Genève 2018, sur fond de guerre commerciale et technologique...
Par Marcel PIROTTE
Le salon de Genève s’est ouvert dans un climat assez tendu, avec comme toile de fond une guerre commerciale ravivée par les déclarations d’un président américain qui manifestement n’est pas à sa place, alors que les constructeurs rivalisent d’ingéniosité afin d’imposer leurs solutions technologiques.
Du côté du Lac Léman, on assiste à une véritable foire d’empoigne avec un déferlement de voitures électriques et hybrides, de futurs modèles à hydrogène, mais également des voitures autonomes qui ne me font toujours pas rêver, sans oublier que les SUV occupent maintenant près d’un tiers des ventes européennes.
Mais ce qui me fait vraiment plaisir… et là je pense que vous allez partager mon enthousiasme, c’est le retour en force des belles voitures, celles qui nous font « craquer », des berlines, des coupés et des cabriolets qui ont toujours la cote, sans oublier quelques concept cars de haut vol…, avec cependant un “bémol” : certains fabricants et non des moindres (Airbus associé à Italdesign…) voudraient nous “envoyer en l’air” avec des drones géants emportant des voitures ventousées et autonomes chargées de nous conduire d’un point à un autre…, mais heureusement, ce n’est pas pour demain, 2025 au plus tôt.
En revanche, un fabricant hollandais du nom de PAL-V Liberty sort un étrange véhicule à trois roues qui se penche en virages comme une moto et qui déploie ses pales comme un gyrocoptère grâce à deux moteurs, l’un de 100 chevaux pour vivre la route, l’autre de 200 chevaux pour rêver dans les nuages (plafond maxi à 3500 m), car il peut voler à 180 km/h avec un rayon d’action de 400 km.
Prix avec les options : 400.000 € et nécessité d’avoir un brevet de pilote.
En revanche, le diesel devient de plus en plus propre, mais certains politiciens véreux en mal de voix et de reconnaissance, n’hésitent pas à clamer haut et fort que ce carburant fossile est responsable de tous les maux en termes de pollution dont souffre notre planète.
Il y a quelques années encore, ces mêmes politiciens exhortaient le bon peuple à rouler en diesel…, on donnait même des primes à la maitresse de maison afin d‘acheter une mini diesel pour faire ses courses et conduire les enfants à l’école.
Pénible !
La réponse à ces politiciens a été donnée par Mercedes avec les nouvelles versions classe C et E diesel hybride rechargeables…, avec le deux litres de 191 chevaux associé à un bloc électrique de 122 chevaux et 440 Nm, l’attelage fournit 700 Nm de couple, de quoi ainsi rouler jusqu’à 50 km en mode électrique, le tout associé à une boîte automatique 9 rapports.
Et si cela ne suffisait pas encore, la batterie de 13,5 kWh se recharge en 2H30 sur une borne murale (comptez 7H30 sur un prise classique), alors que la navigation, les différents capteurs ainsi que les caméras de la voiture, permettent d’optimiser le trajet et d’économiser le précieux carburant : une moyenne de 5/6 l/100 km et des rejets polluants en baisse nettement en-dessous des 95 g/km de CO2…, quatre modes de conduite sont aussi à la disposition du conducteur.
Une belle revanche signée Mercedes, mais allez faire comprendre tout cela à des politiciens qui n’y pigent rien (ou plutôt ne veulent pas piger) au niveau de la technique…
Et le groupe VW de venir se joindre à Mercedes afin d’enfoncer le clou du diesel, il n’a sans doute pas tort mais du côté de Wolfsburg, il faudrait peut-être la mettre en “veilleuse” en parlant diesel.
A Genève, je n’ai heureusement pas rencontré beaucoup de ces politiciens, mais en revanche, j’ai croisé l’un ou l’autre personnage du genre “people”, comme le prince Laurent de Belgique (le frère cadet du Roi Philippe) qui sans doute excédé par le Parlement belge voulant raboter sa dotation, semble embrasser une nouvelle carrière de journaliste automobile (c’est à déconseiller, Monseigneur, la presse automobile ça ne nourrit plus son homme, seuls les éditeurs s’en sortent mais à condition de se regrouper ou d’avoir du génie comme l’être extraordinaire qui a créé les magazines Chromes & Flammes et le site-web www.GatsbyOnline.com)…, ceci écrit en espérant un retour d’ascenseur, je précise aux internautes que l’action du prince Laurent de Belgitude pourrait être une demande d’asile politique à la Suisse…, à suivre !
Autre personnage, mais dans un tout autre registre, un monde fait de “fric et de strass” que je ne fréquente pas du tout, celui de la formule un, en la personne de Bernie Ecclestone, un véritable “nain de jardin”…, 1,59 m, 87 ans, ex-empereur et grand manitou de la formule un…, ridé comme une pomme rainette ou un parchemin pharaonique…, mais accompagné d’une superbe infirmière très sexe et avenante…, qui prenait grand soin de ce “petit bout de chou ââââdorââââble” qui pèse toujours très lourd côté pognon, cela s’entend à sa manière de crier ses ordres !
