lu “Le Voyage” à 14 ans et qui , singeant Bébel dans “Pierrot le Fou”, (un Godard qui évidemment ne parle pas du Pierrot en question mais de Louis-Ferdinand D.) répondait invariablement quand il était hélé “J’ m’appelle Ferdinand”, et il avait rebaptisé ipso facto ma première 308 GTB -j’insiste sur le B de berlinetta parce que je ne supporte les play-boys en GTS…- “La Fiat Frimo” !!! Le dieu lare de Modène n’avait pas aimé et avait foutu le feu à la caisse sur la voie -obligatoirement- rapide, et d’une manière aussi rocambolesque qu’ insolite et originale, propre à dissocier l’ oeuvre (lare aussi)) d’une bête Clio (Le compte-tours faisait clac-clac-clac, et tout à coup s’en échappa une flamme gigantesque…qui m’évoqua une sale histoire de 530 qui avait privé ma peste de soeur de sa meilleure copine.. au moment ou ma serrure rechignait…) nb : J’ai quand même utilisé des points, des tirets, de guillemets et de parenthèses, parce que d’ordinaire, je bats à plate couture Proust sur la longueur des phrases, mais après, je ne sais plus quel était le sujet, faut que fasse des recherches, des sondages, que je ressorte la machine à effet Fizeau-Doppler, bref, ça fait caguer…Donc, pour en revenir à la conclusion, -c’est à dire au début…-Je voulais dire que lorsque que l’un ou l’une de mes fan’s (de plus en plus rares, invisibles ou évanescents) me dit : Tu rappelles, on avait la Rolls, le cab’ Svenska Aeroplan Aktie Bolaget avec le boîtier rouge et le cuir beige, la R4 Safari, la SM (surtout avec Sir John Alexander Scott Coutts), la 328 avec les cosses de batterie mal serrées la nuit…à la sortie de Darmstadt, la 765 GLE TD pour laquelle pour sortir de Bruxelles plus vite, j’ avais fait le plein de 98….Ce serait fastidieux, même si ça fait du bien de rigoler, après…Re-donc, quand un quimen ou une quidam (j’inclusive) s’aventure à outrecuider dans ce sens, je m’abstiens de répondre, et plaque ma sentence ultime pour clore les hostilités en montrant ma DB W201 Turbo D BVA, vert sapin -c’est pas gai-, pas lavée depuis 2005, vidangée avant H1N1 kilométrage abidjanesque , en proférant haut et fort dans une langue compréhensible par n’importe quel robot, même rudimentaire….”ZE BEST CAR INZEOUERLDE”!🤪
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