Fix my Dick…
Mis à part des réunions de Hot-Rods, américaines et Harley’s en PACA, je n’ai plus mis les pieds dans un quelconque putain de show automobile en Europe depuis environ quatre ans d’ici (2018), afin de me ressourcer grâââââve…, jouer avec mon Blacky…, profiter du climat méditerranéen…, lire et écrire un pneu… et, de fil en aiguille, compte-tenu de mon passé Chromes&Flammes et de mon web-site hyper déjanté actuel www.GatsbyOnline.com…, on m’a demandé d’écrire les discours de certains politiciens en vue…
De droite comme de gauche, y compris pour et contre le maire de ma nouvelle commune de vie qui s’est finalement “fait avoir” pour des malversations “exagérées“…, les bidouilles politiciennes, ça finit toujours par leur retomber sur la gueule…., faire le nègre de longue distance c’est plus cool…, l’autobiographie, c’est amusant de raccommoder les égos, c’est même chic, en plus on reçoit des cadeaux et des invitations à des bouffes en restos !
Je ne suisse pas le seul qui en a eu marre des shows de bagnoles…, des ventes aux enchères d’automobiles de collection… et des femmes qu’il faut baratiner et inviter dans des restos-chics et chers…, cadeaux en prime…, sans certitude d’un résultat sexuel…, d’autant plus que…, arrivés à un “certain âge”…, aux jantes brillantes des bolides, les vieux mecs déjantés qui n’en ont plus rien à f… et ont de quoi en coffre-fort…, préfèrent les putes carénées des Pâquis… et pas n’importe lesquelles : “Their own little private hookers” à 4000 la passe…, il vous faut comprendre…, les voitures sont des putes…., mais qui baise qui à la fin ?
Il y a plus de quatre ans, avant de partir au sud-franchouille, alors que je n’étais pas encore profondément dégouté des bagnoles, ni devenu partiellement misogyne…, un matin, alors que j’étais aux USA, m’emmerdant ferme dans un hôtel, j’ai décidé de mettre mes pieds dans un car-show de Hot-Rods, Réplicas et Kit-Cars…, les journaux en faisaient une promotion outrageuse et complaisante…, sur l’affiche promotionnelle, une femme, chandail rose hyper moulant se fondant dans une carrosserie assortie, cheveux au vent, port altier, écharpe asynchrone (hommage inconscient à Isadora Duncan), une main sur le volant…, m’a fait penser : “Années ’50’60’70’80, me revoilà” !
Je sors, “help” un taxi et demande de me déposer au “Car Show”…, sur l’autoroute des panneaux lumineux souhaitent bonne route à l’automobiliste prudent et surtaxé en lui rappelant sa participation à un taux de pollution record, c’est le weekend, il fait beau, le trafic est dense…, des files de voitures à perte de vue…., les lignes d’horizon tremblent dans les vapeurs d’hydrocarbures avec l’assentiment d’immenses citernes de stockage qui surplombent l’autoroute.
On zigzague dans un dédale de métal feulant, peuplé d’individus patients, d’humeur joyeuse, probablement unis par une sainte-eucharistie automobile…, c’est que le genre humain est mystérieux…, aux abords du lieu de culte, d’autres parkings immenses et grillagés, payants…, la proximité s’achète.
Après avoir fait la queue assis dans leur voiture, à peine sortis, encore chancelants, les visiteurs (certains viennent de très loin), sont là en famille, entre potes… et font la queue…, la vie de mes contemporains est fascinante…, pour ma part je ne renonce pas aux avantages corporatistes et dégaine ma carte de presse.
L’intérieur grouille de monde…, des fidèles fatigués par une marche saccadée stationnent un peu partout, s’agrippent pour ne pas tomber…, sur le côté, une jeune fille fait une crise d’angoisse (je crois qu’elle simule)…, je tombe sur une note de service confidentielle expliquant la panne du système de filtrage du renouvellement d’air…, enfin, je crois.