A Genève, les organisateurs faisaient un peu la soupe à la grimace…, sept constructeurs ayant pignon sur rue étaient absents, c’est beaucoup…, DS et Opel n’ont pas fait le déplacement, rien de neuf à montrer, trop cher également pour l’occupation de deux stands, la restructuration d’Opel et de DS passe immanquablement par des économies et ça se voit… Mini, absent également, mais depuis l’an dernier…, préfère se concentrer sur d’autres évènements plus porteurs…, alors qu’Infiniti, la marque de luxe de Nissan, ne va plus faire long feu en Europe…, avec une gamme sans saveur, des modèles inadaptés et surtout un réseau de distribution pléthorique et non rentable qui lui coûte la “peau de fesses”, pas ou plus d’avenir en Europe…
C’est aussi le même constat fait par General Motors, Chevrolet avec Corvette et Camaro ainsi que Cadillac, ça se vend au compte-goutte, mieux vaut jeter l’éponge du “Grand-public des beaufs ahuris qui viennent quémander des catalogues… certains n’ayant pour objectif que de voler u souvenir (essuie-glace, pommeau de vitesse, cendriers et même des badges et logos enlevés de force avec un couteau…, dans ce contexte absurde, autant ne faire confiance (c’est malgré-tout relatif) qu’à des importateurs indépendants.
Quant à lotus, pourtant repris par le groupe chinois Geely déjà propriétaire de Volvo et Polestar, il était “politiquement” trop tôt pour dévoiler de nouveaux modèles ainsi que la stratégie future…, ce sera pour plus tard, sans doute lorsque les poules chinoises auront des dents…
Evidemment, sept désistements, ça fait de la place…, du coup, Citroën a réduit son stand comme une peau de chagrin…, on a vu fleurir de nombreux bars dans les emplacements laissés vides alors que d’autres constructeurs en profitaient pour s’étendre…, comme Jaguar/Land Rover à la place de Citroën et DS, Aston-Martin (marque populaire entre toute) faisant main basse sur l’ancien stand Opel…, l’emplacement dévolu à GM étant occupé par du vent…
Vous vous souvenez sans doute de cette phrase célèbre prononcée par un officier français lors de la bataille de Fontenoy (village situé aujourd’hui en Belgique près de Tournai), qui, dépité de voir les Anglais “se foutre de leur balle et de sa gueule en particulier”…, lança : “Et bien tirez les premiers, messieurs les Anglais”…, à Genève, cela s’est passé à peu près de la même manière, Jaguar a bel et bien dégainé le premier en lançant un SUV électrique “Premium” nommé I-Pace, c’est bien son nom…, Jaguar n’a pas fait dans la dentelle, ni pour cette appellation grotesque et sans saveur, ni question mécanique, acec deux moteurs électriques, un sur chaque essieu, quatre roues motrices, 400 chevaux, près de 700 Nm de couple, batterie de 90 kWh, recharge rapide en 45 minutes avec un plein de jus à 80 %, 480 km d’autonomie, de 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes…, ce nouvel SUV de 4,68 m avec près de 3 m d’empattement entièrement électrique fait un fameux pied de nez à son concurrent américain Tesla X… et de plus, il se veut nettement moins cher, à partir de 79.000 € (quand même).
En outre, il se veut aussi le premier SUV Premium électrique fabriqué en Europe (chez Magna en Autriche)… et du coup fait un fameux “pied de nez” au numéro un mondial, le groupe VW… ce qui explique le besoin de marquer une certaine vanité avec un stand géantissime !
VW doit s’en f… de cette crise de vanité de Jaguar qui n’est même plus britannique mais aux mains de capitaux venant de l’ancienne colonie des Indes…, de quoi rire…, toujours est-il que depuis près de deux ans, les dirigeants VW claironnent sur tous les toits et dans toutes les langues qu’en 2025, le groupe vendra un million de voitures électriques et hybrides dans le monde.
Mais au stade actuel, les pauvres gnous doivent se contenter de prototypes…, au nombre de quatre chez VW, le dernier en date se prénomme “ID Vizzion”…, enchanté…, 5,11 m de long, 100 % électrique et autonome, deux moteurs électriques totalisant 605 chevaux, une batterie de 111 kWh garantissant une autonomie théorique de 665 km…, pour aller où en se trainant sur les routes limitées à 80 km/h ?
Chez Audi, pour essayer tant soit peu de capter l’attention des médias et du public, on n’a pas hésité à présenter brièvement le modèle E-Tron (fabriqué en Belgique), qui sera seulement vendu à partir de l’année prochaine…, de la poudre aux yeux accentuée par un effet médiatique de grande envergure : faire circuler quelques prototypes dans Genève.
Osons écrire que ce groupe a pris dix ans de retard sur le groupe Renault-Nissan qui cartonne avec Zoe et Leaf, des modèles devenus nettement plus puissants tout en ayant singulièrement augmenté leur autonomie…, sans oublier que VW a aussi cinq ans de retard sur le groupe BMW !
