Gaffe à tousses ! Les Rétro-cons redéboulent !
Gaffe à tousses, j’ai des relations au plus haut placées, au firmament, l’esprit sain ma bitte, j’érectionne dans la volupté de ma plus grandiose demande en prière de me foutre la paix ! Oui, sachez que j’écris pour la Sainteté ultime, je tapote mes texticules pour les couilles du Pape ! La classe ! Tout mon entourage me le dit, je suis béni des dieux. En arriver à écrire pour les couilles du Pape est l’honneur suprême de la néantisation ultime. Mais je m’en tape et m’en bats mes miennes de bonheur. Je les gratouille même avec une ferveur démoniaque…, passionné ! J’ai même accès au Saint-Siège, le cul béni j’ai, avec même le pouvoir conféré d’absoudre les chieurs et de supprimer les merdes les plus abominables… Saint Pépère m’a tout appris : “Tire la chasse mon fils”... et miracle, de ce simple geste semblable à une bénédiction, elle disparait dans les égouts du démon ! La merde sous terre ! J’emmerde le diable, en quelque sorte… J’en arrive même à couler des bronzes qui ne tachent plus, aucune trace… propres ! Allelouia ! A l’heure ou le papier devient un produit de luxe avec 50% d’augmentation en un trimestre, le miracle des déjections propres fait barrage à la spéculation papetière ! Dieu est partouze lui aussi…
Gaffe à tousses, avec cette protection j’ai reçu du Gouvernement Franchouille l’immunisation totalitaire d’une carte de pute de l’info, je passe partouze en farce et attrape-nigauds. Mieux encore, le Gouvernement finance le logiciel-robot en contact direct avec l’Elysée qui fournit, classifie, compose et publie les vraies vérités authentiques, mon rôle va donc consister à participer à des émissions TV pour confirmer que 1° les antivax’s sont des suppôts de Satan payés par les ennemis de notre Etat bienfaiteur, 2° que les tutures électriques n’entraineront pas une recrudescence des mines de charbon et la multiplication des sites nucléaires. (On me précise en aparté que la gérontophilie n’est pas un délit)… Mettre le doigt dans les fondements intimes de la nation, c’est comme violer Marianne, mes turlupins, c’est comme l’intromission d’un bout de barbaque dans un pertuis de barbaque, c’est grotesque… et cette gymnastique d’amour, cette minuscule épilepsie, quels flaflas !… L’Homme est encore bien autre chose, de bien plus trouble et dégueulasse que sa fonction de baiseur. Faut pas seulement lui voir les couilles, mais son petit cerveau joli !… C’est pas fini les découvertes !… Pour qu’il change il faudrait le dresser ! Est-il dressable ?… Erectilisable, là c’est certain, il bande. Même si ce n’est pas un système qui le dressera ! Il s’arrangera presque toujours pour éluder tous les contrôles !… Se débiner en faux-fuyants ? Comme il est expert ! Malin qui le baisera sur le fait ! Et puis on s’en fout en somme ! La vie est déjà bien trop courte ! Parler morale n’engage à rien ! Ça pose un homme, ça le dissimule. Tous les fumiers sont prédicants ! Plus ils sont vicelards plus ils causent ! Et flatteurs ! Chacun pour soi malgré les dénégations : entièrement matérialiste ! Revendications d’une brute à l’usage des brutes !… Baiser ! Et encore s’ils bouffaient, mais c’est tout le contraire qui se passe ! Fi donc !
