Georges-Irat Sport Biplace 1949 Prototype sur châssis Simca 1939
Tout comme dans le monde des oeuvres d’arts ou les fausses peintures envahissent de plus en plus un marché déjà presque totalement pourri… (le gag du faux Léonard de Vinci à 500 millions par exemple qui flirte avec des accommodements et duperies aux plus hauts niveaux des Etats), dans le monde des automobiles dites “de collection”, les fausses anciennes automobiles se mêlent également de plus en plus ouvertement et sans vergogne aux vraies fausses vieilles gloires, avec des mises en scènes quasi hollywoodiennes orchestrées par diverses grosses pointures dirigeant “de mains de Maîtres” les plus importantes maisons de ventes aux enchères, le Ministre ad-hoc abusant de ses prérogatives pour empêcher Tracfin d’intervenir… Et il ne s’agit plus de répliques ni de copies affublées de numéros de châssis récupérés dans des pertes totales, mais d’authentiques et magnifiques escroqueries et contrefaçons, disposant d’authentiquement faux numéros de châssis sur-authentifiés… C’est à dire que les faux et leur usage ne sont plus entièrement destinés à duper les acheteurs, ils font partie d’un système de création de valeurs au départ de pas grand-chose. Des fausses Bugatti, Ferrari, Alfa Roméo, Maserati, Mercedes et Porsche se découvrent ainsi en vente chez les plus grandes maisons d’enchères, vendues par des fantômes à d’autres fantômes par le biais de chiens qui aboient dans des téléphones non branchés… Dans les ports-francs et places off-shore les oeuvres d’art et automobiles multimillionnaires s’échangent en valeurs sans bouger de leur container. Sous prétexte du Covid19 certaines ventes aux enchères se tiennent sans public et sans les objets, c’est le bonheur totalitaire sans témoins gênants… Aux échelons inférieurs, comme les sommes en jeu sont moins importantes, la duperie est beaucoup plus rare. Quoiqu’ici, concernant cet article, une comparaison peut être faite avec cette Simca de 1939 rhabillée d’une carrosserie de Georges Irat 1949 qui a été présentée comme étant une authentique Georges Irat Sport Biplace, chez Artcurial le 5 février 2015 ! Cependant chez Bonhams ce 23 avril 2021 à Monaco, avec tout le sérieux qui caractérise cette maison de ventes aux enchères, la voiture a été correctement présentée comme une Simca de 1939 rhabillée de la célèbre et rare carrosserie en magnésium de Labourdette. Elle s’est dès lors correctement vendue “au marteau” pour 71.300 Euros (Premium inclus). Un beau résultat.
Il faut donc féliciter les maisons de ventes aux enchères (dont Bonhams) qui sont attentives à présenter le vrai sans s’abaisser à jouer avec des faux documents d’immatriculation et d’identification rejetant toutes altérations frauduleuses de la vérité de nature à causer un préjudice (tromper l’acquéreur) accompli par quelque moyen que ce soit (article 441-1 du Code pénal). En d’autres termes, altérer la vérité en connaissance de cause par le biais d’un document valant titre. L’élément central de cette infraction étant l’altération de la vérité, celle-ci est placée dans les infractions portant atteinte à la confiance publique (Titre IV du Livre IV du Code pénal). Cette incrimination est primordiale en ce qu’elle tente de préserver le crédit accordé aux titres, qui ont un rôle essentiel en matière juridique, et donc de préserver contre cette insécurité juridique.
N’êtes-vous jamais tombé sur le roi de la vente armé de sa chevalière, de sa “Rolex” dorée flottante au poignet, de sa chaine dorée et fièrement vêtu dans son costume croisé à boutons qui vous a fait l’article sur le fait qu’il vend les meilleures autos du monde, les plus belles, les plus fiables et bien évidemment les moins “remisables” sauf sur les vieilles en stock ! Probablement, et même s’ils ont tendance à disparaitre du monde de l’automobile, ils restent encore en nombre et d’ailleurs la relève est prise par les hordes d’hommes en gris anthracite qui nous vantent en costume Boss et Weston les mérites de leurs “autos-premiums”…
En rencontrant cette espèce qu’est le “commercialus voiturus”, sûrement que vous avez eu droit à mille arguments plus ou moins justes mais aussi plus ou moins fallacieux dont le redondant : ”Vous savez, je n’peux pas vous faire de grosses conditions car cette auto se vend vraiment bien, nous n’en n’avons pas en stock” ( sauf les 10 qui dorment sur le parc de stockage derrière le bâtiment ), il y a 3 ou 4 mois de délais ( sauf si on appelle l’importateur, la direction nationale ou régionale ou qu’on téléphone à un confrère qui en trois qui lui collent dans son show-room depuis 4 mois ! )… Et j’en passe et des meilleures mais nous pourrons y revenir un jour si cela vous intéresse.