Difficile d’admettre que ce groupe qui vient de doubler son bénéfice (plus de 11,35 milliard d’euros en 2017 avec plus de 10,7 millions de véhicules fabriqués), vient de se faire couper l’herbe sous le pied par le constructeur des Indes, quoique anglais de souche…, superbement épaulé par les finances indiennes de Tata…, preuve qu’en Allemagne, on n’a pas su prendre à temps les bonnes décisions et qu’il a fallu le scandale du “diesel gate” pour que le groupe VW se réveille…, mais un peu tard.
Et ce n’est pas une VW Golf électrique d’une ancienne génération ainsi que quelques modèles hybrides au compte goutte qui vont sauver la mise…, le public n’est pas dupe.
Les beaufs (ahuris) auront toutefois beaucoup de mal à se consoler avec la sortie du grand SUV Bentley Bentayga, le budget des pauvres n’est pas en rapport… et s’il est maintenant proposé avec une motorisation hybride signée Porsche, on ne peut qu’être dubitatif sur cet “avancée” pour un engin qui n’est “achetable” que par des gens qui “n’en ont rien à faire” sauf que “ça fait chic de faire croire qu’on participe à une extinction moins rapide de la planète”…
Tout ce barnum, alors que le futur SUV urbain Skoda Vision X, dérivé de la Seat Arona, sera animé dès 2020 par une motorisation thermique pouvant fonctionner à l’essence ainsi qu’au gaz naturel tout en étant épaulée par un bloc électrique avec un total de 130 chevaux…, pour un prix nettement plus décent…, mais il faudra auparavant que le réseau de distribution de gaz naturel, le CNG soit un peu mieux fourni en Europe…
Chez Porsche, qui propose déjà deux modèles hautes performances hybrides de la Panamera, le constructeur de Zuffenhausen dévoilait également un prototype 100 % électrique baptisé “Mission E Cross Turismo”…, un nom “rigolo”…, on ne sait pas s’il sera produit en série, mais ce concept annonce une puissance électrique de 600 chevaux pour une autonome de 500 km…, une recharge rapide de 15 minutes permettrait de parcourir 400 km.
C’est très beau et bien en théorique mais moi, personnellement, j’aimerais que ce concept devienne réalité et non pas qu’une promesse !
Autre concept, celui d’une très grande berline ultra-luxueuse proposée par Aston Martin ou plutôt par sa division grand luxe, Lagonda.
Avec cette Vision concept, le futur est annoncé comme étant connecté, électrique et autonome…, trois qualifications qui ne font pas saliver outre mesure…, de plus ce grand machin hors de prix se présente sous un design sans grande recherche, mais avec quatre vraies places très confortables et 650 km d’autonomie…, mais sera-t’elle un jour fabriquée… et pour qui ?
En revanche, c’est presque un gag…, la voiture électrique la plus puissante nous vient de Croatie.
Après le concept One, la firme Rimac dirigée par un ingénieur de moins de 40 ans, remet le couvert et met tout le monde d’accord avec la C-Two…, un coupé deux places de 4,75 m de long, de près de deux tonnes à vide, disposant de quatre moteurs électriques, 1914 chevaux, 2.300 Nm de couple, de 0 à 100 km/h en moins de 2 secondes, 412 km/h en pointe, 650 km d’autonomie, c’est surréaliste…, avec en prime des batteries au lithium et phosphate de fer ainsi qu’une conduite autonome du niveau 4 (j’ai pas tout compris) avec pas moins de 8 caméras, 6 radars et 12 capteurs à ultrason…
Production de 100 exemplaires dès 2020, prix : plus d’un million d’euros…, reste à espérer que les fantômes de Tucker, Bricklin et DeLorean n’ont pas donné des idées dantesques à Rimac…
Pendant ce temps-là, les petits Coréens (du sud) ne chôment pas, ils ratissent vraiment très large, notamment chez Hyundai avec un SUV urbain baptisé Kona (version sse…), 4,17 m de long, 100 % électrique, 135 chevaux et 300 km d’autonomie… alors qu’une version plus puissante avec une batterie de 64 kWh et des moteurs électriques totalisant 204 chevaux, lui assurent une autonomie théorique de 470 km.
Deux modèles seraient disponibles dès la fin de l’été (ca ne doit pas être compliqué de trouver deux personnes, m’a dit mon éditeur…, je lui ai fait remarquer que c’étaient deux modèles… ce à quoi il m’a rétorqué que oui, seulement deux, ce n’est qu’après une heure qu’il a compris que c’étaient deux gammes-modèles… du cup j’ai eu la migraine).
Chez Hyundai, on croit dur comme fer à la pile électrique, avec une première européenne à Genève, la Nexo, un SUV qui remplace l’Ix35…, avec maintenant 163 chevaux et plus de 400 Nm de couple capable de parcourir 800 km avec un plein d’hydrogène…, voilà sans aucun doute le véhicule électrique de l’avenir…., mais pour autant qu’il y ait suffisamment de stations de recharge d’hydrogène en Europe, pour l’instant il en existe (mais où ?) une bonne quinzaine en France, et moins de cinq en Belgique…, de quoi passer son temps uniquement à refaire le plein…, mais voilà au moins du concret qui n’aboutira qu’à rendre les beaufs perplexes et les gnous en souffrance qui se disent “Ahhh, au moins ce n’est pas un énième prototype ou autre concept”…
En parlant voitures du futur, Pininfarina revient sur la scène avec son coupé H2 Speed alimenté par quatre moteurs électriques de 650 chevaux entraînant les roues arrière et qui se rechargent via une pile à combustible alimenté par hydrogène… capable de réaliser des prouesses étonnantes dont atteindre 100 km/h en 3,4 secondes, avec une vitesse de pointe de 300 km/h.
