Filouzophie… La foire-forum anal(e)ytique des vendeurs d’automobiles de sport et de luxe…
Quand j’ai su qu’était organisé en France une foire-forum ayant pour thématique le “Recrutement destiné aux métiers des fonctions commerciales et managériales de la vente d’automobiles de luxe et de sport”…, j’ai eu une vision : je m’imaginais une centaine de chefs d’entreprises quinquagénaires en costumes trop larges, chevalières aux doigts et dont les longues heures passées sur la côte d’Azur avaient roussi la peau…, expliquant fièrement à des arsouilles, des beaufs, des crétins et des cons, y compris divers jeunes étudiants en management…, les ficelles d’un des métiers parmi les plus ignobles et répugnants imaginables…, ces gens étant persuadés à terme, de mener leur carrière dans le merveilleux monde de l’automobile de luxe et de sport.
Arrivé là-bas, à Chatte…, c’est donc le cœur plein d’empathie que je me suis rendu à cette foire-forum pour rencontrer les potentiels plus gros vendeurs de voitures de sport et de luxe de France… et je me suis rendu compte que j’étais à 10.000 km de ça.
Vendue comme une rencontre nationale attendue par toute la profession des bateleurs automobiles franchouillards, la foire-forum n’était qu’un triste forum des métiers, organisé par la Mairie de Chatte, une agglomération moyennement dynamique dont tous les jeunes s’étaient barrés depuis longtemps, le “concert” se déroulait dans la salle polyvalente de cette bourgade Franchouillarde, jumelée avec Nichon (Italie) et Bite (Allemagne).
Sur place un peu avant le début des festivités, je me suis retrouvé face à deux énormes projecteurs qui balançaient des rayons bleus, rouges, jaunes et verts sur le parquet et les
rideaux pourpres qui couvraient les fenêtres…, je me suis cru dans une série B des années 1980, même si, ici, les gens ne semblaient pas avoir la même conception du temps que moi.
J’ai vite ressenti un pincement au cœur pour les organisateurs, que j’imaginais dans le même état qu’un ahuri organisant une fête pour 200 invités avec un stock de 500 litres d’alcool… et qui passe sa soirée, puis sa vie, à les attendre.
Les seules personnes qui erraient sans but dans les allées n’avaient vraiment pas le profil des gros vendeurs types qui vous disent du bien d’une Ferrari alors qu’à l’arrière de la concession pourrissent dix Ferrailleries victimes (gag !) d’auto-combustion ou d’obsolescences mécaniques programmées…, mais plutôt celui d’escrocs qui vendent une Fiat Uno 100 euros plus cher que son prix initial.
Cette image résume assez bien l’ambiance de la foire-forum : des gens envoyés par leur patron pour faire la pub de l’entreprise, sûrement parce qu’ils avaient fait une connerie… et qui se faisaient chier en attendant qu’un arsouille, un beauf, un crétin, un con voire un jeune étudiant en BTS “Accueil et Assistanat d’Entreprise en Relations Commercialo-Manageriales & Clientèle”… se pointe pour leur demander le salaire de base, puis les avantages salariaux, avant de se tirer en faisant une grimace à peine identifiable.
J’ai moi-même tenté le coup de l’entretien spontané avec un dingo se présentant à mon hébétude comme le nouvel importateur officiel de la marque Spyker en totale déconfiture depuis des années…, une marque spécialement déprimante, dont les gens “aux manettes” étaient de loin les personnes les plus antipathiques que j’ai rencontré.
J’ai fait semblant de le croire et lui ai remis un CV updaté pour l’occasion : je sortais d’une des meilleures écoles de commerce du monde (un faux diplôme de Harvard en Chinois) et avais déjà été “Community-Manager” chez Tucker en 1948 pour une période de cinq ans…
Le mec m’a demandé ce qui m’intéressait le plus…, je lui ai parlé de mon goût pour la gestion d’équipe et du plaisir que je prenais à donner des ordres à mes équipiers dans le but de servir le mieux possible le monde de l’automobile de mauvaise qualité…, selon lui, il fallait que je prétende au poste d’Assistant Manager chez Tesla : 1.500 euros brut/mois.
