Ford GT 2017…
Rarement une “bagnole” aura flatté aussi farouchement les bas instincts…, la Ford GT40 ne laisse en effet personne indifférent, tant par son look que par sa mécanique basique à la délicatesse d’un tractopelle…, elle a surtout marqué les esprits de bien de spectateurs des 24 heures du Mans 1966, qui l’ont découverte, bouche-bée et face consternée.
C’est une carte postale, envoyée à tous les membres du team Ford durant l’été 1965, qui a mis le feu aux poudres…, sur cette carte est dessiné le tracé du circuit des 24 Heures du Mans et une simple phrase : “Vous feriez mieux de gagner”.
Un ultimatum à peine déguisé de Henri Ford II pour le team américain de course auquel avait été assignée, deux ans plus tôt, la mission de remporter, au nez et à la barbe des valeurs établies européennes, la grande course mancelle…
Ce n’est pas un simple caprice d’enfant gâté par la mécanique mais bien un défi réfléchi qui précède l’invasion des terres européennes par le constructeur américain, une opération de grande ampleur stratégique donc, où il s’agit de se faire rapidement un nom et une réputation pour vendre beaucoup de voitures… et quel meilleur moyen d’y parvenir que de battre sur le théâtre même de ses exploits la marque icône du sport automobile, Ferrari elle-même.
Seulement voilà, cela fait deux ans que Ford est là… et que les voitures perdent…, il faut renverser la vapeur, d’autant plus vite que le déploiement des usines en Europe ne saurait attendre plus longtemps.
Autre raison d’y parvenir, Ford, avec son président en exercice Lee Iacocca, a un moment caressé l’idée de racheter Ferrari, une façon plus rapide encore de gagner l’épreuve mancelle et de plaquer l’ovale bleu sur le capot des italiennes…, mais, à Maranello, on n’a pas vraiment aimé cette idée dès que les intentions cachées ont été flairées.
Pourtant, le Cavallino rampante est un nain face à Ford et produit en un an avec 400 personnes, 600 voitures…, soit la production d’une matinée de l’usine Rouge à Detroit…, mais à l’époque, les Ferrari sont déjà des bijoux alors que les américaines sont des camions bien dégrossis et parés de carrosseries extravagantes au sens européen du terme.
Voitures de la pègre et des starlettes, elles n’ont, au-delà de leurs gros V8 et de leurs chromes nouveaux riches, aucun des raffinements à l’européenne, raison de plus pour Henri Ford II, qui ambitionne de conquérir les marchés du Vieux Continent, de s’accaparer Ferrari.
Or, celui-ci avait appris en 1963 qu’une usine était à vendre en Italie et, poussant ses investigations, découvre que c’est celle de Ferrari en difficulté : Jackpot en perspective.
L’investissement est léger, 20 millions de dollars, mais la fragilité de Ferrari qui l’avait conduit à envisager une vente ne tenait pas compte de la fierté transalpine, on ne s’attaque pas ainsi à un monument historique, surtout lorsqu’on est un cow-boy venu d’ailleurs.
Cette histoire de vengeances multiples entre un héros solitaire (gag !) quelque peu insupportable et une horde de Cow-boys quelques peu gangsters… va ronger l’âme des amateurs d’automobiles sportives.
Le projet de contrat indiquait alors que 90 % de l’activité véhicules de série serait détenue par Ford et 90 % de la division compétition serait réservée à Ferrari.
Passe pour la première proposition, mais la seconde était proprement inacceptable : c’est 100 % ou rien.
Ferrari révulsé a finalement souhaité conserver le contrôle total de la partie compétition, faisant capoter les dernières illusions de Ford.
Faute de Ferrari qui contrarie les projets d’un Henri Ford II ulcéré, il va falloir apprendre à faire sans, mais pas sans compétition, car elle est déjà incontournable pour le marketing de l’époque.
À Detroit, on estime alors que c’est le meilleur moyen de toucher les jeunes générations car les courses automobiles attirent 5 fois plus de spectateurs que les matchs de baseball… et dans cet univers, les 24 Heures du Mans surpassent toutes les autres épreuves…., la course sarthoise était, en effet, cinq fois plus populaire qu’Indianapolis…., seulement voilà, Ford n’a aucune compétence établie en matière de sport automobile et ne dispose même pas d’un modèle de route un peu affûté, puisque la Mustang n’existe pas encore (1964).