Un “bazar” inutile dont on ne connaît pas le prix (il est caché au public de crainte d’émeutes ?)… mais ça devrait faire le bonheur d’un collectionneur un peu fou et flou vraiment très fortuné.
Toujours chez Pininfarina, la collaboration avec le groupe de Hong Kong, Hybrid Kinetic, semble porter ses fruits (c’est une formule qui fut un temps très usitée mais qui n’a plus de réelle signification vu l’état de notre agriculture)…, avec un nouveau concept : le HK GT…, un coupé qui est simultanément une longue berline effilée de près de 5 m, offrant un accès aisé à quatre adultes via des portes papillon réellement encombrantes et qu’il est impossible de retenir pour une mise en série…, celle-ci étant plus qu’hypothétique…, toujours est-il que la puissance électrique de 1090 chevaux est envoyée aux quatre roues via une boîte à deux rapports (ça m’a rappelé avec émotion ma Daffodil d’il y a 50 ans qui disposait également de deux rapports, avant et arrière…, que de progrès !)…, avec des accélérations en rapport, de 0 à 100 km/h en 2,7 secondes pour atteindre 350 km/h en pointe… et ce pour aller où ?….
Ses batteries de 38 kWh sont secondées par un prolongateur d’autonomie avec au choix un système à turbine (sic !), une pile à combustible (re-sic !) ou du thermique classique (re-re-sic !), dans ce dernier cas, l’autonomie tombe à rien, seulement 160 km… mais tout espoir n’est pas perdu grâce à un prolongateur : plus de 1000 km (je précise que le dit prolongateur n’est pas un cable à enrouleur style aspirateur… de 1000 km).
Les chinois (et les chinoises), c’est bien connu, veulent conquérir le monde, l’automobile n’échappe pas à leurs ambitions, j’en tiens pour preuve cette vdéo qui en fera salivr plus d’un….
Pour ce qui est de la LVCHI Venere, la vénération chinoise est de mise…, c’est une grande limousine électrique de hautes performances…, grâce à quatre moteurs électriques, un par roue, livrant 1006 chevaux ainsi que 1540 Nm de couple, cette grande limousine de 2100 kg qui aurait du se nommer Mao Zétong”…, passer de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes pour atteindre 286 km/h très précisément (les chinois sont très précis) tout en étant capable d’une autonomie théorique de 650 km….
Dessinée en coopération avec le studio italien de IDEA Institute elle devrait être produite à Turin dès l’année prochaine…, affaire à suivre…
L’une des plus belles voitures du salon, c’était bien le coupé Polestar 1, la division sportive de Volvo, maintenant une marque Chinoise car rachetée par le groupe chinois Geely.
Ce superbe coupé 2+2 places de 4,5 m a recours à la propulsion hybride via un bloc thermique essence quatre cylindres turbo entraînant les roues avant ainsi que deux moteurs électriques se chargeant de la propulsion.
Au total, 600 chevaux et 150 km d’autonomie en mode purement électrique.., une superbe réussite…, production dès 2019.
Juste derrière le stand Polestar, Volvo (bientôt Volvong ?) n’était pas peu fier d’annoncer que la “voiture de l’année 2018” était sa version SUV XC40 (uniquement assemblée en Belgique), bien réussie faut-il le souligner, une version hybride est aussi prévue au programme…, tout comme d’ailleurs celle qui va entraîner le tout nouveau break V60, sans doute le plus beau break du salon, pratique et fonctionnel, encore plus grand que le précédent, plus habitable pour les humains qui y élisent domicile…, mais aussi parce que le coffre à bagages (quoiqu’on peut y mettre tout et n’importe quoi) est “un coffre à la hausse”.
Alors que Volvo entend bien renoncer au diesel, ce sont pourtant deux blocs diesel quatre cylindres deux litres de 150 ou 190 chevaux qui entraînent cette traction vers un futur “jaune” (qui sera très vite déclinée en quatre roues motrices ), alors qu’on nous annonce pour bientôt une hybridation essence/électricité de 340 ou 390 chevaux.
Un break vraiment très élégant
En parlant Hybridation, outre le SUV Bentley Bentayga qui pèche en eaux profondes…, Honda débarquait avec son nouveau SUV hybride essence/électricité de 2 l associé à deux moteurs électriques, la version thermique essence faisant confiance (belle preuve d’optimisme) au 1,5 l VTEC alors que 7 places sont inscrites au menu avec une instrumentation numérique.
Mitsubishi revoit aussi un rien sa copie du Outlander hybride 2018, moteur essence de 2,4 l au lieu de 2 l, bloc électrique plus puissant de 10 %, la batterie porte sa capacité à 12 kWh de quoi augmenter l’autonomie à 70 km au lieu de 50 actuellement…, comme dit mon éditeur : “on n’allait pas bien loin avec la version 50 km… mais maintenant on aura espoir d’en revenir”…
Au sein du groupe Toyota, l’hybride on connaît…. pas étonnant dès lors que la nouvelle berline Auris nettement plus habitable, plus grande également sera avant tout vendue en hybride en deux versions, une moins puissante de 122 chevaux… ainsi qu’un deux litres boosté à 180 chevaux.