Les shows d’autos-cons très chers et chères vont revenir, faut vendre les camelotes, perpétuer les espèces de divers salauds qui pullulent… Que ce soit pour 2022 ou 2023 ça restera pareil que les précédents et ce sera de même pour les suivants !… Le popu de base y bouffe pas, sauf gras de tout un peu ! Et cher avec ça… On nourrirait l’Afrique des pauvres durant un an avec le total du gras de bouffe d’un show comme Rétro mobile…! Après payer l’entrée, payer les en-cas, payer un pneu de mal-bouffe, coca pas pétillant, bières gerbantes et sucreries dentaires…, après les files, le brouhaha sans rire, les faux sourires, les faux-culs, les fausses affaires et risquer l’arrêt cardiaque de voir tant de prix mirifiques, frôlant l’apocalypse du déraisonnable…, le luxe rupin des vraies arnaques, la commisération affable, la morgue, le plantage sur place, l’écrasement des orteils et de toute considération…, faut pas croire qu’il y a là un zeste de tendresse ou d’amour…! Que boniments, mensonges et mains crochues…! Après payer tout ça… et c’est cher payé pour en sortir malade…, après pipi et mal de tout, des pieds et vague à l’âme…, après payer encore le parking pour sortir ta misérable casserole à crédit…, toi, Popu, toi…, toi, ta suite familiale et tes copains de perte de temps… Ce qui augmente le coût et ta douleur…, c’est que tu t’aperçois que t’as payé pour rien que t’apercevoir que t’es rien…qu’une larve, un chien, un branleur ! Tu croyais jouir mon Popu ? Tu l’as bien profond… et t’as payé cher en prime ! T’as beau te demander qui peut acheter tout ça, t’as beau croire faire pareil et accéder au pinacle en venant vendre ta ferraille…, au cul ultime, celui bien fait, qui engeance, qui te testicule…, tu peux aligner ton prix même au rabais, t’auras que dalle…, rien, du vent, des pets à humer, rien d’autre ! Au plus le temps passe, je parle des années, au plus là dans ce souk, les prix augmentent !… Les années passées déjà tout les Popus (tes autres toi, mon couillon), se demandaient déjà qui pouvait acheter à ces prix là ! T’as eu beau travailler dur, te priver de tout, jouer à l’Euro million… l’année suivant la suivante, tu reviens et ! Paf, désillusion, c’est encore plus cher ! C’est l’enculade, tu le sens passer, puis tu restes là, comme un gland qui n’a plus ses mains pour jouir… T’as rien compris au sens de la baise rétro mobile !…
Le peuple est Roi !… Le Roi saute le peuple ! Il a tout ! Il ne manque pas de chemises. Son collectivisme et les idées reçues des Popus-vendeurs de balivernes mènent toute la farce, malgré tout, minent tout, corrompent tout. Un égoïsme rageur, fielleux, marmotteux, imbattable, imbibe, pénètre, corrompt l’atroce misère humaine, suinte à travers, la rend bien plus puante encore en bottes cuissardes ! A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l’a dans le cul ! Alors, Popu, je vais te parler de l’homme qui bande devant des mécaniques, en jouant des mécaniques…, une franche rigolade ! Une pitrerie… Pour la fête, on met toutes les mécaniques dans un temple, une foire, une exposition ! Et ils y viennent tous, tout bandant de joie de voir des autos…, la belle affaire, la joie, la jouissance ultime ! Voir des carrosseries exposées, toutes rutilantes, sans vie, comme des putes en vitrine qui sex-hibent, ahhhhh ! Les catins… et toutes au plus cher, au plus gouteux, des sacs de pèze, des brouettes d’or, tout ça pour quoi en finale ? Pour de la tôle, quand on aime c’est toujours 20 ans ! Et en finale on n’en sort pas…, mariés pour la vie, au delà de la mort… Beaucoup s’y ruinent, y a que les commerçants et les fiscards qui y gagnent, des montagnes…, les autres il leur reste la rouille, les odeurs d’huile brûlée et les regrets ! Eternels, faut le dire ! Faut l’écrire, des pages, des livres, le dégout profond, les enculades grotesques… Toute une affaire ! Et pour que l’histoire soit complète, faut y aller et c’est loin ce bout du monde… Imaginez, des camions remplis en vrac, en pagaille, des autos dans les autos… Dessous, dessus, dedans, une indigestion d’autos. Et tout ça y va, en foules délirantes, presque en chantant les jours meilleurs, la bonne époque des biftons à gogo, le temps des arnaques ou on pouvait encore vendre la Tour Eiffel et autres fariboles. Vous inquiétez pas, dans le style y a encore moyen de s’y croire, d’ailleurs ils y croient tous, jusqu’à l’indigestion !