Il va falloir donc jouer les coucous et aller chercher ailleurs les compétences nécessaires.
Pour le nerf de la guerre, pas de problème : à la question “Quel est le budget ?” la réponse d’Henri Ford est laconique : “Je n’ai pas mentionné de budget”…, il faut gagner à tout prix, il n’y aura aucune excuse pour la 2e place.
Une équipe de course est donc constituée autour de Dan Frey (Monsieur Le Mans chez Aston-Martin)… et Lee Iaccoca fixe l’objectif de réaliser cela en moins d’une année pour courir dès 1964.
Pour battre Ferrari à son propre jeu, il s’agit de concevoir, construire et engager en course le modèle le plus rapide, le plus fiable et le plus technologiquement avancé de son histoire…., bref, une auto capable de rouler pendant 24 heures à plus de 200 km/h de moyenne (soit parcourir la longueur d’un terrain de football en une seconde) et d’atteindre plus de 300 km/h en pointe (plus que la vitesse nécessaire pour faire décoller un avion).
C’est si vrai que, confronté à l’efficacité des essuie-glace sur une course souvent sujette à la pluie, les ingénieurs se tourneront vers Boeing pour concevoir ceux de la GT40.
Ford s’adjoint donc les services de Caroll Shelby et la voiture sera construite en Angleterre à proximité de l’aéroport d’Heathrow par une équipe composée d’ex Aston-Martin (Eric Broadley, John Wyer, Phil Remington).
Ses dimensions sont si ramassées, sa hauteur si basse qu’elle ne dépasse pas celle d’un plan de travail de cuisine (1,029 m de haut, 4,14 m de long).
Le premier prototype est motorisé par le V8 256ci qui développe 350 chevaux et doit atteindre 338 km/h, soit plus rapide que la Ferrari de course, la transmission sera fournie par Colotti…, c’est un élément clé car les pilotes changent 9.000 fois de rapports pendant la course mancelle.
Le premier prototype est réalisé en 11 mois et révélé le 3 avril 1964.
Jo Schlesser (coactionnaire d’une concession Ford) est retenu comme pilote de développement…, lors des premiers essais, la voiture perd de son appui à haute vitesse et à 274 km/h…, Schlesser s’envole et sort de la piste dès le second tour…. et Salvadori détruit le second modèle le lendemain.
Lors de la course en juin 1964, ce n’est guère mieux…., les départs ont lieu voitures en épi avec les pilotes courant depuis l’autre côté de la piste au baisser du drapeau, une procédure particulière à l’épreuve française qui va susciter une polémique avec des pilotes qui, pour ne pas perdre une seconde, prennent la piste sans boucler leur ceinture de sécurité…, ils le faisaient ensuite dans la ligne droite des Hunaudières, à pleine vitesse, en tenant le volant avec les genoux.
Il règne une chaleur intense dans les cockpits (60 °C au soleil) et cinq heures après le départ, deux voitures ont déjà abandonné.
À 5 heures du matin survient le troisième abandon (transmission)…, le résultat est si mauvais qu’on décide de tout changer : John Wyer cède sa place à Caroll Shelby, qui décide de remplacer le V8 289 (4,2 litres de 300 chevaux) par le plus gros moteur disponible dans la gamme, le 427 (7,0 litres de 400 chevaux).
Suivons donc les péripéties de notre protagoniste plutôt pépère car ex-éleveur de poulets ayant eu l’idée géniale de motoriser une ACE britannique avec un V8 Ford…, il menait jusqu’alors une existence plutôt flegmatique, mais il va connaître une douloureuse descente aux enfers et céder à l’instinct de violence qui sommeille en lui (sic !)
Grâce à de nouvelles études aérodynamiques et aux ordinateurs embarqués, on détecte que les entrées d’air surdimensionnées freinent la voiture…, une rectification judicieuse de l’aérodynamique réglera le problème et la GT40 s’engagera en 1965 avec un avantage équivalent à 75 chevaux supplémentaires.
Rapide, mais instable, la voiture consomme trop… et, malgré une pole position et un record du tour qui indiquent que la performance est bien là, toutes les GT40 abandonneront à la suite de la surchauffe du gros moteur ou de bris de transmission.