Plus de diesel au programme, le thermique essence serait toutefois uniquement réservé à quelques marchés européens (les marchés précaires ?)…, avec un bloc hybride de 180 chevaux que l’on va également retrouver sur le nouveau Lexus UX qui épaule désormais la berline CT200h qui du coup prend un coup de vieux.
Petit frère du Lexus NX avec un look qui pourrait rappeler celui du Toyota CH-R, ce nouveau modèle enfonce le clou (en un tour de vice ?) des différentes versions SUV au sein de la gamme Lexus, près de 100 % des modèles vendus en Europe étant des versions hybrides rechargeables… en roulant.
Et c’est enfin que tout naturellement afin de ne pas perdre nos internautes… que nous allons glisser vers une sacrée bombe…, avec le SUV le plus puissant du marché, le Lamborghini Urus, du nom d’un célèbre taureau de combat.
Finies cependant les motorisations V10 et V12, Urus se rabat (modestement ?) sur le bloc V8 biturbo essence bien connu chez Bentley et Porsche avec cette fois 650 chevaux et 850 Nm de couple. Transmission intégrale de série, plus de 300 km/h en pointe, de 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes, freins en carbone céramique (car mieux vaut bien arrêter ce SUV de plus de deux tonnes). Livraison de ce pachyderme de “seulement un fifrelin de plus que 200.000 euros, qui aurait du s’appeler LM003 en souvenir de la célèbre armoire-coffre-fort LM002…, dans le courant de l’été.
Après seulement quatre ans de très bons et loyaux services (pour certains, pas pour d’autres), le BMW X4 vendu à plus de 200.000 exemplaires se renouvelle déjà (ou enfin).
Partageant la plate-forme du SUV X3 il s’en distingue par une partie arrière nettement plus plongeante tout en s’étirant de 8 cm avec une capacité de coffre légèrement revue à la hausse (+ 25 litres).
Sous le capot de ce X4 allégé de 50 kg, un grand choix de motorisations essence et diesel sont proposés selon les moyens financiers de qui en voudra…, de 184 à 340 chevaux en quatre ou six cylindres, quatre roues motrices au programme et transmission automatique 8 rapports.
Avec deux gros SUV, Hyundai ainsi que Ford se rappellent à notre bon souvenir…, le fumeux Santa Fé 7 places et le Edge (rien en commun avec l’extension abominable de l’Explorer Microsoft),sont ainsi de retour… mais le premier ne sera pas importé en France pour cause de Malus trop important…, alors que le second joue la carte du diesel avec un tout nouveau deux litres “mazout” de 190 chevaux, 238 en version biturbo.
Quant à Seat, la branche espagnole du groupe VW, elle vient d’inaugurer une nouvelle marque de fabrique, Cupra… (ou cupra pas ?) qui jusqu’alors désignait des versions sportives de la gamme. Pour lancer ce nouveau nom de Cupra, Seat mise sur le SUV compact Ateca boosté à 300 chevaux avec traction intégrale et boite DSG 7 rapports… ainsi que tous les attributs (sexuels ?) qui vont avec…, ce pour quoi je ne suis pas sûr que ce soit vraiment une bonne idée que de miser sur une nouvelle identité sportive, l’avenir nous le dira.
Mais que ne ferait-on pas pour encore enfoncer le clou du côté des SUV …
Que seraient les SUV et tous les véhicules de loisirs 4X4 sans la célèbre Jeep ?
Cette grand-mère (on parle bien de la Wrangler dont mon éditeur ne tarit pas d’éloges) de la célèbre Jeep qui a débarqué en 1944 sur les plages normandes, reste toujours fidèle à son look qui fait tout son charme mais se dote d’équipements technologiques à la page…, comme deux nouveaux systèmes de transmission intégrale en fonction de la puissance des moteurs et surtout deux nouveaux groupes motopropulseurs, 4 cylindres turbo essence de 280 chevaux ainsi qu’un diesel 2,2 l de 200 chevaux, tous deux accouplés à une boîte automatique ZF à huit rapports.
Disponible à l’automne prochain.
Range Rover en revient à ses premiers amours avec une version deux portes coupé de son premier Range apparu en 1970.
Avec deux portières de 1,4 m (bonne chance pour l’ouverture dans les parkings très étroits), ce Range Rover ne fait pas dans la dentelle, 5 m de long, pavillon abaissé de 4 cm, ce qui lui donne un look un peu rétro… mais le prix est nettement exagéré, n’ayons pas peur des mots, 300.000 € avec quelques options, Range Rover place vraiment la barre trop haut, même si ce Range fabriqué à seulement 999 exemplaires dispose d’un V8 essence 5 l compressé de 565 chevaux…
Des jantes de 23 pouces sont aussi prévues au programme pour ceux et celles qui trouveraient que la bête n’est pas encore assez chère…, mais ne poussons pas le bouchon trop loin.