Si l’existence c’est l’existence en musique ; plus râlante, borgne et clocharde, plus vacharde comme par ici, alors il faut que tout le monde danse, faut plus un boiteux à la traîne. Qui ne danse pas fait l’aveu tout bas de quelque disgrâce… C’est la fin des hontes, du silence, des haines et des rognes cafouines, une danse pour la société toute entière, absolument toute entière. Plus un seul infirme social, plus un qui gagne moins que les autres, qui ne peut pas danser. Pour l’esprit, pour la joie, chaque année qui passe, y a la mécanique.. La vraie terre promise c’est là ! Salut ! La providentielle trouvaille ! Il faut être intellectuel pour comprendre, éperdu dans les Beaux-Arts des bielles et des engrenages, ensaché depuis des siècles dans l’huile de vidange, embusqué, ouaté, dans les plus beaux fauteuils en cuir du monde, petit rêveur fragile et mûr, au levant des treilles fonctionnaires, douillet fruit des contributions, délirant d’irréalité, pour engendrer…, aucune erreur, ce phénoménal baratin ! La machine salit à vrai dire, condamne, tue tout ce qui l’approche. Mais c’est dans le bon ton, la Machine ! Ça fait prolo, ça fait progrès, ça fait boulot, ça fait base… Ça en jette aux carreaux des masses… Ça fait connaisseur instruit, sympathisant sûr… On en rajoute… On en recommande… On s’en fait péter les soupapes… Je suis ! nous sommes dans la ligne ! Vive la grande Relève ! Pas un boulon qui nous manque ! L’ordre arrive ! Toute la sauce sur les machines ! Tous les bobards disponibles ! Pendant ce temps-là, ils ne penseront pas !…
Comme Résurrection humaine c’est fadé !… Surtout les ceusses qui croient que l’électrique va tout sauver ! La machine à bielles c’est l’infection même. La défaite suprême ! Quel flanc ! Quel bidon ! La machine la mieux stylée n’a jamais délivré personne. Elle abrutit l’Homme plus cruellement et c’est tout ! Chez Ford et General Motors, chez Mercedes, Toyota ou Renault, c’est pareil, je sais ce que je raconte. Toutes les bagnoles se ressemblent !… Se reposer sur la machine, c’est seulement une excuse de plus pour continuer les vacheries. C’est éluder la vraie question, la seule, l’intime, la suprême, celle qu’est tout au fond de tout bonhomme, dans sa viande même, dans son cassis et pas ailleurs !… Le véritable inconnu de toutes les sociétés possibles ou impossibles… Personne de ça n’en parle jamais, c’est pas politique !…. C’est le Tabou colossal !… La question ultime défendue ! Pourtant qu’il soit debout, à quatre pattes, couché, à l’envers, l’Homme n’a jamais eu, en l’air et sur terre, qu’un seul tyran : lui-même !… Il en aura jamais d’autres… C’est peut-être dommage d’ailleurs… Ça l’aurait peut-être dressé, rendu finalement social. Voici des siècles qu’on le fait reluire, qu’on élude son vrai problème pour tout de suite le faire voter… Depuis la fin des religions, c’est lui qu’on encense et qu’on saoule à toute volée de calembredaines. C’est lui toute l’église ! Il en voit plus clair forcément ! Il est sinoque ! Il croit tout ce qu’on lui raconte du moment que c’est flatteur ! Alors deux races si distinctes ! Les patrons ? Les ouvriers ? C’est artificiel 100 pour 100 ! C’est question de chance et d’héritages ! Abolissez ! vous verrez bien que c’étaient les mêmes… Je dis les mêmes et voilà… On se rendra compte…
La politique a pourri l’Homme encore plus profondément depuis ces trois derniers siècles que pendant toute la Préhistoire. Nous étions au Moyen Age plus près d’être unis qu’aujourd’hui… un esprit commun prenait forme. Le bobard était bien meilleur monté poésie, plus intime. Il n’existe plus. Maintenant, c’est la matière avant tout et quand il s’agit de matière c’est jamais le meilleur qui triomphe, c’est toujours le plus cynique, le plus rusé, le plus brutal. Regardez donc comme le pèze s’est vite requinqué après que l’industrie automobile s’est cassé la gueule tout en cassant la notre ! Plus fort et plus profond… ! Comme l’argent a retrouvé tout de suite toute sa tyrannie ! et au carré du cube encore ! Pourvu qu’on le flatte l’humain prend tout ! avale tout ! Il est devenu hideux de prétention, de suffisance, à mesure qu’on le fait descendre plus profond dans la mouscaille, qu’on l’isole davantage ! C’est ça l’effrayant phénomène. Et plus il se rend malheureux à tenter de payer ses dettes, plus il devient crâneur ! Depuis la fin des croyances, les chefs exaltent tous ses défauts, tous ses sadismes, et le tiennent plus que par ses vices : la vanité, l’ambition, la guerre, la mort en un mot. Le truc est joliment précieux ! Ils ont repris tout ça au décuple ! On le fait crever par la misère, par son amour-propre aussi ! Vanité d’abord ! La prétention tue comme le reste ! Mieux que le reste !