Lors d’une banale sortie en voiture avec sa petite amie qui veut fêter son 18ème anniversaire, notre héros, Carroll… se fait emmerder au feu rouge par un Ferrariste qui ne trouve rien de mieux à faire que de se moquer de lui et de cracher sur la vitre de sa voiture…., Carroll voit rouge et se met en colère…., car oui, malgré ses 40 ans révolus et son air de sugardaddy gentiment pervers, il n’aime pas passer pour une mauviette devant une fille, surtout si elle a l’âge de compter combien d’heures il lui reste avant d’avoir le droit de voter !
Bon, vous allez me dire que les Ferraristes, c’est comme les champignons en automne, vous en bouffez un tout cru et il en repousse une vingtaine dans la demi-heure…, mais ce n’est pas ça le problème…, non le souci c’est qu’à partir de ce moment-là, tout va basculer pour Carroll et sa vie de vieux dégueulasse.
Avant d’aller plus loin dans cette lecture de chronique (que ceux qui ont déjà arrêté de lire pour mater les images reviennent, s’il vous plaît), il faut reconnaître que cette histoire va assez loin dans la violence sordide, avec un minimum de classe et de distinction… et il ne faut attendre aucune compromission avec le bon goût.
1966 sera le rendez-vous avec l’histoire où les GT40 de 486 chevaux et les Ferrari P3 de 450 chevaux vont en découdre.
35 chevaux supplémentaires ont été trouvés dans le moteur… et la transmission si fragile a été renforcée afin de supporter 9.000 changements de rapports durant la course.
Henry Ford II est invité à donner le départ de cette édition et, dès le 1er tour, la GT40 n°1 doit stopper aux stands devant une assistance médusée, car la porte s’est tordue, en se refermant, à la suite d’un choc violent avec le casque du pilote trop grand (le team fera rapidement un bossage sur cette porte singulière dont le sommet venait s’encastrer dans le toit afin de laisser un peu plus d’aisance au pilote).
La bagarre sera intense avec Ferrari mais, au terme de l’épreuve, ce sont bien 3 GT40 qui se présenteront en formation sur la ligne d’arrivée.
Le rêve d’Henri Ford II s’est réalisé et le résultat n’est pas dû au hasard puisque l’écurie américaine remportera encore les 24 Heures du Mans en 1967, 1968 et 1969.
Le terrain était préparé aux Ford de série, l’invasion pouvait commencer et, comme exorcisé, Ferrari ne gagnera plus jamais les 24 Heures… “Fuck Ferrari for ever” !
Pour ceux qui se poseraient la question : “La vengeance n’est-il pas un plat qui se mange froid ? “…, je réponds : “Non, c’est plus une raclette qui se partage à plusieurs”…
Toutefois, les Ferraristes ne verront pas leur chef mourir étouffé avec son propre pénis tranché par les Fordistes.
L’histoire s’arrête-t-elle là ?
Non !
La suite de la vie de pépère Enzo se décline aussi par le biais de nombreuses affaires de sexe que je ne narrerais pas, car pouvant provoquer chez les internautes autant d’excitation que la lecture d’un bilan comptable.
Enzo baise, Enzo copule, Enzo s’envoie en l’air, Enzo s’en paye une tranche… bref, Enzo emballe et encule quasi tout le monde.
Et là, simultanément, il va atteindre le point culminant qui donne encore plus de sel à une histoire qui en avait déjà suffisamment pour rendre jaloux la Guérande entière : Enzo, voyez-vous, même avec le maximum de bonne volonté, on a quand même un peu de mal à le trouver sympa, puissant et débordant mélange de prétention, de suffisance et de nonchalance, il est la personnification humaine de ce que les Anglo-Saxons nomment un “Douchebag”, mi-connard, mi-blaireau…, avec son visage puant de fierté et ses monologues que Narcisse lui-même, racontant bourré devant ses potes du Club local combien sa vie est parfaite…, n’aurait pas renié.
J’en reviens donc à la Ford GT40 renommée Ford GT, une déclinaison de la voiture de course engagée notamment aux 24 Heures du Mans 2016 et 2017.