Sous oxygéné, je pénètre dans l’un des vastes halls…, la messe a commencé depuis une bonne heure, il y a là des personnes hagardes rivées à leur appareil photo, lèvres légèrement écumantes… il y a là aussi des grappes générationnelles : grand-père en fauteuil roulant, poussé par le fils, assisté par le petit-fils…, les bagnoles sont une affaire de famille…, les objets du désir sont toutefois généralement inaccessibles…, mais butinés fiévreusement.
Après quelques coups de coude bien placés, je tombe nez à nez avec le sosie de l’affiche : Isadora Duncan…, munie d’un plumeau, elle caresse infiniment les formes ripolinées de divers bolides…, les flashs crépitent…, les fidèles fixent la scène, hypnotisés….
Trônant sur un plateau, une voiture tourne lentement sur elle-même, se dévoilant millimètre par millimètre…., les lumières se reflètent à l’infini sur les carrosseries et les sols luxueux…, les écrans tactiles et les gadgets interactifs ont envahi les stands…, dans ce palais des glaces, les hôtesses se sentent toujours plus seules…, le taux d’oxygène a dû encore baisser, j’ai la tête qui tourne.
Il me semble voir beaucoup de jeunes hommes claudiquant…, certains en béquilles, d’autres avec des cannes de vieux parrains, assez classes…, probablement des victimes qui reviennent voir leurs tortionnaires…, les familles s’écartent à leur passage, un peu gênées.
Je trébuche sur un homme gras…, il halète, à quatre pattes, occupé de photographier le phare d’une voiture au macro…, j’observe la scène pendant dix bonnes minutes…, ici, le temps n’existe plus… et lorsqu’il se dégage enfin, je m’approche…, l’intérieur du phare est étrangement bulbeux, presque organique…, je recule avec effroi, puis je m’attarde devant un écran géant qui protège une batterie de 4X4 hybrides.
Les paysages défilent, montagnes, fjords, océans : “The air experience”…, polluer un peu moins, mais beaucoup plus cher…, un peu plus loin, un spot publicitaire montre des amis, quelque peu hystériques, sortir précipitamment d’une voiture, à demi nus, faire un trou dans la glace, s’y jeter en gloussant et repartir aussi sec dans un nuage de neige pulvérulente, pure sensation.
Tout cela m’a distrait…, j’ai soudain l’impression de traverser un étrange espace anachronique, presque désert, peuplé de prototypes sortis d’un mauvais scénar’ d’anticipation des années ’70…, de vieilles moquettes ont remplacé les sols luisants…, les hôtesses ont disparu…, un inventeur fatigué me confie : “Vous vous trouvez au Pavillon des Hot-Rods, des Répliques et des Kit-Cars”…
Entre un stand à saucisses et un appareil de simulation 4D, des gens font la queue, patientent devant l’attraction du show avec leur saucisse baignée de ketchup…, pour cela ils ont fait la queue deux fois…., je n’ai plus la force de m’étonner…, ma carte de presse brandie en main (propre) j’entre dans le stand ou trône une voiture assez extraordinaire…
Après une heure de discussions diverses, heure durant laquelle le propriétaire de l’engin s’extasie devant www.GatsyOnline.com que je lui ai ouvert sur son écran d’ordinateur…, nous convenons “d’un essai longue durée” ou je serais le conducteur émérite afin de réaliser un reportage d’enfer… tout en ramenant la voiture de l’autre coté des USA…, une sorte de Cannonball très cool et relax…, si pour quelques uns au moins, l’automobile n’était plus qu’un mauvais rêve, soudain j’imagine que ce sera un agréable cauchemar…, le proprio de l’automobile extraordinaire, tout heureux, m’invite alors à prendre un verre dans un bar situé de l’autre coté du car-show, las très loin de son Motel…
Les musiciens et chanteurs actuels, sont nombreux à revendiquer la liberté de ne pas se confiner dans leur genre sur scène ou dans la vie…, ces adeptes d’un monde fluide à la Judith Butler sont copieusement applaudis autant par les critiques que les spectateurs… et c’est tant mieux…, mais au cœur des nuits, qui sèment le trouble dans le genre, se trouvent des artistes trans…. et ces personnes de l’ombre sont encore pour la plupart, touchées par la précarité… et peinent à s’imposer dans le monde du spectacle.