La supériorité pratique des grandes religions, c’est qu’ elles ne doraient pas la pilule. Elles essayaient pas d’étourdir, elles cherchaient pas l’électeur, elles sentaient pas le besoin de plaire, elles tortillaient pas du panier. Elles saisissaient l’Homme au berceau et lui cassaient le morceau d’autour. Elles le rencardaient sans ambages : “Toi petit putricule informe, tu seras jamais qu’une ordure… De naissance tu n’es que merde… Est-ce que tu m’entends ?… C’est l’évidence même, c’est le principe de tout ! Cependant, peut-être… peut-être… en y regardant de tout près… que t’as encore une petite chance de te faire un peu pardonner d’être comme ça tellement immonde, excrémentiel, incroyable… C’est de faire bonne mine à toutes les peines, épreuves, misères et tortures de ta brève ou longue existence. Dans la parfaite humilité… La vie, vache, n’est qu’une âpre épreuve ! T’essouffle pas ! Cherche pas midi à quatorze heures ! Sauve ton âme, c’est déjà joli ! Peut-être qu’à la fin du calvaire, si t’es extrêmement régulier, un héros, ‘de fermer ta gueule’, tu claboteras dans les principes… Mais c’est pas certain… un petit poil moins putride à la crevaison qu’en naissant… et quand tu verseras dans la nuit plus respirable qu’à l’aurore… Mais te monte pas la bourriche ! C’est bien tout !…Fais gaffe ! Spécule pas sur des grandes choses ! Pour un étron c’est le maximum !…” ! Ça ! c’était sérieusement causé ! Par des vrais pères de l’Église ! Qui connaissaient leur ustensile ! qui se miroitaient pas d’illusions ! Les patrons de l’industrie, ils utilisent les mêmes recettes, et en automobile c’est pire, puissance 8 cylindres, à fond la caisse ! Paye cher au départ… ruine toi en finale, puis recommence !
La grande prétention au bonheur, voilà l’énorme imposture ! C’est elle qui complique toute la vie ! Qui rend les gens si venimeux, crapules, imbuvables. Y a pas de bonheur dans l’existence, y a que des malheurs plus ou moins grands, plus ou moins tardifs, éclatants, secrets, différés, sournois… C’est avec des gens heureux qu’on fait les meilleurs damnés. Le principe du diable tient bon, en braquant l’Homme sur la matière. Ça n’a pas traîné. En deux siècles, tout fou d’orgueil, dilaté par la mécanique, il est devenu impossible. Tel nous le voyons aujourd’hui, hagard, saturé, ivrogne d’alcool, de gazoline, défiant, prétentieux, l’univers avec un pouvoir en secondes ! Éberlué, démesuré, irrémédiable, mouton et taureau mélangé, hyène aussi. Charmant. Le moindre obstrué trou du cul, se voit Jupiter dans la glace. Voilà le grand miracle moderne. Une fatuité gigantesque, cosmique. L’envie tient la planète en rage, en tétanos, en surfusion. Le contraire de ce qu’on voulait arrive forcément. Tout créateur au premier mot se trouve à présent écrasé de haines, concassé, vaporisé. Le monde entier tourne critique, donc effroyablement médiocre. Critique collective, torve, larbine, bouchée, esclave absolue. Rabaisser l’Homme à la matière, c’est la loi secrète, nouvelle, implacable… Quand on mélange au hasard deux sangs, l’un pauvre, l’autre riche, on n’enrichit jamais le pauvre, on appauvrit toujours le riche… Tout ce qui aide à fourvoyer la masse abrutie par les louanges est bienvenu. Quand les ruses ne suffisent plus, quand le système fait explosion, alors recours à la trique ! à la mitrailleuse ! aux bonbonnes !… On fait donner tout l’arsenal l’heure venue ! avec le grand coup d’optimisme des ultimes Résolutions ! Massacres par myriades, toutes les guerres depuis le Déluge ont eu pour musique l’Optimisme… Tous les assassins voient l’avenir en rose, ça fait partie du métier. Ainsi soit-il.
Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer, sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit. Nous crevons d’être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. La misère ça se comprendrait bien qu’ils en aient marre une fois pour toutes, les hommes accablés, mais la misère c’est l’accessoire dans l’Histoire du monde moderne ! Le plus bas orgueil négatif, fatuité creuse, l’envie, la rage dominatrice, obsèdent, accaparent, cloisonnent tous ces sournois, en cabanon. Popu, c’est toi qui me lit sans vraiment comprendre parce que tu comprends rien à rien, gaffe-toi bien ! T’es suprême ! T’es affranchi comme personne ! T’es bien plus libre, compare toi-même, que les serfs d’en face ! Dans l’autre prison ! Regarde-toi dans la glace encore ! Un petit godet pour les idées ! Popu t’es victime du système ! Je vais te réformer l’Univers ! T’occupe pas de ta nature ! T’es tout en or ! qu’on te répète ! Te reproche rien ! Va pas réfléchir ! coûte-moi ! Je veux ton bonheur véritable ! Je vais te nommer Empereur ? Veux-tu ? Je vais te nommer Pape et Bon Dieu ! Tout ça ensemble ! Boum ! Ça y est ! Là-bas a Rétro-cons le show Babylonien de bagnoles, le miracle est réalisé ! On peut pas dire le contraire. Ah ! il en est malade Prolo de ce trop d’autos tout autour de lui, soudain. Il s’est pas encore habitué à tant, ni si cher, a la moyenne de 100.000 euros t’as rien, t’es rien, en dessous t’es moins que rien, une larve, un Belge ou un Français, ce qui là-bas est une injure…, comme d’être Mexicain aux USA, la déprime. Mais qui achète ? Quasi personne ! Les commerçants se recopient…! Tiens…, Tartempion vend à 40.000, c’est qu’il doit y trouver son intérêt… Hop ! Tartempion est coupé, collé, copié… réutilisé ailleurs. En finale, c’est pluriel, tout le monde innove en s’inspirant et copiant des recopies déjà recopiées par d’autres ! C’est grand un ciel pour soi tout seul ! Il faut qu’on la découvre bien vite la quatrième dimension ! La véritable dimension ! Celle du sentiment fraternel, celle de l’identité d’autrui. Il peut plus accabler personne… Y a plus d’exploiteurs à buter… Et l’Homme plus il se comprime et se complique, plus il s’éloigne de la nature, plus il a des peines forcément… Ça peut aller que de mal en pire de ce côté-là, du côté du système nerveux. Le show d’Essen par-dessus tout, même encore plus que les richesses qui s’y trouvent et qui ne se ramassent pas, c’est toutes les peines à partager. Y aura toujours, c’est fatal, c’est la loi biologique, le progrès n’y changera rien, au contraire, beaucoup plus de peines que de joies à partager… Et toujours, toujours davantage… Le cœur pourtant ne s’y met pas. C’est difficile de le décider… Il rechigne… Il se dérobe… cherche des excuses… Il pressent… Automatiquement, c’est la foire ! Un système. Tant pis ! Mais il faut rien en laisser paraître ! Qui dira “pouce” sera pendu !…
A nous donc les balivernes ! A notre renfort tous les supposés cataclysmes ! Les ennemis rocambolesques ! Il faut occuper les tréteaux ! Qu’on renverse pas la cabane ! Les coalitions farouches ! Les complots charognissimes ! Les procès apocalyptiques ! Faut retrouver du Démon ! Le même à toute extrémité ! Le bouc de tous les malheurs ! Noyer le poisson à vrai dire ! Étouffer la dure vérité : que ça ne colle pas les “hommes nouveaux” ! Qu’ils sont tous fumiers comme devant ! Encore nous ici on s’amuse ! On est pas forcé de prétendre ! On est encore des “opprimés” ! On peut reporter tout le maléfice du Destin de rouler en Clito plutot qu’en Porscherie ou Ferraillerie sur le compte des buveurs de sang ! Sur le cancer “l’Exploiteur”. Et puis se conduire comme des garces. Ni vu ni connu !… Mais quand on a plus le droit de détruire ? et qu’on peut même pas râler ? La vie devient intolérable !… Il ne suffit pas d’être heureux, il faut que les autres ne le soient pas. Ah ! C’est un vilain moment, celui où on se trouve forcé de prendre pour soi toute la peine, celle des autres, des inconnus, des anonymes, qu’on bosse tout entièrement pour eux… C’est les “autres” qui représentent toute la caille, le fiel profond de tous les malheurs ! Ah ! l’entôlage ! La putrissure !…Ceux qui m’ont volé ma LéaFrancis par exemple sont, au moins, commandeurs de la Légion d’honneur. Autrefois, on pendait les voleurs aux croix. Aujourd’hui, on pend des croix aux voleurs.