Costard, trench, cheveux gominés et épaules carrées, attaché-case et compte Linkedin affichant un solide réseau de 12 contacts, il était écrit dans les gènes d’un autre mec qui s’est planté devant moi, qu’il devait finir ici, ce jour-là…, il m’a raconté qu’il se destinait au marché international et qu’il venait ici seulement parce qu’il voulait avoir un entretien avec la banque dans laquelle son cousin travaillait…, ce piston devant lui permettre de décrocher un job temporaire.
Je n’ai jamais trop su quoi penser des mecs qui disent que l’argent n’est pas leur priorité, surtout lorsqu’ils viennent de faire cinq ans d’études pour vendre n’importe quoi à n’importe qui…, surtout qu’il m’a dit le faire pour voyager !
J’aime bien ce type de crétin, genre, le mec qui affiche éternellement un sourire hyper béat mais en même temps méga concerné et tourné vers l’avenir alors qu’il est hôte d’accueil.
C’est le genre de boulots que font les apprentis vendeurs d’occaz’s deux jours par semaine (le samedi et le dimanche) dans des shows débiles ou plus personne de sérieux ne vient plus… ce qui leur permet ensuite de se bourrer la gueule.
Mais faire ça toute une vie ?
Vous imaginez le même mec dans 40 ans ?
Vous aimeriez qu’il vous vende une Ferrari Enzo ?
J’ai vite réalisé que ces gens se comportaient de la même manière que les fous supposément sains d’esprit : et en peu de temps, la fête a atteint son climax, l’appât de gains prétendument faciles excitant les beaufs comme la viande fraîche des grands requins blancs, notamment un vendeur Citroën schizophrène de 60 ans, alopécie et lunettes sales, que je voyais grincer des dents, pour son plus grand plaisir.
Il s’est approché de moi pour échanger quelques mots, son regard m’a légèrement fait flipper ; je me suis demandé à quoi il pouvait bien penser.
– Personne ne fait attention à moi, personne ne veut de moi…, m’a-t-il dit avant de me révéler qu’il n’était pas capable de vivre de façon autonome : Je ne veux pas retourner chez Citroën ; c’est horrible, m’a-t-il confié…
Je n’étais pas bien sûr de comprendre ce qu’il voulait dire, mais il m’a fait penser aux patients de Vol au-dessus d’un nid de coucou qui préfèraient la tranquillité et la sécurité de l’asile au monde extérieur.
Plus la conversation avançait, plus il grimaçait bizarrement, comme s’il venait de mordre dans un citron.
Il m’a, par la suite, raconté les délires du boss de la concession ou il oeuvrait… et ce dans les moindres détails.
Il postillonnait quand il parlait… et mon visage s’est humidifié progressivement alors qu’il me détaillait tout.
Puis, il a soudain perdu tout intérêt pour moi.
Parallèlement aux rencontres entre “gens qui ont un travail”, “gens qui n’en ont pas” et “gens qui n’en auront jamais”…, il régnait dans cette foire-forum, une espèce d’activité, type animation Club Med/centre aéré…, d’ailleurs, les égarés devaient montrer à quel point ils étaient capables de jouer la comédie et donc, en gros, de faire croire à un recruteur qu’ils étaient bons alors qu’ils ne l’étaient pas.
Là, ils faisaient pitié, surtout que certains s’étaient entraîné hyper dur.
La fête battait son plein, les gens étaient moites…
Mis à part quelques vieux vendeurs d’occasions souffrant de troubles graves, qui n’allaient manifestement pas rester ici (ni vivre encore longtemps), j’ai pu noter que les jeunes candidats à la vente de voitures de luxe et de sport semblaient se trouver ici suite à une décision de justice…
En tant que directrice-organisatrice de cette foire-forum, Sabine de la Motte Choucave m’a offert une petite visite guidée de ce qui me semblait être un asile de fous, sans cesser de tirer sur sa cigarette électronique, dont le bout rougeoyait.