Cher Popu… Cher et incalculable potentiel acheteur d’une automobile ancienne, dite “de collection”… Jamais plus que tu es maintenant informé, tu ne croiras aux dires des bonimenteurs, puisque te voilà (enfin) de retour ! Le destin (toujours surabondant) t’enrichit malgré les confinements destinés à t’angoisser durablement concernant la pandémie du Codid19, en ce radieux jour de pluie maussade, de ta sommité affairée mais néanmoins lucide, arrivant en ce site, y cherchant la bonne affaire… et t’apprêtant illico, le cœur palpitant à acquérir une automobile extraordinairement mirobolante !
Tu es donc prêt à faire l’aumône d’une généreuse contribution insoupçonnable de tes deniers, pour acquérir un engin de rêve ! Si, si… mon instinct foudroyant, m’indique que tu es à l’affut de l’affaire du siècle et je m’étonne déjà que ton porte-monnaie ne bondisse pas encore fiévreusement, là, sous ta veste, au rythme des battements de ta cordiale générosité, car tu perçois fiévreusement que cette auto est une affaire qui t’offre déjà de prospères sanglots de bonheur irrépréhensibles dans la voix…
Ô, divine faveur, magnifique inassouvissable consommateur qui imagine déjà que cette automobile pourrait bientôt être la sculpture éternelle de ton box magnifique, sache que de derrière mon écran d’ordinateur, je perçois comme un titillement intérieur de ta fibre affairiste qui te murmure que ta réputation est en jeu… Abondamment ! Pour un être avisé et opulent comme toi, adjugé, le Commissaire-Priseur l’emballe par avance, ne reculant devant aucun sacrifice… et il ne t’aura pas volé : c’est une réelle rareté qui pourrait-être bien plus gouteuse que l’appeau d’Éphèse !
Mais tu te retiens de succomber et tu gardes tes mains crispées sur ton portefeuille dodu… car en succombant tu imagines que tu pourrais être rongé par d’inavouables remords d’avoir enchérit de ta propre main. Tu imagines un austère destin ! Ta conscience t’adjure, modestement, la discrétion étant ta devise, de ne point boire le jus glouton de la fontaine spirituelle , ce qui qui te permettra de garder aussi fière allure devant ta famille en pleurs que ton compte en banque pourra payer la nouvelle salle-de-bains dont rêve ta chérie…
Tu ne peux objecter vivre un médiocre destin car ta vraie grandeur d’esprit te demande ce menu sacrifice dont la vertu est de faire promptement sentir à tout érudit la noblesse incommensurable du bénéfice à proportion de la fatalité irrécupérable de tes pertes envisagées. Connasse-toi, mieux, que pour faire des affaires, sache que la pensée virtuose de Monsieur Pascal, ton vénéré maître en morale et aptitudes diverses, doit rester ton arrière-pensée… Une pensée intelligemment spontanée, sans détour aventureux, car je te sais, pardi, brave et honnête. Oui, c’est l’âme allègre et une larme pondérée au coin d’un œil désintéressé que je te glorifie, solennellement, de préférer payer la nouvelle salle-de-bain rêvée par ta chérie que de payer le tribut adéquat à l’édifice pyramidal du commerce et, subsidiairement, via ton infortune personnelle.
