Ford Performance et RTR Vehicles présentent la “Mustang Mach-E 1400” animée par un groupe propulseur composé de sept moteurs électriques développant la bagatelle de 1.498 chevaux et 3.118 Nm…
Ca va dérouiller sec (pas sex… mais ça va suivre avec des beautés sculpturales et incendiaires) car Ford met tout ses moyens (surtout financiers) pour démontrer que la voiture électrique c’est l’avenir.
Lorsque la Mustang Mach E a été présentée “officiellement” en tant que berline 4 portes “A-la-Papa”, les nostalgiques de la vraie’Stang se sont sentis dépossédés, trahis, violés, couillonnés, enculés, sodomisés, trompés ! Oser produire une Mustang électrique 4 portes pépère, moche, insipide, affublée du Saint-Nom : Mustang… c’était une hérésie, un schisme, une atteinte à l’image sacrée, un blasphème, un pêché mortel, la fin des haricots, le retour à la soupe populaire, la traitrise ultime, un auto-suicide. Certains ont songé à se suicider, il y avait un sentiment de honte qui enveloppait les esprits, c’était la fin de la civilisation, l’Amérique se perdait en se soumettant au diktats des défenseurs de l’environnement, les bourses allaient s’effondrer…
Et voilà que Ford présente la Mustang Mach-E 1400 de 1498 chevaux dans une présentation débridée… et d’un coup on est là, la gueule ouverte, les yeux ronds, à regarder la vidéo et les photos… en se disant que c’est-y-pas-possible-un-truc-pareil !!!! Scotché, soufflé, tétanisé… jusqu’au moment où on augmente le son !
Un bruit strident de fraise de dentiste qui vous forerait les incisives du dessus sans anesthésie… pire qu’un concert de crécelles en effet Larsen puissance mille en continu !
Alors, on est là, toujours la gueule ouverte, les incisives percées à vif… les yeux exorbités… et on se bouche les oreilles en gueulant comme un damné : “Merde, c’est quoi ce bordel ? Y sont où les grondements apocalyptiques des big-Blocs V8 ?”…
Pour les “ceusses” qui vivent en couple, la (ou le) moitié arrive alors, déboule en hurlant d’arrêter le mixer électrique, ou la HiFi, où de torturer le chat, le chien, le bébé voire la copine d’à-coté… que c’est infernal, inhumain ce bruit qui rend dingue…
Et d’imaginer alors que les courses d’autos multiplieraient ce son infernal par autant d’autos qui se coursent… d’un coup le mythe de la voiture électrique silencieuse s’écroule, l’avenir sera pire encore qu’imaginé avec crainte !
Cette Mustang Mach-E 1400 en Burnout fait immédiatement envie de posséder les autres Mustang de la vidéo, celles avec des bons gros bruits de 8 gamelles qui explosent en rythme… on verse alors une larme de désespoir en s’imaginant sur les traces de la Mustang Cobra Jet 1400 électrique conçue pour les dragstrips (chacune son rôle pour, dans l’esprit des dirigeants de Ford, tétaniser les foules hagardes et ahuries), elles partagent la même motorisation, elles sont toutes deux la résultante de 10.000 heures de travail chacune, la “Doliprane Express” pour Ford Performance et la “Dafalgan 1400 Traumatic” pour RTR Vehicles, une société fondée en 2009 par le pilote américain Vaughn Gittin Jr.
Un autre objectif de ces Mustang Mach-E 1400 est de démontrer les possibilités de la technologie électrique en termes de performance, en proposant : “Une automobile ludique, fun à conduire comme les autres modèles Mustang avant elles, mais dans une configuration complètement démente, grâce aux efforts de Ford Performance et de RTR”... explique Ron Heiser, l’ingénieur en charge du programme Mustang Mach-E.
Les Mustang Mach-E 1400 se présentent avec une carrosserie aux lignes “remodelées” via l’installation d’un kit prétendument aérodynamique, mais en réalité totalement has-been façon Kustom pour Kékés, les bagnoles sont animées par sept moteurs Yasa P400 (cinq de plus que la Mustang Mach-E GT commercialisée) développant chacun 214 chevaux et 370 Nm. Trois sont installés sur le différentiel avant et quatre à l’arrière, avec un seul arbre de transmission les reliant aux différentiels.
Le châssis et le groupe propulseur ont été conçus pour permettre à l’équipe de mise au point de tester différentes configurations et leurs effets sur la consommation électrique (démentielle) et les performances des deux véhicules, qui disposent ainsi d’un mode traction avant, d’un mode propulsion et d’une transmission intégrale. Les configurations Drift et Circuit étant toutefois différentes afin de permettre des changements de direction et des dérives extrêmes en mode Drift notamment. Sachez aussi qu’un système de récupération d’énergie au freinage est combiné à un système ABS et à un contrôle de stabilité, Brembo fournissant des freins similaires à ceux embarqués sur la Mustang GT4 de compétition.
Pour moi, finalement, la Mustang, la vraie, c’est comme celle de la vidéo ci-après !
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