Quand nous sommes arrivés dans la section réservée aux vendeurs de répliques et custom-cars, j’ai eu l’impression d’entrer dans un manoir hanté.
Des silhouettes cadavériques erraient sans but, les murs étaient recouverts de photos de Cobra Pilgrim, de Porsche 356 PGO, et de hot-rods, illuminées par des néons fluorescents suspendus au plafond.
Les camisoles de force et les cellules de confinement typique pour utiliser au mieux les adeptes de ce type d’autos se trouvaient derrière un rideau, c’était une ambiance chaleureuse, mais qui m’a quand même foutu un horrible cafard.
Sabine m’a dit que ce marché du monde de l’automobile était tellement en perte de vitesse qu’elle pensait faire matelasser la pièce l’année prochaine, pour la rendre complètement sécurisée, du sol au plafond.
– On essaie de rendre leur visite et leur écolage plus agréable…, m’a déclaré Sabine.
J’aurais aimé avoir l’air détendu, mais rien à faire, j’étais mal à l’aise.
À ce moment précis, j’aurais aimé avoir un gros cigare pour dissimuler ma gêne derrière un nuage de fumée…, tous ces malades mentaux m’indisposaient.
Soudain, je me suis rendu compte qu’une personne m’approchait par derrière, attitude typique des vendeurs d’autos…, une très grosse femme avec un pied bot a déposé un bisou sur ma joue avant d’essayer de me mordiller le visage, comme un chat avec son petit.
J’ai commencé à flipper et me suis éloigné pour m’essuyer le visage.
Quand j’ai vu cette blondasse qui avait l’air d’avoir refusé toute offre de douche depuis longtemps au milieu de tous ces gars en costard Jules, je me suis dit qu’elle s’était plantée de pavillon et cherchait un stand de sensibilisation aux drogues récréatives.
Mais non, sans emploi, elle était bien là pour trouver un boulot.
J’ai décidé de lui parler un peu.
– Sérieux, qu’est-ce que vous êtes venue faire ici ?
– Chercher un travail, j’en ai pas l’air ?
– Non…
– Bah disons que tous les mecs ici sont en costume, à part vous. Je ne savais pas que ce serait comme ça. Je suis en réinsertion professionnelle. C’est ma deuxième, du coup je suis venue ici parce qu’on m’a dit que c’était l’endroit le plus près pour me renseigner sur le métier de vendeuse de voitures de luxe.
– Qu’est-ce que vous pensez de l’ambiance ici ?
– C’est étrange, autant du coté des recruteurs que des candidats. Je suis allée faire un tour sur les autres stands et ils ne cherchaient que des vendeurs de Lada.
– En effet. Vous pensez quoi des problèmes actuels dans l’automobile et des polémiques autour des métiers représentés ici ?
– Je pense qu’il faut qu’on arrête. Tout foire mais, pour moi, la faute revient aux gens qui ont conduit à ça.
– Vous pensez que les gens ici s’imaginent gagner des millions plus tard ?
– Je pense que oui, enfin certains. Et j’espère pour eux qu’ils le pourront mais il faut être lucide, en France il n’y a plus que le primaire et le tertiaire du coup, soit ils seront très riches, soit très pauvres.
– Ou journalistes précaires…
– Une décharge électrique a parcouru mon corps quand je vous ai reconnu. Z’êtes le boss des mags Chromes&Flammes qui ont berçé toute ma jeunesse…, hein ? Avouez !
– Comment avez-vous fait pour me reconnaître ?
– Je considère que tout est dans l’apparence.
– OK. Vous pensez que les vendeurs de bagnoles sont en grande majorité des escrocs qui ne pensent qu’au fric ?