Mais, à quelle automobile renonces-tu, mon Popu ? A quelle automobile renonces-tu, avec cet air angoissé qui caractérise très précisément les ceusses qui peinent à comprendre ? Figures-toi, mon Popu, que j’avais vu en 2015 chez Artcurial, lors d’une visite providentielle, l’automobile d’un collectionneur émérite… un apôtre de la pièce rare… un cavalier de la bonne affaire… un héraut du bonheur commerçant… un prétendu châtelain qui tentait de vendre très cher une automobile extraordinaire, exemplaire presque unique, dédicacée sur une plaquette dans le compartiment-moteur par son concepteur à destination, sans nul doute, mais le doute est permis, d’un rhéteur en devenir… ce qui ne facilite assurément pas la compréhension concernant l’origine de cette affaire, mais qu’importe !
Fi de questions inutiles, l’histoire que je puis te narrer revêtant plus d’importance que la réalité, crois-moi, aucune réalité ne dépasse une histoire bien pensée, c’est là l’intérêt… Cet émérite collectionneur d’automobiles, a affirmé avoir subtilement évité à cette précieuse chose, l’abandon entre les mains vilaines d’une très proche calamité, sans en fournir de précisions supplémentaires, la fièvre au front, les mains tremblantes d’émotion, le cœur en zone rouge d’un AVC, espérant qu’un cuistre sans éducation en matière de bidouilleries succombe à l’illusoire perspective de profits gargantuesques dans une échelle interminable de Ponzi… Point exemptes de lubricités…
Le remord de posséder un tel bijou pour à l’insu de son plein gré, le céder à un autre épicurien automobile en contrepartie d’un montant financier aussi mirobolant que stratosphérique, était sa volonté pour le bref temps d’une folle propriété l’obligeant de coller facétieusement (sachons vivre!), au prix de cet article exceptionnel, un supplément modique pour compléter fébrilement une histoire originale en finale de laquelle, illumination, clairvoyance et discernement, tu vas rire : Un quidam a succombé !
Heureuse coïncidence pourtant, que de constater que cette voiture était en réalité une autre, tout en écartant (la science automobile, contrairement à ma poésie naturelle, n’étant qu’une discipline purement expérimentale), tout vain rapprochement hâtif, car l’œil de l’expertise jette un brouillard généalogique sur tout clin d’œil que mon oeil aguerri surprend ! C’est dire la disproportion de l’homme ! Je m’avoue donc déontologiquement vaincu par les limites budgétaires, non pas de quelconques expertises scientifiques, mais de la naiveté exponentielle des médias qui diffusent souvent les pires absurdités, confiant de savoir que le puits sans fond de la bêtise humaine est en réalité une mine d’or !
Merci encore, mes amitiés à tes proches, passe une bonne soirée, une bonne nuit, un joyeux réveil et une journée prolifique… Prestement à ton bon souvenir, je te présente mes plus chaleureuses pensées, mon indéfectible amitié, mes plus sincères condoléances, mes vœux de prompt rétablissement, ainsi qu’un joyeux Noël et de bonnes Pâques, sans oublier d’heureuses vacances et une excellente santé… Post Scripteur (sic !) : Ci joint quelques photos de l’auguste automobile extraordinaire que tu rêvais d’acheter, avec une (trop) brève description technico-technologique…, avoue, cher Popu, client potentiel, inestimable et vénéré, que cette extraordinaire automobile était une affaire en or (et du massif) !
La somptueuse carrosserie présentée ici totalise seulement divers kilomètres (avec certification) et n’a eu que 2 propriétaires… elle a été vendue neuve puis d’occasion… avant d’être découverte dans un endroit secret et a toujours été entretenue quand il était utile et nécessaire (chez qui de droit et plus). La voiture est dans un état remarquable ! A titre d’anecdote, seuls les films plastiques de protection des somptueux sièges (en faux cuir véritable) ne se trouvent plus sur ceux-ci… le moteur d’origine, un magnifique 4 cylindres transversal Simca 1939 disposant d’un grand nombre de chevaux fougueux… et non pas anémiques et poussifs (les pôôôôvres) est efficacement secondé par une boîte adaptée…
En sus de tout cela, ne regardant pas à la dépense… un entretien complet vient d’être effectué (c’est dire le soin apporté) … et le manuel d’époque a été amoureusement fabriqué de même que le livre d’atelier (gros comme deux annuaires des téléphones d’Isle-de-France). Ce véhicule historique, prestigieux et rarissime qui remporta le titre convoité de “Voiture de l’année”…, a été créé et construit par le génie de Monsieur Labourdette (qui a carrossé les plus célèbres automobiles) afin de parfaire l’exclusivité et le coût initialement neuf de cette beauté.