Depuis 2016, la nouvelle Ford GT commence à pointer le bout de son capot, et j’ai pu apprécier ses formes et entrevoir ses performances d’abord aux USA dans une présentation euphorisanteavec diverses “Dames” accortes et bienveillantes… et ensuite lors d’un essai réalisé sur l’un des circuits du centre technologique de Michelin, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
GT, ces deux lettres résument désormais le nouveau fleuron de Ford, depuis la sortie de cette supercar en 2016, la marque américaine fait le grand écart dans sa gamme, entre la citadine Ka+ à 9.990 euros et les 450.000 dollars de la GT (prix estimé, environ 550.000 euros en Europe).
Maigre consolation pour ceux qui ne disposeraient pas d’une telle somme (et rêvent devant le configurateur), il ne suffit pas d’être riche…, Ford a également imposé le dépôt d’un dossier de candidature pour espérer mettre une GT dans son garage… et faire ainsi de ce modèle à la longue histoire, une supercar hautement “collectionnable”.
Mais pourquoi “Ford GT” ?
La supercar tire son ADN du sport automobile, de la GT40 des années 60, à la GT des 24 Heures du Mans 2016…
Dans les années 90, plusieurs prototypes rendent hommage à l’illustre ancêtre pour donner finalement naissance à la Ford GT “tout court”, produite entre 2004 et 2006 à un peu plus de 4.000 exemplaires.
Pour son retour à la plus grande course d’endurance au monde l’année dernière (2016), Ford avait mis le paquet… et pour cause : 50 ans auparavant, le constructeur américain mettait à genou Ferrari et s’imposait sur le circuit sarthois…, mais pour l’édition 2017, la voilure avait été quelque peu réduite, moins d’invités se pressaient dans le VIP Hospitality dont la surface avait été un peu diminuée et où l’accent américain se faisait rare contrairement à l’année passée…, surtout, il manquait le big boss : Bill Ford n’était pas venu comme en 2016, c’est son cousin, Edsel Ford, qui avait traversé l’Atlantique.
Ford entretenait vaillamment la légende de la grande victoire de 1966 et des trois autres qui ont suivi…, alors, une idée trottait derrière la tête du géant américain : rééditer cet exploit de 4 victoires d’affilée en 2017…., les numéros des voitures (66, 67, 68 et 69) rappelaient ces années de triomphe et le constructeur s’est de plus engagé en endurance jusqu’en 2019…
La course, bof…, mais le finish fut digne du scénario le plus fou.
Pourchassé dans la dernière demi-heure, Jordan Taylor, en tête sur la Corvette n°63, résiste tant bien que mal à l’Aston Martin n° 97 de Jonathan Adam…., celui-ci tente un dépassement à Arnage à 5 minutes du drapeau à damiers…., les deux bolides se touchent mais l’américaine conserve la première place.
A 2’40’’ de la ligne d’arrivée, Jordan Taylor manque son freinage dans la 2ème chicane des Hunaudières et fait une incursion dans le bac à graviers dans l’ultime tour.
Victime d’une crevaison à l’avant gauche, l’Aston Martin la dépasse dans l’ultime tour… et la Ford GT n°67, lui subtilise la 2ème place…, ça ne s’invente pas . à la chicane Ford…, soit à quelques mètres de la ligne.
La marque à l’ovale bleu, dont les 4 voitures ont rallié l’arrivée, obtient finalement un podium inespéré…
La Ford GT puise toujours dans cet ADN de sport automobile… et pour cause, puisqu’elle est la version homologuée pour la route de la voiture de compétition alignée par Ford dans le championnat d’endurance, et donc aux 24 Heures du Mans.
Comme la GT40, qui portait ce numéro en référence à sa hauteur de 40 pouces (soit à peine plus d’un mètre), la nouvelle Ford GT est basse, très basse: 1,109 mètre exactement… et sur circuit, en mode “Track”, elle descend encore pour se retrouver à seulement 7 cm du sol (12 cm en temps normal).
Tout l’intérêt réside bien sûr dans l’amélioration du comportement aérodynamique : plus la supercar est basse, plus la résistance frontale à l’air est réduite (pratique en ville !)…, la nouvelle Ford GT est ainsi plus basse que deux de ses concurrentes de la catégorie supercars, à savoir les McLaren 675LT et la Ferrari 458.