Un petit détour rapide chez les ludospaces, une spécialité bien française surtout chez Peugeot et Citroën.
D’où ces nouveaux Citroën Berlingo et Rifter qui remplacent le Partner…, en deux tailles, M ou XL, 4,40 m ou 4,75 m, 5 ou 7 places, et trois sièges indépendants sur la seconde rangée, avec plancher totalement plat de 2,7 m, un coffre en augmentation de 100 litres…, bref, de véritables amis et complices des familles.
Sous le capot de ces traction avant, des blocs essence et diesel trois et quatre cylindres de 75 à 130 chevaux d’une nouvelle génération.
Chez Peugeot, le Rifter peut aussi se transformer en aventurier grâce au spécialiste français Dangel qui présente un intéressant concept 4X4.
Quant à l’Opel Combo (non visible à Genève et pour cause définie en début d’article), finie la coopération avec Fiat, Opel s’approvisionne désormais au sein de “son” groupe PSA…, Combo, Berlingo et Rifter, trois cousins, quoi de plus normal.
Au rayon des berlines qui n’ont toujours pas dit leur dernier mot, la grande vedette de Genève, c’était bel et bien la nouvelle Peugeot 508, deuxième du nom avec un nouveau sigle/logo bien visible sur le capot…, de quoi nous rappeler les modèles Peugeot d’antan.
Fini également le style vraiment trop classique des berlines de Sochaux, cette nouvelle 508 plus courte de 8 cm que sa devancière ( 4,75 m) inaugure un nouveau style, celui du coupé 4 portes avec hayon, cher à l’Audi A5 Sportback.
Du coup, la cible est toute désignée, la 508 veut ratisser large et de préférence dans le segment “premium” avec une planche de bord épurée reprenant le design des 3008/5008 comportant l’instrumentation numérique qui se lit au-dessus du petit volant… et ses touches du style piano du plus bel effet.
Côté coffre avec hayon, on a perdu un peu de place, les grandes tailles se seront pas très à l’aise à l’arrière mais côté look, Peugeot a frappé fort…, avec en prime un choix d six moteurs, deux essence basées sur le 1,6 l ainsi que quatre diesel reprenant les quatre cylindres HDi 1,5 l et 2 l.
Arrivée prévue en septembre et production à l’usine de Mulhouse.
Au premier coup d’œil, ça plait, c’est bien parti dans un segment pourtant en crise.
A Genève, Audi n’avait pas fait les choses à moitié, trois berlines constituaient sa classe “affaires” tout en renforçant son ancrage “premium”…, avec tout d’abord la grande berline A8, la version revue de l’A7 Sportback et surtout la nouvelle A6, cinquième du nom.
Pas à dire, les ingénieurs d’Ingolstadt savent y faire, tout comme le patron du design, Marc Lichte.
A la vue de cette nouvelle A6, petite déception quand même, on dirait l’ancienne…, mais aucun élément n’a pourtant été repris, la longueur reste figée à 4,94 m.
A l’intérieur, tout change, “Virtual cockpit” d’Audi, pas moins de 36 aides à la conduite…, bref pour passer à la voiture autonome, il n’y a qu’un pas à faire pour le franchira, celui de connecter tous les systèmes !
Sous le capot, un bloc essence V6 trois litres de 340 chevaux et diesel 2 l TDI de 204 chevaux ou V6 trois litres de 231 et 286 chevaux…, traction ou quatre roues motrices, boîte DSG ou auto 8 rapports selon les puissances, le client n’a que le choix de l’embarras du choix (sic !) tout en piochant dans une liste d’options aussi longue qu’un bréviaire de curé de campagne.
Chez Mercedes, grande première pour la nouvelle classe A que l’on dirait inchangée, esthétiquement parlant…, et pourtant, elle a grandi de 13 cm pour culminer à 4,42 m, une augmentation profitable aux passagers surtout à l’arrière ainsi qu’à la capacité du coffre.
Mais techniquement, c’est une voiture toute différente…, avec une instrumentation virtuelle comprenant deux écrans de visualisation, des tas d’aide à la conduite et surtout deux nouveaux moteurs qui proviennent de chez Renault, 1,5 l diesel de 116 chevaux ainsi que le tout nouveau bloc essence 1,3 l fort de 163 chevaux.
Une version hybride badgée AMG est prévue au programme de même qu’une motorisation thermique essence “maison” 2 l turbo de 224 chevaux.
Disponible dans les prochaines semaines.
Côté coréen, La nouvelle Kia Ceed 5 portes désormais livrable en break affiche un style plus dynamique, de nouveaux équipements ainsi qu’un choix de cinq motorisations essence et diesel de 100 à 140 chevaux mais pas d’hybride au programme.
La Ceed 2018 fait aussi plus sérieuse, elle se hisse au niveau des meilleures de sa classe.
Avant de passer au dessert avec de superbes concepts et des voitures plus sportives que jamais, abordons la voiture autonome par le biais de Renault.
Franchement, ce taxi collectif EZ Go ne m’impressionne pas du tout, c’est une sorte de mini tramway (pas nommé désir mais EZ-GO).