Excuse-moi, mon Popu de cette multi-foison d’éléments positifs, mais rien que de décrire cette affaire plus lourde qu’un lingot d’or, je salive par avance qu’il existe un homme qui pourrait acquérir ce véritable Graal automobile, cette rareté intemporelle, disons-le tout net, sans ambages : cette œuvre d’art ! Le tout a coûté une somme stratosphériquement inimaginable, astronomique supérieure au prix demandé, qui semble dès-lors plus une aumône et un viatique qu’une véritable transaction… Voilà, voilou… Bien à toi de te lire, puis de te voir en visu pour de vrai, l’œil dans les yeux de chacun, pour te conter encore d’avantage concernant ce trésor…
A bout de souffle, la langue pendante, tu aimerais savoir qui est l’auteur de cette chose ? Une théophanie (des radicaux grecs théo-, θεός « dieu », et phan-, « apparition ») est, dans le domaine religieux, une manifestation divine, au cours de laquelle a normalement lieu la révélation d’un message divin aux hommes ou simplement d’un avertissement. À l’origine, le terme grec θεοφάνια / theophánia désignait, dans la religion antique de ce peuple, une fête pendant laquelle on exposait publiquement la totalité des statues des dieux, surtout à Delphes. Avec l’avènement du christianisme, le terme conserve la signification de manifestation divine : la révélation du Buisson ardent à Moïse et la naissance de Jésus-Christ sont des théophanies essentielles de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Cette chose présentée comme étant la seule Georges Irat Sport Biplace qui n’ait jamais été faite, est la réutilisation de la carrosserie du 3ième prototype de 1949 qui aurait été conçu pour relancer la production automobile de l’entreprise Française Georges-Irat dans le temps immédiatement après la Seconde Guerre mondiale. Cette voiture réalisée avec les pauvres moyens de l’immédiat après-guerre, affichait une forme aérodynamique de sabot (idem que la Porsche 356) et disposait d’une carrosserie et d’un chassis en magnésium, motorisés par le vénérable 1100cc flat-four Georges-Irat. La raison pour laquelle cet engin n’est pas entré en production n’avait rien à voir avec sa piètre qualité de fabrication, mais tout à voir avec l’état de l’économie Française de l’époque.
L’engin va toutefois être exposé au Salon de l’auto de Paris 1946, mais la France se remettant des ravages de la seconde Guerre mondiale et de l’occupation nazie, les voitures de sport n’étaient pas une priorité signifiante ! En conséquence, la voiture est restée telle quelle, n’a pas été correctement finie et n’a jamais été mise en production. Le constructeur automobile Georges Irat avait produit sa première voiture en 1921. Au cours des années’20 la petite marque a profité du boom économique des années 1920 et s’est fait un nom en construisant des voitures de sport motorisés soit par des moteurs américains importés soit par des moteurs Georges Irat développés en interne.
Lorsque la Grande Dépression a frappé le monde en 1929, l’entreprise a tenté de lutter durant quelques années avant d’obtenir un accord avec Godefroy et Levecque, les fabricants du moteur Ruby, pour utiliser leurs moteurs et déplacer la production automobile vers leurs installations. Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939 et l’invasion de la France en 1941, Georges Irat est rapidement passé de la production d’automobiles à essence à la production de voitures électriques A la fin des hostilités en 1945, tout était rationné, essence, acier, aluminium et l’idée est venue à Georges Irat de créer une petite voiture totalement en magnésium. Le choix s’est porté sur une petite sportive dont un prototype a été construit et exposé en 1946 sans aucun succès. Un second développement de ce premier prototype a été présenté en 1947, puis un troisième dénommé “Prototype final” qui a été dévoilé au Grand Palais pour le Salon de l’Automobile de Paris 1949.