Je me suis retrouvé nez à nez avec le pénis gesticulant de la chanteuse drag la plus trash des Etats-Unis : Christeene…, j’étais au premier rang et j’essayais d’interpréter le joyeux bordel qui avait lieu à quelques centimètres de mes yeux incrédules.
Durant sa performance, l’artiste chantait de sa voix rauque des textes aux tonalités hip-hop…, en même temps, elle agitait frénétiquement son engin, qu’elle dégainait par intermittences à la petite foule venue l’acclamer… et c’est vêtue et grimée en authentique “white trash texane” qu’elle a ensuite entonnée sa chanson “Fix My Dick”, sans oublier d’exhiber ses fesses quand bon lui semblait.
La chanteuse, une punk invétérée, est un personnage inventé de toutes pièces, c’est un très subversif artiste transformiste qui l’a créée…, Christeene se définit comme une “terroriste drag”, en bref, elle veut “détruire pour créer”… et sur sa “kill-list” se trouve une grand partie du monde de la nuit locale…, ce soir-là, Christeene semblait nous dire d’aller tous nous faire f… avec nos conventions débiles, qui font que les gens n’osent toujours pas se comporter librement, indépendamment du genre auquel ils ont été assignés.
D’ailleurs elle ponctuait son show avec des gros “fuck” dirigés vers l’assistance en invectivant le public de sa voix éraillée…, elle veut bâtir son royaume déjanté et obscur sur les cendres de notre monde figé…, elle pense que les artistes trans sont la preuve vivante, de la puissance et du mystère, de ce truc cloisonné, qu’on appelle “le genre”…
C’est dans ce microcosme animé que j’ai fini par rencontrer un petit barbu mi-gabber mi-skatteur, et accessoirement trans “comme quelqu’un qui ferait du poney”…, traduction : il ne se cache pas mais n’en parle pas non plus, à moins qu’on lui pose la question…, il n’a jamais évoqué publiquement son genre…, ce jeune artiste ne fait pas de son identité un combat permanent, mais pense que c’est important qu’il y ait des personnes trans dans la culture populaire, pour que les gens développent une empathie pour eux…, logique…., vous avez déjà vu un fan de “Snoop Dog” qui n’aime pas les noirs ?
Avec ses acolytes, sortes d’éternel(e)s adolescent(e)s aux textes gras, ils/elles s’autorisent beaucoup de choses… et surtout la dérision, formant probablement la congrégation la plus loufoque imaginable…, ils/elles fredonnent que nous sommes tous et toutes des fleurs, dans le même bouquet… et d’autres délires un peu hippies mais pas si absurdes…, en finale de cette soirée spéciale, Christeene, rayonnante et prévoyante, a intimé à la foule hétéroclite de garder son calme en cas d’incidents imprévus…, un petit escalier bien raide, était l’unique façon de sortir…, on devait être plus d’une centaine dans ce lieux mystérieux et sous-terrain…, à l’abri des regards obliques.
48 heures de route, je deviens fou, il est 7 heures du matin, j’aperçois enfin, au loin, une lumière blanche…, ce qui signifie que j’approche d’une oasis de la non-civilisation Yankee-ricaine…, je vais pouvoir “re-tanker” (faire le plein)…, vissé depuis plus de dix plombes dans le siège conducteur de cette bagnole-à-la-con, mon arrière-train a désormais atteint un niveau de bouillie similaire à une compote Blédina, ou au répertoire idéologique d’Emmanuel Macron…, au choix…
Je viens de passer une nuit blanche à rouler à tombeau ouvert dans ce qui était annoncé au départ comme étant “la plus extraordinaire et merveilleuse automobile de tous les temps” (les journaleux écrivent ça parce qu’ils savent que leurs lecteurs/lectrices auront la grosse flemme de vérifier… et c’est pareil pour les vendeurs d’automobiles extraordinaires “d’occaz’s” qui savent que tout acquéreur de ce type d’engin va regretter son achat dans les 10 minutes lorsqu’il va affronter les réalités de la circulation)… et oui…, elle s’est avérée pénible…, d’autant que j’ai du y passer plusieurs jours et nuits et qu’elle consomme pas loin de 100 litres aux 100…!