– Pas mal le sont, en effet, mais c’est comme partout. Je ne pense pas qu’il y ait plus d’escrocs dans l’automobile qu’autre part. On les appelle “les requins”.
– Vous connaissez des requins ?
– J’ai failli bosser pour des requins. C’était une société de panneaux photovoltaïques qui faisait tout pour arnaquer ses clients. Mes patrons me demandaient d’aller sur des chantiers et de me présenter en tant qu’experte, histoire de mettre en confiance le client. Du coup, je suis partie. Dans le genre, un de mes meilleurs amis a bossé pour une société dont le but était de faire payer le moins d’impôts possible à ses clients en leur proposant différents services illégaux.
– Fun ! Et votre truc, c’est quoi ?
– Moi je veux faire de la vente environnementale de Lamborghini.
Je jure que je n’ai pas essayé de profiter de mon statut de webmaster de GatsbyOnline pour qu’elle me fasse une fellation…, cette jeune femme avait l’air trop désespérée ; en fait, elle m’avait pris pour l’un des recruteurs.
Je m’étais pourtant présenté comme étant moi-même, mais vite elle a commencé à me parler de sa formation, de ses stages, des missions qu’elle avait effectué et des clients pour lesquels elle avait travaillé… et vite, elle a enchaîné sur ses qualités sexuelles et ses défauts physiques.
Elle était à deux doigts de continuer l’entretien en anglais… mais au bout de cinq minutes, j’ai pris tout ce qu’elle pouvait me donner, lui ai donné tout ce qu’elle voulait… et je suis parti en courant.
J’aurais vraiment aimé pouvoir lui dire qu’elle était promise à un avenir plutôt merdique…, elle avait l’air d’apprécier le fait de se faire interviewer et s’est poilée quand elle m’a avoué qu’elle n’aimait pas les riches poseurs en Ferrari.
Tandis que certaines personnes, comme mon admiratrice pas si secrète, ne semblaient pas habiter la même planète que moi, d’autres en revanche paraissaient complètement normales.
Par exemple, j’ai fait la connaissance de Nadja, une jeune femme souffrant d’un léger trouble de la personnalité qui se caractérisait par des changements d’humeur massifs et d’un comportement borderline qui avait tendance à poser problème dans son réseau relationnel…, ce que l’on avait du mal à deviner en la voyant pour la première fois.
Nadja m’a immédiatement souri et nous avons entamé une discussion.
Elle était si gracieuse, éloquente, gentille et si mignonne que j’en suis venu à me demander : Merde, elle est vraiment malade ?
Puis, elle m’a raconté la manière dont un abruti nu avec un masque à gaz… l’avait violée dans les toilettes de la concession Maserati de Toulouse… et en quoi ses troubles venaient de là.
À cette suite, elle a beaucoup pensé au suicide, mais ça lui est passé.
Elle a aussi tenté de se couper les veines avec une hache plutôt qu’avec une lame de rasoir…
– Mais je ne me suis pas coupée très profondément, j’ai même pas eu de points de suture…
Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.
Nadja, au début, était vendeuse-cheffe, mais suite au viol non consenti, son patron (qui devait être le type nu avec un masque à gaz)… l’a rétrogradée au niveau le plus bas, obligée de vendre des Fiat d’occasion…
Elle a rajouté qu’elle aimerait fonder une famille, à condition que son mari n’essaie pas constamment de la toucher ni de coucher avec elle.
En jetant un coup d’œil dans la section réservée aux vendeurs de Bentley et Rolls Royce, je suis tombé sur Markus, un Albanais de 44 ans relax en pantalon moulant rouge pétard.
Il riait la bouche grande ouverte en exécutant un petit pas de danse à la Travolta.
Markus m’a dit souffrir d’une psychose toxique due à une trop grande consommation de drogues à l’époque ou il tentait sans succès de vendre des Maybach dans les pays de l’Est, principalement en Serbie…
Parfois, la psychose s’en va grâce à un traitement…, parfois non.