Malheureusement, cette mini Georges Irat n’a jamais été mise en production et ce revers a marqué la fin de Georges Irat en tant que constructeur automobile. L’entreprise a été fermée peu après. Les 3 prototypes ont été détruits. Georges Irat a fondé une nouvelle société nommée “Société Chérifienne George Irat” à Casablanca, au Maroc. Avec cette nouvelle société, il pensait développer et fabriquer la “VdB” ou “Voiture Du Bled”, une voiture extrêmement minimaliste influencée par la Jeep américaine. La “VDB” était propulsée par un moteur Panhard monté à l’arrière, pour des raisons de simplicité, équipé d’un différentiel de verrouillage et d’une boite de transfert pour une utilisation hors route. Le véhicule pouvait monter une pente de 40%, traverser une rivière de 60 cm de profondeur.
Un demi-siècle plus tard, la carrosserie en magnésium du troisième prototype de 1949, façonnée par le carrossier parisien Labourdette, a été découverte en piteux état à l’ancienne usine Georges Irat de Bègles, c’était tout ce qui restait de la voiture, le châssis et le moteur ayant été enlevés et utilisés à d’autres fins (restées inconnues). Le “découvreur” qui, en réalité, avait peut-être, sous toutes réserves, récupéré la carrosserie avant la disparition de Georges Irat et mise “de côté” en attente que le temps fasse son effet concernant les Droits, sans aucun lien avec Georges Irat, a bricolé une adaption de cette carrosserie sur un châssis provenant de la carcasse d’une Simca 1939 en utilisant son vieux moteur et ses trains roulants ! La finition de la carrosserie est correcte mais précaire, affichant une mauvaise préparation “à-la-truelle” : bosses, ondulations, rouille, pourriture, fissures et un soupçon de “franchouillerie-je-m’en-foutiste” dans la finition du châssis et des parties cachées.
Il n’y a donc rien d’authentique dans ce bitza sauf la carrosserie dont on ne sait absolument pas laquelle des 3 elle est supposée être… Comme celle-ci a été considérablement adaptée sur l’antique chassis Simca, on ne peut considérer qu’elle est 100% authentique ! “L’engin” a été présenté lors de spectacles, et garée dans des collections privées de musées ou elle n’intéressait personne. Mais son design inhabituel avec son phare cyclope central a donné l’idée d’un “coup”... En fait de “voiture historique”, la carrosserie Labourdette en magnésium a été adaptée sur un châssis Simca de 1939 récupéré dans une casse de même qu’un moteur Simca 1100cc, permettant à “l’engin” d’être conduit et exposé lors d’événements automobiles “historiques”.
La documentation d’accompagnement se compose de photos en noir et blanc (montrant un mannequin-modèle Vogue de 1950 posant à côté de la voiture), de magazines et de papiers d’immatriculation belges obtenus en un temps ou ce genre de subterfuge pouvait encore se faire…(avec comme date de 1er enregistrement : 1939, chassis 816742 et moteur Simca 817009), ce qui est une impossibilité, donc une “menterie pour la gloire de l’automobile Française”). C’est typiquement le genre de bitza qu’on trouve dans des foires d’anciennes !
Le fait qu’Arturial a accepté de présenter cette “chose” lors de sa vente “2877” du 5 février 2015 (15h00) comme étant le lot 184 : 1949 Georges Irat cabriolet par Labourdette : No reserve : Estimation 70/100.000 euros, était une tromperie ! Il s’est trouvé pourtant un téméraire audacieux qui a acheté “la chose” pour 57.216 euros fee inclus… Ce même téméraire audacieux est revenu tenter sa chance à La vente Bonhams monégasque : “Les Grandes Marques à Monaco”, le vendredi 23 avril 2021 à 14:00, dans le Hall de l’Hôtel Fairmont-Monte Carlo… Sauf que Bonhams (suite à mes remarques envoyées à leur direction) à été “publiquement” correct en modifiant le libellé original pour indiquer/expliquer que c’était “légalement” un châssis de Simca 1949 (avec son moteur d’époque) sur lequel avait été adaptée la carrosserie Labourdette dans le but que celle-ci soit “autovéhiculée par elle-même pour s’en aller s’exposer dans des salons”… Cela n’est donc plus la même histoire à dormir debout ! Résultat : Vendue 71.300 euros y inclus le Premium… Belle affaire (en double sens) !