C’est après cette expérience psychédélique que j’ai pu voir enfin le bout du tunnel, j’étais dans un état semi-conscient, ressentant presque la douce étreinte du “Saigneur” Jésus…, pour être tout à fait transparent, je ressentais aussi les conséquences d’un demi-kilo de tacos cordon bleu-cheddar-sauce samouraï qui fermentait dans mon estomac…, ainsi que la caféine de 3 litres de Coca-Cola, sans compter les cafés à chaque plein d’essence/des sens…, ce qui n’arrangeait pas mes nausées.
Peu m’importaient les souffrances endurées, j’atteignais la terre promise…, mais je digresse déjà…, si vous glandez sur cette page, c’est pour tout comprendre à la situation du monde… et ce, tout en vous amusant (mes écritures sont une thérapie aux neurasthénies)…, car vous n’êtes pas ici pour vous baffrer de mes affres dantesques, même si c’est franchement bon, bande de salopards lubriques…
Mettons les points sur les pendules à l’heure : je ne vous cause pas en écriture tapotée, d’un marathon Paris/Saint-Tropez en Panther J72, voire en Panther deVille, avec une nanana chic et choc torchée comme une pute de la “Haute” qui me gratouille les coucougnettes pour me tenir éveillé…, ce cliché c’est pour les faibles d’esprit lobotomisés par les merdias…., non…, je cause d’une grosse, longue (très longue) et crapuleuse stupidité “roulable” d’environ 6 mètres de long, équipée de 3 moteurs V8 350ci small-Block Chevy…, rafraîchis via un système de refroidissement d’une capacité de 44 litres.
C’est une auto complétement pétée, destinée à un Flash Gordon version turque, à un Sharkenstein mexicain, voire à Chuck Norris ou à Steven Seagal… et chaque balade s’y déroule dans une ambiance surexcitée, l’auto attirant surtout les détraquées sexuelles qui lèvent le pouce en montrant leurs seins… et les déviants psychopathes sadomasochistes qui miment un “branlage” tout en hurlant leur bonheur pareil que si leurs testicules se trouvaient en mauvaise posture…
Il s’agit selon les documents d’immatriculation (le Title américain), d’une “1985 Custom Panther”…, en réalité ce n’est pas une Panther, même s’il y a un badge Panther sur la calandre…, c’est un pur kit plastique de Hot-Rod B’32 dont le capot a été allongé façon Clénet de façon à pouvoir y loger 3 moteurs…, l’engin a été manifestement conçu par un dingo qui aimait les dessins animés, car qui d’autre dans le monde serait capable de s’embarquer dans une telle construction ?
C’est un produit typique des années 1970/1980 (les années des premiers Chromes&Flammes) ce qui est confirmé par les roues fil avec leurs Spinners centraux…, de plus, l’empattement de camion fait que le rayon de braquage rivalise avec celui de tout navire de croisière de taille moyenne…, un spectacle de monstres… America fuck ! Yeah !
Bienvenue dans ce grand pays quasi fictif qui a “génocidé” presque tous les Amérindiens…, atomisé les civils d’Hiroshima et Nagasaki…, qui f… la merde partouze dans le monde…, qui est resté à l’époque bénie des années ’70s et des brushings de l’espace… ainsi qu’à la tyrannie soviétique.
L’Amérique zombifiée de Donald Trump triomphe grâce à ses gargantuesques paires de burnes dont le contenu avant éjaculation sur la planète (pour la fertiliser de ses molécules), lui donne des cheveux jaunes d’oeufs…, sa seule mission : faire comprendre une bonne fois pour toute aux “salopes” d’envahisseurs bolchéviques qu’on ne déconne pas avec la démocratie libérale et la liberté d’entreprendre…
Oui, Trump a fait campagne en crachant sur l’Otan, en promettant un repli sur soi… et en polissant bien gentiment ses électeurs avec son “America first”…, n’empêche que l’isolationnisme n’est qu’une surface…, la politique étrangère de notre ami à la coiffure couleur Cheetos est irrémédiablement agressive.
