Bonjour, bonsoir, je ne sais plus…
J’ai du mettre des horloges dans toutes les pièces, y compris la salle de bain pour rester à l’heure du temps qui passe…, et il passe vite.
Il fait plus clair au dehors qu’au dedans du virtuel qui hante mes jours et nuits, mais moins qu’au dehors…, le dehors d’ici, le vôtre qui me lisez sur votre écran…, mais, s’il fait plus clair ce n’est pas par manque de glauque, ni parce que les brouillards d’embrouilles finissent par se lever, c’est à cause de la lumière des grands néons multicolores de mon bureau qui éclairent plus clair qu’une pleine lune, comme pour signaler que je suis là, à attendre un signe, un “bonjour“, d’un amateur d’automobiles extraordinaires en overdose de “collectionnite aigüe“…, un qui veut tenter de rêver encore un peu, juste avant que la vie ne l’asphyxie..
Les hiboux, les chouettes, quand elle hululent, ne relevez pas la tête, ne les cherchez pas dans la nuit noire… voir une chouette hululer, ça porte malheur.
Voilà une superstition avec laquelle j’ai grandi durant certaines vacances.
Les chouettes me terrifiaient, il y en avait plein le petit village ou mes parents avaient décidé de profiter de leurs congés, là, dans ce coin perdu, le pauvre éclairage public s’éteignait après 21 h, le silence devenait étouffant, et de temps en temps, le cri d’un hibou…, d’une chouette qui hululait…
C’est pas chouette, les chouettes !
Maintenant, je les cherche, nuit après nuit, quelquefois, dans mes rêves cauchemardés, j’en vois une rasant ma voiture.
Maintenant, ces oiseaux de l’ombre me fascinent.
Je les vois comme des âmes réincarnées venant me veiller, protégeant mes rêves, faisant durer mes cauchemars…
Avec l’Internet, sitôt mon jour de travail passé, je deviens un hibou, à en vivre trop de la nuit, à trop veiller sur les nuits insomniaques des écorchés de la vie que notre société crée à profusion, “ceusses” qui, le jour, doivent porter des lunettes de soleil, même en plein hiver, à cause de leurs yeux effrayés par trop de lumière, trop de laide réalité souvent.
La nuit, sous le couvert de pseudonymes, ils peuvent encore se cacher un peu, se faire croire que…, mais surtout il me faut les laisser croire qu’ils sont différents, qu’ils ne sont pas si vieux d’idées, que leurs vies sont passionnantes, quitte à devenir mythomanes… il n’y a plus beaucoup d’endroits où le mensonge est autorisé, où le ridicule ne sera pas, où ils ne seront pas jugés.
Ces endroits, ce sont les bars, les cabarets, les salons privés, tous ces endroits où de braves filles les reçoivent, et contre quelques verres, bouteilles ou billets, font semblant de croire qu’ils sont les plus beaux, les plus intelligents, qu’ils ont encore de l’avenir et que toutes les cartes ne sont pas jouées…
Internet, c’est comme un bar, la nuit, c’est la porte ouverte sur un monde où l’on peut se cacher, quelquefois se cacher de ses démons…
Les show’s d’automobiles de collection, sont également semblables à des bars à putes, le clinquant et les spots éclairent davantage le dépotoir de la gent automobile de notre société, où les glandeurs peuvent balancer leurs souffrances comme là-bas leurs semences…
Si seulement elles pouvaient rester dans la poubelle de l’histoire automobile et les délivrer !
Je ne désespère que de temps en temps, puisque j’arrive vraiment à faire du bien autour de moi, réellement, pas juste en rigolant avec eux, en parlant bagnoles, sexe ou autre, j’espère que je leur apporte vraiment une douceur de vivre sous mes discussions déjantées et caustiques, un répit dans leur noyade…
J’aimerais que tout ne soit que poésie, jolies fleurs et petits oiseaux qui chantent, mais ce n’est pas ça la vie, ça peut l’être, mais c’est plus souvent, agressivité, et surtout désespoir, beaucoup d’ignorance aussi, de celle qui rend les gens méchants, imbus d’eux mêmes, et croyant avoir le pouvoir absolu sur les autres…
Le marché des voitures a été très positif jusqu’en octobre et a chuté en piqué en novembre pour reprendre juste avant Noël et retrouver un haut niveau en début d’année.
C’est comme la météo…
Une fois il fait beau, une fois pas beau…, mais toujours les gens parlent du temps qu’il ne fait plus, ou qu’il va faire…
Toujours trop tôt ou trop tard, personne ne sait profiter du moment présent…
L’activité est directement tributaire du climat économique général.
Si les consommateurs ont confiance dans l’avenir, si leur trésorerie le permet, ils s’autorisent le plaisir d’une acquisition.
Le marché de la voiture de luxe et de prestige, haut de gamme, capte une clientèle du même standing…, comme l’ensemble du secteur de la voiture de collection, il subit les fluctuations de la conjoncture mais avec un décalage d’au moins un an plus tard.
Les meilleurs indicateurs de cette évolution sont les ventes aux enchères qui enregistrent ces derniers temps des envolées de tarifs qui traduisent une césure radicale entre elles et les ventes lors de shows.
Quelles sont les tendances et les modèles en vogue ?
Le succès varie selon les époques de naissance des véhicules.
Les modèles d’avant-guerre sont des valeurs sûres,
Les plus prisées se vendent à des tarifs si hallucinants qu’ils ne sont pas rendus publics).
Les voitures de 1945 à 1958 constituent un marché très prometteur, mais ce même marché qui monte, flambe même pour certains modèles, peut s’écrouler sans motif !
Ceux qui achètent ont les moyens de s’offrir les véhicules qui les ont ému, dans la rue, dans les magazines, dans les compétitions, au cinéma, quand ils étaient adolescents ou tout jeunes hommes, ils sont quadragénaires et quinquagénaires, c’est pour cela que ce sont les voitures des années ’60 qui sont les plus en vogue actuellement.
À côté de cette clientèle, les voitures de luxe et de prestige d’avant-guerre ont toujours un micro public captif d’acheteurs quinquagénaires, sexagénaires et septuagénaires en quête des véhicules parmi les plus remarquables et les plus prisés et qu’ils achètent de plus en plus cher, quel que soit le climat économique.
Bref….
Hello…
Si vous me lisez encore, c’est que vous ne dormez certainement pas d’un sommeil profond et sans rêves, du moins sans cauchemars…, je vous le souhaite !