Les séditieux d’autrefois n’étaient pas si bien gardés. Ils pouvaient penser ce qu’ils voulaient. Maintenant c’est fini totalement. Bien sûr plus question d’écrire contre les impurs extérieurs et même contre les relents du monde décati, le fisc veille sur sa propre misère, abondante, soupçonneuse, carne, sadique. Ah ! La vigilance est impeccable ! C’est un défi qu’on peut lancer. Aucun danger ! On est bien tranquilles ! En finale, on pense que les autos, malgré tout ça, et j’en passe, c’est des petits loisirs, des drôleries, du plaisir enfin ! Même l’exploité 600 pour 100, il garde ses distractions ! Comme il aime jaillir du boulot dans un smoking tout neuf , jouer les millionnaires whisky ! Se régaler de cinéma ! Il est bourgeois jusqu’aux fibres ! Il a le goût des fausses valeurs. Il est singe. Il est corrompu… Il est fainéant d’âme… Il n’aime que ce qui coûte cher ! ou à défaut, ce qui lui semble tel ! Il vénère la force. Il méprise le faible. Il est crâneur, il est vain ! Il soutient toujours le faisan. Visuel avant tout, faut que ça se voie ! Il va au néon comme la mouche. Il y peut rien. Il est clinquant. Il s’arrête tout juste à côté de ce qui pourrait le rendre heureux, l’adoucir. Il souffre, se mutile, saigne, crève et n’apprend rien. Le sens organique lui manque. Il s’en détourne, il le redoute, il rend la vie de plus en plus âpre. Il se précipite vers la mort à grands coups de matière, jamais assez… Le plus rusé, le plus cruel, celui qui gagne à ce jeu, ne possède en définitive que plus d’armes en main, pour tuer encore davantage, et se tuer. Ainsi sans limite, sans fin, les jeux sont faits !… C’est joué ! C’est gagné !… L’Homme se tape du concombre. Il est battu sur toute la ligne, il regarde passer des nantis en Ferrailleries en moyenne gamme à 400.000 euros, et encore… pas très neuves… Pour en avoir une roue, quiconque abruti qui a payé 20 euros de ticket d’entrée devrait travailler comme à la mine de sel pour la vie… La rue même faut pas qu’il abuse ! On connaît ça, ses petites manières ! Comment qu’on le vide à la crosse !…C’est l’avenir seulement qu’est à lui ! Comme ici exactement !… Demain on rasera gratis… Pourquoi ça biche pas, Tartempion ? C’est l’instinct juste qu’a manqué ! C’est tout simple ! Au fond, qu’on y réfléchisse, y a pas besoin d’attendre pour partager les richesses. On pourrait se les répartir ! Déjà dans les temps agricoles, tout au début des humains… Pourquoi donc tous ces chichis ? Les fourmis elles ont pas d’usines, ça les a jamais empêchées… Tous pour tous … C’est leur devise !
Capital ! Capital ! Faut plus rugir, c’est toi tout entier, au show rétro-con t’es seul ! T’as plus personne pour t’accabler ! T’es la parce que t’es masochiste… En fait t’aime que ça recommence les vacheries… Parce qu’elles remontent spontanées de ta nature infernale, faut pas te faire d’illusion, ni de bile, sponte sua. Ça recommence. Pourquoi le bel ingénieur qui conçoit ces machines, il gagne des 7.000 euros par mois ? Je parle de là-bas en Allemagne, et que toi, tu donnes que 50 à ta femme de ménage… que 50 ? Magie ! Magie ! Qu’on est tous des fumiers ! là-bas comme ici ! Pourquoi la paire de tatanes elle coûte parfois 900 euros ? Et un ressemelage bien précaire dans les 80 ?… Les gens sont franchement sordides ! Ils ne vivent guère qu’au 1/10e d’un budget normal. Tout le monde vit au dixième du budget normal, sauf Police, Propagande, Armée et Fisc… Tout ça c’est encore l’injustice rambinée sous un nouveau blase, bien plus terrible que l’ancienne, encore bien plus anonyme, calfatée, perfectionnée, intraitable, bardée d’une myriade de poulets extrêmement experts en sévices inhumains.
Oh ! pour nous fournir des raisons de la déconfiture canaille, de la carambouille gigantesque, la dialectique fait pas défaut !… Les Politicards baratinent comme personne ! Seulement qu’un aveu pas possible, une pilule qu’est pas avalable : que l’Homme est la pire des engeances !… qu’il fabrique lui-même sa torture dans n’importe quelles conditions, comme la vérole son tabès… C’est ça la profondeur du système !… Il faudrait buter les flatteurs, c’est ça le grand opium du peuple… L’Homme il est humain à peu près autant que la poule vole. Quand elle prend un coup dur dans le pot, quand une auto la fait valser, elle s’enlève bien jusqu’au toit, mais elle repique tout de suite dans la bourbe, rebecqueter la fiente. C’est sa nature, son ambition. Pour nous, dans la société, c’est exactement du même. On cesse d’être si profond fumier que sur le coup d’une catastrophe. Quand tout se tasse à peu près, le naturel reprend le galop. Pour ça même, une Révolution faut la juger vingt ans plus tard.