On a beau me dire que ce “taxi” va se comporter comme une voiture autonome du niveau 4, évitant les obstacles, restant bien sur sa bande de circulation, tournant tout seul à un croisement et ne dépassant pas 50 km/h…, mieux vaut qu’il se cantonne à son rôle de transport en commun, là au moins, on se comprend.
Puisque nous sommes chez Renault, les livraisons de l’Alpine A 110 viennent de débuter, une excellente nouvelle alors que chez Toyota, une version de compétition dévoile un peu la carrosserie de ce que sera la future Supra qui entrera en série dans un an, fabriquée chez Magna en Autriche en parallèle avec la BMW Z4 Spider.
Du côté de Molsheim, le coupé Bugatti Chiron se dévoile en version sport c’et à dire avec une suspension raffermie, des jantes allégées, et surtout des nouveaux balais d’essuie-glace qui ont en effet permis de gagner 18 kg (c’est surement un gag !) sur l’ensemble qui accuse pourtant près de deux tonnes pour ce coupé de 1500 chevaux et 1600 Nm.
Le nouveau patron de Bugatti, Stephan Winkelmann (anciennement chez Lamborghini) a joui sans rire (sic) en affirmant que cette nouvelle version se voulait nettement plus agile et surtout plus véloce dans les virages serrés (à cause des nouveaux balais d’essuie-glace qui ont en effet permis de gagner 18 kg ?), ce qui lui a surtout valu d’augmenter son prix porté à 2,65 millions d’euros…, la version exposée à Genève avec quelques options revenant à plus de trois millons d’euros (si vous commandez des balais d’essuie-glace ancienne génération l’option augmentera encore la note trop salée et indigeste).
Sans commentaires !
Chez Bugatti, j’ai surtout été attiré par le vélo urbain signé Bugatti, il ne pèse que 5 kg avec sa fabrication en fibre de carbone mais coûte la bagatelle de 36.000 €…, le prix d’une VW Golf GTI de 245 chevaux…
Sans autres commentaires mais je n’en pense pas moins…, quoique, mon éditeur, lui…, ose en penser beaucoup plus…
Revenons cependant sur terre avec Mercedes qui, en plus de son coupé et roadster GT propose maintenant une berline 4 portes avec hayon de toute beauté (le hayon ET l’auto) avec intérieur personnalisable de A à Z, tout en offrant de la place pour quatre adultes (consentants).
Avec quatre roues motrices et la possibilité de réaliser des drifts familiaux (sic !) ainsi qu’avoir (moyennant supplément) une boîte automatique 9 rapports, cette AMG propose trois puissances au choix : V6 trois litres biturbo avec hybridation légère de 435 chevaux (53 AMG)… V8 biturbo 4 l de 585 chevaux (63 AMG)… pour terminer par la plus radicale, la “63 S AMG” de 639 chevaux, capable d’un 0 à 100 km/h en 3,2 secondes avec une vitesse de pointe de 315 km/h.
Et si vous ne le saviez pas encore, cette AMG “familiale” vise bien évidemment la Porsche Panamera…, ces deux-là ne se font décidément pas de cadeaux.
Tout en restant en Allemagne, BMW veut aussi se mêler à la discussion dans la cour des grands, avec ce concept M8 grand coupé, quatre portes, de plus de 5 m de long…, ce qui en dit long sur les prétentions de cette berline coupé qui, sans aucun doute, devrait recevoir le 4 l biturbo de 615 chevaux, mais également une motorisation hybride…, du moins lorsqu’elle sera présentée dans un an en version définitive, on en saura alors un peu plus.
Des coupés quatre portes, quatre places, c’est bien, c’est familial…, mais deux portes et deux places, c’est la base basique du coupé sportif.
A ce petit jeu-là, aucun amateur n’est insensible…
On commence le Barnum tout d’abord par la Ferrari Pista…, de l’esbrouffe, toujours de l’esbrouffe, rien que de l’esbrouffe…
Cette super sportive aligne des chevaux en pagaille, le V8 biturbo de 3,9 l propose maintenant 720 chevaux ainsi que 770 Nm de couple tout en étant plus légère de 90 kg, soit 1280 kg.
Elle se veut aussi 20 % plus efficace sur ses jantes de 20 pouces, et cette Ferrari 488 Pista ne fait pas dans la dentelle, son V8 la propulse de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes, et 7,6 secondes pour atteindre 200 km/h…, son prix est de l’ordre de 250.000 €, et pas de chance…, tous les exemplaires sont soi-disant déjà vendus… mais pour 50.000 euros de plus, Ferrari va en trouver un qui était oublié dans un coin…
C’est à peu près la même rengaine avec le coupé McLaren Senna.
A peine plus lourd de 100 kg que l’Alpine A 110, mais trois fois plus puissant, ce coupé rend hommage (sortez l’accordéon) au triple champion du monde brésilien disparu en 1994.
En partant de la version 720 S, cette extrapolation Senna embarque des tas d’appendices aérodynamiques ce qui ne la rend pas tellement élégante, même assez monstrueuse… mais c’est pour attirer un max d’amateurs nostalgiques et titiller les amateurs de Tuning… sous prétexte que c’est pour encore mieux plaquer la voiture au sol (sic !).