Théorie géopolitique à l’arrache, la Mega Force Trump c’est l’échec du multilatéralisme illustré, l’approche réaliste et l’unilatéralisme triomphent…, tout pour la sécurité nationale, l’emprise sur le monde, l’accaparement de toutes les richesses des autres et la force militaire… et cela, dans un monde que Trump rend anarchique pour ensuite tenir ce type de discours à ses ouailles : “Allez les gars, il est temps d’apporter la démocratie dans ces pays de merde aux noms exotiques”… America, fuck yeah !
Si l’engin vedette de cette chronique n’est pas affublé des cotés folklo-mascarade des années’70/’80 (les gros pompons multicolores accrochés un peu partouze, les peinturlurations grotesques et enfantines sur les surfaces “libres” des autos et van’s avec femmes en peaux de bêtes, boucliers et casques viking), l’analogie est parfaite…, cette voiture est manifestement et magnifiquement dans le ton de ces époques…
Analyse capillotractée : C’est clair, ce “machin” est l’illustration parfaite d’une automobile issue du “choc des civilisations” version américaine…, en gros, tout f… le camp : dans un monde multipolaire, les empires réputés balèzes sont mis en difficultés et concurrencés…, les conflits ne trouvant pas spécialement leurs origines dans l’idéologie ou l’économie, mais dans les divisions culturelles.
En conduisant cette voiture, j’ai pensé qu’un jour nous pourrions tous et toutes nous réveiller dans la peau d’un cancrelat, un cafard-zombie aux yeux de la société…, ce dernier terme comprend bien évidemment ceux qui vous employaient la veille encore, que vous soyez précaire correspondant local de presse, traducteur, chercheur, architecte, stagiaire, scénariste, éditeur, auteur, écrivain, photographe ou autre poussière d’image d’Épinal.
Concernant le statut du journaleux “de presse”, particulièrement automobile…, c’est un exemple très parlant car il montre le dévoiement d’un statut qui est présenté au départ comme annexe et qui ne l’est en réalité souvent pas…, plus une mouche essaie de se dégager de la toile d’araignée qui l’enserre, plus elle se prend dans les fils…, c’est la montée en puissance d’une idéologie et de pratiques qui font du travail une sorte d’activité complémentaire, occasionnelle, dérégulée qui rentre en concurrence avec des emplois encadrés et dont la rémunération assure à la fois un revenu minimum et une couverture sociale…., dans une société avec un taux de chômage important, le “job” devient souvent le vrai travail, pour longtemps, voire pour toujours, même s’il rapporte moins que le SMIC horaire et/ou qu’il n’assure ni sécu, ni chômage, ni retraite.
L’autre héritage d’Internet est la montée en puissance d’une idée du gratuit qui n’interroge pas les conditions de sa gratuité…, par exemple avec www.GatsbyOnline.com, mes chroniques, mes reportages, mes articles, les mises en pages sans oublier les corrections et retouches…, c’est du travail…., comme créer de la musique, c’est du travail…., comme écrire un livre, c’est du travail…, comme réaliser et retoucher des photos, c’est du travail… etc.
Si vous avez de l’info (quasi) gratuite, de la musique (quasi) gratuite, etc… c’est que soit quelqu’un paye pour vous (publicités par exemple mais en réalité ces revenus sont souvent bien moins importants que les revenus de l’acte d’achat individuel des consommateurs)…, soit que quelqu’un a décidé de faire don de son travail…, soit que quelqu’un est exploité.
Quand vous achetez la tomate à 1 euro le kilo, vous pouvez vous douter que le paysan n’est pas en train de rembourser son tracteur grâce à vous…. et en vous marrant de mes chroniques et d’autres un pneu partouze…, oui…, dans certains métiers, la précarité est extrême, ou l’amateurisme obligatoire, car le consommateur (ou le public, le spectateur, etc.) ne contribue plus au revenu de ceux qui ont produit, inventé, ce qu’il consomme.
Avoir une relation complice avec les lecteurs/lectrices, c’est finalement casse-gueule…, comment demander à être rétribué quand les amies/amies si sympas expliquent qu’ils/elles ne peuvent vraiment pas payer plus… et pour cette raison, ils/elles ne contestent pas leurs conditions et rémunérations…, en cela ils/elles participent à leur propre exploitation.