Je suis ! tu es ! nous sommes des ravageurs, des fourbes, des salopes ! Jamais on dira ces choses-là. Jamais ! Jamais ! Pourtant la vraie Révolution ça serait bien celle des aveux, la grande purification ! Mais les Politicards ils donnent dans le vice, dans les artifices saladiers. Ils connaissent trop bien les goupilles. Ils se perdent dans la propagande. Ils essayent de farcir l’étron, de le faire passer au caramel. C’est ça l’infection du système. Ah ! le politicard ! Ses violences, ses fadaises, ses ruses, toutes ses garceries publicitaires ! On sait la farder la camelote ! Ça n’a pas traîné bezef ! Ils sont remontés sur l’estrade les nouveaux souteneurs !… Voyez les nouveaux apôtres… Gras de bide et bien chantants !…. Grande Révolte ! Grosse Bataille ! Petit butin ! Avares contre Envieux ! Toute la bagarre c’était donc ça ! En coulisse on a changé de frime… Ils étaient sincères au début… à présent, ils ont tous compris ! (Ceux qui comprennent pas : on leur envoie des fiscards sadiques). Ils sont pas fautifs mais soumis !…Ça serait pas eux, ça serait des autres… L’expérience leur a profité… Ils se tiennent en quart comme jamais… L’âme maintenant elle est perdue ! Plus rien !… Ils les connaissent eux tous les tics, tous les vices du populo… Qu’il pompe ! Qu’il défile ! Qu’il souffre ! Qu’il crâne !… Qu’il dénonce !… C’est sa nature !… Il y peut rien !… Le public en “maison” , c’est : lis mon journal ! Lis mon cancan, juste celui-là ! Pas un autre ! et mords la force de mes discours ! Surtout va jamais plus loin, vache ! Ou je te coupe la tête !… La cage !… Quand on va chercher les flics on sait bien tout ce qui vous attend !…
Et c’est pas fini encore ! On fera bien n’importe quoi, pour pas avoir l’air responsables ! On bouchera toutes les issues. On deviendra totalitaires !. Tout ça n’a pas d’importance !… Le Principal c’est qu’on consomme !… Combien ont fini au bûcher parmi les petits croyants têtus pendant les époques obscures ?… Dans la gueule des lions ?.. Aux galères ?… Inquisitionnés jusqu’aux moelles ? Pour la Conception de Marie ? ou trois versets du Testament ? On peut même plus les compter ! Les motifs ? Facultatifs !… C’est même pas la peine qu’ils existent !… Les temps n’ont pas changé beaucoup à cet égard-là ! On n’est pas plus difficiles ! On pourra bien tous calancher pour un fourbi qu’existera pas ! …. Ça n’a vraiment pas d’importance au point où nous sommes !… Ça, c’est mourir pour une idée ou je m’y connais pas !… On est quand même purs sans le savoir !… à bien calculer quand on songe, c’est peut-être ça l’espérance ? Et l’avenir esthétique aussi ! Des guerres qu’on saura plus pourquoi !… De plus en plus formidables ! Qui laisseront plus personne tranquille !… que tout le monde en crèvera… deviendra des héros sur place… et poussière par-dessus le marché !… Qu’on débarrassera la Terre… Qu’on a jamais servi à rien… Le nettoyage par l’Idée… La fuite vers l’abstrait est la lâcheté même de l’artiste.
On en revient au retro-con… Tout un peuple de gens y va… Et les gens s’y affairent, colportent… Ils vont… ils viennent d’un hall vers l’autre… Dans le fond, entre cloisons… des amas de bagnoles en vrac… entassées… Dans l’animation qui règne, la grande bousculade, on remarque un groupe de pimpantes… gracieuses… mutines… au possible !… Elles passent… et reviennent… ailées… chatoyantes… coquettes… parmi ces équipes de lourds, suants qui s’affairent… vont et reviennent… Les Hôtesses…, avec mille délicatesses… Grande crainte d’être bousculées… avec leurs précieux catalogues… petits cris d’émoi !… d’effroi !… Hument toutes sont… premières, les essences de leurs dessous… délices ! Petites extases !… Elles se querellent à propos de tout et rien ! Elles occupent… une volière… toujours pépiantes… toutes agitées… elles perdent aussi beaucoup de temps en menus manèges… vont, viennent… jabotent… caquettent… Grand vacarme… Tohu-bohu… bourdonnement d’activité… de travail… On entend aussi les rumeurs des radoteurs… les appels… des chansons et puis d’autres musiques… des orgues de Barbarie… En plein milieu du plein centre, comme endroit stratégique, à l’inverse d’un coin, dans un angle, les visiteurs sont confrontés à un temple, ou se situe le Bureau de l’organisateur, toute une industrie…, un lieu séparé de la cohue générale.