Du coup, le V8 4 l biturbo gagne en puissance : 800 chevaux et 800 Nm de couple, boîte auto 7 rapports, propulsion, la voiture pèse moins de 1200 kg avec une utilisation carbone à outrance.
2,8 secondes pour atteindre 100 km/h, moins de 7 secondes pour atteindre 200 km/h, la Ferrari Pista se voit d’un coup larguée (waouwwww !) mais se rattrape au niveau du prix : 845.000 € pour chacun des 500 exemplaires, déjà tous réservés…, à ce prix-là, McLaren se fait des couilles en or…
Chez Porsche, la 911 GT3 RS est actuellement la plus puissante des 911 atmosphérique…, son six cylindres 4 l livre quelque 520 chevaux et 470 Nm de couple, suffisant pour passer de 0 à 100 km/h en un peu plus de 3 secondes.
Avec son look “sportif”, son intérieur “dépouillé”, ses “renforts de voiture de course homologués pour la route”…, cette 911 atmo de 1420 kg est à vous moyennant un chèque de moins de 200.000 €uros…, ce qui n’est pas donné, mais pas si cher payé pour connaître les sensations d’une voiture de course…
Chez Touring Superleggera, il y a toujours quelque chose à voir et à découvrir.
Cette année, le carrossier italien, spécialisé dans la restauration et la production de modèles exclusifs en très petite échelle, dont on doit la renaissance aux capitaux du boss de la maison d’Ieteren (l’importateur belge indépendant le plus important de Belgitude, plus d’un quart des voitures vendues en Belgique passent sous ses fourches caudines)… un autre belge, très jeune, Louis de Fabribeckers, y est également chef du design…, ce qui nous vaut une nouvelle réinterprétation d’une Maserati Granturismo assez unique.
Son nom Sciadipersia en hommage à l’ancien Shah de Perse grand amateur de très belles et très chères voitures dont Maserati (c’est la première automobile haut de gamme politiquement engagée !)…, sa fabrication ne devrait pas excéder 10 exemplaires, on ne sait si ce sont des nostalgiques qui sont visés….
C’est en fait, une réinterprétation de cet ancien nouveau siècle Irano-Persique… ainsi qu’un hommage aux anciens coupés 3500 et 5000 GT.
C’est pas mal à première vue… même si cela ne déclenche pas directement une passion dévorante, c’est en fait un mélange d’ancien et de moderne avec toit vitré dans un coupé 2+2 de 1700 kg animé par un bloc Maserati 4,7 l atmo de 460 chevaux.
Le prix est secret défense…, égal à une propriété bord de mer sur la Cote d’Azur…
Le prototype Hyundai “le fil rouge” développé par un autre belge, le designer Luc Donckerwolke m’a interpellé…, car il évoque par son nom tous les concepts du passé, du présent, et du futur qui sont ainsi intimement liés.
Il va même jusqu’à se repencher sur la Pony de 1974 qui, si je me trompe pas, avait été dessiné par Giugiaro, et ce n’est pas ce qu’il fait de mieux.
Il n’y aurait jamais eu de rupture dans le style Hyundai selon lui qui ne fait que reprendre le message de la direction de la marque… , ce qui me laisse un rien perplexe, car les anciennes Hyundai n‘ont jamais été des premiers prix de beauté industrielle !
En revanche, la simplicité du design peut étonner voire surprendre… mais je n’aime pas tellement comment la partie arrière a été traitée, elle est un peu lourde à mon avis.
En outre, cette couleur grise de ce proto ne le met pas en valeur.
ET si vous avez marre de votre Ferrari F 430…, ne la vendez pas, mais allez faire un tour chez MAT du côté de Turin afin de la transformer en Lancia Stratos.
Elle avait déjà été présentée en 2010 (en ce compris dans GatsbyOnline), mais Ferrari avait étouffé ce projet dans l’œuf, ne voulant pas livrer de moteur.
Quoi qu’il en soit, il vous faudra dès lors découper votre F 430 afin de la transformer en Stratos Ferrari de 540 chevaux… mais cela va vous en couter quelque 650.000 €, douze clients se seraient déjà manifestés…, ce qui est le message habituel que les petits artisans déclament pour inciter les indécis à dépenser l’héritage de Tante Berthe…
Un retour au passé qui coute diablement cher…, diaboliquement cher même…, c’est pas vraiment que découper une Ferrari, ça me ferait mal au cœur…, mon éditeur ça le ferait même jouir…, mais c’est parce que rouler dans une Stratos exige d’être masochiste !
Si vous voulez à tout prix sortir de l’ordinaire, je vous conseille de feuilleter le catalogue du préparateur allemand Mansory.
En échange dune somme pas piquée des vers, il va vous peindre les plus belles voitures du monde dans des teintes effroyables, affolantes, les rendant moches au possible…, avec un véritable goût de chiotte…
Pas étonnant que les nouveaux riches, qu’ils soient russes ou bien en provenance du Moyen Orient, raffolent de ces anti-créations dont les différents constructeurs incriminés détournent pudiquement les yeux.
On les comprend.
Marcel PIROTTE