Markus a de suite accepté de discuter avec moi, et nous avons trinqué ensemble.
Nous avons immédiatement sympathisé, mais j’ai très vite compris que communiquer ne serait pas une partie de plaisir.
Son élocution était sévèrement déficiente ; il parlait comme s’il avait la bouche remplie de chamallows.
Un jolie prénommée Sabine s’est glissée entre-nous… et je l’ai laissée faire puisqu’elle arrivait à déchiffrer la bosse de mon pantalon…, elle m’a donc servi de traductrice-fellationeuse.
Elle m’a expliqué que Markus était gay et atteint du sida depuis 1993.
Réunis, sa psychose d’une carrière ratée de vendeur de Maybach et le sida… étaient peu à peu en train de ronger son cerveau, mais il semblait encore agile, alerte, affamé, assoiffé, prêt à croquer la vie comme il le faisait avant.
J’ai commencé à me sentir mieux.
Markus était le parfait exemple du vendeur de voitures de luxe gravement malade qui réussissait malgré tout à rester positif.
Pour lui, chaque jour était une bénédiction.
J’ai ressenti comme un goût de déjà vu !
La fête touchait à sa fin.
Les assiettes de chips étaient complètement vides et en remontant vers le bar, j’ai fait la connaissance de Nicole, une jeune femme aux yeux bleus de 33 ans.
Elle était maquillée comme une voiture volée… et sentait fort le parfum de très mauvaise qualité (un faux Chanel N°5 Turc).
On aurait pu la croiser sexuellement dans les toilettes de n’importe quelle foire au monde, sauf qu’en suite de difficultés à vendre des Cadillac dans une concession Opel située près d’Aulnay-sous-bois…, elle était atteinte du syndrome de Münchausen, ce qui signifiait qu’elle faisait croire aux autres qu’elle était malade en imitant divers symptômes, sans pour autant être malade, juste pour attirer l’attention.
Elle ne m’a pas dit pas de quoi elle prétendait souffrir la dernière fois qu’on l’avait emmenée à l’hôpital, mais elle a volontiers admis qu’elle faisait semblant d’être enceinte après avoir couché avec ses clients… dans le but de recevoir un viatique pour avorter…, une affaire relativement rentable mais aléatoire vu la raréfaction des clients potentiels de Cadillac dans son patelin…
Tout en me fixant, elle m’a lancé le sourire le plus sain du monde.
Je lui ai demandé comment elle se débrouillerait si elle obtenait un job chez MacLaren, une marque qui affichait le plus grand nombre de vendeurs ayant des troubles psychiques dus à l’attitude de la clientèle….
– C’était un peu bizarre au début, mais je suis contente d’être ici maintenant. Je me suis habituée à voir des gens un poil curieux à Aulnay-sous-bois…
Malgré son air innocent, Nicole m’a ensuite demandé si j’étais marié, remarquant mon absence de bague, j’étais sans doute la personne adéquate sur qui se rabattre.
Avant de partir, en revenant dans l’entrée, qui était également la sortie…, un drôle d’incident m’est arrivé.
La femme enrobée avec le pied bot est réapparue et s’est baissée dangereusement en direction de mon pénis, se préparant à le sortir et sans doute le mordiller.
Je suis tout juste arrivé à esquiver cette attaque frontale.
J’ai détalé à toute vitesse pour en éviter une seconde.
J’étais tout rouge.
Elle m’a regardé m’enfuir, tout en secouant ses seins comme s’il s’agissait de gros pots de yaourt.
Puis, comme toutes les bonnes choses, la fête s’est terminée au son de “Geboren um zu Leben”... du groupe allemand Unheilig.
Sabine de la Motte Choucave m’a dit que beaucoup de vendeurs, vendeuses… se reconnaissaient dans les paroles : Nous sommes nés pour vivre / pour l’éternité / Nous sommes nés pour vivre / pour ce moment unique / où tout le monde réalise / à quel point la vie est précieuse…