Dans ce salon ostentatoire, ou il serait bon se prosterner : Oh Dieu le roi du show… ratatiné au possible… au fond d’un formidable fauteuil, très desséché, podagre et quinteux… Il ne peut plus bouger de son fauteuil… remuer à peine… Il ne quitte plus jamais son fauteuil, sauf pour compter les millions ! C’est là qu’il vit, sacre, jure, peste, dort, menace, mange, crache jaune, et garde tout son or… l’or qui lui arrive chaque heure, c’est pour ça que la fanfare joue sa joie… Toujours auprès de lui, haut perché, son comptable, n’arrête pas d’aligner des chiffres… d’additionner… d’énormes registres… Tout le second bureau est encombré par ces registres monstrueux… Il ne va jamais assez vite dans ses comptes… Damnation !… Il s’extirpe de son fauteuil !… les petites mains esclaves, loin de s’émouvoir, et les gars aux corvées, tout ce peuple en labeur, travaille ! À la cadence ! Les petites hôtesses, espiègles, viennent jeter un regard… et puis s’enfuient, toutes boudeuses… Le commis fidèle, est lui amarré à ses énormes registres par une chaîne… et puis retenu encore à son tabouret par une solide ferrure… Il recommence encore une fois toutes ses additions…
Un Baroudeur d’affaires au long cours pénètre dans le bureau… Il vient avertir le chef… A l’oreille, il lui murmure quelques mots… Grand intérêt dans le show… Grand émoi… Grand bavardage… Commentaires… On attend… Un moment passe… et puis un autre baroudeur d’affaires revient… chuchoter une autre nouvelle… Exactement tout le même manège recommence. Nous parviennent, à présent, les échos d’une fanfare très martiale… fanfare qui se rapproche… elle passe. On la voit passer devant la grande porte… grande ouverte… Dans le fond… soldats… bourgeois… gais lurons… ivrognes… une foule en pleine effervescence… joyeuse… déchaînée… Immenses drapeaux flottants qui passent… au-dessus de la foule… Bannières imagées… et puis un “saint” tout minuscule sur un palanquin… et puis d’immenses géants tout en carton… emportés par la foule… en goguette !… Quelle rage de se divertir possède donc tout ce monde !… Quelle horreur ! Tous ces fantoches en délire… Mais la fête à présent monte… enfle… submerge tout l’espace !… tous les échos !… Que se passe-t-il donc ? Ahhhhhh, enfin, une voiture a été vendue ! Oh ! Joie, bonheur, beurre dans les épinards, fromage dans les pâtes, Roquefort dans la salade et crème dans le café…
On peut toujours dire tout ce que l’on veut sur tout ce que l’on vous présente… Il n’existe pas de critique en soi… C’est une farce la critique en soi. Il existe une critique bienveillante et puis l’autre, poisonneuse. Tout merde ou tout nougat. Question de partialité. Pour moi, je trouve ce divertissement féerique comico-tragique, fort bien venu. Il me satisfait et j’ai plaisir à en écrire meilleur goût à moi tout seul, que toute la critique pantachiote et culacagneuse réunie,… ! j’ai donc décidé, devançant tous commentaires, que mon article valait bien mieux, surpassait de loin tous les vieux thèmes… tous les dadas du répertoire… Pas de chichis ! pas de mimique !… Examinez encore un peu l’agencement… Lisez de plus près l’article… C’est du travail cousu main… absolument authentique… tout s’y enchaîne… dans l’agrément, le charme… tourbillonne… se retrouve… Variantes… reprises… tout s’enlace… dans l’agrément… s’élance… s’échappe encore… Qui veut danser ? D’abord le critique de moi-même, à partir d’aujourd’hui, c’est moi. Et ça suffit. Magnifiquement… Il faut que j’organise sans désemparer ma défense…
2 commentaires
Mon cher Gatsby,
Très bel article, vous êtes un virtuose du staccato ! Il est difficile de ne pas faire de rapprochement avec la tulipomanie au milieu du XVIIe siècle ?
Le staccatac de la mitrailleuse littéraire m’enivre ! J’en suis à 4 chargeurs/jour et je pulvérise mes cibles !
Commentaires désactivés.