Qui dit supercar, dit moteur surpuissant…, en l’occurrence ici ce n’est pas un V8 7L… mais un sympathique V6 3,5 litres épaulé par deux turbos et développant 650 chevaux…, l’énergie est transmise aux roues arrières par le biais d’une boîte de vitesse à double embrayage 7 vitesses… et ce V6 est installé en position centrale arrière…, c’est tout simplement un bloc dérivé de celui qui équipe le Raptor, la version musclée du pick-up F-150, avec 60% de composants partagés…
Entre la supercar et le monstre à benne (sic !), il est d’ailleurs amusant de constater que ce moteur porte toujours l’appellation EcoBoost…, les clients de ces deux modèles n’ayant pas vraiment la réputation d’être très regardant sur les niveaux de consommation et d’émissions…
Sur ce point également, Ford ne donne pas vraiment de chiffres…, on s’attend au minimum à du 15/20 l/100 km…., mais avec un réservoir dont la taille est limitée à 57,5 litres (à peine plus gros que celui d’une Peugeot 308) et des performances de très haut niveau, le titre de champion de la sobriété ne devrait pas lui revenir.
Pour essayer cet engin de rêve et convaincre divers journalistes de son potentiel, Ford avait réservé un des nombreux circuits d’essai de Michelin, dans son centre technologique de Ladoux, près de son bastion de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Ce n’est pas un hasard puisque le géant français du pneumatique est le nouveau fournisseur exclusif des gommes des véhicules Ford Performance…, de la petite Fiesta ST à cette nouvelle GT, en passant par les Focus RS et autres Mustang, la marque américaine a choisi un cordonnier de choix pour chausser ses plus belles stars.
Trois tours de circuit plus tard à foncer à ras du sol et épaule contre épaule avec un instructeur sur le siège passager (davantage le fait de l’habitacle à l’espace réduit que de ma musculature hors norme), autant dire que le résultat est bluffant.
La rigidité du châssis entièrement en carbone (une première chez Ford après le “tout aluminium” de la GT de 2004), le poids plume de 1.385 kg et les technologies empruntés à la compétition sont autant d’ingrédients qui font de cette Ford GT une recette incroyable, à la croisée des chemins entre voiture de course et supercar plus “civilisée”.
Si c’est un point fort de la version de série, la voiture de course a beaucoup plus de charge aérodynamique…, mais il y a plein de similitudes, la structure en carbone est la même, ce qui permet de retrouver des sensations rencontrées dans la voiture de course…, Ford mise forcément sur cette origine sportive et le glorieux passé de ses GT pour mettre en avant sa supercar…, toutefois, le principal défi reste de vendre une voiture à un demi million de dollars avec un logo Ford…, c’est un geek dans un corps de sportif !
La nouvelle Ford GT, c’est un peu comme si Sheldon Cooper (le geek, héros de la série Big Bang Theory) était entré dans le corps de Vin Diesel !
Car oui, en plus d’être Fast & Furious, la nouvelle Ford GT est smart !
Plus de 50 capteurs enregistrent un nombre incroyable de données : 100 Go/h (Gigaoctet par heure, une nouvelle mesure de performance pour les voitures connectées) soit l’équivalent de 25.000 chansons téléchargées.
Pour traiter ces données, 25 micro-ordinateurs s’activent en coulisse (avec davantage de lignes de code que dans l’avion de chasse de dernière génération américain, le F-35)…, ce cerveau 2.0 permet ainsi d’ajuster en permanence les caractéristiques du véhicule pour “une GT aussi réactive et stable à 30 km/h qu’à 300 km/h”, promet Ford.
Ouaissss mon pote, mais là, ça fait peur, car quel garage va pouvoir réparer et régler tout cela ?
Je m’imagine à Saint-Tropez, déjà qu’il n’y a pas de garage, faut aller loin pour découvrir un “Feu-Vert” et quelqes autres loustics aussi aimables que des gardes-chiourmes des Baumettes ou que des flics annonçant qu’on a été flashé à 200 là ou la vitesse est maxi de 50…
Je vous précise qu’en sortant de la station service et en roulant à la vitesse maximum (qui s’affiche à 347 km/h!), il est possible de rouler 15 minutes avant la panne d’essence.
Avec un tel rythme, cela permet tout de même de parcourir un peu plus de 85 kilomètres entre chaque plein…!
Voilà, je reste dubitatif, je ne sais que faire car je ne saurais quoi en faire…, quant à Black il s’en f… il a d’ailleurs uriné sur une des jantes…